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  • 31/05/2025
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 31/05/2025.

Catégorie

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Sport
Transcription
00:00De retour sur le plateau de l'équipe de la X à Monta-Munic, l'ambiance, écoutez !
00:09Dans deux heures, le Paris Saint-Germain et l'Inter entreront sur la pelouse de l'Allianz Arena à Munich.
00:24Jaméli Castaldi est avec nous, on va l'en trouver dans un instant.
00:26On est aux abords du Parc des Princes également, on voit le stade depuis une hauteur.
00:31Et puis on a David Aiello qu'on va essayer d'aller rejoindre avec des supporters parisiens, David.
00:37Oui, c'est ça, ils viennent de chanter l'équipe il y a deux secondes, là, ils sont chauds.
00:41Et j'ai un exclu pour vous, regardez, je suis avec l'étoile.
00:49C'est l'étoile du cosmos, allez.
00:56Bon, les gars, si on pouvait faire une émission sans que vous insultiez l'autre club,
01:01on a passé 15 jours à dire qu'on n'était pas spécialement dans le clubisme
01:04et qu'on comprenait les uns et les autres, on aimerait bien éviter deux, trois insultes
01:08en lieu de profiter juste de la fête.
01:09On va aller voir Giovanni Castaldi du côté de Dominique.
01:13Bah ouais, Giovanni, là il est 19h, c'est l'heure de l'apéro, mon Gio.
01:16C'est l'heure de la saucisse, Giovanni.
01:23Alors Greg, puisque c'est un soir de finale, j'ai fait deux sandwiches.
01:29Pour commencer, j'ai pris la saucisse classique que je vais goûter pour vous.
01:33C'est vraiment parce que j'espère qu'un club français va gagner avec des champions.
01:37C'est très bon ça.
01:39Regarde, je vais y manger une saucisse quand même en direct sur la chaîne.
01:42C'est moyen, le pain est pas bon.
01:44Et alors, je vais changer de sandwich.
01:47Change notre sandwich, le monsieur, change notre nez.
01:50Attention à leur ligne, la version vegan en fait.
01:54C'est pas que la ligne, c'est le gluten, ce que vous voulez.
01:57Il y a toujours autant de pain.
02:00En fait, le pain, il est horrible.
02:02Le pain est horrible.
02:03C'est le pain en fait.
02:04C'est dommage parce que ça, c'est bon.
02:07C'est une bonne séquence.
02:08Alors mon Gio, bravo.
02:09Allez écoutez, on connaît un petit peu vos difficultés à avaler tout ce qui est à plus de 5 calories sur Terre.
02:16Ça va aller mon Gio Gio.
02:18Non, non, non.
02:19Ça va aller mon Giovanni.
02:20Tranquillement.
02:21Ne jetez pas ça.
02:22Donnez ça à Jérémy Janagro qui vous accompagne à la caméra.
02:25Il va tout boulotter, évidemment.
02:27René, regardez, c'est une rue autour du Parc des Princes.
02:31Les deux stades, pour ceux qui ne connaîtraient pas Paris, à gauche, le Parc des Princes, à droite, le stade Jambroin, le futur stade du Paris FC et l'actuel stade du stade français de rugby.
02:40Vous voyez, on ne peut pas faire plus près entre deux enceintes.
02:43Il n'y a même pas un bout de rue.
02:45Ah non, mais c'est extraordinaire.
02:47C'est quasiment unique en Europe d'avoir des équipes comme ça d'élite qui sont aussi proches.
02:53Et donc, quand on parlera de derby entre le PSG et le PSC, là, c'est le derby le plus proche, peut-être même du jeu continent.
03:01Je vais faire une minute.
03:03Assez incroyable ce monde-là.
03:05On rappelle 48 000 personnes ce soir au Parc des Princes pour vivre sur l'écran géant.
03:10On l'espère, la victoire du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des Champions.
03:14Alors, on va maintenant s'intéresser à l'homme, l'homme possible du succès.
03:18Cet homme, c'est évidemment Louis-Sénriquet.
03:20Giovanni est toujours avec nous.
03:22Je vais avec le plateau parce que, vous savez, on est en direct et je vis minute par minute avec ma régie et tous ceux qui sont avec nous.
03:29Je pense que je vais rester en plateau.
03:31Dave Appadou, c'est vrai que Louis-Sénriquet, je viens vous voir dans un instant, Gio.
03:35Je viens vous voir dans un instant.
03:37Dave, c'est vrai que Louis-Sénriquet, c'est l'architecte, tout simplement, de ce succès.
03:41Je pense qu'il vit une expérience qui est proche d'un idéal de coach, en quelque sorte.
03:46C'est-à-dire où il y avait plein de choses à construire, il y a plein de choses à mettre en place au niveau des règles, au niveau du recrutement, au niveau du fonctionnement même de ce club.
03:59Et pourtant, il arrive dans un club qui est Paris, qui a fait des finales de Ligue des Champions, demi-finale, qui est un habitué, etc.
04:06Et pourtant, post-Mbappé, parce que c'est Mbappé un peu le tournant, en fait, il a eu les coups d'effrange.
04:12C'est-à-dire que d'un seul coup, c'est lui qui a vraiment la main sur tout, y compris sur la discipline, y compris sur…
04:17Et en fait, ça me rappelle ce que m'avait dit Carlo Ancelotti, j'étais allé à l'interview quand il était à Naples.
04:22Et je lui demandais un petit peu, voilà, qu'est-ce qui restait un petit peu de son expérience parisienne.
04:26Il avait adoré et il disait, j'ai un regret, c'est de ne pas avoir continué.
04:29Les conditions, elles n'étaient pas réunies.
04:30Et donc, je lui demande de poursuivre un peu sa pensée.
04:32Et il dit, mais tu te rends compte, pour un coach, tu arrives, tu as des moyens illimités et il y a tout à faire.
04:38C'est-à-dire que lui, quand il arrivait, il y avait même les repas à constituer et tout.
04:41Il dit, mais tu te rends compte, pour un coach qui aime avoir pensé large, il dit, mais c'est un truc incroyable.
04:46Surtout que tu n'es pas avec le porte-monnaie, etc.
04:49Là, tu peux y aller.
04:50Et je pense que Louis Senriquet, il vit quelque chose de…
04:53Il l'a dit, je vis quelque chose impossible à avoir aujourd'hui.
04:56Exactement, impossible à avoir et qui, à mon avis, au-delà du fait qu'il a des attaches catalanes,
05:01mais qui, sur un plan de la réalisation, est plus fort que ce qu'il a fait à Barcelone, où la boutique est tournée, globalement.
05:07Giovanni, on vous a retrouvé, vous êtes avec nous en direct depuis Munich.
05:10On parle de Louis Senriquet.
05:11Vous vous souvenez, les années précédentes, combien de fois on a entendu sur ce plateau
05:15« Je ne vois pas la pâte, Rochettino, je ne vois pas la pâte »
05:19et vous pouvez mettre Tourelle, Emery, où on la voyait deux mois, un mois, tout ce que vous voulez.
05:24Là, où Galtier, bien sûr.
05:26Là, clairement, ce n'est pas une papatte.
05:28C'est trois mimines et demi.
05:30Et la quatrième arrive ce soir, peut-être.
05:31Grosse papatte.
05:32Elle est grosse papatte.
05:33C'est une grosse patte d'ours.
05:37Effectivement, Greg, il a réussi à bien des niveaux.
05:41Moi, ce qui me frappe pour avoir suivi le Paris Saint-Germain sur les deux dernières saisons,
05:45en fait, c'est le climat apaisé qu'il a mis au sein du club.
05:48Il y a eu énormément de luttes de pouvoir en interne.
05:51En fait, dans ce club, il y a eu des guerres entre Leonardo, Antero, Enrique.
05:55C'était très compliqué.
05:56Parfois, des luttes d'influence de Nasser Khalafi auprès de certains joueurs.
06:00Et la plus grande réussite, je trouve, de Luis Enrique, c'est d'avoir remis le sportif au cœur du projet.
06:06Jamais dans l'histoire de Paris Saint-Germain depuis que le Qatar est arrivé.
06:09Il y a eu une telle relation, par exemple, entre un directeur sportif et son entraîneur.
06:13Le meilleur exemple, vous l'avez dit, c'était par rapport à ce qui s'est passé lors du dernier Mercato avec Kvarackeli.
06:20Mais pourquoi vous faites ça ?
06:22Je ne comprends pas pourquoi les gens passent devant la caméra.
06:24Hop là.
06:25C'est un truc de fou.
06:26Le meilleur exemple, vous en avez parlé d'ailleurs hier, Greg, c'est sur l'épisode Ozymen et Kvarackeli.
06:31On n'a pas de panique, on ne peut pas avoir Kvara cet été, on le fera cet hiver.
06:35Et il y a aussi quelque chose de pas anodin sur l'RQSI.
06:38Il a mis de la concurrence.
06:39Aucun joueur ne se sent intouchable.
06:41Et ça, c'est très, très fort dans un club où longtemps, les privilèges ont prévalu.
06:45C'est vrai que, Benoît, ça marche aussi parce que ces joueurs-là sont jeunes et malléables.
06:48Alors, ce n'est pas méchant ni agressif de dire ça.
06:50C'est quand même une réalité.
06:52Et donc, il faudra voir après s'ils gagnent avec des champions, s'ils ont autre chose, comment ils pourront bouger.
06:58Rappelez-vous, nous, on en faisait des thèmes.
07:00Il a sorti Mbappé à la 85e, il fait la tête, il partait à Monaco faire la tronche.
07:04Eux, on ne peut pas sortir Messi.
07:05On en était là.
07:07Oui, moi, j'ai connu ça pour faire assez court à Séville.
07:10On prenait le temps.
07:10Avec Kuna Yemri.
07:11Il n'avait que des joueurs malléables.
07:14C'est-à-dire qu'il n'y avait aucune star.
07:16Il y avait peut-être José Reyes, pas son âme.
07:18Mais, mis à part ça, il n'y avait pas d'intouchables.
07:21Il n'y avait pas d'intouchables, il n'y avait pas de grosses stars.
07:23Donc, forcément, on avait 20 joueurs potentiellement titulaires.
07:26Donc, il faisait ce qu'il voulait.
07:27On était assez malléables.
07:28On écoutait tactiquement.
07:29Il avait...
07:30Bien sûr.
07:30C'est assez similaire.
07:32Exactement.
07:32Il savait où il voulait aller.
07:34Et je pense que Luis Enrique a réussi grâce aussi à ça.
07:38Parce qu'il est tombé sur des joueurs qui ont aussi adhéré à son discours.
07:43Rappelons qu'il a séduit des irés doués qui partaient à Munich.
07:46Qui ont adhéré aussi à sa tactique.
07:48Parce qu'attention, c'est compliqué aussi de jouer sous Luis Enrique.
07:51Ça demande énormément d'efforts.
07:52Que ce soit des pressings.
07:54Que ce soit des replis défensifs.
07:56On voit Ousmane Dembele.
07:57D'ailleurs, c'est le premier fer de lance du Premier Benjamin.
08:00Pressing qu'il fait au moment le gardien à la balle.
08:02Il fait les premiers pressings.
08:03Ça veut dire que derrière, quand vous voyez votre attaquant vedette faire le premier pressing,
08:06ça veut dire que derrière, il faut être là et être coordonné.
08:10Il a réussi à faire tout ça, Luis Enrique.
08:13Et surtout, ce qui est fort, et je me répète, c'est que lorsqu'on est joueur,
08:17c'est compliqué des fois de toujours adhérer au discours du coach.
08:21Par moments, on peut être un peu en confie.
08:22On ne peut pas être d'accord.
08:24Là, on sent que les joueurs du Paris Saint-Germain sont derrière lui depuis le début de saison.
08:28C'est-à-dire qu'ils lui font confiance.
08:30Rappelez-vous ce début de saison qui était compliqué.
08:31Le scénario a fait aujourd'hui que tout le monde est derrière Luis Enrique.
08:38Moi, ce matin, des gens sont venus m'interpeller.
08:41La rigueur.
08:43On est devenu supporter du Paris Saint-Germain grâce à Luis Enrique.
08:47La rigueur, ce collectif, cette cohésion.
08:49Et d'un entraîneur qui a l'expérience des finales.
08:52Et surtout, qui n'en a perdu aucune.
08:53Ce sera sa 11e finale de toute compétition confondue.
08:5710 finales gagnées.
08:58Je vous l'ai dit rapidement.
08:59La Ligue des champions 2015.
09:00La Super Coupe de l'UFA.
09:01La Coupe du monde des clubs.
09:023 Coupes du roi.
09:032 Coupes de France.
09:042 Trophées des champions.
09:05Et une Ligue des champions.
09:06Peut-être ce soir, s'il arrive à gagner cette finale.
09:09Mais c'est assez incroyable.
09:10Il n'a jamais perdu de finale.
09:11Et s'il gagne ce soir, il retrouvera dans ce club très fermé.
09:15Des entraîneurs qui ont remporté le trophée.
09:17Avec deux clubs différents.
09:19Ancelotti, Isfeldt, Aynkeus, Mourinho, Guardiola.
09:22Et donc peut-être Luis Enrique ce soir.
09:23C'est intéressant.
09:24Parce que Yohan Riou est un passionné des entraîneurs.
09:26Vous l'avez peut-être déjà entendu autour d'ici.
09:28Il a toujours défendu.
09:29Notamment Gelsa et Emery.
09:30Ce qui a provoqué des enflammades sur ses plateaux.
09:35C'était un sujet bas de l'explosive.
09:36Au point que chacun devenait caricatural dans plein de choses dans son expression.
09:39Parce qu'il fallait défendre l'expression d'un foot qui était voulu.
09:42Et donc quelque part, vous devez être heureux qu'on donne aussi une part du succès à Luis Enrique, j'imagine.
09:46Non mais complètement.
09:46Et surtout, c'est qu'il y a un documentaire extraordinaire qui avait été tourné par la télévision espagnole.
09:49J'ai encore revu hier une grande partie.
09:51C'est de croire qu'il avait été moqué.
09:55Vraiment, c'est donc un documentaire qui le suit pendant des mois et des mois.
09:58Ceux qui ne l'ont pas vu, vous pouvez le voir.
09:59Et vraiment, quand personne n'y croyait, quand il y avait une avalanche de critiques.
10:02Alors parfois, ils pouvaient être aussi justifiés.
10:05Mais lui, en tout cas, il y a cru.
10:06Et il y a cette scène mythique.
10:07Et on n'est pas là pour dire du mal d'Mbappé.
10:08En plus, il n'est pas là.
10:09Il n'y a vraiment pas.
10:12Je ne suis pas là pour tirer une balle perdue.
10:13Je vais l'attirer quand même.
10:14Pas toucher.
10:16Je vous assure que non.
10:18C'est juste pour comprendre le phénomène.
10:19Oui, oui, vas-y, vas-y, vas-y.
10:20Non, mais je vous assure que non.
10:22C'est après à Major League Champion où vraiment, il montre une action sur un corner.
10:25Il ne fait pas le repli défensif.
10:26Et il le dit d'ailleurs.
10:27Et c'est bien d'ailleurs pour Mbappé aussi.
10:28C'est que voilà, tu adores Michael Jordan.
10:30Donc Michael Jordan, il prend les joues.
10:32Il faut être rivé par son vestiaire.
10:33Il faut faire les efforts défensifs.
10:35Et là, maintenant, cette année, tout le monde fait les efforts défensifs.
10:38C'est-à-dire qu'il n'y a personne qui...
10:39Ça, il n'y a pas de fainéant.
10:40Il n'y a personne qui économise ses replis défensifs.
10:44Et c'est ça qui est bon, je trouve, d'avoir fait une équipe d'ouvriers spécialisés,
10:47d'avoir fait une équipe finalement...
10:48Bah oui, la star c'est lui.
10:49Attention, je précise, des ouvriers à 60 millions d'euros...
10:52Non, mais bien sûr, c'est l'exprime.
10:53Ça ne veut pas dire...
10:53En tout cas, on parle de l'argent.
10:55Avant, on ne parlait que de l'argent du Paris Saint-Germain.
10:57On en parle toujours parce qu'évidemment, ils ont une puissance de feu phénoménale.
11:01Mais on a l'impression en fait, tout bêtement, Émilie,
11:04qu'ils ont été une bonne entreprise
11:06qui a finalement bien dépensé ses sous.
11:08Bien dépensé ses sous.
11:09Et pour revenir sur Luis Enrique, il a été aussi un bon manager
11:12qui a finalement catalysé toute l'attention.
11:15Parce que c'est lui qui a été la rigueur malmenée.
11:17On le tenait responsable des résultats, etc.
11:19Et les joueurs ont été plutôt...
11:20Paratonner.
11:21Oui, paratonner.
11:23Et les joueurs ont été plutôt laissés tranquilles, en tout cas,
11:25tant par les supporters que par les médias.
11:27Parce que lui, il prenait en fait toutes les foudres.
11:30Et aujourd'hui, le documentaire dont tu parles, Johan Sabal,
11:32effectivement, vous ne pouvez pas comprendre.
11:34Aujourd'hui, 31 mai, si on comprend.
11:36On comprend et bravo monsieur, grand monsieur,
11:38parce que travail minutieux et travail sur chaque joueur.
11:43Dans ce club-là, je ne pensais pas que c'était possible.
11:46La première fois, on a mis club incoachable.
11:48Et on a même inventé un mot.
11:49Parce que pour la première fois depuis l'arrivée de QSI,
11:54le football est le cœur du projet.
11:56Ce qui n'était pas le cas avant.
11:57Avant, c'était les stars, c'était la communication,
12:00c'était le branding, c'était les maillots, c'était le soft power.
12:03C'était plein d'autres choses qui ont été d'ailleurs plutôt bien menées.
12:06On a très bien fait, mais le football n'était qu'un outil de ça.
12:11C'est la première année où c'est un club de foot, avant tout.
12:15Et on ne parle que de foot, d'ailleurs.
12:16Et d'ailleurs, la preuve, c'est qu'on a dit, le recrutement...
12:19Ce n'est pas désagréable.
12:21Le recrutement continue d'être onéreux, des 70 millions, etc.
12:25Si vous les mettez sur le jeu Oeneves, ce n'est pas très gênant.
12:27Et ce n'est pas le premier truc qu'on va retenir.
12:32C'est-à-dire qu'on voit jouer Oeneves, on voit un gamin qui se défonce, doué, pareil.
12:36Mec Vara, qui est pourtant lui un joueur plus établi,
12:39on voit quelqu'un qui te fait des retours défensifs.
12:40Oui, plus personne ne parle de ses 70 millions.
12:42Exactement.
12:42En fait, c'est ça.
12:43C'est-à-dire que ce n'est plus un sujet.
12:46Parce qu'ils sont mis et bien mis.
12:47En fait, c'est ça l'histoire.
12:49Giovanni, en plus, il a un talent certain, Louis Enrique.
12:52C'est que comme il choisit ses joueurs, comme il y a des entretiens,
12:55je prends l'exemple de Désiré Doué,
12:57quand le Bayern est sur vous, c'est compliqué de dire non.
12:59Bayern Munich, quand même, qui est dans le...
13:00Tiens, vous avez un nouvel ami.
13:02Qui est dans le top 5 mondial depuis toujours.
13:05Il a réussi à le convaincre de venir au PSG.
13:07Et l'explosion de Doué était folle.
13:10Je prends un exemple.
13:12Oui, exactement, Greg.
13:13C'est vrai qu'il a un discours très, très impactant sur les joueurs du PSG.
13:17Et je trouve que la nouveauté aussi,
13:18et on l'a souvent dit encore plus
13:20avec l'arrivée des Qataris au Paris Saint-Germain,
13:22c'était un club, en fait, c'était un cimetière à joueurs moyens.
13:25On ne progressait pas au Paris Saint-Germain.
13:27Il y a eu des espoirs qui se sont écroulés.
13:29Aujourd'hui, quand on est un jeune,
13:31notamment français,
13:31et ça a longtemps fait débat,
13:33Paris qui n'investissait pas toujours sur les jeunes français,
13:35dans les clubs français.
13:36Aujourd'hui, quand tu es un jeune joueur,
13:37que tu veux devenir international français,
13:39avant d'aller à l'étranger,
13:40tu peux aussi passer par la case PSG.
13:42Je trouve que le signal envoyé,
13:43il est très bon déjà pour la France,
13:45le championnat de France.
13:46Et ce travail de progression,
13:47moi, je ne l'ai jamais vu au Paris Saint-Germain
13:49depuis l'arrivée des Qataris.
13:51Le plus bel exemple,
13:52c'est quand même Bradley Barcola
13:53qui avait six mois de professionnel
13:54et en un an,
13:55il en a fait un joueur
13:56qui potentiellement déjà est international français
13:58et qui va être titulaire
14:00en finale de Ligue des Champions.
14:01Je trouve que c'est assez prodigieux.
14:03C'est vrai que Barcola,
14:04on a quand même tendance à oublier
14:06parce que c'est allé un peu vite.
14:07Quand il arrive,
14:08combien de fois on a entendu
14:0950 millions pour Barcola, Textor ?
14:12Ils ont surpayé.
14:12Plus personne critique les 50 millions de Barcola.
14:15Mais c'est une affaire de contexte aussi.
14:17C'est-à-dire que Barcola arrive dans un club
14:19où tu es disposé,
14:21grâce au coach,
14:22grâce à une nouvelle philosophie,
14:24à laisser de la place.
14:24C'est-à-dire que la même chose
14:25avec Equis Tiquet,
14:26quand il débarque,
14:27qu'il y a Mbappé, Neymar, Messi,
14:29c'est mort
14:30parce qu'il ne va ramasser que les restes
14:31et il sait que c'est injouable.
14:32Oui, sauf que là,
14:33il y a quand même un truc, Johan,
14:34c'est que là,
14:35on l'a tous dit depuis un mois,
14:37un mois et demi,
14:38ça s'est resserré.
14:39On connaît les 11 titulaires.
14:41Allez, il y a un doute sur le 11
14:42et on connaît les 4 ou les 5
14:44qui vont rentrer.
14:45C'est-à-dire,
14:45on sait comment ça va se passer
14:46jusqu'à Ramos,
14:47à Exemry, au milieu,
14:49on sait très bien.
14:51Il a quand même fait jouer tout le monde.
14:53Il n'a pas de blessés,
14:53il a fait jouer tout le monde.
14:54Et les héros étaient justement
14:55ça qui est génial,
14:56les héros étaient différents
14:57quand tu vois,
14:58parce que va résister à Anfield
14:59en seconde période
15:00alors que tu prends la marée
15:01et là, tu réussis à résister déjà.
15:03Va résister à Stone Villa
15:05en match retour à Villapar
15:05quand tu prends la marée aussi
15:06pendant 20 minutes
15:07et après contre Arsenal
15:08où tu maîtrises.
15:09Et les héros étaient différents.
15:10Meraldo qui rentre à Liverpool
15:12un coup ça a été doux,
15:13un coup ça a été Barcola,
15:15un coup ça a été Dembélé
15:15et justement,
15:16c'est une équipe
15:17qui est tellement,
15:17d'ailleurs on en parlera
15:18pour le ballon d'or,
15:18c'est une équipe tellement
15:19éminemment collective.
15:21C'est une équipe vraiment
15:21où ils jouent ensemble,
15:23il n'y a pas de vedettes,
15:24il n'y a pas de sous-fifres,
15:24il n'y a pas de
15:25non mais file-moi le ballon
15:26et d'ailleurs,
15:26il n'y a pas de mauvais gestes.
15:28On voit Fabien Ruiz
15:29de plus en plus s'est réclamé
15:30pour les coups de la balle
15:31et il a raison de la vouloir.
15:32Je trouve que toutes ces batailles-là,
15:33c'est pour ça que c'est une épopée
15:34parce que t'as battu
15:36les quatre principaux clubs
15:38quand même anglais
15:39avec surtout,
15:40et n'oublions pas pour moi
15:40le moment phare évidemment
15:42c'est quand t'es mené 2-0
15:43au Parc des Princes
15:44et là 9 Paris Saint-Germain
15:45sur 10 auraient
15:4699 sur 100 je crois.
15:49Et là tu réussis,
15:50contre Manchester City,
15:51t'es mené 2-0 à la 53ème
15:53et là tu changes tout,
15:54c'est la date fondamentale
15:55parce que le groupe
15:56ne sait pas comment dire,
15:57n'a pas explosé en vol
15:58à 0-2,
15:58au contraire,
15:59très rapidement ils marquent,
16:00je crois que c'est Dembélé
16:00qui met le 2-1
16:01et après c'est la folie
16:02pendant 20 minutes
16:02donc il y a une philosophie,
16:04il y a des faits concrets,
16:05il y a un tournant décis
16:06de l'éligère du Paris Saint-Germain,
16:07c'est Manchester City
16:08au Parc des Princes,
16:09toutes les planètes sont alignées.
16:10Et d'ailleurs on va en profiter
16:12pour saluer les supporters parisiens
16:13qui ont fait énormément de bruit
16:15tout au long de la saison.
16:16On avait fait un pourquoi
16:17sur les supporters français
16:18parce qu'il y a les supporters parisiens
16:19parce que là on est en finale,
16:20ils seront 18 000 officiellement
16:22mais j'imagine qu'ils seront
16:23peut-être 25 000
16:24entre ceux qui sont supporters
16:25qui ont réussi à trouver
16:26des places à droite à gauche
16:30Les clubs français ont eu
16:31une puissance vocale
16:32dans les stades assez incroyable
16:34et on a vu le peuple parisien
16:35prendre très facilement le pas
16:37sur les Anglais.
16:39Oui, très bon.
16:40Ils sont des bons supporters
16:41à domicile
16:41mais à l'extérieur
16:43c'est quelque chose
16:44qui marque à chaque fois
16:45les équipes qui reçoivent
16:46et particulièrement les Parisiens.
16:48Benoît et Émilie,
16:48question sur Louis-Henri
16:49qu'est-ce qu'on est sur lui,
16:50on reste encore un peu sur lui.
16:52On l'a vu,
16:53cette stade folle,
16:53il a joué 10 finales,
16:54il a gagné les 10.
16:55Si vous deviez choisir
16:57aujourd'hui un coach
16:57pour jouer une finale
16:59des champions
16:59pour que tout le monde soit calme.
17:00Je disais à l'équipe ce matin,
17:03le calme avant la tempête
17:04que personne ne surjoue,
17:06que personne ne s'enthousiasme trop.
17:07Ça c'est impressionnant
17:08Benoît et Émilie.
17:09Benoît ?
17:10Je pense que
17:11je te rejoins à Émilie,
17:12il a cristallisé
17:13l'attention sur lui
17:14et ça c'est très fort,
17:16ça permet aussi
17:16aux joueurs
17:17de plutôt
17:18se concentrer,
17:20d'être mieux dans sa tête
17:21et pas se poser des questions.
17:23On a dit ça sur moi.
17:24Lui il cristallise tout,
17:25il prend tout pour lui.
17:26Donc c'est vrai que
17:27pour préparer une finale,
17:28avoir un coach
17:29comme Lucien Riquet,
17:30c'est fort.
17:30Moi j'ai perdu une finale
17:31contrôlée en Super Coupe d'Europe
17:32contre le Barça.
17:35Pareil,
17:36calme,
17:38tous les joueurs savaient
17:39ce qu'ils devaient faire,
17:40même si on essayait de revenir,
17:42pam, pam, pam,
17:43calme,
17:44ça circulait,
17:45tout le monde savait exactement.
17:46On connaît le chemin en tout cas.
17:47Tout le monde savait,
17:48tous les joueurs savaient
17:49ce qu'ils devaient faire
17:50et on sent que dans cette équipe
17:51du Paris Saint-Germain,
17:52Luis Enrique a né sa patte
17:54parce qu'on sent que les joueurs,
17:55même s'ils sont menés,
17:57ils ne paniquent pas.
17:58C'est-à-dire que s'il y avait un zéro
17:58ce soir pour lui,
17:59ils ne se seraient pas en panique.
18:00Ils ne paniquent pas,
18:01ils sont même rassurés,
18:02ils sont même confiants
18:04de ce qu'est capable
18:05de faire cette équipe.
18:06Rappelez-vous le calme
18:07juste après la défaite
18:08contre Liverpool à domicile
18:09qui était cruel,
18:10qui était injuste au possible
18:12et tu avais senti
18:13une espèce de...
18:14Et moi ça m'avait frappé.
18:15Et du coup derrière,
18:16j'ai commencé à regarder
18:16un peu l'attitude des coachs en face
18:17et moi ça m'a frappé
18:19la différence avec la confiance.
18:20Arteta et son staff
18:22a l'impression qu'il était
18:23obligé de ceinturer son adjoint
18:24parce que si moins une
18:25il rentre dans un peu plus joueur
18:26pour avoiner Donnarumma
18:28et j'ai vu là la différence
18:29pour moi,
18:30ça s'est joué là aussi.
18:30Calme mais exigeant.
18:32Calme mais avec du caractère.
18:33C'est-à-dire que ce n'est pas
18:34un calme nonchalant.
18:35On sent qu'effectivement
18:36à l'intérieur,
18:37attention,
18:37je pense qu'il y a
18:38énormément de pression
18:39sauf que c'est un homme
18:41qui se gère très bien
18:42et qu'il l'explique aussi
18:44tant sur son mental,
18:45sur ce qu'il attend
18:46de ses joueurs,
18:46c'est très clair pour lui.
18:47Par contre,
18:48je pense qu'il a réussi
18:49à mettre sur le chemin
18:51tous ses soldats.
18:52En fait.

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