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Retour sur le week-end de tension à Limoges qui a nécessité l'intervention de la compagnie CRS82 spécialisée dans le maintien de l'ordre. La maire LR de la ville évoque une guérilla urbaine et regrette le manque d'effectifs au sein de la police, unique solution selon lui pour mettre fin aux zones de non droit dans le quartier populaire de Val de l'Aurence.

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Transcription
00:00Tout a commencé vendredi soir lorsqu'une centaine d'individus cagoulés, armés de mortiers, de cocktails Molotov et de bêtes de baseball,
00:08ont attaqué des voitures en circulation non loin du Val-de-Laurence, un quartier populaire de Limoges.
00:15Des violences qui se sont transformées en affrontements avec les forces de l'ordre pendant près de trois heures.
00:20Le bilan, dix policiers ont été blessés. La compagnie de CRS 82, spécialisée dans le maintien de l'ordre, a dû être déployée.
00:28Les policiers, d'abord qui ont tenu tête aux émeutiers, puis les CRS, ont fait du très bon travail.
00:35Le problème, c'est qu'il nous faudrait 40 à 50 policiers supplémentaires pour pouvoir être présents chaque jour dans les quartiers.
00:42Si la soirée de vendredi a été particulièrement virulente, dans la nuit de samedi à dimanche, la police a recensé de nouveaux incidents,
00:50des tirs de mortiers d'artifices et des jets de projectiles. Le maire n'hésite pas à dénoncer une guérilla urbaine.
00:56Il y avait quelque chose de très, très structuré, très organisé. Et ça, ça signifie pour moi que c'est un acte de guerre.
01:05Comme ce n'est pas une guerre généralisée, c'est une guérilla locale.
01:08Le parquet de Limoges indique que plusieurs automobilistes particulièrement choqués ont déposé plainte.
01:14Une enquête a également été ouverte pour participation avec arme à un attroupement, violence sur fonctionnaires de police,
01:20extorsion aggravée et dégradation en bande organisée du bien d'autrui.
01:24Sous-titrage Société Radio-Canada

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