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  • 21/05/2023
#ParlezMoiDeMoi | Michael Anicet, danseur, chorégraphe



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00:00 Hello la team, bienvenue dans Parle-moi de moi.
00:03 Pour cet épisode, notre invité du jour est danseur, chorégraphe,
00:07 il est également agent municipal et ambassadeur de l'Unusida.
00:10 Il fait son entrée dans la sphère artistique après avoir rencontré son idole en 92.
00:16 Pour découvrir notre invité, ne bougez pas !
00:18 Bonjour M. Ngaidi, comment allez-vous ?
00:36 Ça va, j'ai une peau, t'as merveille.
00:37 Et vous ?
00:38 Je me fais bien, merci.
00:39 Alors, on va aller dans le vif du sujet.
00:44 Il est vrai qu'un artiste ne meurt pas.
00:47 Michael Jackson demeure une légende.
00:49 Pourquoi avoir choisi d'interpréter ces titres 14 ans après sa mort ?
00:56 Ce n'est pas un mal choix, ça s'est imposé à moi.
01:00 Parce qu'en fait, cette question fait tout de suite référence au début.
01:05 C'est en fait le king of pop qui s'est invité à moi.
01:09 Comme mon prof disait en terminale, on s'expire du meilleur.
01:14 Et Michael Jackson, jusqu'à aujourd'hui, je ne sais pas qui l'égale.
01:17 Donc, il n'y a pas de remords là-dessus.
01:20 Et 14 ans plus tard, dire que c'est ce titre que j'interprète, non, ce n'est pas tant
01:27 ça.
01:28 Pour ceux qui sont venus à mon spectacle, vous avez compris, ils ont pu remarquer que
01:33 je diversifiais.
01:34 D'un autre contraire, je fais comme un sage africain avait dit que le meilleur propriétaire
01:40 était un très bon locataire.
01:41 Aujourd'hui, 14 ans plus tard, Michael Jackson a été une grosse source d'inspiration,
01:48 étant le meilleur.
01:49 Et grâce à lui, aujourd'hui, je peux dire que ma carrière de danseur s'est bonifiée.
01:55 C'est une source d'inspiration, c'est une base de travail.
01:58 Donc, 14 ans plus tard, je ne regrette pas que tu aies fait ce que je fais, puisque j'ai
02:04 diversifié.
02:05 - Donc, monsieur Ngadi, vous auriez pu vous dire, je fais du Michael Jackson, j'agrimente
02:13 avec un peu de Jean Anissé.
02:15 Et pourquoi pas aussi créer vos propres titres ?
02:19 - Si, j'ai déjà créé.
02:21 La moins chose que j'ai, c'est que je ne sais pas chanter.
02:23 Je me suis essayé, c'était la cata.
02:27 En composant, chacun dans, j'ai compris que c'est mon danse la danse.
02:31 Et pour parler de la danse, si vous suivez les infos, vous allez remarquer que j'étais
02:39 pour la Cannes 2012, j'étais parmi les 10 chorégraphes le plus étonné par la CAF.
02:44 C'est pas Michael.
02:46 Vous comprenez que récemment, lors de la cérémonie qui officialisait la présentation
02:54 de la marque Gabon, donc de la Gatour, j'ai créé une chanson.
02:58 J'ai créé une chanson.
03:00 J'ai créé une chorégraphie qui parle du Gabon.
03:03 Là, c'est pas Michael Jackson.
03:05 Donc c'est dire que non, je suis danseur avec Grandé, mais ma base de travail, c'est
03:09 le King of Pop.
03:10 Ça, j'ai pas honte de le dire.
03:11 - D'accord.
03:12 Donc vous avez créé une chanson sans la chanter.
03:13 - C'est pas moi qui ai chanté.
03:15 C'est-à-dire que j'ai créé l'histoire de la chanson et Luranne et Kondo, Massi ont
03:21 chanté.
03:22 Mais c'est une chanson qui parle du Gabon, qui va au Gabon.
03:26 Vous voyez comme chaque pays a une marque, comme vous voyez, Visit Rwanda, c'est-à-dire
03:32 c'est une marque touristique du pays.
03:34 Et donc, Agatou m'a sollicité pour faire la direction artistique et la chorégraphie.
03:37 Et je lui ai dit maintenant, il s'agit de moi-même qui ai une chanson.
03:40 Je sais pas chanter, mais je suis allé en studio.
03:42 J'ai orienté le producteur et l'ingénieur.
03:49 On a cette chanson qui a tué des voix, mais c'est ma production quelque part.
03:54 Donc c'est dire, je sais peut-être pas danser avec les mots, mais je sais quand même danser
03:59 avec l'imagination et avec le corps.
04:02 A chaque son équipe.
04:03 - Très bien, donc Michael Anisset, c'est plusieurs années, avec récemment une célébration
04:10 de toutes ses réussites.
04:11 A quand une école pour perpétuer votre art ?
04:13 - Alors, il y a déjà une école.
04:16 Il y a même deux écoles.
04:18 La première s'appelle le Carrefour de la danse.
04:20 Certes, c'est pas encore la mienne, parce que pour aller à une école, il faut pas que
04:25 vouloir, il faut avoir les moyens.
04:27 Pour le moment, depuis 15 ans, je suis ici dans une école de danse où justement, je
04:32 transmets cette passion pour la danse pop depuis 15 ans à l'école de danse qui est à Louis.
04:39 J'ai une autre que je peux dire que c'est déjà plus ou moins la mienne.
04:42 Je suis dans les démarches, mais je vais pas en mettre les chaînes avant la baie.
04:46 Avant la baie, autant pour moi.
04:48 Vous verrez d'ici là.
04:49 Et la toute première que je peux, qui est ma fierté, c'est le studio de danse que j'ai
04:56 mis en place qui s'appelle Expression, qui est dédié aux sourds-muets.
05:01 C'est à Nzaryon, dans l'enceinte même de l'EMEDA, donc l'École Nationale pour Enfants
05:06 Déficients Auditifs.
05:07 Donc depuis trois ans, oui, il y a une école de danse dédiée aux sourds-muets.
05:11 - D'accord.
05:12 En parlant des sourds-muets, comment avez-vous, comment vous êtes-vous venu cette idée de
05:18 travailler avec ces enfants particuliers ?
05:23 - Cette question me renvoie en 2018.
05:27 2018 parce que j'ai eu la chance d'être sollicité par la première dame pour justement
05:33 faire la direction artistique du Nîmes de Gala qui devait avoir lieu dans le Palais,
05:38 donc le 17 août.
05:40 Et elle m'a dit, "Moi je vous ai choisi.
05:42 Créez-moi un spectacle d'une heure, mais vraiment le seul service que je vous demande,
05:51 c'est d'associer des enfants dits différents.
05:53 Ok ? Il n'y a pas de problème.
05:56 Moi j'ai pris mon grand-mère, donc moi j'allais, c'était pour mon business.
05:59 Et à l'école, 30 enfants sont au mieux.
06:01 C'était un défi, je dis, c'est bon, c'est un défi, j'aime les challenges.
06:07 Mais deux mois durant, parce que c'était pendant deux mois, je suis tombé amoureux
06:11 de ces enfants.
06:12 Au lieu que ça soit du business, c'était devenu une leçon de vie.
06:16 Et je suis vraiment tombé fou amoureux du génie qu'ils avaient, de la faculté qu'ils
06:23 avaient de rétention qui était au-dessus de celle des personnes dites normales.
06:27 Et ces deux mois passés au milieu de ces enfants m'ont fait réaliser qu'ils m'ont
06:33 fait pied différent, devant Dieu personnel.
06:37 Et eux, ils sont tellement vrais et entiers qu'ils m'ont aussi adopté.
06:40 Donc au sorti de là, fin 2018-2019, je dis, ces enfants méritent, non seulement d'être
06:48 inclus dans la société, mais ils ont des génies, des talents.
06:52 Donc j'aime en moi l'idée de faire apparaître peut-être le premier ou la première grande
06:59 chorégraphe de la sous-région, sous muet.
07:03 Et donc, je me dis, là, il faut créer un espace pour eux.
07:08 Donc un studio de danse.
07:10 Donc c'est de là que me vient l'idée.
07:12 Mais comment ça s'est passé de leur côté, avec la barrière ? Ou bien vous comprenez
07:18 la langue des signes ? Comment ça s'est passé ?
07:20 C'est pour vous dire que la danse, vous comprenez que la danse, c'est le langage le plus universel
07:25 de la Terre.
07:26 Donc pour vous dire, faites ça, faites à gauche ou à droite, ça on n'a pas besoin
07:31 de signes particuliers, on comprend, il suffit de voir.
07:34 C'est un et deux.
07:35 Naturellement, j'étais obligé d'apprendre le langage des signes.
07:38 Je suis toujours en train d'apprendre, je parle déjà.
07:41 J'avais pas le choix.
07:42 Parce que je vous dis, je suis tellement amoureux de ces enfants.
07:45 Ils sont tellement vrais, ils sont entiers.
07:47 Ils savent pas tricher.
07:48 Ils ressentent les choses.
07:49 Quand tu t'aimes pas, quand tu as des mauvaises ventes, ils se retraitent, ils te tournent
07:56 les doigts.
07:57 C'est sans bonne mesure.
07:58 Ils m'ont adopté.
07:59 J'en ai même la chaire de poule quand j'en parle parce que c'est tellement, c'est profond.
08:05 C'est plus que de l'art.
08:07 C'est vraiment une histoire de vie, une leçon de vie que j'ai avec ces enfants-là.
08:12 Et donc depuis trois ans, j'ai donc étudié fin plébiscite de la fondation.
08:16 Ils sont venus, ils ont dit d'accord, ils m'ont accompagné et l'école a été réhabilité
08:20 toute entière grâce à moi.
08:22 Aujourd'hui, vous avez à Veneda, c'est vraiment une école de temps en temps.
08:26 Et donc j'ai studié donc depuis trois ans.
08:28 C'est l'une de mes plus grandes fiertés.
08:30 Et d'ailleurs, je vous y convie le 9 juin, ils feront l'hôpital de fin d'année pour
08:35 faire la restitution de ce qu'on fait durant l'année.
08:37 Et les enfants, les parents sont les plus heureux.
08:39 D'accord.
08:40 Récemment, vous avez célébré vos 31 ans, pour ne pas dire vos 30 ans de carrière.
08:48 Est-ce que ces enfants-là ont participé à ce spectacle ?
08:53 Oui, oui.
08:54 Certes, ils ne sont que deux parce qu'en réalité, quand même, mon groupe, c'est
08:58 un groupe professionnel.
08:59 Et donc j'ai pris parmi mes élèves depuis 2018, j'en ai pris deux qui font partie de
09:07 ma troupe, MAD, Moi, artiste, danseur, qui sont payés, qui sont sous contrat.
09:11 Oui, il y a Andy, il y a Origo, qui font partie de Monécurie, pas comme spectacle.
09:17 Ils font partie de Monécurie, c'est-à-dire du MAD, officiellement.
09:21 D'accord.
09:22 Vous avez dit tout à l'heure que ce que vous partagez avec ces enfants est votre plus
09:28 grande fierté.
09:29 Donc, quelles sont les perspectives d'avenir de Michael à Nice aujourd'hui ?
09:34 Elles sont multiples.
09:35 Elles sont multiples.
09:37 Déjà, ouvrir définitivement mon école de danse, ouvrir le studio de danse dédié
09:46 aux sourds-murés dans tout le Gabon, parce qu'il n'y a pas que la libre-ville où
09:49 il y a des personnes déficientes auditives.
09:51 Oui.
09:52 Aller dans toutes les provinces, si j'ai la force, si Dieu me donne les moyens, si
09:58 les bonnes volontés m'accompagnent, je voudrais ouvrir un studio de danse dédié
10:04 aux personnes dites sourd-murées dans tout le Gabon.
10:07 Ça, c'est vraiment mes perspectives.
10:09 Faire le tour du Gabon, c'est-à-dire mes 30 ans, 30 ans de carrière, j'ai intitulé
10:16 ce spectacle "Remember a Time" parce que c'est le souvenir.
10:22 Vieillir, c'est se souvenir.
10:23 On ne se souvient pas, on se souvient vraiment de ce bûchement qu'on a parcouru.
10:26 Et ces 30 ans, ce n'est pas que la libre-ville.
10:29 Il y a des gens qui me connaissent, qui me bénissent chaque jour, qui applaudissent
10:33 demain avec leur cœur aussi.
10:35 Voilà pourquoi j'ai dit que je danse.
10:37 Parce qu'il y a des gens qui ne sont pas forcément à la libre-ville, qui me suivent.
10:42 Donc, je voulais aussi faire ce spectacle que j'ai réalisé à l'ESCU français,
10:45 qui a été, vous avez suivi, qui a été vraiment une réussite.
10:48 J'en suis fier parce que ce n'était pas facile au départ.
10:51 Je voudrais vous proposer, dans toutes les 9 provinces, que les gens, que mes gens de
10:57 Kulamotu, d'Ibunzi voient ce spectacle, que les gens de Fugamo, etc. voient ce spectacle.
11:04 Ils le méritent, même si on le leur offre gratuitement, mais qu'ils le regardent.
11:08 Ça, c'est mes perspectives.
11:09 Et puis, faire sortir le premier chorégraphe africain, sur l'UE.
11:16 Ça, c'est mes perspectives.
11:18 Et, naturellement, aller avec mon équipe, présenter Runeb Morytain, dans la sous-région,
11:25 à court terme et à long terme, dans le monde entier.
11:29 Je le mérite.
11:30 - D'accord, nous le souhaitons.
11:33 Nous le souhaitons, c'est tout ce que nous pouvons vous souhaiter pour l'avenir.
11:38 Sur Parlez-moi de moi, je ne suis pas la seule à poser des questions.
11:42 Alors, nous passons à la question de l'internaute.
11:45 Michael Anisset, il y a un internaute qui nous a envoyé une question pour toi.
11:55 Je vais te la lire.
11:56 Le ministre de la Culture a récemment présenté le projet de loi portant reconnaissance du
12:02 statut de l'artiste aux deux chambres du Parlement.
12:05 Pensez-vous que l'artiste dans son sort sera enfin valorisé à sa juste valeur ?
12:10 - Oui, oui, tout d'accord.
12:14 Effectivement, il faut que ce soit effectif.
12:19 Et nous applaudissons, en tout cas tous les acteurs culturels et les artistes, nous applaudissons
12:24 le combat qui a été mené.
12:25 Voyez-vous, j'ai été humilié en France en 2015, 2016.
12:30 J'ai dormi à Roissy-Charles-de-Gaulle.
12:33 J'allais former des Français à Toulouse, dans un festival.
12:39 J'allais les former sur les techniques de comment créer une chorégraphie en même temps
12:45 record, etc.
12:46 Et comment c'est de mouvoir sur scène.
12:49 J'arrive à Roissy, j'ai dormi en ZAPI.
12:54 La ZAPI, c'est lorsque Sarkozy prend le pouvoir, il décide de faire l'immigration choisie.
13:00 L'immigration choisie, il décide de la faire depuis l'aéroport.
13:03 Ça veut dire que quand tu arrives, ils créent la ZAPI, la zone d'attente pour l'immigré.
13:06 Tu arrives, et sans constater tes documents, la clique, ça parlait clair.
13:12 On te fait dormir, ils appellent ça, élégamment, l'hôtel de police.
13:17 Mais c'est la ZAPI.
13:18 Arrivé là-bas, j'ai fait le plus gros scandale de la planète.
13:20 Et moi j'ai jamais vu ça, parce que je me suis dit, dans mon pays, même une cellule
13:24 j'ai jamais visitée.
13:25 J'ai rencontré Madame la ministre, qui était de la culture de l'époque, Madame Ida Areteno
13:30 à son nom.
13:31 Je suis venu lui parler de moi, mes aventures.
13:33 Pourquoi ? Parce qu'in fine, quand le capitaine, le lendemain, le capitaine qui était le garde,
13:38 va me recevoir, il m'explique.
13:41 Voici les anomalies pour lesquelles vous avez été bloqué là.
13:45 Première anomalie, dans votre passeport, il n'est nullement mentionné artiste.
13:49 Or vous êtes invité comme tel.
13:51 Deuxième anomalie, il paraît que vous êtes Michael Jackson.
13:55 Mais quand vous le gardez, c'est tout sauf ça.
14:00 J'ai dit, moi je ne suis pas sosie, j'imite.
14:04 Donc détendez-vous.
14:05 Ils ont dû voir au-dessus de mes youtube, ils ont vu que mon détresse, c'est un gars
14:11 normal.
14:12 Bref.
14:13 Troisième anomalie, j'ai rentré le Dubaï.
14:14 Je suis venu de Dubaï.
14:15 Parce que moi, lorsque la France m'invite, la période à laquelle l'invitation, elle
14:20 mettait le billet en provenance de Dubaï.
14:21 Parce que j'avais venu depuis le Dubaï en 2011, et donc j'étais résident.
14:24 J'avais fait une visite de résident.
14:26 Mais je ne pouvais pas faire six mois sans y être.
14:28 Bref.
14:29 Et donc, la période, donc, troisième anomalie.
14:31 Il y avait tellement d'anomalies.
14:32 Et la dernière anomalie, c'était que j'avais mis la photocopie de l'invitation au lieu
14:39 de l'original.
14:40 Tout un temps, je l'ai demandé.
14:41 Ils ont appelé l'école de danse qui a tout envoyé.
14:46 Bref.
14:47 Mais le coup, le tout, c'est parce qu'on n'avait pas le statut.
14:51 Donc en réalité, ce n'est pas que le danseur.
14:53 C'est l'acteur culturel, tout azimut.
14:56 C'est l'acteur, l'artiste avec un grand A.
14:59 Donc moi, je pense que nous devons, voilà pourquoi nous étions tous en grand nombre
15:04 auprès du ministre lorsqu'il allait justement rencontrer, présenter justement son projet
15:09 de loi aux deux chambres du Parlement.
15:11 Donc oui, je dis oui.
15:13 Ça va être une grosse avancée pour l'artiste en général et le danseur en particulier.
15:18 Alors nous souhaitons qu'elle soit enfin adoptée pour Milky.
15:23 Adoptée.
15:24 Ça va être adopté.
15:26 Il a déjà validé.
15:27 Les humains vont juste agréer.
15:29 D'accord.
15:30 Est-ce que Michael Anissé aime les challenges ?
15:34 Je suis, toute ma vie est challenge.
15:36 Toute ma vie est challenge.
15:38 Mauvais ou bon, ou pas bon, bon.
15:41 Mais ma vie est challenge.
15:44 Je n'ai pas de souci à ce niveau.
15:46 Alors chers internautes, nous passons au défi.
15:48 Alors Michael Anissé, on sait tous que vous êtes un bon danseur, n'est-ce pas ?
16:00 C'est vous qui le dites.
16:02 Votre défi du jour sera de chanter un chant traditionnel dans votre langue maternelle.
16:08 Pourquoi ? Je ne sais pas chanter.
16:10 Bon, comme on dit le programme à sa télétune, je ne peux pas dire que je suis bon danseur,
16:15 c'est vous qui allez parler.
16:16 Mais chanteur, non.
16:18 Je peux quand même, comme je suis jumeau, je peux quand même faire une chanson, une
16:23 autre cérémonie de jumeau.
16:25 Et moi, je suis un zédu maçango, je ne sais pas laquelle langue.
16:28 Je ne vais pas parler de maçango parce que ce sont eux qui m'ont élevé, donc je suis
16:32 plus maçango, comme le quiz, comme l'astrologiste, comme Anima Bila.
16:37 Alléluia.
16:38 Alors je peux dire quoi ? Je peux chanter quoi ?
16:41 Je ne sais pas chanter.
16:46 Bon.
16:47 (Chante)
17:00 C'est bon.
17:01 Tu vois, c'est la façon de devenir jumeau.
17:06 Ce n'est pas terrible.
17:08 Tu comprends que il ne faut pas tenter de dire.
17:12 Ah oui, c'est mignon.
17:14 Donc, merci beaucoup Jean Anissé Nkadi, a.k.a.
17:20 Michael Anissé, d'avoir été avec nous.
17:22 Malheureusement, on est déjà au terme de notre échange.
17:25 Ça finit vite comme ça.
17:27 Oui.
17:28 Un mot de fin peut-être ?
17:30 Le mot de fin, c'est dire aux Gabonais qui sont aux Gabons d'être siens d'être
17:35 Gabonais.
17:36 Les gens me disaient quand je vais à l'étranger, les gens du Japon, aux Etats-Unis, tout ça.
17:40 Oh non, c'est ici ta place.
17:42 Ton pays, notre...
17:44 Je suis quand même ici, on m'a invité depuis le Gabon.
17:48 D'être sien, au contraire, d'exceller.
17:51 D'exceller pour faire venir les gens ici.
17:53 Donc pour moi, c'est mon combat, mon leitmotiv, c'est dire, moi en tant que danseur, je veux
17:57 faire venir les gens ici.
17:58 Je veux apprendre à eux-mêmes ici que ça se passe.
18:01 La deuxième, c'est dire, danser c'est partager, partager c'est aimer.
18:04 C'est difficile de danser fâché.
18:06 C'est très difficile.
18:08 Et donc forcément quand on danse, on donne, on donne avec le cœur.
18:11 Et si on donne avec le cœur, on touche les cœurs.
18:13 Donc dire à tous ceux qui m'aiment, à toutes mes femmes, merci d'exister pour moi, merci
18:18 de toujours m'encourager dans ce que je fais.
18:20 Je ne suis pas très fort dans les réseaux sociaux, ce n'est pas mon point fort, c'est
18:24 mon péché mignon.
18:25 Mais tous ceux qui me suivent quand même, merci de m'encourager.
18:28 Ceux qui ne m'aiment pas aussi, merci.
18:30 Je veux que je continue à travailler et dire que le bonheur réside dans celui qui donne
18:36 avec le cœur.
18:37 Merci.
18:38 Voilà chers internautes, parlement de moi, c'est déjà terminé.
18:41 On se donne rendez-vous samedi prochain à la même heure.
18:44 N'oubliez pas de liker, partager, de laisser un commentaire et une question pour notre
18:48 prochain invité.
18:49 D'ici là, portez-vous bien.
18:50 [Musique]

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