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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 22/07/2025.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Musique
00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir, ravie de vous retrouver comme tous les soirs de l'été.
00:17Alors, horaire tranquille, on est sur 18h21h30, c'est l'été, tranquillement.
00:23On est ravis de vous retrouver surtout avec une victoire française sur le Tour de France tant attendue.
00:27Enfin, on l'a eu, on prendra largement le temps de revenir sur ce succès précieux.
00:32Ça dure deux heures et demie, mais ça va passer très très vite, déjà grâce à l'actualité sportive du jour.
00:36Et surtout, grâce à vous, messieurs, dames, grâce au casting, je vous laisse découvrir qui sont nos chroniqueurs du jour.
00:41A commencer par Claire Bricogne.
00:43Bonjour, Claire qui n'est pas au Tour cette année, mais on va pouvoir bénéficier de tes lumières en plateau et c'est encore mieux.
00:48Merci, je ne sais pas quoi ajouter.
00:50Surtout que ce n'était pas l'étape où il fallait être aujourd'hui.
00:52Non, c'est ça.
00:52Par contre, je suis très jalouse parce que j'étais là pendant une semaine et toi, tu arrives et tu n'es pas amusé à être.
00:57C'est ça le talent.
00:57Premier joueur qui a eu la chance.
01:00Patrick Chassé, un peu le Fayot, j'ai envie de dire.
01:02Bonjour.
01:02Le Fayot.
01:03C'est le seul qui nous appelle pour nous dire de quoi il veut parler dans l'émission.
01:07Et on l'écoute pas.
01:09Et au final, c'est ça.
01:10Au final, on ne saura pas.
01:11Mais il y a une tentative.
01:12Ça va ?
01:13Tu es content d'être avec nous ?
01:14Surtout aujourd'hui.
01:15Non, mais on en parlera plus tard de ce dont tu voulais parler.
01:18Mais pas aujourd'hui, il y avait mieux.
01:20Candice Roland qui va bientôt commenter les matchs de l'OM.
01:22Oui, bonsoir.
01:23Bonsoir, on connaît les dates et les affiches.
01:24Bonsoir, mardi prochain, OM Gérone, OM Valence.
01:27Elle est incollable.
01:28Parfait.
01:28On verra si c'est pareil pour le vélo.
01:30Joannick Astaddy, toujours aussi fit.
01:32Tout va bien ?
01:32Tout va bien.
01:33Je me suis planté hier.
01:33J'avais dit qu'il fallait oublier une victoire française.
01:35Bravo.
01:35Et je suis ravi que Valentin parait pense.
01:38Ça s'appelle sentir les choses.
01:39Mais bravo Valentin, tu as été immense.
01:41Le président de ce soir, alors là, ne me demandez pas pourquoi.
01:45Pierre Bouby, qu'est-ce que tu fais là ?
01:47Eh bien, je me pose la même question.
01:48Ah, c'est bizarre.
01:49Écoute, d'habitude, je suis expert en vélo.
01:51Là, je me retrouve président.
01:52Ça doit être ça, je pense.
01:53D'habitude, tu es expert en vélo.
01:54C'est ta prestation sur vélo.
01:56On ne va pas oublier ça.
01:56C'est sûrement ma prestation hier.
01:58On s'est dit, on va le promouvoir.
02:00Des ambitions, des promesses peut-être en tant que président.
02:02Il faut avoir un programme.
02:03La promesse, c'est que je pars en vacances à la fin de la journée.
02:05Donc, c'est déjà une belle promesse.
02:07Et l'autre promesse, c'est que France rentre
02:08parce qu'elle n'a pas vu que tu étais président depuis un moment.
02:10C'est ça.
02:10C'est vrai.
02:12Écoute, je n'avais pas vu.
02:12Je vais pouvoir te titiller, t'embêter, te mettre des cartons et tout.
02:15Ça va beaucoup me plaire.
02:16Il manquait un petit peu d'expert cyclisme sur ce plateau, c'est vrai.
02:19Donc, on a appelé quelqu'un qui avait prévu des victoires françaises,
02:22mais pas celle-là.
02:23C'est Charles-Antoine Nord.
02:25On n'est pas vu venir, celle-là, quand même.
02:26Non, on n'est pas vu venir.
02:27Dans tes projections hier, mon petit chat.
02:28On n'avait pas vu venir.
02:29C'est vrai qu'on n'avait pas coché le Ventoux.
02:30On pensait que c'était plutôt Tadej Pogacar qui allait vouloir l'emporter.
02:33On regarde les images ensemble, France ?
02:35Ah, déjà ?
02:35De l'image du haut.
02:37Alors, je voulais faire un petit coup de sa mère, mais le plus important…
02:39Qu'est-ce que tu fais là ?
02:39Mais fais ton émission, Charles.
02:42Ce n'est rien français.
02:43Le plus important, c'est la victoire du jour.
02:44Et je te laisse nous montrer les images, bien sûr.
02:46Allez, on y va.
02:47171 kilomètres aujourd'hui entre Montpellier et la mythique ascension du Mont Ventoux.
02:52Et à plus de 100 kilomètres de l'arrivée, vous allez voir les images.
02:55C'est la première grosse échappée du jour.
03:00Une quarantaine de coureurs, voilà, elles sont là les images.
03:03Une quarantaine de coureurs arrivent enfin à prendre le large avec la validation du maillot jaune.
03:06Puis 8 tonnes se détachent, dont Julien Alaphilippe.
03:09Mais le Français craque dans le Ventoux.
03:10Et dans un second temps, Valentin Parépeint revient avec Benelli.
03:13Les deux coureurs ne se lâchent pas et s'attaquent à tour de rôle.
03:16Derrière, Jonas Wiengegaard tente le tout pour le tout pour lâcher Tadej Pogacar en vain.
03:20Devant Parépeint se joue la victoire au sprint.
03:22La première victoire sur le Tour de France pour Valentin Parépeint.
03:25Devant l'Irlandais Benelli.
03:27Dans une position défensive, Pogacar fait le sprint sur la ligne à Wiengegaard.
03:31Le Français Kevin Vauclin, 20e de l'étape, perd lui sa 5e place au classement général au profit de Primoz Roglic.
03:39Les bras m'en tombent.
03:40J'ai crié, pardon, mais moi c'est la première fois que j'ai vu en vrai une victoire sur le Tour de France.
03:44J'avoue que d'habitude je suis en vacances.
03:45Est-ce que c'est une victoire de légende pour vous ?
03:47Ce n'est pas juste une victoire quelconque, ce n'est pas juste une victoire d'un Français.
03:50C'est une victoire d'un Français sur le Mont Ventoux.
03:53Petit habillage et j'ai envie d'entendre vos réponses.
03:55Victoire de légende ou pas Claire ?
03:57Oui.
03:58On est obligé de dire oui, j'ai l'impression.
03:59Patrick ?
04:00Oui, si je ne dis pas oui, je suis en train de compter les gens avec qui je me fâche.
04:04Cardice ?
04:04Oui.
04:05Giovanni ?
04:05À la mesure où c'est que le 6e, évidemment c'est légendaire.
04:08Oh bien, et en plus il a peur de la stade.
04:10Président ?
04:10Cinquième.
04:11Écoute, j'ai envie de te dire, c'est le cinquième ou le sixième ?
04:13Ah, cinquième Français qui gagne.
04:14Cinquième Français.
04:15Cinquième.
04:16Bravo Giovanni, vraiment un expert.
04:18C'est le cinquième Français légendaire alors du coup.
04:21Votre réaction quand c'est arrivé, votre première réaction c'est, mon Dieu on ne s'y attendait pas,
04:26qu'est-ce qui nous a fait là, comment vous avez réagi ?
04:28Peut-être vous d'abord les experts du cyclisme qui avaient plus l'habitude que nous.
04:31Non mais c'est la manière.
04:32Oui, alors on ne s'y attend pas, c'est vrai.
04:33Si on demande à un Français qui peut gagner une étape, on se cherche, on se gratte la tête
04:37et on se dit non, pas aujourd'hui, demain.
04:40C'est vrai, demain, on citait plutôt demain pour ceux qui étaient optimistes, mais pas aujourd'hui.
04:44Et là, franchement, aujourd'hui, à la Philippe, il n'a jamais, d'abord à la Philippe.
04:48Il a tenu tête un petit moment.
04:49Il a tenu tête, mais ça fait hyper longtemps qu'on ne l'a pas vu aussi fort.
04:53C'est incroyable.
04:54C'est du huitième.
04:55Et il ne lui manque pas grand-chose.
04:57Et après, on a Valentin Paré-Peintre, Valentin qui, on sait que c'est un coureur qui a énormément de talent,
05:03ça n'a pas échappé, évidemment, à l'équipe belge qu'il a recrutée,
05:06certainement pour un bon paquet d'argent, mais on le sait.
05:11Mais là, rappelons qu'il n'était pas prévu sur le Tour de France.
05:14Donc, quand on prépare le Giro et pas le Tour de France et qu'on se retrouve là,
05:18bon, ben voilà.
05:18Et puis, le déroulé de la course, il est complètement fou se déroulé.
05:21On a 30 mecs, déjà, pour attraper les 30 mecs, il a fallu 80 bornes pour s'échapper.
05:26Et puis ensuite, il y en a 5 qui se barrent devant.
05:29On se dit, bon, alors c'est mort, là, une trente.
05:30Je l'ai beaucoup entendu ce mot dans la rédaction.
05:32C'est mort, là, c'est mort, là, c'est mort.
05:34Ben, c'est jamais mort !
05:35Mais si !
05:36Eh ben non, il n'y avait que des grimpeurs devant, que des cadors.
05:40Des cadors, des baroudeurs spécialistes,
05:44des types qui sont capables d'aller chercher des victoires en montagne.
05:46Et là, ça rentre, scénario incroyable, au moment où on n'y croit plus,
05:50ça rentre devant et ça s'attaque, ça se met des beignes dans tous les sens.
05:53Et derrière, on se dit qu'ils vont rentrer, finalement, les deux héros, là,
05:56Pogacar et Vingegaard.
05:56On l'attendu.
05:57Parce qu'eux aussi, ils se mettent des baffes derrière.
06:00Et finalement, ben non, il ne rentre pas.
06:02Et on se dit, ben oui, mais Benilli, il est tellement fort.
06:04Et finalement, ben non, c'est Valentin Parépeintre qui y aille.
06:07Moi, je n'ai pas crié, moi.
06:09Je me suis évanoui.
06:09J'étais mort, de fait.
06:10On reviendra largement sur la déception des leaders.
06:13Mais d'abord, on s'attarde sur le français qui s'est exprimé après sa victoire.
06:15Oui, il s'est exprimé juste après l'arrivée, comme c'est de coutume.
06:19Valentin Parépeintre nous dit qu'il ne réalise pas une victoire sur le tour.
06:23C'est extraordinaire.
06:25Mais au Mont Ventoux, c'est encore quelque chose de différent.
06:27C'est ce que je me disais dans le final.
06:29Benilli était vraiment très fort dans ses attaques.
06:31Je me suis dit, tu dois le faire.
06:32Tu ne peux pas lâcher.
06:34Il a également parlé du plan.
06:35Ce n'était pas le plan aujourd'hui pour Valentin Parépeintre.
06:38C'est extraordinaire.
06:40Mais ce n'était pas le plan.
06:41Je pensais vraiment que Pogacar allait vouloir gagner et qu'il allait cadenasser la course.
06:45On le rappelle, Valentin Parépeintre a déjà gagné sur un grand tour.
06:47C'était sur le tour d'Italie.
06:49Pogacar, on y reviendra un peu plus tard, évidemment.
06:50Mais sa déclaration allait fort.
06:52Je ne croyais pas.
06:52Ce n'était pas le plan.
06:53On se demande ce qu'il fait là, presque.
06:55Oui, parce que surtout, son équipe a perdu son leader.
06:57C'est l'équipe de Remco Evenpool.
07:01Il y avait beaucoup d'ailleurs de critiques avant le tour sur le fait que Remco Evenpool était mal entouré.
07:07C'était pour ça qu'il ne pouvait pas avoir une chance de gagner le tour.
07:11Donc là, c'est exceptionnel.
07:12Après, Patrick a raison quand même de tirer un grand coup de chapeau à Julien Alaphilippe
07:15parce qu'il nous a fait également plaisir aujourd'hui.
07:19Mais ce que fait Valentin Parépeintre, parce que Benelli, ce n'est pas n'importe qui sur ce tour de France.
07:23Il a porté le maillot jaune.
07:25C'est quelqu'un, il a fait une ascension exceptionnelle.
07:28C'est quelqu'un qui a beaucoup de courage, qui a beaucoup de cœur.
07:30Tout le monde le voyait finir, honnêtement ?
07:32Même si Valentin est constamment resté dans sa roue, qu'il a couru de manière intelligente.
07:39Le final est exceptionnel parce qu'on attendait cette victoire sur le tour de France,
07:44qu'il n'y en avait pas, que c'est le Ventoux, que c'est une ascension.
07:47On l'a encore vu sur les images.
07:49C'est tellement beau, c'est tellement mythique.
07:51C'est incroyable.
07:52Quand il y a un Français qui arrive en haut, c'est fabuleux.
07:55On ne l'attendait pas, on n'attendait pas cette équipe avec le départ de Remco.
07:59Donc, grand, grand coup de chapeau.
08:01Dans un instant, on va rappeler qui est Valentin, parce que tout le monde ne sait pas forcément
08:04qui c'est, même si dans la famille, il est connu.
08:06Pierre Bouby, c'était ton premier Mont-Ventoux en néo amateur de cyclisme.
08:10J'avais regardé la dernière aussi.
08:12Non, mais ce n'est pas grave.
08:13Honnêtement, ce qui m'a fasciné, c'est ce mode un peu tête de mule où il n'y a pas de Français.
08:18Je pense que ça l'a un peu motivé, le fait qu'il n'y ait pas de Français,
08:21qu'il ait gagné encore, que lui soit bien placé, qu'il prenne une échappée.
08:24En plus, avec Benelli, tu sais à qui tu as affaire, en fait.
08:27Tu sais que ça va être dur, parce qu'il est dans le coup et il va te tirer forcément vers l'eau.
08:30Soit tu vas au bout et tu vas au bout et tu vois ce qui se passe, soit tu craques.
08:33Mais là, je pense que c'est uniquement dû à sa force mentale, de la course, de la tactique qu'il a adoptée.
08:40Et quand je le voyais, on dirait un peu un serpent, quand il se met sur son vélo et qu'il commence à naviguer.
08:43Je me suis dit, mais il va y arriver, en fait, ce n'est pas possible.
08:46Là, juste la butte, juste avant, moi, j'étais sur le cul.
08:49Il m'a fasciné, je me suis dit, bravo.
08:52Il n'a jamais lâché Benelli dans ce fameux Manou Amanou.
08:55C'est qui, pour ceux qui ne connaîtraient pas forcément, ce jeune homme de 24 ans qui faisait son premier tour ?
08:59C'est le frère d'Aurélien.
09:00Premier tour de France.
09:03C'est intéressant de revenir sur la personnalité de Valentin Paré-Peintre.
09:06C'est un coureur de 24 ans qui a fait ses gammes chez AG2R à la Mondiale,
09:10donc dans une équipe française, une équipe qu'il a quitté.
09:12Il a quitté également son grand frère, Aurélien Paré-Peintre, avec qui ils sont très proches,
09:16pour rejoindre l'équipe Sudel Quick-Step, pour être, en quelque sorte, un équipier en montagne
09:22pour Remco Evenoku-Poul pour remporter le Tour de France.
09:26Il a trois victoires en pro, donc sur le Tour d'Italie, sur le Tour d'Oman, également, en début d'année.
09:31Il avait battu des cadors David Gaudu, si je me souviens bien.
09:34Et puis, malheureusement, cette année a été entachée par une grosse chute à Tireno Adriatico.
09:40Il avait pris, quand même, le départ du Tour de Catalogne.
09:43Il s'était rendu compte, quand même, qu'il y avait une petite fracture au coccyx.
09:46Et derrière, il avait été éloigné de la compétition.
09:49Il n'avait pas participé au Tour d'Italie.
09:50Il revient, petit à petit, avec le critère du Dauphiné.
09:53Et là, à sa meilleure forme, peut-être, de sa carrière.
09:57On ne l'attendait pas là, aujourd'hui.
09:58Même la réalisation, non plus, parce qu'on a mis le temps à le voir,
10:01Valentin Paré-Peintre, revenir dans le ventre.
10:03– Je vous ai une question. – Bien sûr. À Claire. Elle a envie de parler.
10:05Claire, est-ce que tu penses que c'est une victoire qui peut changer un petit peu sa carrière ?
10:08– Sa vie, même. – Oui, très clairement, bien sûr.
10:11Déjà, parce qu'en effet, il ne venait pas du tout dans un rôle de leader.
10:13Il était absolument là pour épauler Evan Poole.
10:15C'est même pour ça qu'il a été recruté, cet hiver,
10:17pour épauler Lambda et Evan Poole sur les grands tours.
10:19Donc là, la première fois qu'il a sa chance, il va scorer.
10:21En plus, il score au Mont Ventoux.
10:23Donc, évidemment, c'est un super truc.
10:24Et en plus, on est aussi dans une perspective avec lui.
10:26Bon, évidemment, tu as vu son gabarit.
10:28Il est absolument tout fin.
10:29– C'est une chips. – 51 kilos.
10:31– Sur grimpeur, son point fréquent, c'est le contre-la-monde, c'est le chrono.
10:35Et pourtant, déjà, dans cette formation, on s'est dit,
10:38c'est un peu ce qu'on va lui faire travailler au fur et à mesure.
10:40Donc, c'est déjà quelque chose qu'on avait dans la tête
10:42pour essayer, lui-même le dit, d'aller, pourquoi pas,
10:44jouer les classements d'une semaine, notamment sur les courses françaises.
10:47On pense, bien sûr, au Dauphiné pour la plus prestigieuse.
10:49Donc, ça peut forcément, à un moment, peser dans la balance.
10:52Pas de là à aller avoir un statut d'Event Poole, évidemment, pour l'instant.
10:55On ne sait pas du tout ce qu'on dit.
10:56Mais en effet, il peut avoir de plus en plus de chance et de crédibilité.
11:01– Et de crédibilité, oui, totalement.
11:03– Dans le cœur des Français, Candice, clairement, on va se souvenir de lui.
11:06– Oui, carrément, parce qu'elle a effectivement ce numéro.
11:09Mais qu'est-ce que ça fait du bien de voir un Français qui arrive à relancer.
11:12Il reste au contact, d'ailleurs, il attaque, il répond.
11:15On se dit, à quel moment il va craquer ? Mais non, mais ne craque pas.
11:17– On pense tous qu'il va craquer.
11:18– Et la dernière attaque de Benigny, on se dit, c'est peut-être trop tard là.
11:22Et dans le virage, il a hyper bien pensé son truc.
11:24Il connaissait parfaitement l'arrivée, parce que je ne veux pas croire
11:27qu'il laisse quelques mètres au virage, et derrière, il le prend à l'intérieur.
11:31– Mais attends, qui ne connaît pas l'arrivée du Venteau quand il est courant cycliste ?
11:34Je suis sûr que Giovanni le connaît.
11:35– Alors, pour pas, mais attends, c'est important de le dire.
11:38– Non, mais tout le monde ne l'a pas monté.
11:40Vauclin dit que c'est la première fois, par exemple, qu'il le montait.
11:41– Non, mais on peut que l'arrivée.
11:42– Pour les avoir déjà montées.
11:43– La dernière rampe est beaucoup plus dure qu'avant, Patrick.
11:45– Oui, c'est vrai.
11:46– Et c'est là où il fait la différence.
11:47– Bon, allez, ça va, t'as 2% de plus.
11:51– Non, c'est quand même, il y a un sprint, ça va pas.
11:52– Les mecs, ils le bas au sprint.
11:54– Oui, mais quand même, ils le savent.
11:57– Mais c'est toujours redoutable, mon Ventoux.
11:59C'est ça qui est fantastique avec cette montée, c'est que cette ascension,
12:02on part avec des coureurs au début de cette ascension.
12:04Taïman Aronsman, Julien Alaphilippe, puis Butrago.
12:07Et puis à la fin, on se retrouve avec d'autres coureurs qui reviennent.
12:10Et ce qui est intéressant dans ce duel entre Benelli et Valentin Paré-Pintre,
12:14c'est deux gabarits complètement différents.
12:16On a un pur grimpeur, un format, c'est une plume, on le dit, il pèse rien du tout.
12:21D'ailleurs, des fois, quand on le voit, on se dit, il est anorexique, quoi,
12:23Valentin Paré-Pintre, en vrai, c'est la vérité.
12:26Et Benelli, c'est plutôt un baroudeur.
12:27Il a beaucoup moins de références sur Haute-Montagne.
12:29Là, on est à quasiment 2000 mètres d'altitude, on est à plus de 1900 mètres.
12:32Et c'est aussi ça qui a fait la différence pour Valentin Paré-Pintre.
12:35Quand on est dans ces altitudes-là, avec un effort aussi long,
12:38environ une heure d'effort, normalement,
12:40ses capacités intrasèques sont meilleures que celles de Benelli.
12:42– Après, il a été malin parce qu'on parlait,
12:46et Charles-Antoine, j'arrête pas de vouloir l'appeler le chat,
12:51parlait des coureurs qui ont débuté l'ascension.
12:53Il y a quand même Mas qui a compté jusqu'à 50 secondes d'avance
12:58sur cette montée du Ventoux, qui, comme toujours, malheureusement pour lui,
13:01il explose quand même très souvent, il n'arrive pas à conclure l'Espagnol.
13:05Et c'est Benelli, en fait, qui, sur toute la montée, fait un effort monumental.
13:09Et c'est là où Valentin Paré-Pintre a été extrêmement intelligent,
13:13où il a parfaitement géré sa montée.
13:16Peut-être que les experts pourront dire, moi, j'ai l'impression
13:17que Benelli, il lance un peu trop tôt.
13:19Peut-être que s'il lance après le virage, peut-être que Valentin peut pas le récupérer.
13:26Donc il y a peut-être une petite erreur pour l'Irlandais,
13:29mais avec l'effort qu'il a fourni, c'est normal.
13:31Donc il a aussi été extrêmement intelligent, Valentin Paré-Pintre, dans sa montée.
13:35– Moi, j'ajouterais quand même que c'est une victoire collective, quand même.
13:37Et là, je vous le dis, mais là, il ne faut pas regarder uniquement la montée du Ventoux,
13:42mais même l'approche.
13:43Parce que, rappelez-vous, il y en a quand même 5 qui sont devant.
13:47Oui, tu ne regardes pas le Ventoux plutôt.
13:49– Je ne regarde pas la fin, je ne regarde pas le Ventoux.
13:51– À la fin, c'est bien, il y a des bichons.
13:52– Il y en a 5 qui sont devant, c'est que des cadors.
13:55Et eux, ils sont derrière et ils ont une 30 au pied.
13:58Mais avant, ils ont une 30 parce qu'ils se mettent à rouler.
14:01Et qui roule en tête du groupe de contre-attaque,
14:04de la trentaine de gars qui sont là ?
14:06C'est Pascal Ainkorn qui fait un boulot de dingue.
14:09Et il ramène effectivement une 30.
14:10S'il ne fait pas ce boulot-là, je ne suis pas sûr que ça revienne derrière.
14:14Et ensuite, on a effectivement Van Wilder qui va donner ce dernier relais.
14:18On ne sait pas d'où il revient.
14:18– On ne le voit pas.
14:19– Il a été intercalé, oui.
14:20– C'est formidable.
14:21– On ne pouvait pas tout montrer.
14:22– Il y avait tellement de spectateurs aussi.
14:24– Il y avait des spectateurs.
14:25C'est ça en fait.
14:26C'est incroyable comment une équipe, et c'est rarissime,
14:30une équipe qui perd son leader et qui le lendemain ou deux jours après,
14:35et ça y est, on repart au combat.
14:36Et quand on les appelait, ce n'est plus le cas maintenant, le Wolf Pack.
14:39– Oh !
14:40– Le Pack de loup, pardon.
14:41– La Meute.
14:41– La Meute.
14:42– C'est bilingue, France.
14:45– Eh bien, effectivement, moi, parfois, ça m'a paru, on le dit souvent,
14:51ça m'a paru de la com, du marketing, le Wolf Pack.
14:53Non, eux, c'est vraiment le…
14:56Et ça, c'est la démonstration parfaite.
14:59Quand tu entends Van Wilder à la fin, quand tu le vois ému aux larmes,
15:04ça, ce n'est pas Duflan.
15:06Il est vraiment heureux.
15:07Je ne sais pas si c'est son grand pote, c'est même peut-être pas ça.
15:10Il est ému parce qu'ils ont bossé comme des chiens toute la journée,
15:13enfin comme des loups, et ils ont réussi.
15:14– Pour le coup, ils ont été échaudés.
15:17Parce que la déclaration de Van Wilder à la fin, il y a beaucoup de gens…
15:20– Qu'est-ce qu'il dit, rappelle-nous ?
15:21– Non, mais en gros, il dit un gros mot, mais on l'a fait,
15:24on a gagné le vent tout, parce qu'il y a énormément de critiques
15:26sur la formation de Soudal, sur le fait qu'ils ne sont pas bons en montagne,
15:30que c'est pour ça qu'un talent comme Renko Evenpool
15:32ne peut pas remporter le Tour de France.
15:33Donc là, il y a aussi la fierté de ces coureurs
15:36qui en prennent plein la figure sur ces étapes-là.
15:40Donc l'émotion, elle est belle.
15:41Et le câlin entre Valentin et Van Wilder à la fin,
15:43ça dit tout aussi de cette notion d'équipe,
15:45c'était vraiment une très très belle image.
15:46– Et puis je reviens sur la déclaration et les mots du vainqueur du jour,
15:50Valentin, qui nous dit qu'il ne croyait pas trop
15:52et qu'il ne voulait absolument pas perdre
15:54et gagner cette étape française sur le Mont Ventoux.
15:56Est-ce que c'est aussi, c'est un peu bête comme question,
15:58mais le public qui l'a poussé, on a vu qu'il y avait une ambiance fabuleuse,
16:01il n'est pas très expérimenté,
16:02c'est quand même chaud pour lui de se retrouver dans cette position.
16:05On peut ça compte à ce moment-là, le public, vous pensez ?
16:07– Oui, c'est sûr, mais ce n'est pas du tout bête comme question, au contraire.
16:10– D'ailleurs, en fait, il y a ces côtés pile ou face de la pièce,
16:13c'est-à-dire qu'il y a des coureurs que cet engouement médiatique
16:15du Tour de France peut galvaniser
16:17et d'autres que ça peut restreindre un peu.
16:18– C'est son premier tour, il vit ça.
16:20– Oui, il vit ça, bien sûr.
16:23Non, mais en fait, je suis en train de me dire,
16:25j'entends pas de coureurs qui, quand ils sont en position
16:28de gagner quoi que ce soit, nous disent
16:30non, en fait, j'ai été un peu anéanti par la foule,
16:33non, au contraire, c'est même tout le temps, tout en l'inverse.
16:34Je me souviens de Madouas qui parlait de l'arrivée
16:37qu'on va revivre avec la bute Montmartre sur les champs,
16:39sur les Jeux Olympiques, qui disait très clairement
16:41que c'était un truc qu'il n'avait jamais vu, jamais connu.
16:43Peut-être que c'est ce que se dit aussi ce soir Valentin.
16:46En tout cas, il y a un truc qu'on ne peut pas lui retirer à Valentin
16:48et c'est ce qu'on dit vraiment de lui depuis toujours
16:49et c'est même son frère Aurélien qui nous le disait à un moment
16:51en mode, attendez, vous venez me voir en interview
16:53mais vous allez voir mon frère qui arrive derrière, il est pas mal.
16:56C'est qu'il est extrêmement intelligent.
16:57Mais tout le monde dit ça et aujourd'hui, il a fait juste
16:59du Valentin parépeintre de A à Z.
17:01C'est de l'horlogerie.
17:02C'est un sniper.
17:05C'est-à-dire qu'il tire, il a un fusil
17:07mais à un coup.
17:08C'est-à-dire qu'à chaque fois, il met pof entre les deux yeux.
17:11C'est vraiment ça.
17:12C'est-à-dire qu'au moment où il porte son démarrage,
17:14quel que soit son objectif,
17:17il va au bout.
17:19Le monde qu'il y avait, tu soulignes,
17:20le monde qu'il y avait au Ventoux.
17:22C'est la 11e fois, je crois, qu'il y a une arrivée au Mont Ventoux.
17:25Moi, j'en ai quand même vu quelques-unes.
17:26J'avais jamais vu, surtout dans la première partie
17:29jusqu'au Chalet Reynard.
17:32Je n'avais jamais vu
17:34autant de monde sur les pentes
17:36du Mont Ventoux.
17:36Jamais, jamais, jamais.
17:38Avant, il y avait du monde, effectivement.
17:40À l'endroit du Chalet Reynard, il y avait énormément de monde.
17:42Rappelez-vous quand Fromm, justement,
17:44il monte à pied
17:46parce que son vélo ne marche plus, etc.
17:48Et là, il y a un monde de dingue, effectivement.
17:50Oui, à cet endroit-là.
17:51Mais là, dès le pied, presque au virage
17:54de Saint-Esteve, qui est un peu le pied
17:56du Mont Ventoux
17:59jusqu'au-dessus, c'est complètement hallucinant.
18:01Alors qu'il n'y a pas de Français
18:02à la base qu'on attend
18:03et que ce n'est pas un tour
18:04où on se dit que les Français vont briller.
18:05Donc, c'est bien, ça rendit long sur la popularité.
18:07Oui, et puis on vous parlait aussi
18:08de l'ascension du Mont Ventoux.
18:09La route était fermée depuis hier
18:10parce qu'on sait tous les camping-cars,
18:12les étrangers, les Belges, les Néerlandais,
18:13mais aussi les Français
18:14qui ont envie de vivre ces moments-là.
18:16Ils ont fermé la route hier.
18:17Donc, beaucoup de personnes montent aussi en vélo.
18:19On a tous ces spectateurs
18:21qui sont au bord de la route,
18:22qui sont montés le matin en vélo,
18:26qui se rendent compte de ce que vivent les coureurs pros.
18:29Ça, c'est formidable.
18:29C'est une ascension qui, pour moi,
18:31est hors catégorie dans l'imaginaire,
18:33dans la mythologie du cyclisme.
18:35Elle est à part, cette ascension du Mont Ventoux.
18:37Par rapport au monde et au public,
18:38tout à l'heure, tu disais
18:39que ça pouvait restreindre certains coureurs
18:40et engalvaniser d'autres.
18:41Est-ce qu'il n'y a pas un moment
18:42où des coureurs cyclistes
18:44se mettent dans une bulle
18:44où ils ne calculent plus rien,
18:45où ils ne sont complètement dans leur objectif ?
18:47Après, c'est dur sur le Tour de France.
18:49C'est super dur.
18:49Il y a trop de bruit.
18:50Non, mais ça crie tout le temps, en fait.
18:51En fait, mais c'est-à-dire que...
18:53Mais t'aisez-vous !
18:54C'est vrai qu'on a envie de leur dire.
18:55Non, mais c'est exactement ça.
18:56Non, mais tu sors de l'hôtel,
18:57tu as forcément des gens
18:58qui attendent déjà en bas de ton hôtel.
18:59Tu prends le bus, tu sors du bus,
19:00tu as des gens en bas du bus.
19:01Tu vas jusqu'à la signature,
19:02tu as des gens à la signature.
19:04En fait, c'est ça tout le temps.
19:05Et c'est même ça sur les journées de repos.
19:07Donc, c'est vraiment des moments,
19:09et notamment pour les coureurs français,
19:10mais aussi pour les superstars,
19:11c'est vraiment des moments
19:11où c'est très dur de se mettre dans sa bulle.
19:13Mais ça, il faut l'accepter, en fait.
19:15Il y a des coureurs qui ne supportent pas ça.
19:17Et en fait, moi, j'ai en tête des coureurs
19:19qui m'ont dit qu'il y a un moment
19:20où c'est un choix.
19:21C'est-à-dire qu'on se dit
19:22qu'on va être complètement freiné
19:26ou endormi par ce qui se passe,
19:28par la pression qu'on a sur les épaules,
19:29parce que tous les coureurs français
19:30ont une pression sur les épaules,
19:31quoi qu'il se passe,
19:32peu importe leur objectif sur le Tour de France.
19:34Soit on s'en sert et on se dit
19:35que c'est une fois par an.
19:36Et là, ça change.
19:37Et un peu, il faut changer presque sa personnalité.
19:39C'est souvent ce qui se passe.
19:39Là, il y a un coureur que ça aide beaucoup.
19:41Il en a parlé en interview,
19:42c'est Kevin Vauclin.
19:42Il trouve ça très grisant.
19:44Je pense que ça le transcende complètement.
19:45C'est ce qui lui permet de réaliser
19:47de très belles performances
19:48jusque-là sur le Tour de France.
19:51Cette folie, elle te porte.
19:53Elle t'amène aussi à te dépasser
19:55au niveau de tes limites.
19:56Je pense à Jolain Philippe en 2019.
19:57C'est exactement le même phénomène.
19:59On y reviendra dans un instant, d'ailleurs,
20:00sur le premier Français général, Vauclin.
20:02Candice, pour finir,
20:03est-ce qu'on peut dire que c'est, pour l'instant,
20:04le sauveur de ce Tour de France ?
20:06Attention, Candice.
20:07Non, mais hier, on se demandait
20:09est-ce qu'on allait finir Fanny ?
20:10Il dit forcément à ce que les Français soient Fanny.
20:12Nous, on se dit qu'on est soulagés aussi
20:13parce qu'il n'y aura plus ce spectre du 1999,
20:17la dernière année, sans victoire.
20:19Je pense que ça soulage aussi quand même
20:20les Français du peloton.
20:21Ils se disent qu'on ne va plus forcément
20:22nous parler de cette disette.
20:27Maintenant, est-ce que ça va en délivrer
20:28certains qui ne pensaient pas forcément
20:30aller attaquer ?
20:31Est-ce que ça peut rebattre des cartes ?
20:32Oui, peut-être aussi.
20:33Mais c'est sûr que là, oui,
20:34en tout cas, ça soulage un peu tout le monde.
20:37Ça fait plaisir à tout le monde
20:38parce que vraiment, on n'arrêtait pas
20:39de nous dire que Pogacar,
20:40elle est gagnée aujourd'hui,
20:41qu'à la col de la Loz,
20:44il va vouloir gagner aussi,
20:45que finalement, on l'a vu hier
20:46qu'il y avait très peu de place
20:47pour les Français.
20:48Donc, tant mieux.
20:49En plus, surprise,
20:50personne n'avait vu venir au monde.
20:53Vous avez eu peur à un moment donné
20:54que Pogacar...
20:56Parce que c'était ça la crainte.
20:57C'était n'importe quoi.
20:58Ils avaient 4 minutes,
20:59ils reviennent à 2,
20:59au bout de 3 kilomètres.
21:00Je me suis dit, c'est quoi de délire ?
21:01Moi, je me suis dit...
21:03C'est parce qu'ils se sont regardés ?
21:03S'ils s'énervent, ils le font.
21:05Non, en fait, je pense que
21:06quand Pogacar contre Vingegaard,
21:09s'il le lâche,
21:10là, je pense qu'il peut revenir.
21:12En fait, il ne le lâche pas.
21:13Donc après, il se regarde,
21:13mano à mano,
21:14il se neutralise,
21:14il se fait le sprint à la fin.
21:15En fait, Vingegaard,
21:16il a tellement attaqué,
21:17on va revenir dans un instant,
21:18que Pogacar,
21:19il est dans une situation
21:20très défensive
21:21et il oublie petit à petit
21:22cette victoire,
21:24mais il perd dans un moment
21:25une minute au kilomètre,
21:26ce qui est énorme quand même.
21:27Pogacar, Vingegaard,
21:27on y revient dans un instant.
21:28Est-ce qu'on peut juste rappeler,
21:29parce que c'est historique
21:30ce qu'il a fait,
21:30notre Français du jour,
21:31qui est-ce qu'il a...
21:32Il a succédé à qui,
21:34je veux dire,
21:34au palmarès des Français
21:35qui ont gagné ce moment tout
21:37parce qu'il se compte
21:37sur les doigts d'une main.
21:38Oui, elle était longue.
21:40Si je ne me trompe pas,
21:41la dernière,
21:41c'est Richard Virenc
21:43ça, je l'avais.
21:43En 2002, c'est bien ça.
21:45Et après ?
21:45Ah, c'est un jeu,
21:46viens, on joue.
21:46Il y avait qui avant, Patrick ?
21:47Il y a le chrono incroyable.
21:50Non mais...
21:51On peut le tester.
21:52On va faire une offre.
21:52Allez, on teste Patrick.
21:53Il y a le chrono inoubliable
21:55de Jean-François Bernard
21:56sur les pentes du Mont Ventoux,
21:58c'est 1987.
21:59C'est dans l'ordre ?
22:00Tu vas dire ?
22:00Non, non, oui,
22:01c'est dans l'ordre,
22:01mais en montant.
22:02C'est exact.
22:02Ah, tu fais du premier au dernier,
22:04ok.
22:04Vas-y.
22:04Ben oui, non, bien sûr.
22:05Et puis, comme j'ai sous les yeux,
22:06j'ai failli te balancer.
22:09Franchement, c'est passé à deux fois.
22:10Non mais il n'y a que des grands noms,
22:11en fait.
22:11Mais moi, je me balance tout seul.
22:12Mais oui, c'est pour ça
22:13que ça mérite des accoutes.
22:14Il n'y a que des grands noms.
22:141972, Bernard Thévenet
22:16et Raymond Poulidor,
22:17très belle année, 1965.
22:19Donc, autant vous dire
22:19que c'est quand même
22:21assez incroyable.
22:22Poulidor, Virenc.
22:24Et Richard Virenc.
22:26Richard Virenc.
22:27Richard Virenc,
22:28il était dans la même équipe
22:29que Valentin Parepain,
22:30dirigé par...
22:30Qui n'avait pas le même nom.
22:31Lefebvre, il n'avait pas le même nom.
22:32Bien sûr.
22:33Et on ne souligne pas assez
22:34parce que moi, le premier,
22:35d'ailleurs, j'ai souvent été critique
22:36avec Patrick Lefebvre.
22:38Mais le nombre de courants français,
22:39le nombre de victoires
22:40qu'il a obtenues avec ses coureurs
22:42dans son équipe
22:43sur les routes du Tour de France,
22:44je les ai comptées.
22:45Ben regarde, elles sont là aussi.
22:46Oui, elles sont là.
22:47Ça en fait un mince, c'est dit.
22:50Il a des infos, ce Patrick.
22:51C'est fou, ça.
22:52On a pensé des choses en même temps.
22:5513 victoires.
22:56Parce que là, je suis très fort
22:57sur le calcul mental.
22:58Bien.
22:58Et au total, cette équipe
23:01qui a gagné énormément de courses,
23:03elle en a gagné 55 étapes
23:04sur le Tour de France.
23:0613 sur 55,
23:08c'est presque un quart
23:09des victoires
23:10qui reviennent à des coureurs français.
23:12Et les noms, vous les avez effectivement.
23:14Bon, Julien Alaphilippe
23:14étant celui qui a gagné
23:15le plus souvent sous le maillot
23:16dans cette équipe.
23:19C'est quand même assez remarquable.
23:21Les Français, on se demande parfois
23:23s'ils vont gagner.
23:24On évite d'être fani.
23:25Ça n'est arrivé que deux fois
23:26en 100 et quelques années.
23:27C'est fait.
23:28Mais on oublie souvent
23:30que beaucoup de Français
23:31font des très belles carrières
23:32à l'étranger,
23:32notamment dans cette équipe.
23:33On conclut sur ce juge d'éclair
23:34parce qu'après, il y a un petit zapping.
23:35Non, mais j'ai juste un truc
23:36parce qu'il y a une théorie sur Viron
23:37qu'aussi que Candice voulait vous donner.
23:38Elle me l'a donné en off.
23:39Elle n'avait pas osé
23:40la donner sur le plateau.
23:40Il était dans la voiture du directeur
23:42aujourd'hui.
23:43Quel est le dernier Français
23:44à avoir gagné aux Champs-Elysées, Patrick ?
23:46Jean-Patrick Nazon.
23:49Il faut mettre dans la voiture.
23:50D'accord.
23:51Jean-Patrick,
23:53dans la voiture dimanche.
23:54On termine avec la déclaration
23:56du leader du maillot jaune,
23:57Pogacar,
23:58qui lui aussi a félicité
23:58le vainqueur français.
23:59Quelques éloges du sloven
24:01Tadej Pogacar
24:02au sujet de Valentin Parépeintre.
24:04Parfois, c'est l'échappé
24:05qui décide.
24:06Valentin Parépeintre
24:07mérite la victoire.
24:08Ils étaient très rapides.
24:09À la fin, j'ai vu
24:10que Parépeintre était tellement
24:11heureux au vestiaire.
24:12C'était agréable à voir.
24:13Je suis heureux pour lui
24:14qu'il gagne cette étape.
24:15C'est toujours sympa.
24:16Et le Tour de France,
24:17de toute façon,
24:17on en reparle dans quelques minutes.
24:18Côté leader, justement,
24:20avec Pogacar et Eddingard,
24:21qui vous ont peut-être
24:21un peu déçus aujourd'hui.
24:23Mais tout de suite,
24:2418h54,
24:25le zapping.
24:25Toutes les plus belles images
24:26de sport qui ont buzzé
24:28sur ces dernières 24 heures
24:29concoctées par Jérémy Jardingro.

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