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Mardi 22 juillet 2025, retrouvez Floriane Volt (directrice des affaires publiques et juridiques, (Fondation des femmes)) et Abdelaali El Badaoui (président et fondateur, Banlieue Santé, Banlieue Climat et Banlieue School) dans INCLUSION4CHANGE, une émission présentée par Maya Hagege etJudith Aquien.
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00:00Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur Inclusion for Change, l'émission sur l'égalité des chances dans le monde du travail.
00:13Comme sur chaque épisode, je suis ravie d'être accompagnée par Maya Ajège, déléguée générale de l'AFMD, qui est notre partenaire sur cette émission.
00:21Aujourd'hui, nous parlons du renouveau des politiques diversitées en période de crise.
00:25Un an après la cérémonie d'ouverture si inclusive des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, et six mois après l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, qui soufflait un vent pour le moins contraire.
00:36Pour en parler, nous sommes accompagnées de Floriane Volt, directrice des Affaires publiques et juridiques à la Fondation des Femmes.
00:42Bonjour.
00:42Bonjour, merci de vous recevoir.
00:44Et de Abdelali El Badawi, président et fondateur de Banlieue Santé, de Banlieue Climat et de Banlieue School et de tant d'autres choses en réalité.
00:53Mais il a bien fallu extraire des éléments du CV.
00:57Bonjour à tous les deux et merci beaucoup d'être ici sur ce plateau.
01:01Nous étions récemment à l'événement unique, co-créé par DiversiDays et France Travail.
01:07Un événement qui portait un élan d'espoir, d'inclusion et d'unité sociale, tout en célébrant l'unicité de chaque humain.
01:14Je vous propose de découvrir notre reportage sur place.
01:16Alors, j'utilise seulement les mouvements de ma tête et aussi les gestes du visage.
01:29Comment est-ce qu'on peut utiliser un ordinateur, jouer des jeux vidéo sans utiliser les mains ou les bras ?
01:35On utilise les écoles, on peut utiliser avec les systèmes de AAC pour communiquer.
01:41En fait, pour beaucoup de grandes causes, il y a un grand événement.
01:44Et pour l'égalité des chances, ce n'est pas le cas.
01:46Pour les maladies rares, on a le téléthon.
01:48Pour la précarité alimentaire, il y a les enfoirés.
01:50Pour le climat, il y a Change Now.
01:51Mais sur l'égalité, on n'a pas de grand événement fédérateur qui traite justement de tous les enjeux à la fois.
01:57Et c'est ce qu'on a voulu faire avec l'inité.
01:59Allez, hop !
02:01Ah, mince, je suis arrivée.
02:02Oui, ce n'est pas simple.
02:03Alors, nous avons créé une expérience immersive qui simule l'exclusion numérique.
02:09Donc, l'idée, c'est de mettre les gens en situation.
02:13Donc, par exemple, simuler un trouble auditif, un trouble cognitif, une déficience visuelle
02:19pour que les gens puissent vraiment se rendre compte de l'inaccessibilité du web aujourd'hui.
02:24Et donc là, tu te retrouves dans une rame de métro et tu vas pour acheter un ticket.
02:29Oui, c'est-à-dire que là, j'entends une voix, mais c'est complètement incompréhensé.
02:32Exactement, exactement.
02:33Ça fait brrrr, brrrr, brrrr.
02:34Et bien, du coup, c'est vraiment la simulation d'un trouble auditif.
02:38La vidéo, il n'y a pas de sous-titre.
02:39Donc, l'information, une personne qui est malentendante, elle ne peut pas la voir.
02:42L'information sonore, il n'y a pas d'alternative textuelle qui lui dit à un moment donné que le trafic est coupé.
02:47Donc, tous les gens sortent du quai et elle, elle attend.
02:50C'est vrai que c'est hyper bien fait, le côté son, quand on entend une espèce de résonance
02:54et on est incapable de réussir à déterminer un mot.
02:58On ne comprend pas ce qu'on nous dit.
02:59On sait qu'on entend qu'il y a un message.
03:01On voit des gens qui réagissent, j'imagine, sur le quai.
03:03Enfin, on ne le voyait pas, mais voilà.
03:05Mais dans la vraie vie, c'est comme ça que ça se passe.
03:07Exactement, exactement.
03:08La programmation d'UNIC, elle est un petit peu particulière parce qu'elle est très éclectique.
03:12En fait, il y a plein de choses qui se mélangent.
03:13Je pense que les personnes qui se sont baladées ici peuvent le voir tout au long de la journée.
03:18Il y a à la fois des dirigeants d'entreprise, il y a des personnes qui sont en recherche d'emploi,
03:21il y a des artistes, il y a des jeunes étudiants, il y a des jeunes qui recherchent de futures formations.
03:27Et donc, il a fallu répondre à travers la programmation à cette diversité des personnes en présence.
03:32Il y a à la fois une programmation artistique super dense parce qu'on pense que pour ressentir l'égalité,
03:37il faut être ensemble, vibrer ensemble et s'inspirer.
03:40Il y a des témoignages aussi sur les différentes scènes, des conseils super précis pour trouver un emploi,
03:45pour trouver une formation, pour se lancer dans l'entrepreneuriat.
03:48On a une scène qui est dédiée à l'entrepreneuriat, on a un espace complètement dédié à l'accès à l'emploi.
03:52On peut se faire relooker, on peut refaire son CV.
03:56Juste, on corrige un petit peu les cernes, très très léger.
04:02Aujourd'hui, l'image est encore hyper importante, il y a encore énormément de discrimination liée à l'image,
04:06liée à comment tu es habillé, liée à ta posture, liée à tout ça, tout ce que je veux dire.
04:10Donc, il faut trouver ce juste milieu.
04:12Ton conseil, c'est de se pimper, de se mettre en avant, mais ça c'est de manière générale pour un peu tout le monde,
04:16mais malheureusement peut-être un peu plus pour les personnes qui peuvent être discriminées ou qui sont discriminées
04:21et continuer à se battre contre les discriminations et pour justement l'inclusion
04:27et puis réellement d'être sur les compétences et ce que la personne, sur les forces que la personne peut apporter en entreprise.
04:34Le petit conseil de tonton, comme ça vous l'avez en même temps ?
04:37Ok, donc normalement, photo c'est Bélinguin, on aime bien photo buste, on aime bien pas de photo d'identité,
04:43les copains, même les douaniers ne veulent pas les voir à l'aéroport, donc c'est pas ce qu'on veut, ok ?
04:46Plutôt une photo détente, plutôt 3K, moi j'aime beaucoup les photos comme tu as fait là, un peu de côté, je trouve que ça marche bien.
04:52Et plus on sourit, mieux c'est les copains, n'oubliez pas, les gens n'ont pas envie de bosser avec des gens qui tirent la gueule, voilà.
04:57Donc soyez heureux, soyez contents.
04:59Selon une étude qu'on a sortie il y a quelques jours, seuls 10% des français croient que l'égalité des chances existe.
05:05Nous ce qu'on pense, c'est qu'il faut absolument vivre l'égalité, la ressentir pour pouvoir la comprendre,
05:10et c'est ce qu'on essaie de faire avec cet événement.
05:12En fait le but du NIC c'est que personne ne reparte les mains vides, c'était un petit peu notre promesse.
05:16Alors on ne peut pas garantir à tous qu'on va trouver un emploi, mais parfois justement une rencontre, un bon conseil,
05:22juste une petite dose d'inspiration, ça peut quand même changer quelque chose dans une trajectoire.
05:26Et c'est ça l'objectif unique, qu'on soit en recherche d'emploi ou pas, qu'on essaie de trouver sa voie ou pas.
05:30Ce que j'espère c'est que les gens quand ils vont repartir d'ici, ils vont se dire bah ouais, j'ai un petit truc de nouveau dans ma voix,
05:36j'ai envie de m'engager un petit peu plus, j'ai envie de m'ouvrir un petit peu plus aux autres,
05:39et surtout j'ai envie qu'on se dise qu'on a écrit aujourd'hui un nouveau récit sur l'égalité, une nouvelle image de l'égalité en France.
05:45Quand on voit tout ce qu'on a là, tout ce qui se passe aujourd'hui, l'énergie qu'il y a aujourd'hui,
05:48vraiment on dit qu'on a écrit une deuxième édition, et on espère que la suite va s'écrire avec autant de dynamisme.
05:53Le festival unique a été associé à une étude qui montrait, entre autres,
06:10que seuls 10% des Français à ce stade estiment vivre dans un pays où chacun et chacune a réellement sa chance,
06:16et que 57% ne croient plus en la méritocratie.
06:19Abdel Ali El Badawi, est-ce que c'est un constat que vous voyez sur le terrain,
06:24que vous observez sur le terrain des associations que vous portez,
06:26et est-ce que vous pouvez en exposer également l'activité rapidement ?
06:31Bonjour, merci, effectivement, moi je suis un firmé de profession tout d'abord,
06:34et c'est vrai que à travers mon métier déjà, il y a un vrai sujet de constat sur ces questions-là.
06:39Depuis très longtemps, la question aujourd'hui des inégalités est là depuis bien longtemps,
06:44ça ne fait pas six mois, ça fait des années aujourd'hui que ça existe.
06:48Et donc nous, on avait envie vraiment de transformer tout cela en créant des organisations
06:52qui partent du besoin au terrain, partent de celles et ceux qui aujourd'hui vivent ces inégalités,
06:56peu importe lesquelles, et qui construisent à travers des solutions de terrain.
07:00Et aujourd'hui, on y arrive à travers nos organisations, banlieue santé, banlieue climat ou banlieue school.
07:05Et surtout, je pense que ce qui est important de voir, c'est que les populations aujourd'hui
07:08sont de plus en plus enclins à vouloir comprendre et apprendre et à faire part elles-mêmes.
07:14Donc c'est pour nous une victoire.
07:16Et il y a aujourd'hui plein de victoires qui sont faites, malgré aujourd'hui ce qu'on voit
07:19en termes de constats et d'inégalités.
07:22Et justement, Abdel Ali, est-ce qu'il y a des changements, parce que ça fait déjà quelques années
07:27que, même si certaines associations là sont récentes, ça fait quelques années qu'elles existent,
07:31est-ce qu'on voit un manque peut-être de dynamisme, par exemple en 2025 ou en 2024,
07:37ou est-ce que les employeurs, les acteurs sur le terrain, ils continuent à être investis
07:42sur les questions de santé, les questions de climat ?
07:46Oui, alors on a plusieurs formes.
07:48C'est-à-dire qu'aujourd'hui, que ce soit des partenaires entreprises qui ont envie
07:51aujourd'hui de changer les choses, mais ils ne savent pas faire, ils ne savent pas par qui passer.
07:54Et puis aussi, je pense qu'il faut aussi innover à travers les solutions, avoir des innovations sociales,
08:02faire en sorte qu'il y ait des entrepreneurs sociaux qui puissent aujourd'hui engager
08:05tout un travail, même de transformation, aujourd'hui même des politiques publiques,
08:09parce qu'il y a une réalité, je pense qu'il faut aussi faire en sorte que les acteurs économiques,
08:13les acteurs publics, mais aujourd'hui les acteurs associatifs puissent travailler ensemble
08:17à transformer cela.
08:19Donc il y a effectivement des difficultés, mais il y a aussi des solutions qui sont proposées.
08:23Et c'est ça que nous, on va chercher, c'est qu'effectivement, le constat, les difficultés,
08:26elles sont présentes.
08:28Voilà, maintenant qu'elles sont faites, il faut agir.
08:30Et donc, agir à la racine, c'est aujourd'hui notre travail à travers nos engagements avec
08:34les habitants et avec les bénéficiaires en direct.
08:38En parallèle de tout ce contexte, il y a l'arrivée de Donald Trump à la présidence
08:44des États-Unis, qui a été un tremblement de terre pour toutes les politiques diversité
08:50et inclusion, si on se concentre uniquement là-dessus.
08:53C'est une activité, une arrivée qui a donc aussi favorisé un discours masculiniste
09:00qui a été très débridé, à la ville d'ailleurs comme au travail.
09:04Est-ce que vous en observez, Florian Volt, les effets en France, notamment au travail
09:10et sous quelle forme ?
09:10Alors non seulement évidemment de ce discours qui s'est débridé, mais aussi évidemment
09:15des reliquats qui existaient en France et qui précédaient l'arrivée de Donald Trump.
09:19Oui, merci pour cette question.
09:22C'est vrai que l'arrivée, enfin le retour de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis
09:27a provoqué une nouvelle onde de choc qu'on a ressenti jusqu'ici en France, que ce soit
09:32avec cette peur du backlash, cette remise en question, l'éclatement des politiques
09:37DEI et cette libération quand même d'un discours masculiniste qu'on sent, qu'on peut
09:44voir, qu'on observe, qu'on observe notamment dans nos moyens de communication, dans nos
09:48réseaux sociaux.
09:49À la Fondation des femmes, on est très, très attentives et très à l'écoute.
09:54On essaye de mesurer justement l'effet de ce backlash.
09:58On sait à quel point l'arrivée, le premier mandat de Donald Trump a été dommageable
10:04pour les droits des femmes parce que c'est quand même à lui et à son élection et à
10:07tout ce qu'il a fait qu'on lui doit le retour en arrière sur le droit à l'avortement.
10:12L'avortement qui ouvre et a libéré des possibilités en matière de remise en question des droits
10:21des femmes.
10:22S'agissant des entreprises, cette frilosité, on la sent, on peut la mesurer.
10:28Notamment, il y a eu, vous vous rappelez certainement, de cette lettre de l'ambassade
10:31américaine aux entreprises demandant de s'aligner sur le recul et sur les politiques
10:37de DEI aux entreprises françaises.
10:39Et à cette occasion, avec la Fondation des femmes et plein d'autres organisations et
10:44notamment la FMD, on a lancé cette pétition pour dire nos valeurs, nous y tenons, pour
10:50inviter les entreprises et les salariés des entreprises à défendre ces politiques
10:55de diversité et d'égalité parce qu'on sait qu'elles sont bénéfiques pour la société.
11:00Et ce qu'on a pu voir à la Fondation, on a pu quand même mesurer cette frilosité
11:04puisqu'on a reçu 8000 signatures.
11:06Alors, c'est 8000 personnes qui s'engagent, mais par rapport à ce qu'on peut faire
11:09d'habitude, alors même qu'on avait quasiment une vingtaine d'organisations, de réseaux
11:14professionnels, d'associations, de syndicats engagés sur les pétitions, c'est assez...
11:20Voilà, le bilan est assez mitigé.
11:22Je pense qu'on peut capter cette frilosité nouvelle des entreprises à l'égard des politiques
11:27de DEI.
11:28Donc, ça veut dire que sur cette pétition, 8000, c'est moins, ce que vous essayez de
11:33dire, c'est que c'est moins que les pétitions et les engagements mis en place les années
11:37précédentes.
11:38Oui, ou sur d'autres pétitions de la Fondation des femmes, c'est quelque chose qu'on fait
11:41habituellement sur des sujets.
11:43Je prends un exemple qui n'a rien à voir, mais par exemple, récemment, on a lancé
11:47quelque chose pour la défiscalisation des pensions alimentaires.
11:49On est à 40 000 signatures en deux mois.
11:51Donc là, 8000, péniblement, ça montre quand même, et malgré nos efforts, malgré
11:58notre communication, malgré l'enthousiasme aussi de toutes les organisations qui s'y
12:02sont associées, tous les réseaux, finalement, ça n'a pas forcément fonctionné.
12:08Et pour nous, c'est peut-être un premier signe de cette frilosité.
12:11Et est-ce que ça se corrèle à une mesure d'une montée d'un sentiment de sexisme
12:18de la part des femmes et d'un masculinisme ? Alors, le HCE, le Haut Conseil à l'égalité,
12:23le mesure chaque année, mais chaque année ou régulièrement, en tout cas.
12:28Est-ce que c'est quelque chose qui est en train d'être observé par la Fondation
12:33des femmes ou par des organismes tiers ?
12:36Oui, on voit dans tous les cas que malgré cette frilosité, en fait, il y a un véritable
12:41besoin.
12:41Le baromètre Stop, qui a été publié fin avril sur la place des femmes en entreprise,
12:48montre que trois femmes sur quatre sont exposées à des discours sexistes, des discours masculinistes.
12:52Donc vraiment, il ne faut pas relâcher l'effort parce qu'il y a en effet peut-être des poussées
12:57masculinistes en entreprise, mais aussi ailleurs.
13:00Et c'est vrai que c'est aussi les choses qui nous attirent, enfin qui nous attirent
13:04au sens de qui, sur lesquelles on est particulièrement attentive à la Fondation des femmes.
13:12On peut voir, par exemple, je prends l'exemple des réseaux sociaux.
13:14C'est vrai que le Haut Conseil à l'égalité a également mesuré cette montée des masculinismes,
13:18en particulier chez les jeunes hommes, et l'adhérence à ces discours qui prolifèrent,
13:24qui sont de plus en plus nombreux, et notamment parce qu'ils se mettent sur le plan
13:27des messages de développement personnel. Et c'est aussi pour ça qu'ils fonctionnent
13:31bien sur les réseaux. Et à l'inverse, l'arrivée de Donald Trump et puis de ses amis
13:36de la tech qui détiennent aujourd'hui quand même des réseaux sociaux qui sont revenus
13:42tous sur leur politique de diversité, sur leur engagement à réguler les discours
13:49de haine, quels qu'ils soient, créent ce qu'on appelle quand même des « shadow ban ».
13:53Donc vraiment, on peut voir qu'à l'inverse de ces discours masculinistes
13:57qui montent, qui prolifèrent, les discours des organisations féministes,
14:01les messages progressistes, eux, sont de plus en plus difficilement visibles.
14:06Nous, on l'a vraiment mesuré avec notre compte à la Fondation des femmes.
14:09D'un coup, nos comptes, nos messages, nos publications, que ce soit pour la course
14:14sur la nuit des relais, le concours d'éloquence, d'un coup, ils étaient moins visibles.
14:18Et on a dû, en équipe, réfléchir à comment contourner les nouveaux algorithmes
14:23qui sont clairement défavorables au message pro-diversité et pour l'égalité entre les femmes et les hommes.
14:30Moi, à la FMD, je trouve qu'on a un peu du mal à, justement, saisir le contexte
14:35et l'impact du contexte sur le travail des associations,
14:39sur les relations avec les institutionnels, les relations avec les entreprises.
14:42Parce qu'on a, d'un côté, la frilosité.
14:47Donc, on sent des peurs, on sent que des employeurs, ils veulent tester des choses
14:52sur un tout petit périmètre avant de se lancer.
14:56Ça, ça a toujours existé.
14:58Mais on sent plutôt une peur des associations, notamment concernant les budgets,
15:03concernant le nombre d'employeurs qui vont les soutenir,
15:08ou concernant les budgets plus d'un point de vue des subventions.
15:12Mais, pour autant, j'ai du mal à voir, de manière concrète,
15:16justement, cet impact au-delà d'une peur de voir moins de budget.
15:20J'ai du mal à le voir.
15:21Est-ce que vous, vous sentez ça aussi sur le terrain ?
15:23Ou est-ce que vous avez d'autres...
15:25Et puis, est-ce que c'est une autre question que le budget ?
15:27Est-ce qu'il y a d'autres sujets que le budget ?
15:28En tout cas, nous, ce qu'on mesure là à la Fondation des femmes,
15:31on a aussi lancé un appel sur, justement, les coupes budgétaires.
15:36On est dans un contexte politique compliqué, financier compliqué.
15:39C'est-à-dire qu'on a à la fois les collectivités locales qui aussi revoient leurs subventions,
15:45l'État qui s'interroge.
15:46Et dernièrement, alors ça a été...
15:48Heureusement, on a été réconfortés là-dessus,
15:49mais il était même question de toucher,
15:53de limiter, finalement, les abattements fiscaux
15:56et donc l'investissement des entreprises s'agissant des dons.
16:00Donc, il y a clairement une frilosité qui est, je pense, justifiée,
16:02enfin une peur, en tout cas, des associations qui est justifiée
16:05parce que les besoins continuent d'augmenter,
16:07notamment sur le secteur qu'on connaît très bien,
16:09qui sont les violences faites aux femmes.
16:12Nous, à la Fondation des femmes,
16:13notre rôle, il est aussi de, justement,
16:15d'aider les associations, de compenser.
16:17Et on voit qu'il y a de nombreuses demandes,
16:20on voit des associations en détresse budgétaire,
16:23d'une manière ou d'une autre, qui nous sollicitent.
16:25Donc, je pense que cette peur, elle est confirmée
16:28et elle est légitime.
16:32Néanmoins, c'est aussi pour ça qu'on compte sur les entreprises
16:35pour s'engager et continuer de s'engager
16:38comme ils l'ont fait depuis quelques années,
16:40particulièrement avec, à la suite, de MeToo.
16:43Abdelaliel Badawi, est-ce que vous, vous observez aussi,
16:46enfin, vous aussi, vous avez quand même des petits mots-clés
16:48qui ont été rayés de la carte trumpienne
16:53et donc avec une influence qui doit avoir lieu, peut-être.
16:57Est-ce que vous observez aussi ces effets
16:59sur les fonds que vous recevez,
17:01le soutien de la part des entreprises
17:04mais aussi de l'institution ?
17:06Oui, c'est-à-dire que les dernières, aujourd'hui,
17:09discussions qu'il y a eu politiquement sur la baisse,
17:13en tout cas sur la question fiscale des associations
17:15et autres, et des donations,
17:17étaient un vrai sujet où, d'ailleurs,
17:19beaucoup d'associations se mobilisaient.
17:20Il faut savoir que, alors, mon chef administrateur
17:22au Centre français des fonds et fondations
17:23et donc, forcément, on s'est beaucoup mobilisés
17:26à l'intérieur pour, aujourd'hui,
17:28mobiliser les fondations sur ces sujets-là
17:30mais aussi les entreprises sur ces sujets-là.
17:32En France, il y a 20 millions de bénévoles,
17:342 millions de salariés.
17:36Donc, le constat est simple.
17:37Un Français sur quatre est bénévole
17:39et a donné du temps ou donne du temps.
17:41Et donc, c'est là où on voit la force, quand même,
17:43importante dans notre pays
17:44de gens qui, aujourd'hui, s'activent
17:46pour être utiles aux gens.
17:48Et donc, de ce constat-là,
17:48je pense que le gouvernement,
17:50s'il avait effectivement été jusqu'à décider
17:53de diminuer, de baisser ou de retirer
17:57tous ces sujets de fiscalité
17:59et autres de donations,
18:01je pense que ça aurait créé un vrai problème
18:02parce qu'aujourd'hui,
18:03les acteurs associatifs, il faut le dire,
18:05font un vrai travail de service public
18:07au quotidien
18:08et que l'État ne peut pas faire
18:10et ne pourra jamais faire.
18:13Donc, il faut, je pense, repartir du terrain
18:15au partir de celles et de ceux qui font.
18:16Et quand je dis les acteurs,
18:18ce n'est pas juste les grandes organisations
18:19qu'on voit,
18:20c'est aussi monsieur et madame Tout-le-Monde,
18:21l'association qui s'occupe des chats dans le quartier.
18:24Voilà, c'est des gens qui, au quotidien,
18:26font un travail formidable
18:27et c'est eux qu'il faut saluer
18:28et qu'il faut préserver.
18:30Et je pense que c'est là aussi
18:31qu'il y a eu une forte mobilisation
18:33de beaucoup d'acteurs
18:34et je pense qu'il faut les remercier.
18:36À partir de ça,
18:38pour revenir quand même au rôle des entreprises
18:40dans l'émergence, le renouveau,
18:44la résilience, la résistance
18:47des politiques diversitées,
18:49quelles sont vos attentes
18:50dans le contexte actuel
18:52étant donné ce qui se passe, etc.
18:55C'est quoi les attentes ?
18:57En fait, je pense que déjà,
18:59il faut voir les acteurs associatifs
19:01plutôt comme des innovateurs
19:04qui innovent au quotidien
19:05et qui, au quotidien,
19:06ont le termes social de ce qui se passe.
19:09Chose que parfois,
19:10les institutions publiques
19:11ou les acteurs privés,
19:12les entreprises,
19:13n'ont pas forcément au quotidien.
19:14Et ça a une valeur inestimable.
19:15Et donc, ça a une valeur inestimable.
19:16C'est pour ça que moi, je dis
19:17qu'aujourd'hui,
19:18mettre des moyens aux acteurs associatifs,
19:20ce n'est pas une dépense,
19:21mais un investissement.
19:23Et même, je dirais,
19:24c'est probablement,
19:25on fait des économies de santé publique
19:27ou des économies de politique publique
19:28à travers l'investissement
19:30qu'on met sur les acteurs associatifs
19:32ou les innovateurs sociaux.
19:33Et ça, je pense qu'il faut
19:35pas du tout vous fermer les yeux
19:36et regarder les choses
19:38avec beaucoup d'intelligence
19:40et puis d'humilité
19:41de ce qui se passe sur le terrain.
19:43Et ça passe par quoi ?
19:45Alors, cette action des entreprises possibles,
19:48les attentes que vous auriez
19:50de la part des entreprises,
19:51ça passerait par quoi ?
19:53Je pense qu'il ne faut pas...
19:56Nous, ce qu'on invite aussi,
19:57c'est les entreprises
19:57à ne pas lâcher la barre du cap,
20:01enfin, ne pas lâcher le cap
20:02qu'elles sont beaucoup
20:03à s'être fixées.
20:05pour plus de diversité,
20:07plus d'égalité en entreprise.
20:09Il y a de nombreuses études
20:10qui le montrent,
20:10je crois que c'est notamment
20:11une étude de Women's Forum,
20:13qui montre que les entreprises
20:14qui investissent plus
20:15dans l'égalité,
20:16dans les politiques d'égalité,
20:17sont plus résilientes,
20:18elles sont plus résistantes.
20:21Et donc, s'il leur fallait
20:21un argument économique de plus,
20:23le voilà.
20:23En tout cas,
20:25à la fois,
20:27ne pas lâcher,
20:28maintenir,
20:29parce que vraiment,
20:30on a tous et toutes
20:30à y gagner.
20:32Et il faut continuer aussi
20:34à innover,
20:36à penser la vie
20:38de leurs salariés
20:39et de leurs salariés
20:40EES
20:41dans leur globalité.
20:43C'est vrai qu'avec nous,
20:45on a un observatoire
20:46de l'émancipation économique
20:47des femmes
20:48à la Fondation des femmes
20:49qu'on anime
20:50avec le Crédit municipal de Paris,
20:51qui publie des études régulièrement
20:53et qui permet de mesurer,
20:55de montrer aussi
20:56que lorsque les entreprises
20:57s'investissent,
20:58qu'elles mettent en place
20:59des politiques spécifiques,
21:01je pense par exemple
21:01au Parental Act
21:02ou à des mesures
21:04pour corriger
21:06ou apporter plus d'égalité
21:07dans l'entreprise,
21:08ça fonctionne
21:09et les salariés
21:10sont plus heureux
21:11et plus heureuses aussi.
21:13En tout cas,
21:14on les invite aussi
21:15à continuer
21:16parce qu'il y a aussi encore
21:18des marges de progression
21:19sur certains sujets.
21:20On a publié une note
21:21récemment
21:22sur la question
21:22des femmes seniors
21:23et de leur carrière.
21:26Elle a été rédigée
21:27par Laetitia Vito.
21:28Rédigée par Laetitia Vito
21:29qui montre en fait
21:31que vraiment
21:31entre 45 et 65 ans,
21:33la carrière des femmes
21:35stagne
21:36pour toute une série
21:38de facteurs
21:38et leur pouvoir économique
21:40aussi vraiment
21:41décroît
21:42en tout cas
21:42par rapport
21:43aux hommes.
21:44aux hommes.
21:45Oui,
21:45c'est 157 245 euros
21:47qu'elles perdent
21:49par rapport
21:50à leurs camarades masculins.
21:52C'est quand même possible.
21:52Oui,
21:52on a fait ce calcul
21:53aussi pour attirer l'attention
21:55où on a pris
21:56deux trajectoires,
21:57la trajectoire d'un homme
21:57et la trajectoire d'une femme
21:58en se basant sur les chiffres
22:00de l'INSEE
22:00qui montrent en fait
22:01du simple fait
22:02d'être une femme.
22:03Entre ses 40 et 60 ans,
22:05une femme,
22:06à chaque fois qu'elle souffle
22:07une bougie,
22:07elle perd 7000 euros
22:08de pouvoir économique
22:10par rapport aux hommes
22:11et sur 20 ans,
22:12ça fait 157 000 euros
22:13d'opportunités perdues
22:15du simple fait
22:16entre guillemets
22:17d'être une femme.
22:18Et le thème
22:20de notre émission
22:20aujourd'hui,
22:21c'est le renouveau
22:21et vous avez commencé
22:22à parler d'innovation
22:23et moi,
22:23je voudrais qu'on rentre
22:24un peu plus dans le détail
22:25et dans des choses
22:26plus concrètes.
22:29Je vois au quotidien
22:32des employeurs
22:33qui essayent justement
22:35d'innover,
22:36de trouver des nouvelles
22:36formes d'engagement,
22:39mais je trouve
22:39que c'est un peu difficile
22:41parce que ça fait 25 ans
22:43qu'on travaille
22:43sur ces questions-là.
22:45Est-ce que vous,
22:46justement,
22:46vous avez trouvé
22:47des moyens d'innover
22:47et de quelle manière ?
22:50Nous,
22:51on essaie de faire
22:52corréler la question
22:53du bien commun
22:54et du droit commun.
22:55C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
22:56il y a plein de publics
22:58qui n'ont pas accès
22:58à la question du droit commun
22:59et qui pourraient
23:01en bénéficier
23:01pour pouvoir faire en sorte
23:02que ces publics-là,
23:04hommes ou femmes,
23:05puissent aujourd'hui
23:06être un peu plus autonomes.
23:08Je crois qu'il y a un chiffre
23:09qui dit qu'aujourd'hui,
23:09une femme qui divorce,
23:11elle perd près de 70%
23:13finalement
23:13de ses moyens financiers,
23:15de sa capacité financière,
23:16etc.
23:16Donc,
23:17c'est là où on voit
23:18qu'aujourd'hui,
23:19il y a un vrai delta,
23:20c'est qu'on a de plus en plus
23:20en plus de familles monoparentales
23:22et la plupart des familles
23:23monoparentales sont des femmes.
23:24Et donc,
23:25il y a un vrai sujet aussi
23:26à aller voir ces publics-là,
23:28faire en sorte
23:29de les mobiliser,
23:30de leur donner les moyens,
23:31les outils.
23:32Et donc,
23:32ça se concrétise
23:33par des actions terrain
23:33qu'on a mis en place
23:34à travers différents programmes
23:35et un des programmes phares
23:37qu'on a mis en place
23:38s'appelle Ambassadrice Santé.
23:39Pourquoi Ambassadrice Santé ?
23:40Parce que,
23:41un,
23:41les femmes sont en première ligne
23:42des inégalités sociales,
23:44elles portent souvent
23:44le poids de la vie,
23:45elles portent la vie pour certaines
23:46et puis,
23:47elles sont la résolution
23:48aux inégalités sociales.
23:49Et donc,
23:50depuis deux ans et demi,
23:50on a monté tout un programme
23:52avec le soutien
23:52des agences régionales de santé,
23:54du ministère de la santé
23:54et d'autres instances d'État,
23:56mais aussi des instances privées,
23:58à monter un programme
23:59de santé publique
24:00qui dure entre 4 et 8,
24:029 mois
24:03pour ces femmes
24:04où,
24:05parfois,
24:06on a essentiellement
24:07des femmes
24:08qui n'ont jamais travaillé
24:09de leur vie
24:09et qui rentrent
24:10dans ce processus
24:10de formation
24:11et par la suite,
24:12elles deviennent
24:13Ambassadrice Santé
24:14et elles vont faire en sorte
24:16de faire passer
24:17des messages de santé publique
24:18à d'autres femmes,
24:19mais pas que.
24:20La porte d'entrée
24:21sont les femmes,
24:22la porte de sortie
24:22sont les enfants,
24:23la famille de manière globale,
24:26parfois,
24:26famille,
24:27grands-parents,
24:27vos parents,
24:28etc.
24:29Elles sont rémunérées.
24:31Aussi,
24:31on ne voulait pas
24:32entrer dans un schéma
24:32où l'action sociale,
24:34c'est appauvrir les gens,
24:35alors que nous,
24:35l'action sociale,
24:36c'est vraiment
24:36de faire en sorte
24:37qu'elles aient un pouvoir
24:38d'agir,
24:39elles se sentent aussi
24:39dans l'espace public,
24:41c'est reprendre l'espace public
24:42qui leur appartient
24:43et aussi agir en conséquence
24:45pour leur propre santé
24:46et aussi la santé,
24:47finalement,
24:49des habitants,
24:49parce qu'on le voit
24:50aujourd'hui à travers
24:50la question des inégalités
24:52sociales en santé,
24:53il y a de moins en moins
24:54de professionnels de santé,
24:55il y a de plus en plus
24:55de personnes malades
24:56et donc il faut trouver
24:57le moyen d'avoir
24:58aujourd'hui des personnes
24:59qui arrivent
25:00à faire en sorte
25:01que les habitants
25:02les plus vulnérables
25:02aient accès à la santé,
25:03en tout cas au message
25:04de santé publique.
25:05Ok,
25:05donc une des manières
25:07de renouveler,
25:09c'est finalement
25:09de croiser des sujets.
25:10Moi,
25:10ce que j'entends
25:11et ce qu'on voit
25:12de plus en plus,
25:13c'est qu'on ne traite
25:14pas seulement de l'égalité
25:15femmes-hommes,
25:16mais on va traiter
25:17de la santé,
25:18enfin de l'égalité
25:19femmes-hommes,
25:19mais dans la santé.
25:20On ne va pas seulement
25:21traiter des violences
25:22sexistes et sexuelles,
25:23on va le traiter
25:24dans un cadre
25:25ou dans un contexte
25:26spécifique.
25:26Je fais le lien
25:27avec par exemple
25:27banlieue climat
25:28où là,
25:29on fait le lien
25:29entre des questions
25:31environnementales
25:31et des questions sociales
25:32en fait.
25:33Donc on est plus
25:34sur des questions,
25:34pas que de l'intersectionnel,
25:36mais aussi des croisements
25:36des sujets qui se traversent.
25:38Et pour vous,
25:40à la Fondation des femmes,
25:41l'innovation,
25:41elle passe par quoi ?
25:43Alors je voulais
25:43juste réagir.
25:46Est-ce que vous venez
25:48de dire sur
25:48l'intersectionnalité
25:51ou la prise des sujets
25:52dans leur globalité ?
25:53Nous, on peut voir
25:53à quel point
25:54on manque de réflexes
25:56genre sur les données,
25:57à quel point
25:58on manque de données
25:58genrées sur tous les sujets
26:00qu'on essaye de,
26:02enfin qu'on étudie.
26:04Et en tout cas,
26:05ce qu'on peut voir
26:05dans ce que vous dites
26:06sur les ambassadrices
26:07de l'égalité,
26:07ça résonne vraiment
26:09avec les sujets
26:09qu'on travaille aussi.
26:11C'est que souvent,
26:11on voit que les femmes,
26:12elles sont la variable
26:14d'ajustement
26:14des politiques publiques,
26:16du manque de place
26:17en crèche,
26:18il y a 230 000 familles
26:19qui n'ont pas
26:20de place en crèche.
26:21On a choisi,
26:22je parle des aidantes,
26:23on a choisi
26:24de faire un virage
26:26d'homitiaire,
26:26c'est-à-dire permettre
26:27aux personnes âgées
26:28et dépendantes
26:28de rester chez celles.
26:30On manque complètement
26:31de personnes
26:32pour le faire,
26:32donc ce sont les femmes
26:33qui assurent ces rôles-là.
26:36Et ce qu'on invite
26:37à faire aux employeurs
26:39et mais globalement
26:40à la société
26:40et aussi aux pouvoirs publics
26:41dans nos travaux,
26:42c'est de repenser
26:43la globalité.
26:44Je ne sais pas
26:44si c'est de l'innovation,
26:45mais en tout cas,
26:47penser les femmes,
26:48arrêter de penser
26:48les choses en silo
26:49comme s'il y avait
26:49l'égalité professionnelle
26:50d'une part,
26:51la lutte contre les violences
26:52d'autre part,
26:53la santé des femmes
26:54de troisième part.
26:55Ce qu'on voit,
26:56c'est qu'en fait,
26:57les femmes,
26:57il y a des choses
26:58sur leur parcours de vie,
27:00il y a des inégalités
27:01qu'elles rencontrent
27:02au cours de leur parcours
27:03de vie
27:03qu'on invite vraiment
27:04les employeurs
27:05à prendre en compte.
27:07C'est-à-dire que certes,
27:08il peut y avoir
27:08un écart salarial
27:09de 24%,
27:09mais le plus grand écart salarial,
27:11il est au sein des couples.
27:12Il faut penser
27:13que ce sont les mêmes femmes
27:14qui sont aidantes,
27:15qui sont discriminées
27:16parce qu'elles vont être mères,
27:17qui sont susceptibles
27:18d'être victimes
27:19de violences conjugales.
27:20Et on n'a pas force de...
27:21Évidemment,
27:23à la Fondation des femmes,
27:23on soutient
27:24toute forme d'innovation
27:25qui permette
27:26aux entreprises
27:27de s'engager
27:27et de répondre
27:28à ces sujets
27:29en formulant
27:30différentes recommandations
27:32qu'on invite à retrouver.
27:34Merci à vous deux.
27:35Floriane Volt,
27:36je rappelle que vous êtes
27:36directrice des affaires publiques
27:38et juridiques
27:38à la Fondation des femmes.
27:39Abdelali El Badaoui,
27:41je rappelle que vous êtes
27:42président et fondateur
27:43de Banlieue Santé,
27:44Banlieue Climat
27:45et Banlieue School.
27:46Donc, merci à vous deux
27:47d'être venus.
27:49Maya,
27:50nous nous retrouvons
27:50à la rentrée
27:51pour une nouvelle émission,
27:53une émission qui portera
27:54sur la réinsertion
27:56des ex-détenus.
27:57Ce sera passionnant.
27:58Et je vous souhaite
27:59un merveilleux été
28:00en attendant ce moment.
28:01et je vous souhaite
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