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Selon le dernier baromètre du cabinet de conseil Mercer, le taux d’absence au travail atteint le niveau inédit de 5,8 % dans le secteur privé en 2024, un chiffre qui a vivement fait réagir l'économiste Laurent Cappelletti : «Tout le monde minore le phénomène».

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Transcription
00:00En fait, il y a un consensus, finalement, sur les causes.
00:03Je suis expert auprès de Deming, d'AXA, de l'Institut Sapiens,
00:09et ça rejoint les conclusions du cabinet Mercer.
00:13Il y a deux grandes causes.
00:14La première, c'est que tout le monde minore le phénomène.
00:17C'est-à-dire qu'on en parle, on dit que ça augmente, etc.
00:20Mais il n'y a pas de chiffrage de l'impact total.
00:23Et donc, du coup, il n'y a pas de réaction.
00:26Il y a des réactions insuffisantes de la part des dirigeants.
00:28Il y a des réactions insuffisantes de la part de l'État.
00:32Il y a des réactions insuffisantes de la part de la sécurité sociale
00:35pour contrôler, investiguer, etc.
00:38Si on chiffrait, déjà, ça permettrait une prise de conscience
00:41de se rendre compte, en fait, du coût.
00:44Et donc, pour les entreprises aussi,
00:47des pertes économiques liées à l'absentisme au travail.
00:49La deuxième raison, c'est, globalement,
00:52une qualité, on va dire, insuffisante de management,
00:56de qualité de condition de travail,
00:58de qualité d'intérêt au travail.
01:00Et ça, ça ne cesse de se dégrader.
01:02C'est-à-dire que l'absentisme au travail, en fait, en France,
01:05ça fait depuis 20 ans qu'il se dégrade continuellement.
01:08Et maintenant, il touche les jeunes.
01:10C'est la nouveauté que montre l'étude du cabinet Merset.
01:14Merset.
01:16Merset.
01:18– Sous-titrage FR 2021

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