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[#Journal] Le 19H30 du 01 Juillet 2025

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00:00...
00:00Mesdames et messieurs, bonsoir, ravis d'être des vôtres pour la principale édition d'information du soir sur JMT TV.
00:21Au sommaire de ce 19h30, lancement des épreuves du baccalauréat session 2025 ce 1er juillet 2025.
00:30Au total, 26 449 candidats sur la ligne de départ.
00:36En ouverture, nous ouvrons ce journal avec une brève.
00:40A Paris, l'ancien président gabonais Alibongondimba est entendu ce mardi 1er juillet par deux juges d'instruction dans le cadre de sa plainte pour séquestration arbitraire.
00:53Une étape judiciaire qui relance les débats sur la transition politique au Gabon et le sort réservé à l'ex-famille présidentielle après le coup d'État du 30 août 2023.
01:04Nous y reviendrons.
01:05Dans la suite de ce journal, je l'annonçais en titre, ce 1er juillet 2025, les épreuves écrites du baccalauréat ont officiellement démarré sur l'ensemble du territoire national.
01:18Cet après-midi, la première épreuve est celle de sciences économiques et sociales pour la série B reportage.
01:25Au centre du lycée national, les Yamba, le personnel s'actif d'un pas assuré cet après-midi du 1er juillet pour les derniers préparatifs du lancement des épreuves du baccalauréat session 2025.
01:37C'est un coup de sifflet qui marque officiellement le début de cette session. Dans les salles de classe, les couloirs, le silence est total.
01:47Seule raison ne l'est pas des surveillants. Sur leur copie d'un air concentré, 800 candidats affrontent la première journée de cette ultime évaluation.
01:54Tout s'est déroulé dans le calme et la sérénité. Les mesures organisationnelles ont été rigoureusement appliquées dans le respect des consignes nationales.
02:03Les conditions même d'authenticité sont réunies, les conditions de sécurité sont réunies pour que ce baccalauréat 2025 de la 5e République soit un très bon bac.
02:13En visite dans les locaux, le directeur d'académie provinciale a salué la bonne organisation et le sérieux du dispositif mis en place.
02:19Les épreuves écrites s'étaleront jusqu'à la fin de la semaine avant de laisser place.
02:49à la phase des oraux. Une étape cruciale qui vient clore ainsi un cycle scolaire et ouvrir la voie vers l'enseignement supérieur.
02:59Le constat est alarmant. Depuis quelques mois, le siège social de la Haute Autorité de la Communication est gravement menacé par une érosion.
03:08Du fait des travaux engagés dans le voisinage, une dégradation qui interpelle tant par son ampleur que par le silence qui l'accompagne.
03:15Depuis plus de 6 à 7 mois, le siège social de la Haque entendait la Haute Autorité de la Communication, située en plein centre-ville de la capitale,
03:25est gravement menacée par une érosion.
03:28Ce phénomène préoccupant résulte des travaux de terrassement entrepris sur une parcelle voisine.
03:33Avec l'arrivée prochaine des pluies, les inquiétudes grandissent.
03:36En effet, la situation ne cesse de se détériorer, exposant particulièrement le bâtiment annexe de la Haque à un risque imminent d'effondrement.
03:44Nous avons entrepris d'identifier le propriétaire du chantier.
03:47Bonjour Boss, c'est un chantier de l'État. Ils veulent faire quoi ?
03:51C'est le budget qui constitue là.
03:58C'est le président qui est parti.
04:00Ah ok, d'accord.
04:01D'accord.
04:09Suivez l'intégralité de ce reportage ce soir à partir de 22h sur toutes nos plateformes.
04:15Les données personnelles des Gabonais sont-elles vulnérables ?
04:19La réforme de la loi sur les partis politiques enterrine l'entrée du NIP dans le dispositif partisan.
04:26De quoi s'interroger sur l'usage qui pourrait être fait par l'administration ?
04:31On regarde tout cela.
04:33Après plusieurs semaines de concertation et de débat, la nouvelle loi sur les partis politiques a été adoptée au terme d'un processus parlementaire,
04:41puis promulguée et publiée au journal officiel.
04:43Au terme d'un compromis sur la délicate question du nombre d'adhérents requis pour créer ou maintenir une formation politique,
04:50le Parlement a finalement décidé de porter ce nombre à 10 000.
04:53Cette décision, déjà contestée par une partie de l'opposition, notamment Alain-Claude Bilé-Binzé,
04:59qui accuse le gouvernement de caporaliser la démocratie,
05:02soulève une autre inquiétude plus profonde de celle-là,
05:05celle du contrôle exercé par les autorités sur les données personnelles des citoyens
05:09à travers l'utilisation du numéro d'identification personnel.
05:13La réforme impose désormais à tout citoyen souhaitant adhérer à un parti politique
05:17de fournir son numéro d'identification personnel, article 20,
05:22et le dossier de légalisation du parti doit lui aussi comporter
05:25un état d'adhésion de 10 000 adhérents au minimum,
05:29mentionnant leur numéro d'identification personnel réparti dans les neuf provinces, article 25.
05:35Ce numéro unique et nominatif permettrait à l'administration de vérifier
05:39sur les partis respecte le quota imposé de 10 000 membres.
05:43En pratique, cela signifie que le ministre de l'Intérieur,
05:46nommé par le président de la République, lui-même chef d'un parti politique,
05:50aura accès aux listes complètes des adhérents au parti politique,
05:54ce qui revient à exposer l'orientation politique de milliers de Gabonins.
05:59Une telle centralisation de l'information, sans mécanisme de contrôle indépendant,
06:03représente un risque sérieux pour les libertés individuelles.
06:07Dans un contexte où l'administration reste fortement politisée
06:10et où les carrières peuvent dépendre de l'alignement politique,
06:14cette réforme ouvre la voie à de potentielles dérives.
06:17Les citoyens pourraient être marginalisés ou écartés de certains postes
06:21en raison de leur appartenance partisane.
06:23Le danger est d'autant plus grand que le numéro d'identification personnelle,
06:28appelé à devenir un outil de référence dans tous les aspects de la vie administrative,
06:32pourrait être utilisé à des fins de surveillance politique.
06:35Or, sur les 75 articles que compte la loi,
06:38aucune ne fait référence à des gardes fous,
06:41pourtant indispensables pour la préservation du pluralisme des idées.
06:45Pour prévenir les dérives, cette réforme aurait dû s'accompagner de garanties solides,
06:49à savoir l'anonymisation partielle des listes d'adhésion lors de leur vérification,
06:55ainsi qu'un droit d'accès et de rectification pour les citoyens.
06:58Sans ces gardes fous, la réforme pourrait involontairement consolider une logique de partie unique,
07:04dissuadant toute appartenance à une formation d'opposition de peur de représailles.
07:10En économie, la Banque des États de l'Afrique centrale a opté pour le statu quo,
07:15ce 30 juin 2025 à Yaoundé au Cameroun, et ce, en maintenant ses principaux taux directeurs,
07:22un changé d'écryptage.
07:24Le 30 juin 2025 à Yaoundé, la Banque des États de l'Afrique centrale a tranché.
07:29Elle maintient un changé sa politique monétaire,
07:32une décision prudente dans un contexte économique régional sous tension.
07:36Le taux d'intérêt des appels d'offres reste fixé à 4,50%,
07:41la facilité de prêts marginales à 6% et celle de dépôt à 0%.
07:46Objectif, préserver la stabilité alors que la croissance ralentit dans la zone CEMAC.
07:52La BEAC revise à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025,
07:572,4% contre 2,9% l'an dernier.
08:01En cause, la chute continue de la production pétrolière.
08:05Seul réconfort, le secteur non pétrolier résiste et l'inflation recule, tombant à 2,8%.
08:11Mais les défis restent nombreux.
08:13Le déficit budgétaire s'aggrave légèrement et les réserves de change s'érodent.
08:17Elles couvrent désormais 4,5 mois d'importation.
08:22Dans un monde secoué par des tensions géopolitiques et commerciales,
08:25la BEAC joue la carte de l'attentisme.
08:28Elle tente d'équilibrer soutien à l'activité économique et stabilité des prix,
08:32sans affaiblir davantage les systèmes bancaires.
08:35Mais à moyen terme, la relance passera par une production non pétrolière plus dynamique
08:39et une rigueur budgétaire renforcée, car la marge de manœuvre de la BEAC, elle se rétrécit.
08:45En société, Gabo Media Time est parti constater ce jour les bulldozers à l'œuvre
08:50et les habitants désemparés dans le cadre des déguerpissements dans la commune d'Ovando.
08:55Dans la commune d'Ovando, l'ambiance est lourde depuis lundi 30 juin.
09:03Nous nous sommes rendus dans les quartiers Viriers 1 et 2, Carforsning,
09:07ainsi qu'à Shanghai, où les engins du génie militaire sont entrés en action dès les premières heures de la matinée.
09:13Sur place, les bulldozers avancent lentement mais sûrement.
09:16A leur passage, ce sont des années de vie, de souvenirs, de luttes qui s'effondrent en quelques minutes.
09:22Les autorités sont passées à l'acte après un ultimatum de 72 heures, prolongé jusqu'à dimanche 29 juin.
09:29Malgré les avertissements, de nombreux habitants sont restés sur place jusqu'à la dernière minute,
09:34par espoir ou par absence d'alternatives.
09:38Parmi eux, Sylvain.
09:39Son bar, le Palenqué, était plus qu'un commerce.
09:43C'était un repère dans le quartier, un lieu de détente pour les riverains.
09:47Aujourd'hui, il n'en reste que des débris.
09:50C'est une catastrophe.
09:51Pourquoi ?
09:52Voilà, catastrophe pourquoi ?
09:53Parce que j'estime que l'opération n'est pas aussi mauvaise que ça.
09:58On veut bien développer, mais il faut faire les choses dans les normes.
10:01C'est près de 75 millions d'investissements qui viennent de partir vraiment dans l'air.
10:08Ce bar nourrissait ma famille.
10:10Ce bar, restaurant et tout, j'embauchais ici pratiquement 15 universitaires
10:16à la quête d'emplois qui ont terminé les études et tout.
10:20Vous voyez, c'est au moins 15 employés qui vont aller au chômage.
10:23Malgré l'ultimatum, beaucoup d'habitants sont tout de même restés sur les lieux jusqu'à la dernière minute,
10:28beaucoup évoquant le manque d'alternatives en termes de logement.
10:32Même vous êtes en train de voir comment on a perdu des choses.
10:36Moi, j'ai quatre rousses dans la maison.
10:39des matelas en ressort dans la maison.
10:43On n'a plus récupéré parce que c'était vraiment juste et juste.
10:47Regarde les choses traînent encore là.
10:49Regarde les choses comment se traînent, maman.
10:51On va parler de quoi ?
10:52On va parler encore de quoi à la télé ?
10:54On va le voir à la télé.
10:55C'est le succès, ce n'est pas le succès, ma fille.
10:57Mes petites filles, ce n'est pas le succès.
11:00Ça, c'est le mal.
11:02Ça, c'est le mal.
11:03On a déjà une semaine.
11:05On ne mange pas.
11:06En personne, moi, je ne mange pas une semaine.
11:08Je prends que du coca avec un morceau de pain.
11:11C'est normal, une maman, une grand-mère.
11:14Donc, c'est ça, c'est le mal que je pouvais dire au peuple.
11:17Vraiment, les coups ont vraiment grimpé.
11:19Vous voyez, en ce moment, même une maison en planche,
11:21de deux chambres, elle va à 200 000 francs, sans ou.
11:24C'est vraiment pénible.
11:26C'est vraiment très pénible pour nous.
11:28Déjà, les locataires et les propriétaires, c'est tellement pénible.
11:31Nous ne savons pas comment faire.
11:32Nous ne savons pas comment faire.
11:35Vraiment, nous prions le bon Dieu.
11:38Et que M. le Président, le chef du gouvernement,
11:41M. Brice Cleter Oliguignema,
11:43puisse penser à cette situation,
11:46d'où nous nous retrouvons sans abri,
11:48et vraiment à la belle étoile.
11:50Ce sont de nombreux amis qui étaient encore sur place.
11:52Faute de moyens pour se reloger.
11:54Comment allaient-elles se reloger ?
11:56En sachant que le logement, aujourd'hui, est monté d'un cran.
11:58Vous le voyez derrière moi.
11:59Elles sont dans l'empressement,
12:01en train de dégarpir les lieux.
12:03Parce que juste là,
12:04les machines sont en action
12:05et elles comptent bien tout casser
12:07avant de s'arrêter.
12:09Derrière cette situation-là,
12:11il y a une autre réalité.
12:12Le relogement.
12:13Le coût de ce dégarpissement-là
12:15qui se veut être un mal pour un bien,
12:17mais à quel prix ?
12:18Derrière, ce sont des locations qui sont augmentées.
12:21Derrière, ce sont des coûts de transport
12:22pour simplement déplacer ces effets
12:24d'un point A à un point B
12:26qui est aujourd'hui augmenté.
12:28Et de nombreuses familles se retrouvent sans situation.
12:30y douane.
12:31Quelles mesures d'accompagnement ?
12:33Comment vont-elles vivre ?
12:34Elles sont nombreuses à dormir depuis hier
12:35à la Belle Étoile.
12:37Ici, à Virier 1, 2,
12:40Shanghai.
12:41Derrière, qu'est-ce qu'à K.O. ?
12:42Carrefour, Sni dans la commune d'Ovendo
12:43pour Gabo Media Time.
12:44José Biloguay.
12:45Le chiffre du jour est 26 449.
12:48C'est le nombre de candidats aux épreuves du baccalauréat.
12:52Cession 2025.
12:53La source est la DGEC.
12:55Le verbatim, ce qui me dérange un peu,
12:58c'est que nous prenons trop de décisions activement,
13:01mais après, ça ne suit pas.
13:04Je pense que nous devions aller au fur et à mesure,
13:08annoncer une mesure après l'autre,
13:10en regardant où nous en sommes.
13:12Ils ont quand même 7 ans,
13:14donc ce n'est pas la peine de faire de multiples annonces
13:16et à la fin, nous nous rendrons compte
13:19que ça n'a pas été fait comme ils l'ont promis.
13:22La source de ce verbatim est un canapé rouge
13:24diffusé sur Gabo Media Time
13:26et l'auteur de ce verbatim est Christiane Bietouga,
13:30ancienne ministre et acteur politique.
13:33C'est la fin de ce 19h30.
13:35Merci pour votre attention.
13:37N'oubliez pas les gestes simples,
13:38likez, commentez, partagez.
13:40Bonne soirée à vous, à demain.
13:42Au revoir.
13:47Retrouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.