Patrick Legras : «Au lieu de critiquer, que Sandrine Rousseau nous propose quelque chose de viable. Elle a fait le buzz, elle a réussi son affaire. Le but aujourd'hui, c'est d'avancer. Ce qu'elle a pu dire ne fait rien avancer, ne nourrit personne.»
00:00Il y a des agriculteurs qui, depuis trois jours, montent la garde pour sauver leurs vaches parce qu'ils savent que s'ils perdent leurs vaches, ils n'ont plus de revenus, ils ne vendront plus de lait et ils seront obligés de mettre la clé sous la porte.
00:10En face des agriculteurs, il y a les CRS, il y a le ministère qui dit qu'il faut tuer les bêtes alors qu'on peut les vacciner et les vaccins vont arriver.
00:19Donc ça, c'est la vraie vie des agriculteurs tous les jours.
00:22Alors après, sur les pesticides, alors ce qu'on appelle nous produits phytosanitaires, il faut savoir que les producteurs bio en mettent aussi, mais au lieu de critiquer qu'elle nous propose quelque chose de viable, de viable à son salaire.
00:34Moi, ça ne me dérange pas de critiquer. Bon, elle a fait le buzz, elle a réussi son affaire. Ce n'est pas le problème.
00:40Et comme j'ai dit hier, il y a quand même une bonne partie des bobos politiques qui pensent la même chose, mais qui n'ont pas le courage de le dire.
00:47Donc, je vous dis, on ouvre le débat et que, comme on a pu dire, la coordination rurale a mis sur la table des députés.
00:54J'ai moi-même présenté plusieurs fois à plusieurs députés un référendum d'initiative populaire pour qu'on mette l'agriculture avec des gens comme elle autour de la table.
01:06Nous, le but aujourd'hui, c'est d'avancer. Donc, c'est vrai que ce qu'elle a pu dire ne fait avancer rien, ne fait avancer personne, ne nourrit personne.
01:14Donc, comme j'ai dit, elle est l'habituée de critiquer. Cette pauvre dame, elle vit, je pense, mal.
01:22J'ai vu un reportage il y a quelques semaines sur elle. Elle a une jeunesse difficile, elle souffre.
01:27Mais ce n'est pas en balançant des insanités pareilles qu'elle va régler quoi que ce soit.