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  • 21/03/2023
Emmanuel Macron s'exprimera mercredi 22 mars sur TF1 et France 2, alors que la grogne suscitée par l'adoption de la réforme des retraites ne retombe pas. Auprès de Public Sénat, le sénateur LR Jérôme Bascher fustige la méthode du chef de l'Etat.

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Transcription
00:00 Alors du coup, ce matin, il y avait un conseil stratégique
00:02 chez LR, donc 19 signataires de la motion de censure.
00:05 Est-ce que vous savez si leur sort a été tranché ?
00:08 Selon vous, il faut faire quelque chose ?
00:10 On peut toujours se diviser.
00:11 Moi, je pense qu'il faut surtout dire ce pourquoi on est pour
00:14 tous ensemble et pas ce pourquoi on est contre chacun de son côté.
00:18 Et donc, c'est chercher à rassembler et de savoir quel est
00:22 notre projet commun aujourd'hui, et pas notre stratégie personnelle
00:27 contre Emmanuel Macron, contre un projet de loi.
00:30 C'est vraiment ceux qui nous rassemblent qu'il faut aller
00:34 rechercher, et aujourd'hui, on n'y est pas.
00:36 Mais ce n'est pas illogique.
00:38 Après plusieurs défaites historiques,
00:41 que ce soit aux présidentielles, que ce soit aux européennes,
00:44 aux législatives, on n'est quand même pas sortis
00:48 grandis, il faut aller chercher, après l'élection d'Eric Ciotti,
00:54 un peu de bon sens, un peu de force et pas de la
00:58 faiblesse dans la division.
00:59 Le parti est en crise,
01:01 ce sont des députés qui n'ont pas réussi à se mettre d'accord
01:04 sur les formes que vous défendiez.
01:05 Oui, c'est un peu simple, c'est oublier toutes les
01:11 défections à la République en marche,
01:14 chez Renaissance, au Modem.
01:16 C'est parce qu'il manquait des voix à cet endroit-là qu'on
01:19 avait besoin de toutes les voix chez LR.
01:22 Il y a des divisions partout, le pays est fracturé.
01:24 Je pense qu'Emmanuel Macron, qui voulait faire une disruption,
01:28 a réussi, y compris dans son camp qu'il avait inventé,
01:32 à mettre aujourd'hui le pays par terre.
01:34 C'est un exploit et c'est bien de sa faute à lui,
01:38 faute de méthode, faute du moment choisi.
01:42 Il y a là une responsabilité toute particulière du président de la République.
01:46 On est rentré dans une crise politique peut-être institutionnelle aussi,
01:49 depuis ce qui s'est passé avec le 49.3 ?
01:52 Non, c'est parce qu'on utilise les sujets à mauvais escient.
01:55 Quand, après 60 ans, la Constitution a donc fait ses preuves
02:01 de sa solidité, y compris dans les épreuves,
02:04 donc ce n'est pas cela le sujet, c'est la pratique des institutions
02:08 qui est catastrophique.
02:09 Et c'est là où on voit effectivement qu'on le pratique mal.
02:14 Eh bien, on a des violences dans une société qui a changé.
02:17 Qu'est-ce que vous attendez du président de la République ?
02:19 Est-ce qu'il va intervenir demain pour recoudre la situation,
02:24 mettre fin à la crise ?
02:25 Je ne suis pas sûr que pour recoudre la situation,
02:27 il fallait passer sur un texte d'abord immigration,
02:29 puis fin de vie, puis réforme des institutions.
02:33 Je pense qu'il faut d'abord mettre ce qui est en commun
02:36 avant de mettre ce qui divise profondément le pays en place.
02:40 Il est le président de la République, il va au journal de 13h.
02:44 Bientôt, il fera les quatre vérités le matin.
02:47 Vous attendez des annonces ou plutôt de la pédagogie ?
02:50 Je n'attends rien de lui, hélas.
02:52 Je vous remercie, monsieur le président.
02:54 J'ai une question.
02:55 Oui ?
02:56 C'est un petit détail, mais quand même,
02:58 vous avez l'air de préliminer qu'il va au 13h.
03:00 On dit que bientôt, il y aura quatre vérités.
03:03 Vous trouvez que le choix du 13h est un mauvais choix ?
03:05 Eh bien, le choix du 13h, ce n'est pas le choix de la France qui travaille.
03:11 Donc, je crois que la réforme des retraites,
03:14 c'est eux qui vont subir le poids.
03:17 Et donc, j'aurais d'abord parlé à la France qui travaille
03:19 avant de parler à la France des retraités.
03:21 Le 20h, peut-être ?
03:22 Par exemple.
03:23 Je vous remercie.
03:25 Je vous remercie.
03:26 [Musique]

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