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Pour enrayer les violences et limiter la délinquance, plusieurs communes ont établi un couvre-feu pour les mineurs, notamment Nîmes dont le couvre-feu concernant les moins de 16 ans entre en vigueur ce lundi dans les quartiers sensibles de la ville. D'autres communes l'ont adopté depuis plusieurs années. Mais cette mesure est-elle vraiment efficace ? Mais pour l’avocat Robinson Barbier, les couvre-feux pour les mineurs sont un «aveu d’échec pour les parents».

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Transcription
00:00Et ça coûte même plus cher à la puissance publique d'essayer de recouvrir, si on fait toutes les voies d'exécution, ça coûtera plus que 38 euros à la force publique pour recouvrir les sommes en question.
00:10Moi je me dis quand j'entends ces témoignages de maires, mais quel échec ? Pas pour les maires, eux ils font avec ce qu'ils peuvent, en plus ils vont se faire taper dessus par le tribunal administratif si la mesure était à un poil disproportionnée.
00:25Mais quel aveu d'échec pour les parents ? Qu'on soit obligé de prendre un arrêté municipal pour du bon sens.
00:33Quand j'étais petit, j'étais terrifié de la gendarmerie nationale, c'était vraiment le dernier ressort.
00:41S'il y avait un problème dans un quartier précis, ça se réglait avant même que la police arrive.
00:48Aujourd'hui si on veut protéger les policiers, il faut aussi que tout le monde dans la chaîne prenne ses responsabilités.
00:54Il n'est pas normal que des gosses se baladent dans la rue entre 22h et 6h.
01:00Il n'est pas normal qu'on doive mobiliser des forces de police en permanence pour aller jouer au chien à la souris.
01:06Ce n'est pas leur boulot, ça les met en danger uniquement.
01:10Ils en ont déjà beaucoup.
01:11Mais...
01:12Mais...
01:13Mais...
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