On souscrirait volontiers à la défense du droit à la paresse par la députée écologiste Sandrine Rousseau. L'élue parisienne, en permanence sur le gril, a raison de souligner la nécessité de « faire des pauses dans sa vie », de « retrouver du temps ». Mais la critique du travail par cette gauche-là suinte trop le mépris. On retrouve dans sa bouche le même dédain que la noblesse française affichait pour le labeur en général et les activités mercantiles en particulier.