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Ville située au nord du Burkina Faso et ancienne capitale du royaume du Yatenga, Ouahigouya est à environ 180 kilomètres de Ouagadougou, au Burkina Faso.
Surnommée « la cité de Naaba Kango », Ouahigouya est l'une des plus anciennes villes du Burkina Faso et tire son nom de son passé royal, auparavant la capitale du royaume du Yatenga.
Dans cet épisode, nous vous emmenons au cœur de cette ville historique, à la rencontre d’hommes et de femmes qui, à travers l’agriculture et l’entrepreneuriat, participent activement au développement de leur région.
#AgribusinessTV #AgriExplorateurs #Ouahigouya#Entrepreneuriat
Surnommée « la cité de Naaba Kango », Ouahigouya est l'une des plus anciennes villes du Burkina Faso et tire son nom de son passé royal, auparavant la capitale du royaume du Yatenga.
Dans cet épisode, nous vous emmenons au cœur de cette ville historique, à la rencontre d’hommes et de femmes qui, à travers l’agriculture et l’entrepreneuriat, participent activement au développement de leur région.
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00:00Musique
00:01J'ai passé un bon moment à chercher une localité dans laquelle vous embarquez,
00:26« Encore, pour une immersion sans pareil. »
00:31Et là, j'ai pensé à vous amener dans une localité du Nord,
00:35jadis le plus beau royaume de tout le Burkina Faso et en toute humilité.
00:41Allons à Waïguia.
00:42Que veut donc dire Waïguia ?
00:44Waïguia signifie « Venez vous prosterner ».
00:47Alors les Samous et les Gourmatchés, qu'attendez-vous ?
00:51Je vous lâcherai des baskets lorsque les vaches pondront des oeufs.
00:56Bref, je suis une agré-exploratrice.
01:01Vous amener à la découverte de beaux parcours entrepreneuriaux est mon combat.
01:07Me rendre dans une gare, acheter un ticket de voyage,
01:11profiter des ambiances hors paix dans les gares,
01:14contempler les paysages sont mon rituel mensuel.
01:18Bref, je suis une agré-exploratrice.
01:20Bienvenue à Waïguia.
01:33Je vous amène à la découverte de cette magnifique ville
01:36en initiative locale et en projet écologique inspirant.
01:40Ici, les populations oeuvrent avec créativité
01:43pour préserver l'environnement et améliorer leur quotidien.
01:47Compostage, recyclage, production de charbon écologique et production agricole
01:53sont autant d'actions que nous allons explorer.
01:56Suivez-moi à la découverte des histoires simples,
01:59mais puissantes qui témoignent de l'ingéniosité des communautés locales,
02:03malgré l'insécurité dans la région.
02:05Dès mon arrivée à la gare,
02:14ce sont les pommes de terre et les carottes qui m'accueillent.
02:17C'est normal, c'est la période.
02:20Tout de suite, je veux me lier une de ces nombreuses amitiés comme d'habitude.
02:25Être une agré-exploratrice,
02:27c'est aussi apprécier être en contact avec les champs.
02:30Je vous fais un récap de ma discussion avec Mme Sawadougou.
02:38Elle vend à la gare depuis plus d'une quinzaine d'années.
02:42Elle vend tout, en fonction de la disponibilité des produits,
02:46c'est-à-dire qu'elle ne chante pas tellement bien vue.
02:49Je ne suis pas sûre qu'à Tougan Ouatouma,
03:01il y a une boucherie digne de ce nom.
03:03N'en parlons pas d'une charcutée.
03:06À Ouéguia, il y en a.
03:08Je m'en vais voir Bukhari Diallo,
03:10promoteur de la boucherie belgienne de Ouéguia.
03:13Depuis combien est-ce que tu as à Tougan ?
03:31Tougan Ouatouma, depuis 2014.
03:33En 2017, j'ai participé des organisations de la boucherie d'un summer.
03:38En 2021, j'ai participé de la formation d'Upazibidivo,
03:42ce que l'on a fait des décisions de la boucherie.
03:47On a fait des difficultés de faire.
03:48J'ai participé des des déçants de la boucherie d'un estrogen.
03:50Comment on va voir Bukhari Nafta ?
03:51La boucherie non a pris mon produit.
03:54La boucherie d'un désir est pour s'ils sont positionnés...
03:56Parce que j'ai participé des déçants pour huller d'un désir.
03:58C'est ce que j'ai participé de la boucherie d'un désir.
04:00Donc, il a mis des détails et des transformations.
04:05Il a mis des mélanges.
04:07Il a mis des détails et des détails.
04:11Comment est-ce que tu as vu ?
04:13Tu as vu des détails.
04:15Tu as vu des détails.
04:18Parce que tu as vu des détails.
04:21Tu as vu des détails.
04:23Tu as vu des détails.
04:27Tu as vu des détails et des transformations.
04:45Ce matin, nous avons rendez-vous avec Amidou Sawadogo,
04:49promoteur de la ferme intégrée Ouéogunoraogo.
04:52Il évolue dans la production animale et la production végétale.
04:55Avec lui, nous découvrirons les réalités de la production de la pomme de terre.
04:59Surtout quand on est en pleine période.
05:01Bonjour, monsieur Sawadogo.
05:17Bonjour.
05:18Comment vous allez ?
05:19Ça va bien.
05:20Et à la ferme Ouéogunoraogo ?
05:22Ça va.
05:23Soyez les bienvenus au centre d'élévage Ouéogunoraogo.
05:26Merci.
05:27Alors, présentez-nous votre ferme.
05:29Ok.
05:30La ferme Ouéogunoraogo est une ferme intégrée.
05:32Et nous pratiquons l'élévage de volailles, de petits ruminants et de gros ruminants.
05:37Et nous faisons la pisciculture associée à l'horticulture,
05:41la production maraîchère, notamment la pomme de terre.
05:44De façon spécifique, comment avez-vous débuté cette ferme ?
05:49Je peux dire que cette ferme-là, on l'a débutée en 2016 parce que j'avais une passion pour les animaux.
05:57Et je trouvais que c'était une opportunité à saisir.
06:02Et on s'est lancé en 2016 avec les animaux élevards de la volaille.
06:18On vient de finir la visite de la partie élevage.
06:20Donc, on va se diriger sur le site de production végétale.
06:24Et, notamment, essentiellement, de la pomme de terre.
06:28Ok.
06:29Je précise que nous sommes dans le village de Toubzaguay.
06:35Donc, ici, nous avons mis juste un peu de la pomme de terre.
06:37Ok.
06:38Et arrosé avec le système d'irrigation de micro-aspersion, lager spray.
06:44Voilà, puisque la main d'oeuvre là se fait très rare.
06:47Donc, on est obligé de trouver des alternatives pour pouvoir exploiter les terrains que nous avons.
06:55Ok.
06:56Pourquoi la production de la pomme de terre est spécifique ?
06:59En tout cas, pour ce que je fais et à la ville de Waïgouia.
07:03Parce qu'il y a eu des pionniers comme la FNJN.
07:06La FNJN, qu'est-ce que c'est ?
07:07La Fédération nationale des groupements NAM.
07:09Ok.
07:10Qui avaient fait de leur cheval de bataille le développement androgène.
07:14Pour ces initiatives là, le docteur Bernard Ledia Ouidraou avait déjà introduit la production de la pomme de terre.
07:20Il s'est trouvé que c'était une culture qui était beaucoup plus propice à la région du Nord.
07:24Parce que le goût de la pomme de terre, même ici, d'ici, est très bien apprécié.
07:29La zone aussi est en tout cas propice à la production maraîchère de façon générale.
07:35La pomme de terre, c'est une question de période.
07:37Voilà.
07:38Parce que c'est une culture qui est beaucoup plus rentable pendant les périodes fraîches.
07:43C'est-à-dire octobre, novembre, décembre.
07:45Donc généralement, ça constitue les premières cultures maraîchères de la campagne.
07:51Donc tout le monde produit la pomme de terre dans la même période.
07:56C'est la période la plus propice.
07:58Voilà.
07:59Donc quitte à trouver des moyens pour conserver.
08:01Parlons de conservation.
08:08L'une des bêtes noires des producteurs agricoles.
08:11Mais chez les sawadogos, il existe une cave de conservation depuis des années.
08:16Plus vous descendez, plus il y a un changement considérable de température.
08:24En quelques secondes, je suis passé de 40 degrés à 20 degrés.
08:29Vous allez croire que c'est une blague et pourtant non.
08:32Avec les agré-explorateurs, tout ce qui est caché finit par être révélé.
08:38Des savoir-faire oubliés aux initiatives inspirantes, rien ne nous échappe.
08:44Il n'y a que des génies dans cette localité.
08:47Je parie que les Samots ne savent pas ce que c'est que les pommes de terre.
08:51N'en parlons pas de caves de conservation.
08:54Ouf ! Quelle fatigue !
09:13Chers internautes, c'est la fin de cette exploration au sein du centre Ouéogne-Noraogu.
09:18Et comme vous le constatez, présentement, de la pomme de terre, il y en a à Foisson dans la région du Nord.
09:23À présent, Cap-Cidot s'entrepreneur.
09:25Chers amis internautes, nous sommes à présent chez Adama Porgo, un jeune qui fait le recyclage des pneus usés en meubles et décorations intérieures.
09:43Allons discuter avec lui afin de savoir les ténants et les aboutissants de cette activité.
09:47Bonjour !
09:52Oui, bonjour !
09:53Comment vous allez ?
09:54Bonne arrivée !
09:55Merci !
09:56Salut vous !
09:57Bonjour !
09:58Comment ça va ici ?
09:59Ça va très bien !
10:00Ok !
10:01Et chez vous ?
10:02Oui, ça va !
10:03Merci !
10:04Nous sommes où comme cela ?
10:05Voilà, qui est spécialisée dans la récupération.
10:08Voilà, des vieux pneus en vue de les transformer en des objets équivitaires.
10:13Ok !
10:14À savoir les mobiliers de bureaux, des accessoires décoratifs, des poubelles écologiques et bien d'autres objets d'art.
10:21Super ça !
10:22Donc, l'objetif en tout cas de notre initiative, en tout cas c'est de lutter contre la pollution de l'environnement et de répondre à un besoin.
10:30C'est ça ! C'est trop chic !
10:32Merci !
10:33Merci !
10:34Merci !
10:35Qu'est-ce que vous faites là ?
10:36Moi je suis en train de faire un pot de fleurs.
10:38Voilà, comme ce pot de fleurs.
10:42Ok !
10:43Un deuxième.
10:44Voilà, ça c'est fini.
10:45Maintenant il reste la pimpie, celui-là.
10:47Super !
10:48Voilà, qui en tout cas j'ai promencé à peine.
10:50Ok !
10:51Voilà !
10:52Laissez-moi voir !
10:53Ok !
10:54Ok !
10:55Ok !
10:56D'où est venue cette idée tellement ingénieuse ?
11:02L'idée m'est venue depuis 2019, quand j'étais toujours étudiant, lors d'un voyage sur Kaya, à un forum national, régional des jeunes plus tôt.
11:15Et là j'ai trouvé en tout cas un jeune qui a fait un rond-point à base de pneus.
11:21À partir de là, je me suis lancé dans les recherches, voilà, de quoi on peut faire avec les vieux pneus.
11:29Et voilà, c'est parti comme ça.
11:31Moi, et pour vous rassurer, je n'ai pas suivi une formation, je me suis auto-formé, voilà, sur le recyclage des vieux pneus à travers les réseaux sociaux.
11:39C'est un fort, j'en compte de bien fort.
11:41C'est un fort.
11:42Donc tout ce qu'on voit derrière là, c'est à base des pneus ?
11:44Tout ce que vous voyez derrière nous, c'est à base des vieux pneus, voilà, recyclés.
11:51Donc il faut en tout cas être là au moment des montages pour savoir qui réellement c'est du pneu.
11:59Quand on finit, ça sort automatiquement de l'ordinaire.
12:02Il faut que je vous dise que c'est du pneu avant que vous ne croyez.
12:05C'est tellement beau.
12:06Merci beaucoup.
12:10Pendant que je discutais avec Adama, il y avait une dame qui se débattait à casser son bois de chouf.
12:17Bonne samaritaine que je pense être, je me lève fièrement pour lui apporter mon aide.
12:23Mais je me rends compte que c'est facile quand on est assis et qu'on observe.
12:28Dès lors que tu te mets dans l'exercice, c'est là que tu constates que ce n'est pas la même chose.
12:36Toujours à Waiguïa dans le cadre de les agri-explorateurs, nous sommes au sein de l'association ADEFI,
13:02un groupe de femmes qui produit du compost bio et en commercialise.
13:06Avec Salimata Ganame, nous saurons comment tout cela a commencé.
13:10Restez avec nous.
13:12Bonjour.
13:13Bonjour madame.
13:14Comment vous allez ?
13:15Oui, ça va bien.
13:16Et la matinée ?
13:17Ça va bien.
13:18Et au sein de l'association ADEFI ?
13:20Ça se passe bien.
13:21Super.
13:22Et qu'est-ce qu'elles font comme cela ?
13:24Elle est en train de piler des matières premières pour le compost.
13:28C'est des herbes, des feuilles d'arbres, des herbes aussi.
13:32Donc on cesse ça dans le nombre et puis elle pile ça.
13:36Comme il n'y a pas de machine pour broyer, on pile ça et puis on ajoute dans le compost mieux.
13:42Quand même pénible hein ?
13:44En tout cas.
13:46Et après c'est quoi la suite ?
13:48Là-bas c'est une groupe de compost.
13:53Elle est en train de faire le retournement de quinze jours.
13:56Allons y découvrir alors.
13:58Merci.
14:18Alors madame Ganame, de façon concrète, comment ça se passe à ce niveau ?
14:22Ici c'est un groupe de travail de compost là comme ça.
14:26Donc chaque groupe c'est dix personnes, dix femmes qui travaillent comme ça.
14:29Ça c'est le quinzième jour comme ça.
14:32Donc chaque quinzième jour, on fait le retournement.
14:35Donc jusqu'à quatre fois, le compost là doit atteindre à 45 jours avant de mire.
14:42Super.
14:43Et d'où est venue l'idée de vous mettre en groupe et travailler en fait sur la production du compost ?
14:48Ah ! Cette idée est venue jusqu'à Barga, dans la commune de Barga.
14:54Moi-même je suis déplacée interne.
14:56Ok.
14:57Ils viennent de la commune de Barga.
14:58La commune de Barga c'est une commune rurale qui est à 35 kilomètres de Waïouïa.
15:02Voilà.
15:03L'association a été créée en 2017 avec cette idée de production du compost.
15:08Il y a des matières premières dans la commune et c'est pas mieux que nous-mêmes.
15:12On innove ça avec les faits que nos mamans disaient que ça là c'est du compost.
15:17Et puis on a essayé de faire le compost là.
15:20On a créé des composts dans six villages.
15:23Et puis on a fait les 100 écoles pour voir l'évolution du compost là.
15:27Ok.
15:28La conservation a bien donné.
15:29Et ça a bien donné.
15:30Voilà.
15:31Donc l'idée est partie comme ça.
15:32Comment se passe en fait la commercialisation ?
15:34Il y a beaucoup de producteurs qui font des commandes.
15:36Ok.
15:37Notre premier client même c'est des acteurs, des producteurs du terrain.
15:39Super.
15:40Par exemple, il y a l'union provinciale de Yako.
15:44Et là-bas, ils commandent chaque année.
15:46Ok.
15:47Ils commandent chaque année.
15:48Ils font l'ensemble de groupements.
15:49Et puis ils viennent accéder ça.
15:51Il y a d'autres acteurs aussi qui viennent accéder les individus.
15:54Chaque jour, on vend avec les producteurs.
15:56Ok.
15:57Actuellement, les producteurs viennent eux-mêmes et puis ils accèdent et puis ils partent.
16:00Ok.
16:01Il y a des projets et programmes aussi qui accèdent ça pour donner les acteurs sur le terrain.
16:04Ok.
16:05Vous êtes un homme de combien de femmes dans l'association ?
16:16On a jusqu'à 110 femmes.
16:17Wow.
16:18On a 50 PDI.
16:19Ok.
16:2030 réfugiés venus du Mali.
16:22Et puis 30 autres.
16:24Et comment se fait alors la rémunération ?
16:26La rémunération, ça 45 jours, nous on les paie à 50 000 francs par personne.
16:31Ok.
16:32Surtout si on a des commandes.
16:34Voilà.
16:35Même si on a des commandes même, on n'arrive même pas à 45 jours.
16:39Quels sont vos objectifs d'ici deux ans ?
16:41Notre objectif est de former les jeunes filles.
16:45Puisque je voyais que d'ici trois ans, quatre ans, il y a des femmes d'ici, peut-être
16:52on va retourner chez nous.
16:53Oui, absolument.
16:54C'est tout ce qu'on souhaite.
16:55Voilà.
16:56On souhaite même de tourner.
16:57Elle va prendre la relève.
16:58Elle va prendre la relève.
16:59Elle va prendre la relève.
17:00Elle va prendre la relève.
17:01Et puis nous on va partir chez nous.
17:02Et puis on va produire.
17:03Et puis amener ici.
17:04Et puis hop.
17:05Elle peut vendre ça pour nous-même.
17:07Voilà.
17:08Ok.
17:09L'idée c'est comme ça.
17:10On est en train d'identifier ces filles là.
17:12Jusqu'à 40 filles.
17:13On est en train d'identifier ces filles là pour former ces filles la voix.
17:17Madame et messieurs, c'est sous cette belle ambiance que prend fin notre exploration au sein de l'association ADFI.
17:41Merci d'avoir été des nôtres.
17:43À présent, qu'à partir d'autres entrepreneurs.
17:45Savez-vous comment se fait le charbon écologique ?
17:55Nous allons le découvrir tout à l'heure avec Djenéba Pilabré, une fervente défenseuse de l'environnement.
18:08Bonjour.
18:09Oui, bonjour.
18:10Comment vous allez ?
18:11Ça va bien. Soyez les bienvenus.
18:12Merci.
18:13Très ravie de vous recevoir.
18:14Merci. Nous aussi, on est très ravis d'être avec vous.
18:17C'est du charbon écologique. Tu as un peu touché ?
18:19Oui, bien sûr.
18:20On touche avant de poser la question.
18:22Bien évidemment.
18:23Alors, comment ça se passe ici ?
18:25Oui, ça va, ça va, tout doucement.
18:26Super. Est-ce que vous pouvez nous présenter Wend Comte Consortium ?
18:31Ok. Il faut dire que Wend Comte Consortium est une entreprise qui évolue dans l'entrepreneuriat
18:35et spécialisée dans la collette et la valorisation des déchets.
18:39Super.
18:40Donc, nous faisons la collette et nous valorisons les déchets, peu importe les déchets organiques.
18:44Un engrais bio, tel que le bocaché, l'aérobic, le fumet recyclé et aussi un charbon écologique qui est là.
18:52Et vous voyez que les déchets, il y en a plein.
18:54Tant que l'homme existe, comme on le dit, il y aura toujours des déchets.
18:57Il y aura toujours des déchets.
18:58Comment se fait alors la production du charbon écologique ?
19:01Il faut dire qu'il y a plusieurs processus.
19:03D'abord, il faut faire la collette des déchets.
19:05Voilà. Donc, on va dire toute combustion qui est là, sauf le plastique.
19:10Après la collette, on a un processus, une machine qu'on appelle pyréniste.
19:14On va la déployer tout de suite.
19:16Donc, après cela, nous obtenons quelque chose qu'on appelle la biomasse.
19:19Quelles sont les difficultés que vous rencontrez, en fait, dans cette activité-là ?
19:23Le charbon écologique, il faut dire que c'est mieux connu.
19:27Quand nous, on veut vendre, il faut d'abord parler de c'est quoi le charbon écologique.
19:31Demontrer c'est fait à base de quoi.
19:33Parce que d'autres, quand tu vas parler, ils vont dire que non, je n'ai jamais vu du charbon fait à base de déchets.
19:46Voici ça, c'est notre biomasse broyée et tamisée.
19:50Ensuite, on fera un mélange avec notre pâte.
19:52On a la lamidon, notre bouillie, comme on le dit.
19:56Donc, on va essayer de mélanger pour avoir une pâte homogène.
19:59On utilise la spatule parce que la bouillie est toujours un peu chaude.
20:03Ensuite, à un moment donné, on va mélanger avec la main.
20:11Il faut dire que pour ce qui est de l'activité que l'actrice mène,
20:16c'est vraiment à féliciter parce que c'est une activité qui rentre dans le cadre de la protection
20:21de l'environnement puisque c'est une activité innovatrice.
20:25Il faut noter que cette activité en question permet de réduire la pression exercée sur les ressources en bois
20:32et aussi ça permet de générer des revenus pour les actrices.
20:36Maintenant que nous sommes conscients de l'utilisation du charbon écologique,
20:42il faut nous dire qui sont vos principaux clients.
20:45Nos principaux clients, c'est quoi ?
20:47Les restauratrices, les grilleurs parce que comme ça ne fume pas,
20:50ça ne dégage pas de la fumée et la combustion est très longue.
20:53Donc, les grilleurs ont leur forme.
20:57Les ménages aussi, beaucoup utilisent, beaucoup plus pour son astreur écologique.
21:02Voilà, parce que dire que j'ai fait du charbon à base de déchets,
21:06ça galvanise et ça motive beaucoup à l'utiliser.
21:10Voilà, mais nous voyons, on veut vraiment des plus grosses restauratrices
21:14que tout le monde vraiment l'utilise parce que vraiment l'utiliser,
21:19ça va rentrer dans le cadre de la lutte contre la déforestation
21:22et puis vraiment, c'est notre gagnant aussi, on aura l'argent.
21:26Est-ce que vous avez des commandes hors de la ville de Waïkouïa
21:29ou bien sinon même du Burkina Faso ?
21:31Pas du Burkina pour le moment, mais hors de Waïkouïa, oui.
21:35Beaucoup plus à Ouaga, Côte d'Igou,
21:37où on a été plusieurs fois pour sensibiliser et faire des formations.
21:40Bobo aussi, nos clients sont plus un peu, voilà, des autres villes.
21:44Vous avez un dernier mot, j'en ai ma pilavré.
21:47Pour les décideurs politiques, les autorités,
21:49c'est vraiment encourager les initiatives d'entrepreneuriat vert.
21:53Nous, on se dit que si on arrivait vraiment à faire de la valorisation des déchets,
21:58un défi majeur au Burkina, non seulement nous n'aurons plus de déchets,
22:02on aura plus d'emplois parce que ce sont des assez économiques,
22:06c'est un emploi pour nous.
22:08On va assainir notre cadre, on aura un Burkina sain,
22:11un Burkina durable, un Burkina plus vert.
22:14Tout est recyclé, rien ne se perd, tout se transforme, comme on aime le dire.
22:18Et comme l'a dit Djeneba Pilavré, rien ne se perd, tout se transforme.
22:23Et j'espère que vous avez pris du plaisir à regarder comment se fait le charbon écologique
22:27et nous espérons également que vous en utiliserez dans vos ménages.
22:40L'entrepreneuriat n'est pas un long fleuve tranquille.
22:43Certes, il faut s'armer de courage et de détermination pour sortir la tête de l'eau.
22:48Cela dit, notre exploration prend fin dans le très beau royaume du Yatenga, j'insiste.
22:54Sur ce, on se donne rendez-vous pour une autre localité à travers de belles histoires.
22:59La taille de vos lèvres doit toujours dépasser votre capacité à les réaliser.
23:23Si vos lèvres ne vous font pas peur, c'est qu'ils ne sont pas assez grains.
23:26Bonjour, chers internautes.
23:28C'est toujours un réel plaisir de vous retrouver sur ce plateau.
23:32Je suis en compagnie de Aïcha Sawadogo, qui a été visiter la ville de Waïbuya,
23:37toujours dans votre émission de Les Agri-Explorateurs.
23:40Aïcha nous partagera son aventure à Waïbuya,
23:43ainsi que des entrepreneurs qu'elle a rencontrés dans cette localité.
23:45Bonjour, Aïcha.
23:47Bonjour, Patricia.
23:48Comment ça va ?
23:49Je vais super bien, et toi ?
23:50Ça va aussi, Dieu, merci.
23:52Comment s'est passée ton exploration à Waïbuya ?
23:54Oui, dans l'ensemble, ça s'est très bien passé,
23:56même si je suis quand même revenue avec une grippe têtu.
23:59Oh là là, mais ça va mieux aujourd'hui.
24:01Oui, ça va, ça va.
24:01Je peux terrasser deux poulets tout de suite.
24:04Ah bon, là quoi.
24:06Après l'émission.
24:06Est-ce que tu peux justement nous faire un petit résumé de ton exploration à Waïbuya ?
24:11Ok, l'exploration à Waïbuya s'est très bien passée,
24:14et tous les entrepreneurs que j'ai eu à rencontrer,
24:17ils avaient de belles histoires, de belles activités.
24:21C'était plus des activités de recyclage,
24:24de production de compost.
24:27Donc voilà, j'ai appris,
24:29et j'espère que les internautes aussi ont appris.
24:32D'accord.
24:33Et justement, tu parles de compost,
24:35est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
24:37Oui, il s'agit d'une association de femmes,
24:40l'association ADFI,
24:42et ce sont des femmes réfugiées,
24:44déplacées internes et hôtes,
24:45qui ont décidé en fait de ne pas s'apitoyer sur leur sort.
24:49Bien vrai que le pays est confronté à des difficultés
24:52au niveau de la sécurité,
24:55mais bon, elles ont quand même décidé
24:56de se mettre ensemble et faire quelque chose de bien,
25:01et d'apporter leurs pierres à l'édifice,
25:04notamment dans la production du compost.
25:06Ok.
25:07Hormis le compost, est-ce qu'elles font d'autres choses là-bas ?
25:10Oui.
25:11Bon, moi, ce qui m'intéressait le plus,
25:13c'était la production du compost.
25:14Mais bon, arrivé,
25:16voilà, je me suis rendue compte
25:17qu'elles ne faisaient pas que cela.
25:19Elles faisaient de la pisciculture,
25:21elles faisaient du jardinage,
25:24elles faisaient pas mal d'activités vraiment.
25:26On sait en fait qu'Awaïbuya,
25:28c'est une ville où on produit le plus la pomme de terre.
25:32Hormis la pomme de terre,
25:34qu'est-ce qu'on retrouve de particulier à Waïbuya ?
25:36Il faut dire également que c'est une zone,
25:39à mon sens, c'est une zone qui excelle vraiment
25:41dans la maraîchiculture.
25:44Donc, tout ce qui est en lien avec les produits maraîchers,
25:46il y en a à Faison, et surtout actuellement.
25:49Est-ce que tu as rencontré des difficultés
25:50lors de cette exploration ?
25:52Il part en exploration et est appelé
25:54à rencontrer des difficultés
25:56puisqu'on quitte sa zone de confort,
25:58et on va affronter le monde
26:00pour voir ce qui se passe
26:01de façon spécifique sur le terrain.
26:03Mais de façon générale,
26:06je n'ai pas rencontré des difficultés majeures.
26:09Toutes les difficultés que j'ai eues à rencontrer,
26:12c'était des petites difficultés
26:13que j'ai terrassées vite, vite,
26:14puis aller de là-bas.
26:17Dieu merci, alors.
26:18Quelle est l'histoire qui t'a le plus parlé ?
26:22Il faut dire que toutes les histoires étaient belles.
26:24Il y avait Djenem Apilabré
26:25qui faisait du charbon écologique,
26:28qui est d'ailleurs une très belle activité
26:30et qu'il faut encourager.
26:33À côté de cela, il y avait un jeune aussi
26:35qui a décidé de se lancer
26:37dans le recyclage des pneus usés.
26:39Il ne faut pas les laisser dans la nature
26:41pour que ces pneus-là dégradent
26:43nos sols et tout.
26:45Et ça aussi, c'était une très belle activité.
26:48Il y avait un jeune également
26:49qui a une ferme intégrée,
26:51Amidou Sawadogo,
26:52que je salue au passage.
26:54Lui aussi, il a une très belle activité.
26:55Patricia, toutes les activités étaient belles.
26:58Mais tu ne réponds pas à ma question.
27:00Parmi toutes ces activités, justement,
27:03quelle est l'activité, en fait,
27:04qui t'a, on va dire, le plus mal ?
27:05J'ai l'embarras du choix, en fait.
27:08Je ne sais pas.
27:10Peut-être l'association a des filles.
27:15Parce que ce sont des femmes ?
27:17Pas parce que ce sont des femmes,
27:18mais elles abattent un très beau travail
27:20sur le terrain.
27:21Franchement, peut-être que,
27:22voilà, c'est qu'elles font.
27:24Et dans deux à trois ans,
27:26ça peut nous permettre quand même
27:27de lutter contre les produits chimiques
27:29qu'on utilise dans nos productions agricoles.
27:32Et ce sont des femmes de surcroît déplacées internes
27:37qui ont décidé, comme je l'avais dit,
27:39de ne pas s'apitoyer sur leur sort,
27:41de quitter leur zone de confort
27:43et affronter la vie.
27:45D'accord.
27:45On souhaite plein succès à cette dame-là, justement.
27:49Et que Dieu, en fait, les bénisse.
27:50Est-ce qu'un dernier mot ?
27:52Il y a toujours un dernier mot.
27:55C'est d'encourager, de saluer
27:58tous ces entrepreneurs qui sont à Waibuia
28:01que j'ai eu à rencontrer.
28:02Est-ce que c'était de belles personnes ?
28:03Bon, ça aussi, c'est pas fortuit,
28:04c'est parce qu'ils sont dans une belle localité,
28:07Waibuia.
28:08Parce que tu viens justement de Waibuia.
28:10Non, mais tu conviens avec moi.
28:12C'est pas comme les sommages de l'Est et tout.
28:15Non, je n'entre pas dans ce jeu.
28:18Bon, c'est moi qui décide.
28:20Mais voilà, je les remercie
28:22pour l'accueil vraiment chaleureux.
28:24Ils étaient tous de belles personnes.
28:26Et on lisait, en fait,
28:28de la détermination à travers leurs actes,
28:32à travers les activités.
28:34Et au passage, je fais un gros coucou
28:37à tous ces entrepreneurs
28:38que j'ai eu à rencontrer à Waibuia
28:40et à l'équipe technique aussi
28:42qui était avec moi.
28:43Je vous l'offre.
28:45D'accord.
28:46Alors, merci beaucoup à toi, Aisha,
28:47d'être passée sur notre plateau.
28:49Je t'en prie.
28:49C'est toujours un réel plaisir, en fait,
28:51de te recevoir.
28:52Idem pour moi.
28:53Et c'est tout pour l'aventure
28:54de Aisha Sawadougoua à Waibuia.
28:57On se retrouve très bientôt.
28:59Plaise à Dieu.
29:00Et d'ici là,
29:01continuez à suivre le programme
29:02de Agribusiness TV.
29:04Au revoir.
29:04Bye bye.
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