Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
[#Journal] Le 19H30 du 02 Juillet 2025

📱066441717 📞 011775663

̂ :

🔗 https://lc.cx/9dgPhl

#GMTTv
#GMT
#Gabon

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00...
00:00Mesdames et messieurs, bonsoir, ravis d'être des vôtres pour la principale édition d'Information du soir sur GMT-TV.
00:23Dans l'actualité de ce 2 juillet 2025, peut-on organiser une élection et y prendre part en qualité de candidat ?
00:31C'est la grande question qui sera au cœur du décryptage de ce 19h30.
00:37En ouverture, maintien du mandat en cas de démission d'un parti politique.
00:42La nouvelle réforme qui vient rompre avec une tradition législative ancienne selon laquelle le mandat électif était indissociable de l'appartenance à un parti reportage.
00:53La nouvelle loi numéro 16 bar 2025 du 27 juin 2025 relative au parti politique en République gabonaise apporte un changement significatif dans le paysage politique national.
01:07L'article 22 de ce texte précise que désormais, tout élu démissionnaire d'un parti politique conserve son mandat mais devient automatiquement indépendant.
01:18Cette disposition rend avec une tradition législative ancienne selon laquelle le mandat électif était indissociable de l'appartenance à un parti.
01:29La mesure vise à renforcer la liberté individuelle des élus tout en préservant leur légitimité démocratique acquise auprès du peuple.
01:38Jusqu'à présent, la démission d'un parti entraînait automatiquement la perte du mandat électif.
01:45Cette règle largement critiquée transformait l'élu en simple représentant de son parti et non du peuple.
01:51Elle a coûté leur siège à plusieurs figures politiques majeures, à l'image d'Alexandre Barraud-Chambrier,
01:58contraint de quitter l'Assemblée nationale après avoir claqué la porte du Parti démocratique gabonais.
02:05Ndi Zoubadama a lui aussi dû céder la présidence de l'Assemblée nationale à Richard-Auguste Honouvier.
02:12Après ses démissions du PDG, ces cas illustrent le verrou partisan qui pesait jusque-là sur l'avis parlementaire.
02:20Avec cette réforme, le législateur entend promouvoir un exercice plus libre et responsable du mandat électif.
02:27Si un élu peut désormais quitter son parti sans perdre son poste, il lui est toutefois interdit d'adhérer à une autre formation politique jusqu'à la fin de son mandat.
02:40Cette disposition vise à éviter les transhumances opportunistes tout en garantissant une certaine stabilité politique.
02:47En somme, l'élu conserve sa voix au sein des institutions, mais ne peut se repositionner immédiatement sur l'échec et partisan.
02:56Cette évolution législative consacre l'idée selon laquelle le mandat appartient avant tout au peuple et non au parti.
03:04Le décryptage du jour, peut-on organiser une élection et y participer en même temps ?
03:12C'est la question que soulève une circulaire signée par le ministre de l'Intérieur en date du 30 juin 2025.
03:20Elle s'adresse aux délégués spéciaux et rappelle un principe fondamental, la neutralité de l'administration en période électorale.
03:28Une clarification qui suscite des réactions entre droit, devoir républicain et ambition politique.
03:35On fait le point avec José Bilogué.
03:38Il n'y a pas de débat, il y a un texte de loi et il y a la République.
03:43Il y a la lettre circulaire numéro 00576 du 30 juin 2025, signée par le ministre Hermann Imongo.
03:50Il y a un principe fondamental du droit public, celui de la neutralité de l'administration dans l'organisation des élections.
03:57Et pourtant, depuis sa diffusion, certains cherchent à travestir l'objet même de cette lettre,
04:02prétend au ministre une intention politique qu'elle ne contient pas.
04:05Ce que rappelle la lettre circulaire, c'est qu'en vertu de l'article 76 dernier alinéa de la loi organique numéro 001-2025,
04:13du 19 janvier 2025, portant code électorale en République gabonaise,
04:18le ministre de l'Intérieur ne peut être candidat à une élection politique qu'il organise.
04:23Une disposition claire, sans ambiguïté, qui s'impose non seulement au ministre lui-même,
04:28mais par extension à l'ensemble des autorités administratives placées sous sa tutelle.
04:33Pourquoi ? Parce que ces autorités sont les bras opérationnels de l'organisation électorale au niveau local.
04:39Gouverneurs, préfets, sous-préfets et délégués spéciaux sont membres des commissions de révision des listes électorales
04:45et des commissions électorales locales.
04:48Le droit enseigne que la loi spéciale déroge à la loi générale.
04:51Ici, la loi électorale, en tant que loi organique complétant et précisant la Constitution,
04:56prime sur les dérogations statutaires ou les règles de nomination de circonstances
05:00ou encore sur les dispositions de l'article 171 aligné à 3 de la Charte de la Transition,
05:06brandie par des soutiens des délégués spéciaux.
05:08Elle impose une exigence de neutralité, d'impartialité et de clarté.
05:12Ce que le ministre dit en réalité est simple.
05:15On ne peut être à la fois juge et parti.
05:17Celui qui organise un scrutin ne peut y participer en tant que candidat.
05:21Celui qui coordonne la révision des listes électorales dans un arrondissement ou un département
05:26ne peut être en même temps en campagne pour s'y faire élire.
05:29Ce principe ne souffre d'aucune exception.
05:31Et dans un état de droit, les principes ne se négocient pas.
05:35La circulaire décline ce principe avec rigueur.
05:37Les délégués spéciaux qui envisagent d'être candidats doivent se signaler
05:40aux ministres de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation
05:44avant la mise en place des commissions électorales.
05:47Mieux ceux qui sont ouvertement engagés dans un parti politique,
05:50même sans être candidats, doivent démissionner de leur parti politique
05:53pour espérer être impliqués dans les opérations électorales.
05:56Il ne s'agit pas d'une interdiction arbitraire.
05:59Il s'agit d'un rappel à l'éthique républicaine,
06:01à la cohérence institutionnelle et à la consistance des règles du jeu.
06:06Le ministre ne fait donc que réaffirmer l'évidence juridique,
06:09comme le disait Odilon Barraud à propos de la déconcentration.
06:12C'est le même marteau qui frappe, mais on en a raconcié le manche.
06:16Oui, l'État agit localement, mais avec la même autorité.
06:19Et cette autorité exige que ces relais territoriaux se tiennent à distance
06:23des intérêts partisans pendant qu'ils exercent leur mission administrative.
06:27Aux délégués spéciaux, choisissez.
06:29L'élection est un droit, mais la neutralité est un devoir.
06:32Il ne saurait y avoir d'État juste sans administration impartiale.
06:36Et si la Ve République veut se construire sur des bases nouvelles,
06:40alors elle devra commencer par réconcilier l'ambition politique
06:43avec le respect des règles communes.
06:45La confiance électorale se gagne dans la clarté.
06:48Le ministre Hermann Imbongo a eu le mérite de le rappeler
06:51aux acteurs locaux d'en faire preuve.
06:54En économie, dans la note de conjoncture économique 2025 pour le Gabon,
07:00la Banque mondiale s'alarme d'une baisse inquiétante
07:02de la richesse par habitants suivant cela.
07:06Le Gabon est plus riche, mais les Gabonais, eux, s'appauvrissent.
07:09C'est le constat alarmant de la Banque mondiale
07:11dans sa note de conjoncture économique 2025.
07:15Entre 1995 et 2020, la richesse nationale a augmenté de 35 %
07:19portée par les ressources naturelles et les investissements publics.
07:23Pourtant, la richesse par habitant a chuté,
07:26de près de 35 % sur la même période.
07:28En cause, une croissance démographique rapide,
07:31la population a doublé et une économie trop dépendante du pétrole.
07:34Résultat, les richesses produites ne se traduisent pas en bien-être pour les citoyens.
07:40Il faut repenser le modèle économique, diversifier,
07:42investir dans le capital humain et surtout, renforcer la transparence.
07:47Le retour du Gabon dans l'initiative pour la transparence des industries extractives
07:51est une lueur d'espoir, mais les réformes doivent aller plus loin.
07:55Dans la suite de ce journal En Santé, le ministère de la Santé
07:59a procédé ce mercredi 2 juillet 2025 au lancement des travaux d'élaboration
08:05du guide continental de la surveillance basé sur les événements développés
08:09par l'Africa CIDICI, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies.
08:15Karl Makamba nous en dit plus.
08:17C'est un tournant majeur dans la lutte contre les pandémies sur le continent africain.
08:22Le ministère de la Santé a officiellement lancé ce mercredi 2 juillet 2025
08:26l'élaboration du guide continental de la surveillance basé sur les événements,
08:31un outil conçu par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies
08:36qui vise à renforcer les systèmes de veille sanitaire modernes et réactifs
08:41capables de détecter précocement des signaux inhabituels d'événements
08:45pouvant annoncer une crise sanitaire.
08:47Africa CIDICI est ici non seulement comme partenaire technique
08:52mais aussi comme catalyseur du changement.
08:54Nous nous engageons à fournir l'assistance technique et les outils nécessaires
08:59à l'appropriation du guide, accompagnant le Gabon dans la mise en œuvre
09:03du plan d'action post-atelier, appuyer la formation en cascade des acteurs régionaux et locaux,
09:10mobiliser les partenaires pour un appui financier et logistique durable,
09:16suivre l'évaluation et l'amélioration continue du système de surveillance basé
09:20sur les événements au Gabon à travers une collaboration étroite avec vos équipes nationales.
09:26L'atelier qui s'étendra sur cinq jours réunit des techniciens de santé publique,
09:31des épidémiologistes, des représentants du ministère de la Santé
09:35ainsi que des acteurs du secteur animalier et environnemental pour une approche multisectorielle.
09:42Le Gabon n'a pas été choisi au hasard.
09:44Grâce à la solidité de son système de santé et son implication dans la dynamique régionale,
09:50le pays est désormais en première ligne pour piloter l'adaptation de ce guide au niveau national.
09:56Cet atelier adaptation du guide continental de surveillance basé sur les événements d'Africa CIDICI
10:01vise à améliorer la capacité d'alerte précoce et de réponse aux événements de santé publique.
10:07Je vous invite donc à vous mettre à la tâche pour qu'à la fin du présent atelier,
10:12le guide national de la surveillance basé sur les événements en abrégé SBE
10:16soit produit en tenant compte des réalités contextuelles, institutionnelles et linguistiques de notre pays.
10:23Sur ce, je déclare ouvert l'atelier adaptation du guide continental de la surveillance basé.
10:28D'ici la fin de l'atelier, un guide national contextualisé sera donc proposé
10:33avec pour ambition d'en faire un outil de référence non seulement pour le Gabon,
10:38mais également pour d'autres pays de la sous-région.
10:42Toujours en santé, nous parlons d'une innovation en matière de lutte contre le VIH
10:46qui vient enrichir les outils existants de prévention.
10:50Il s'agit de la PrEP ou prophylaxie pré-exposition, un traitement médicamenteux
10:55qui permet d'éviter une contamination après un rapport sexuel à risque.
11:00Tant éviter une infection au VIH avec un simple comprimé ?
11:04Aujourd'hui, la réponse est oui.
11:06Grâce à la PrEP, la prophylaxie pré-exposition.
11:09La PrEP, c'est un traitement préventif destiné aux personnes séronégatives.
11:13Elle permet d'éviter une contamination au VIH après un rapport sexuel à risque.
11:18La PrEP a une efficacité démontrée, bien prise,
11:21elle réduit le risque d'infection de plus de 95%.
11:24Il existe deux façons de l'apprendre.
11:27Soit en continu, un comprimé par jour recommandé notamment pour les femmes et les personnes trans,
11:32soit en prise intermittente, adaptée aux hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes,
11:37deux comprimés avant, puis en 24 heures et un autre 48 heures après.
11:42Plusieurs molécules sont aujourd'hui disponibles,
11:44comme le trouvada ou le caboté gravir injectable à action prolongée.
11:49La PrEP ne remplace pas les autres moyens de prévention,
11:52préservatifs, dépistages, lubrifiants ou encore traitements d'urgence après exposition.
11:57Le VIH ne se voit pas, mais il peut toucher tout le monde.
12:01Passons au chiffre du jour qui est 12.
12:04C'est le nombre de mois accordé aux partis politiques pour se conformer à la nouvelle loi.
12:09La source est la loi sur les partis politiques.
12:12Le verbatim, BGFI, État, Ebomaf, Mtoumkokobich, 83 km pour 100 milliards,
12:19soit 1,2 milliard le kilomètre.
12:22BGFI, État, Forteo, BTP, Alimbé, Mikoui, 300 km pour 140 milliards,
12:29soit 470 millions par kilomètre.
12:32Drôle d'écart sans appel d'offres.
12:34Wake up.
12:34La source de ce verbatim est un post sur Facebook de ce 2 juillet 2025.
12:40L'auteur de ce verbatim est Louis Léandre Ebobo Latiba, citoyen gabonais.
12:46C'est la fin de ce 19h30.
12:47Merci pour votre attention.
12:49N'oubliez pas les gestes simples.
12:50Likez, commentez, partagez.
12:52Bonne soirée.
12:52Avoir demain.
12:53Au revoir.
12:58Retrouvez GMP TV sur vos différents réseaux sociaux.