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[#Journal] Le 19H30 du 04 Juillet 2025

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00:00...
00:00Mesdames et messieurs, bonsoir, ravis d'être des vôtres pour la principale édition d'information de cette journée sur GMT-TV,
00:22dont l'actualité de ce vendredi 4 juillet 2025, dont son rapport annuel publié le 1er juillet 2025.
00:29L'Association des compagnies aériennes africaines révèle que le Gabon est leader africain sur taxe aérienne en 2024.
00:37En ouverture, dans le cadre de la modernisation de l'assainissement urbain,
00:41le délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, Adrien Guémamba, a lancé une vaste opération de libération de l'espace communal.
00:50Si cette initiative affecte les populations, le délégué spécial affirme qu'elle vise à rendre la ville plus belle.
00:59A Libreville, la mairie passe à l'action sous l'impulsion d'Adrien Guémamba, délégué spécial chargé de la commune.
01:07Une vaste opération de dégarpissement est en cours dans plusieurs quartiers de la capitale, objectif moderniser la ville et sécuriser ses emprises publiques.
01:16Entre construction anarchique, commerçants occupant les trottoirs et garages sauvages, la mairie entend reprendre le contrôle du domaine communal.
01:25Cette opération vise à libérer les bassins versants, sécuriser les zones à risque et améliorer la circulation.
01:32Ce n'est pas pour leur faire du mal, mais pour embellir notre ville, a précisé Adrien Guémamba.
01:37Dans chaque quartier visité, est-il faux charbonnage, carré faux Léomba, le délégué spécial supervise personnellement les opérations soutenues par les services municipaux et les forces de l'ordre.
01:50Mais cette campagne suscite des inquiétudes légitimes.
01:53De nombreux habitants dénoncent un manque de communication, l'absence de relogement et l'opacité autour des zones concernées.
02:00Certains se disent traumatisés à l'idée de devoir quitter les lieux du jour au lendemain sans accompagnement.
02:06Une opération jugée nécessaire sur le fond, mais perfectible sur la forme.
02:11Assainir la ville ne doit pas se faire au prix d'un choc social, alertent les observateurs.
02:17La commission bancaire de l'Afrique centrale alerte sur la montée continue des créances douteuses
02:23qui atteignent désormais 17,3% des encours de crédit à fin mars 2025.
02:29Cette situation menace directement l'économie réelle dans la zone CEMAC décryptage.
02:34Malgré une trésorerie nette excédentaire de plus de 8 245 milliards de francs CFA,
02:40le système bancaire de la zone CEMAC montre des signes croissants de fragilité.
02:45La commission bancaire de l'Afrique centrale, COBAC, tire la sonnette d'alarme face à la montée continue des créances douteuses
02:52qui atteignent désormais 17,3% des encours de crédit à fin mars 2025.
02:57Cette situation paradoxale avec des banques liquides mais de plus en plus exposées aux défauts de paiement
03:04souligne un déséquilibre préoccupant dans le secteur financier sous-régional.
03:09La Banque des États de l'Afrique centrale confirme cette dégradation alarmante.
03:13Le taux de créances douteuses déjà élevé à 16% fin 2023 continue de progresser.
03:19Ce phénomène intervient malgré un contexte de liquidité abondante,
03:23ce qui révèle des failles profondes dans la gestion des risques bancaires.
03:27Les États de la CEMAC, confrontés à des tensions budgétaires persistantes,
03:31aggravent la situation en fragilisant les capacités de remboursement des emprunteurs, en particulier les PME.
03:37Cette dégradation pèse lourdement sur l'économie réelle.
03:41Les banques, confrontées à une multiplication des défauts, deviennent plus frileuses dans l'octroi des crédits,
03:47ce qui pénalise l'investissement productif et étouffe les petites entreprises.
03:51La COBAC insiste sur la nécessité urgente de renforcer les normes prudentielles
03:56et d'imposer une meilleure discipline budgétaire aux États pour rétablir la confiance et relancer l'économie.
04:03Face à ces menaces, la BEAC et la COBAC plaident pour un pacte de stabilité financière au niveau régional.
04:10Leur priorité est de restaurer la gouvernance bancaire, d'assurer la transparence
04:14et de rediriger les financements vers des secteurs porteurs afin d'éviter une crise systémique
04:20susceptible de compromettre les ambitions économiques de la zone.
04:24Dans la suite de ce journal, je l'annonçais en titre.
04:26Le Gabon, leader africain des surtextes aériennes en 2024,
04:30c'est ce qu'a révélé le rapport annuel de l'Association des compagnies aériennes africaines.
04:34Suivons le point.
04:36Dans son rapport annuel publié le 1er juillet 2025,
04:40l'Association des compagnies aériennes africaines, AFRA, relève que l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale
04:46restent les régions les plus chères du continent en matière de transport aérien.
04:50Le Gabon se classe en tête des pays africains avec les surtaxes les plus élevées,
04:55atteignant un recours de 297,70 USD par passager.
05:00Il est suivi de la Sierra Leone et du Nigeria,
05:03où les coûts des taxes sur les vols régionaux représentent parfois jusqu'à 55% du prix total du billet.
05:09Un niveau bien supérieur à celui observé en Europe ou au Moyen-Orient.
05:14Cette situation contribue à rendre le transport aérien africain particulièrement onéreux et peu compétitif,
05:20alors même que le continent ne représente que 2,2% du trafic aérien mondial.
05:25Les taxes excessives appliquées dans plusieurs pays d'Afrique freinent la croissance du secteur
05:31et limitent l'accès aux transports aériens pour une grande partie de la population.
05:35Le rapport de la FRA met en garde contre les conséquences économiques d'une telle pression fiscale
05:40qui empêche le développement des connexions régionales et freine l'intégration économique.
05:46Les passagers gabonais en particulier subissent de plein fouet le poids de ces surtaxes.
05:52L'accumulation de redevances et de frais divers, souvent peu transparents,
05:56réduit l'accessibilité du transport aérien et freine le tourisme,
06:00les échanges commerciaux et les investissements.
06:03Cette situation nuit à la compétitivité des compagnies africaines
06:06face aux grandes compagnies internationales mieux positionnées.
06:11Face à ce constat alarmant, l'AFRA appelle à une réforme fiscale urgente,
06:16conforme aux recommandations de l'OACI.
06:19Le Gabon est invité à revoir ses politiques afin de relancer son secteur aéronautique,
06:24améliorer sa connectivité et libérer son potentiel économique.
06:28Une industrie aérienne plus accessible profiterait à l'ensemble de la population
06:32et stimulerait un développement durable.
06:354 juillet 2016, 4 juillet 2025, Gabon Media Time célèbre 9 ans d'audace médiatique et de résilience.
06:42On regarde.
06:43Crééé le 4 juillet 2016, à la veille d'une présidentielle sous tension,
06:49Gabon Media Time a fait le pari d'informer autrement.
06:53Neuf ans plus tard, le média s'impose comme un acteur central du débat public gabonais,
06:57retour sur une aventure éditoriale qui a traversé les tempêtes,
07:01bousculé les pouvoirs et donné la parole à ceux que l'on n'entendait pas.
07:05C'est dans l'urgence d'un contexte politique brûlant qu'est né Gabon Media Time, le 4 juillet 2016.
07:11À quelques semaines d'une élection présidentielle dont le pays ne sortirait pas indemne,
07:15une poignée de jeunes Gabonais,
07:16Morel Monjo-Muega, Harold Chibinda,
07:19Loris Pamba, Ferdinand Damba,
07:21sous la direction d'Arold Leka,
07:23décident de lancer un site d'information pour parler,
07:25expliquer, décrypter et surtout ne pas se taire.
07:29Il ne s'agissait pas de faire du sensationnel,
07:32mais d'apporter une parole nouvelle, libre, ancrée dans les réalités locales
07:36et affranchie des circuits de contrôle classiques.
07:38Le site est modeste, mais le ton est déjà là, incisif, documenté, exigeant.
07:44L'objectif est clair, remettre le citoyen au cœur de l'actualité
07:47à travers une forte présence sur les réseaux sociaux.
07:51Très vite, GMT dérange.
07:53Trop direct, trop documenté, trop visible.
07:56Pourtant, c'est cette posture qui séduit un lectorat grandissant.
07:59En quelques mois, Gabon Media Time devient un réflexe pour des milliers de lecteurs.
08:03Il devient aussi un média de référence,
08:06souvent cité, parfois attaqué, toujours attendu.
08:10En neuf ans, GMT aura vécu les dérives de l'Ancien Régime.
08:13La transition post-coup d'État, l'arrivée de la Ve République,
08:16à chaque étape, il a su rester debout.
08:19Refusant les compromissions, publiant ce que d'autres thèses,
08:21interrogeant les puissants, donnant la parole aux invisibles.
08:25La force de GMT ne repose pas uniquement sur ses lignes éditoriales.
08:29Elle tient aussi à son ancrage dans le réel.
08:32Reportages, interviews, vidéos, formats courts, enquêtes, verbatimes,
08:37les formats se diversifient, mais la rigueur reste.
08:40Elle inspire même les plus anciens, comme l'Union.
08:43Même lorsqu'il faut faire face à la pression,
08:45comme cette convocation marquante à la Direction Générale des Recherches
08:48de la Gendarmerie Nationale,
08:50après la publication d'un article sur une perquisition
08:53dans l'entourage d'Ali Bongo-Ondimba.
08:55Prenez ceci, vous le mettez dans l'enveloppe,
08:57on va aller compter au bureau,
08:59entendez-t-on, dans l'enregistrement.
09:01À ce moment précis, GMT n'est plus seulement un média,
09:04c'est un acteur du contre-pouvoir,
09:06et il tient le bon bout.
09:08Aujourd'hui, GMT compte plus de 500 000 abonnés
09:10cumulés sur toutes ses plateformes numériques,
09:12une rédaction dynamique,
09:14des productions originales,
09:15comme le Canapé Rouge,
09:17Parlez-moi de moi,
09:18Instant Santé,
09:19et bientôt, Instant Presse.
09:20C'est aussi une équipe de jeunes journalistes,
09:23caméramens,
09:24monteurs,
09:24chroniqueurs
09:25et graphistes
09:26qui travaillent chaque jour
09:27à construire un journaliste
09:28mingabonais
09:29exigeant,
09:30proche
09:30et engagé.
09:32Car à Gabon Media Time,
09:33la presse n'est pas un décor,
09:35elle est un levier du pluralisme démocratique
09:37à chaque fois qu'il a fallu défendre
09:38un principe républicain
09:39comme la liberté de la presse,
09:42corollaire de la liberté d'expression,
09:43des analyses,
09:44des tribunes,
09:45n'ont pas manqué d'être publiées.
09:47Il en est de même
09:48lorsque le droit à un procès équitable
09:49s'est heurté
09:50à une justice instrumentalisée.
09:52JMT,
09:53c'est une fabrique de citoyens,
09:55un moteur de la vivacité démocratique,
09:57une vigie critique.
09:58À l'heure où la Ve République
09:59cherche encore ses marques,
10:01où la communication gouvernementale
10:02peine à être pédagogique,
10:04où les institutions
10:05sont parfois muettes,
10:06quand le peuple attend
10:07des réponses,
10:09Gabon Media Time
10:10continue de jouer son rôle,
10:11celui de la lucidité,
10:13de la mémoire,
10:14de la parole libre,
10:15un rôle vital.
10:16L'anniversaire de JMT
10:18n'est donc pas qu'une célébration,
10:20c'est un signal,
10:21celui que rien de solide
10:22ne se construit
10:23sans informations libres
10:24et que dans un pays
10:25en reconstruction,
10:26la vérité,
10:27l'analyse
10:28et l'indépendance
10:29ne sont pas des options,
10:31ce sont les fondations.
10:32Clin d'œil aux amis
10:33de la rédaction d'hier,
10:34qui aujourd'hui aux affaires
10:35semble avoir oublié
10:36le chemin de Damas.
10:40Entre propos haineux,
10:41contenus à caractère sexuel,
10:43injure public
10:44et fausses informations,
10:46le vide juridique
10:46sur les réseaux sociaux
10:47pose de plus en plus
10:48de questions.
10:51Au Gabon,
10:53les réseaux sociaux
10:53sont devenus
10:54de véritables caisses
10:55de résonance.
10:56Un lieu où l'information,
10:58le divertissement,
10:59mais aussi les dérapages
11:00circulent à grande vitesse.
11:02TikTok, Facebook, Instagram,
11:04des plateformes
11:04devenues incontournables,
11:06mais qui posent
11:07de plus en plus
11:07de questions.
11:09Entre propos haineux,
11:10contenus à caractère sexuel,
11:12injure public
11:13et fausses informations,
11:15le vide juridique
11:16laisse place
11:16à une forme
11:17de zone grise numérique
11:18où tout semble permis.
11:21Et pourtant,
11:21les lois sur la liberté
11:22d'expression existent.
11:24Elles protègent,
11:25mais elles encadrent aussi.
11:27Alors,
11:28une question se pose.
11:29Quand le Parlement gabonais
11:30décidera-t-il
11:31de s'emparer du sujet ?
11:33Comme en France
11:34ou ailleurs,
11:35une commission d'enquête
11:36parlementaire
11:36pourrait être créée
11:37pour encadrer
11:38ces pratiques,
11:39poser un diagnostic
11:40et proposer une régulation
11:42adaptée aux réalités
11:43numériques gabonaises.
11:45En tant que créateur
11:46de contenu,
11:47je suis convaincu
11:48qu'encadrer le numérique,
11:49c'est devenu une priorité.
11:51On ne peut plus
11:51fermer les yeux
11:52sur les discours haineux,
11:53les arnaques,
11:54la désinformation
11:55et surtout,
11:57sur certains contenus
11:58franchement toxiques.
12:00A affirmé M. Wills,
12:02influenceur joint
12:03par notre rédaction.
12:04Aujourd'hui,
12:05les influenceurs
12:06sont suivis
12:06par des milieux de jeunes.
12:08Ils façonnent
12:09des comportements,
12:10orientent des opinions.
12:11Mais sans cadre clair,
12:13l'impact peut devenir
12:14destructeur.
12:16Cette commission d'enquête
12:17aurait pour mission
12:17de réaffirmer
12:18que la liberté d'expression
12:20n'est pas un permis
12:21d'impunité,
12:22qu'il est temps
12:22que l'État joue son rôle
12:24protéger sans censurer,
12:26éduquer sans punir,
12:28encadrer sans étouffer.
12:30Parce que préserver
12:31notre jeunesse,
12:32c'est aussi assainir
12:32l'espace numérique.
12:34Et cela commence
12:34par une volonté politique forte.
12:37Responsabilité,
12:38régulation,
12:40respect.
12:41Trois piliers
12:41pour un numérique
12:42au service du bien commun.
12:45À présent,
12:46passons au chiffre du jour
12:47qui est 75.
12:48C'est le pourcentage
12:49du bassin sédimentaire
12:51pétrolier gabonais
12:52encore inexploré.
12:53La source est l'AGP.
12:55Passons à présent
12:56vers Bâtim.
12:57Au sujet de la déclaration
12:58publique et conjointe
12:59de Sylvia Bongo-Nzimba
13:00et de Nouredine Bongo-Valentin,
13:02alors que bénéficions
13:03d'une liberté provisoire
13:05accordée le 16 mai dernier,
13:06les deux inculpés
13:07auraient pu employer
13:08leur temps
13:09à la préparation
13:10de leurs dépenses
13:11dans l'attente
13:12de leurs procès
13:13devant la justice gabonaise.
13:15Ils ont choisi
13:16de s'illustrer
13:17par ceux qui pourraient
13:18s'apparenter
13:18à une stratégie
13:19de diversion
13:20et de brouillage judiciaire.
13:21Théophane Zambiogé,
13:24porte-parole de la présidence
13:25de la République
13:26et l'auteur de ce verbatim,
13:27la source est la conférence
13:28de presse tenue ce jour.
13:30C'est la fin de ce 19h30.
13:32Merci pour votre attention.
13:33N'oubliez pas les gestes simples,
13:34likez, commentez, partagez.
13:35Bonne soirée,
13:36avouez un excellent week-end
13:37à tous.
13:37Au revoir.
13:37Retrouvez JMT TV
13:43sur vos différents réseaux sociaux.

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