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Alors que Nîmes fait face à une flambée de violences, les différents services publics se sont réunis ce vendredi pour renforcer les moyens afin de lutter contre le narcotrafic. De nouvelles mesures ont été mises en place comme un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans et un renfort des équipes de police. Pour Jacques Morel, ancien patron de l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante, «les narcotrafiquants menacent la population pour qu’elle ne fasse pas intervenir les forces de l’ordre».

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Transcription
00:00– Oui, puis la démonstration a été faite récemment,
00:02qu'en fait, quand ils ne trouvent pas des mineurs sur place,
00:05ils les font venir d'ailleurs, le jeune qui a été exécuté,
00:11il venait de la région parisienne pour se faire un peu d'argent de poche,
00:15comme nous on faisait, à l'époque des vacances, si vous voulez,
00:19on allait travailler dans des petits boulots, ils mettent…
00:23– C'est un drôle de petit boulot, on sait très bien,
00:26en plus, ce n'est pas qu'un petit boulot, c'est une culture,
00:28je disais, on fait allégeance à un clan, on l'avait vu aux Etats-Unis,
00:33il y a quelques années en arrière, vous rentrez dans une mafia de ce type,
00:38vous êtes prêt à vendre père et mère et à tuer pour gagner votre argent,
00:44alors votre argent de poche, je ne sais pas, mais en tout cas,
00:47c'est plus que beaucoup de salaire en France.
00:50– Oui, et puis ils menacent les populations, j'ai lu dans un article
00:52qu'ils menaçaient de s'en prendre même à des gamins de 5 ans
00:56qui seraient avec leur famille pour faire pression sur les gens,
00:59de façon à ce que les gens restent chez eux et ne voient rien à ce qui se passe
01:04et surtout ne font pas intervenir, ne fassent pas intervenir les forces de police.
01:09– Sous-titrage Société Radio-Canada –

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