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00:00Bonjour, pour commenter l'actualité avec Georges Fenech et avec Vincent Roy,
00:04aujourd'hui, chapitre 2 des précisions sur le budget de 2026,
00:09la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin annonce un coup de drabeau
00:13sur la contribution de la France à l'Union Européenne.
00:16Paris va donc contribuer au budget européen, certes, mais hauteur de 5,7 milliards et non plus 7,3 milliards.
00:24Écoutez la réaction là-dessus de Sébastien Chenu du RN.
00:28On a demandé une année blanche sur la contribution à l'Union Européenne, c'était 7 milliards.
00:33On nous a dit pendant des années qu'on était des dingues, qu'on était pour le Frexit,
00:37que c'était irresponsable, que ce n'était pas possible.
00:40Elle baisse d'un milliard et demi.
00:41Ça veut donc dire qu'on peut la faire baisser, cette contribution,
00:44et on peut même probablement faire une année blanche
00:45plutôt que d'aller chercher de l'argent dans la poche des retraités et des travailleurs.
00:49Donc voilà ce qu'on ferait.
00:50D'abord, on donnerait moins à l'Union Européenne, ensuite on s'attaquerait aux dépenses taboues.
00:53Il n'y a pas un mot sur l'immigration.
00:56Enfin, l'immigration, on est en train de voir rapport pauvreau.
00:58qui est sorti la semaine dernière, qui nous dit que le faible taux d'emploi
01:02des étrangers dans notre pays coûte 100 milliards d'euros.
01:06On s'accroche quand même quand on voit des chiffres comme ça ?
01:10Voilà.
01:11Ça dit ce que M. Wörth ne disait tout à l'heure que ça ne coûtait rien.
01:14Oui, écoutez, là on ne peut que...
01:17En avançant des chiffres de l'OCDE.
01:19On ne peut que souscrire à ce discours.
01:22Il est bien évident.
01:23Comment est-ce qu'on peut vous dire que l'immigration ne coûte rien ?
01:27Enfin, attendez, d'ailleurs, si elle ne coûte rien, on nous l'aurait dit.
01:32Le fait, à mon avis, que M. Bayrou ne nous parle pas de l'immigration,
01:36c'est là qu'est le loup, comme on dit.
01:38C'est évidemment un signal, à mon sens, très fort.
01:42Et je pense, effectivement, que c'est le président de la République aussi
01:46qui a dû lui dire, non, non, on n'aborde pas la question de l'immigration.
01:49Il y a fort à parier que ce soit le président qui lui a dit de se calmer sur cette question.
01:54Mais il est bien évident.
01:55Écoutez, quand vous faites rentrer 500 000 personnes chez vous,
01:57vous vous rendez bien compte que ces gens, il faut les nourrir,
02:00il faut les soigner lorsqu'ils ont des problèmes de santé.
02:03Enfin, il ne faut pas être grand clair pour comprendre que ça coûte,
02:06je vais reprendre l'expression du président de la République,
02:08que ça coûte un pognon de dingue.
02:09Le pognon de dingue, effectivement, Georges Fenech.
02:11Oui, moi, j'ai juste envie de prendre un peu de distance.
02:16Ça fait deux jours qu'on entend chacun dire ce qu'il pense.
02:20Faire des propositions, des contre-propositions.
02:22On vient d'entendre Hervé Morin avec une tribune, sans doute, très intéressante,
02:26qu'il a co-signé avec David Glissnard.
02:28J'ai l'impression qu'en football, le soir d'une Coupe du Monde,
02:31il y a 60 millions de sélectionneurs.
02:33Nous sommes tous des ministres de l'économie, ce soir.
02:35Le problème, ce n'est pas les propositions, les contre-propositions,
02:38bien sûr que c'est important.
02:39Mais la question qui se pose aujourd'hui à notre pays,
02:42c'est qu'il n'y a plus de confiance.
02:45Le peuple n'a plus confiance.
02:47Pour qu'il y ait une mise en œuvre de quelques propositions que ce soit,
02:51il faut qu'il y ait une capacité de mise en œuvre.
02:53Et pour qu'il y ait une capacité de mise en œuvre,
02:55il faut qu'il y ait une adhésion du pays.
02:56Le pays, c'est vivant.
02:58Ce n'est pas quelque chose comme ça qu'on impose par décret.
03:00Vous allez travailler plus, ce n'est pas vrai.
03:02Donc il faut qu'il y ait une adhésion.
03:03Pour qu'il y ait une adhésion, il faut qu'il y ait une confiance.
03:05Et or, aujourd'hui, il ne peut pas y avoir de confiance.
03:08Parce que le président est totalement décrédibilisé
03:10dans son action à avoir été désavoué à plusieurs scrutins,
03:15que notre Premier ministre, malgré tous ses efforts de bonne volonté,
03:18n'a pas les moyens de faire adopter un budget.
03:21Il fera passer forcément par le 49-3.
03:23Donc nous sommes dans une situation où plus personne n'incarne plus rien.
03:27Et donc il faudra, et je reprends l'expression d'Hervé Mourin,
03:30il va falloir remettre les compteurs à zéro le plus vite possible.
03:33Alors Georges, je vous prends la lettre.
03:35Le budget subit une motion de censure.
03:42M. Bayrou tombe.
03:44Je vous suis pour le bien de la France.
03:46Pour nous, M. Macron doit donner sa démission.
03:49Pour moi, ça ne fait pas l'ombre d'un doute.
03:50D'accord.
03:51Il ne peut pas y avoir de locataire à l'Elysée
03:53s'il n'y a pas un locataire à Matignon qui tienne la route.
03:55D'accord.
03:55Donc je crois que là, il sera de sa responsabilité de faire sauter
03:59ce que moi j'appelle déjà le verrou élyséen.
04:02Parce que M. Bayrou, je l'évoquais tout à l'heure,
04:05a parlé de la falaise ensuite.
04:07C'est-à-dire que s'il tombe,
04:09il y en a qui parlent de mur,
04:10et il entraîne avec lui le chef de l'État.
04:12D'accord.
04:13Vous me demandez mon avis.
04:14Ce que je veux dire, c'est que
04:16s'il lui tombe, ça peut être très très grave pour la France.
04:19Bien sûr.
04:20Parce qu'après, on va retrouver un autre Premier ministre
04:23renommé par le même M. Macron
04:25qui ne pourra rien faire de plus
04:26parce qu'il n'aura pas davantage de majorité, etc.
04:28Et pendant ce temps-là, comme on dit dans les films muets,
04:31la dette augmente,
04:33les problèmes financiers augmentent
04:35et un jour, on ne va plus nous prêter.
04:39Oui, alors après, qu'est-ce qu'on fait nous ?
04:42Qu'est-ce que font les Français ?
04:43J'entendais, c'est la vie quotidienne,
04:45vous allez me prendre pour quelqu'un
04:47qui fait des brefs de comptoir,
04:48mais j'entendais chez le boucher une dame
04:50qui disait qu'il faut faire la grève des impôts.
04:52C'est-à-dire qu'il faudrait que tous les Français,
04:54unanimement, arrêtent de verser
04:57le consentement à l'impôt, par exemple.
05:00Est-ce que d'autres, j'entendais aussi
05:03où je lisais, je crois, dans un article,
05:06quelqu'un qui disait
05:06dans ce cas-là, prochaine élection en 2027,
05:09on fait la grève des urnes.
05:10Il n'y a pas un seul électeur.
05:11Oui.
05:11Pas un seul électeur.
05:12Non, vous avez ceux qui appellent...
05:13Et là, on bloque le pays.
05:14Vous avez ceux qui, comme Rima Hassan,
05:16pardon de la cité,
05:17appellent à la révolution.
05:19Ça, évidemment,
05:20on sera très loin de tout cela.
05:22Qui ne réglerait rien, la révolution.
05:25Non, rien du tout.
05:25Mais soyons concrets aussi,
05:27parce que ça pourrait donner de mauvaises idées.
05:28que les filles cherchent le chaos.
05:30Ça va être très bien.
05:31Non, mais il vaut mieux...
05:32Oui, non, mais c'est...
05:33Plus de mille au beau, c'est le texte.
05:34Il vaut mieux se déminer.
05:35Non, mais tout à fait.
05:36Ça va le mieux en le disant, comme on dit.
05:38Il y a ceux, comme Vincent,
05:39on s'en suis sûr, et moi-même,
05:40qui sommes profondément attachés à la démocratie.
05:43Qui dit démocratie, dit un corps vivant.
05:45Il faut que ça bouge.
05:46Il faut redonner la parole à un moment au peuple.
05:48Le peuple, aujourd'hui, il est païonnais.
05:50Écoutez, moi, j'entends ça.
05:51Le président de la République,
05:52depuis le 1er janvier dernier,
05:53nous a dit, vous allez avoir la parole.
05:56On ne voit rien venir.
05:57Absolument.
05:59Regardez ce que disait Emmanuel Macron
06:02le 25 avril 2019.
06:04Nous sommes à l'Élysée.
06:06Il y a une conférence de presse.
06:08Et on parlait d'une éventuelle suppression
06:11des jours fériés.
06:12Écoutez Emmanuel Macron.
06:13Est-ce qu'il faut revenir sur des jours fériés ?
06:15Moi, je ne suis pas favorable à cette méthode.
06:17Je ne suis pas favorable
06:18parce qu'on a déjà essayé,
06:19parce que ça n'a pas très bien marché,
06:20parce que ce n'est pas clair,
06:21parce que c'est une complexité absolument abyssale
06:23pour tout le monde
06:24et parce qu'à la fin,
06:26ça renvoie à des complexités.
06:27Les entreprises ne le font pas de la même manière.
06:29Il faut que ce soit optionnel.
06:30Nous adorons les débats.
06:32Moi aussi.
06:32Mais si on pouvait s'économiser en plus le débat
06:34de savoir quels jours fériés on choisit,
06:36ce serait formidable.
06:37Alors, certes, c'était il y a 6 ans.
06:39Certes, la situation économique n'était pas la même.
06:41Il n'y avait pas le même endettement.
06:43Ça rapporte quand même 3,4 milliards chaque année.
06:47Et ça va dans les caisses de les EHPAD,
06:51la vieillesse, etc.
06:53Bon, en attendant, c'est vrai que nous avons un président de la République
06:56qui a changé d'avis, Vincent.
06:57Oui, il change d'avis.
06:59M. Hervé Morin l'a dit tout à l'heure.
07:03Il change d'avis constamment.
07:04On n'arrive pas à le lire.
07:06Donc, voilà.
07:07Un coup, il est pour.
07:07Un coup, il est contre.
07:08C'était vrai pour ce que disait le chef d'état-major
07:12à propos du budget des armées.
07:14Bon, il a viré le chef d'état-major
07:17et puis après, il dit
07:19« Ah, mais non, mais on va réaugmenter le budget des armées. »
07:21Bon, la marée pour les jours fériés...
07:23Il ne disait plus que ça, Hervé Morin.
07:24Et vous pourrez le voir sur le site internet d'Europe 1.
07:26Il dit qu'il n'a pas de valeur.
07:29Oui, non, mais...
07:29Fausse valeur.
07:30Fausse valeur.
07:31Fausse valeur.
07:32Emmanuel Macron, fausse valeur, ça doit...
07:33Ça va faire du bruit, je pense.
07:34Ça va faire du bruit.
07:35Non, mais écoutez, de toute façon,
07:37les jours fériés, ce n'est pas l'alpha et l'oméga
07:40du sauvetage français.
07:41Les jours fériés, c'est...
07:43D'abord, c'est symbolique.
07:45Je ne suis pas sûr.
07:46Pour la date, pour les dates,
07:48je ne suis pas sûr que ce soit le...
07:49Il y a une date qui est très symbolique
07:51pour les catholiques lundi de Pâques.
07:54Ben oui.
07:55Qui est le jour de la paix.
07:56Qui est le jour de la paix
07:57après la résurrection du Christ.
07:59Paix et joie.
07:59Et puis, vous avez le 8 mai.
08:01Alors, il y a un débat, je crois, Georges,
08:03sur le 8 mai,
08:03parce que de Gaulle n'était pas forcément favorable non plus.
08:05Il l'avait supprimé en 1959.
08:07Il l'avait supprimé.
08:08Et puis, c'est Mitterrand qui l'a...
08:09C'est quand même la victoire des alliés sur les nazis.
08:11Oui, mais en même temps,
08:12il fallait la réconciliation avec l'Allemagne.
08:14Donc, il fallait arrêter de se réjouir
08:15de notre victoire sur l'Allemagne.
08:17Ça pouvait être ce qu'on peut s'entendre aussi.
08:18Moi, sur cette question des commémorations,
08:21il y a très très longtemps que j'ai une opinion ferme.
08:23Il faudrait une date dans l'année
08:25qui rassemble la commémoration
08:27pour tous les morts pour la France.
08:28Et cette date, pour moi,
08:29c'est la seule, l'unique.
08:30C'est le 11 novembre.
08:31C'est celle qui pourrait...
08:33Est-ce que vous vous rendez compte ?
08:33Vous avez le 11 novembre,
08:34vous avez le 14 juillet,
08:35vous avez la journée de la résistance,
08:36vous avez le 19 mars pour l'Afrique du Nord,
08:38vous avez, je ne sais plus,
08:40au mois de décembre pour l'Indochine.
08:42Et après, c'est surtout les tunnels du mois de mai.
08:44J'étais tous les mois aux commémorations aux morts.
08:48Au mois de mai, ce ne sont plus des tunnels,
08:49ce sont des viaducs.
08:50Et à la fin, tout le monde est en vacances.
08:51Et à la fin, tout le monde est en vacances.

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