Georges-William Goldnadel : «C'est assez désespérant pour ceux qui nous écouté.»

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Georges-William Goldnadel : «C'est assez désespérant pour ceux qui nous écoutent.  Quelle que soit la bonne volonté de M. Darmanin, la sociologie des juges fait que nous sommes dans une impuissance criminelle.»

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00:00La réalité c'est qu'il y avait un juge qui était ferme, sans excès, qui s'appelle Tony Scurtis.

00:06Ah bah il a été viré lui.

00:06Il a été viré.

00:08De la chambre des comparaisons immédiates.

00:09Notamment à cause de pétitions de certains de mes confrères qui ne partagent pas mes punies, ni les tiennes.

00:14Et donc on arrive à une situation où, alors là effectivement, la plaidoirie de ma consoeur, c'est une plaidoirie sexiste.

00:24Ah bah j'espère que toutes les associations vont prendre le dossier en main.

00:27Non, non, parce que quand Georges parle de la culture de l'excuse, c'est la culture de l'excuse pour certains.

00:37Pas pour tout le monde, Georges.

00:39Pas pour les affaires financières.

00:40Pas pour les affaires financières ou pour certaines personnes.

00:43Au contraire.

00:43C'est très ciblé, ce côté absolutoire.

00:46Mais là, alors même donc que les faits étaient reconnus, que le type est arrivé.

00:52Je veux dire, on est dans un sentiment d'impuissance et de révolte extraordinaire.

00:55Ça fait dix ans qu'il est là. Il a déjà été condamné.

01:00Et malgré cela, il va encore rester là.

01:04Pardon, mais c'est assez désespérant pour celui qui vous parle et sans doute pour ceux qui nous écoutent.

01:11Et c'est vrai que quelle que soit la bonne volonté de M. Darmanin, quelle que soit la bonne volonté là du parquet,

01:18la sociologie des juges fait qu'actuellement, nous sommes dans une impuissance criminelle, au sens littéral du terme.

01:28Merci.

01:29Merci.

01:30Merci.

01:31Merci.

01:32Merci.

01:33Merci.

01:34Merci.

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