Alors que Nîmes fait face à une flambée de violences, les différents services publics se sont réunis ce vendredi pour renforcer les moyens afin de lutter contre le narcotrafic. De nouvelles mesures ont été mises en place comme un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans et un renfort des équipes de police. Pour le député RN du Gard, Yoann Gillet, «les criminels ne craignent plus grand-chose aujourd’hui et continuent leurs activités».
00:00Oui, ça va de 15 à 30. Mais ce qui prouve bien d'ailleurs qu'il faut agir sur le fond, sur la suppression de l'excuse de minorité, sur le renforcement de la réponse pénale, sur la suppression de ces aménagements de peine qui viennent finalement pourrir notre pays parce que les délinquants, les criminels ne craignent plus grand chose aujourd'hui et donc continuent leurs activités.
00:22Et la situation à Nîmes, elle est désastreuse. Moi, les habitants du quartier, c'est au cœur de ma circonscription, me disent ne plus pouvoir sortir de chez eux.
00:31Les petites mamies qui n'osent plus aller faire leur course le matin parce qu'elles ont peur de se prendre une balle, de se faire agresser, de se faire piquer leur sac à main ou leur collier.
00:40Enfin, on en est là aujourd'hui. Moi, je dis, il est où, monsieur Bruno Rotaillot ? Il passe son temps sur les plateaux de télévision à dire, vous allez voir ce que vous allez voir avec moi, c'est la droite dure qui revient.
00:48Mais il se passe quoi ? Comme Bruno Rotaillot, le ministre de l'Intérieur, il ne se passe strictement rien. Alors, il est bon sur les plateaux de télévision, c'est vrai.
00:54Il est venu à Nîmes. Il est venu dans ce quartier.
00:58Oui, il est venu comme l'avait fait Gérald Darmanin, les grandes opérations XXL de communication. Et puis derrière, s'en va. Et puis derrière, plus rien.
