00:00Il y a le lendemain de la présentation des grandes orientations pour le budget, c'est Amélie de Montchalin qui était entendue aujourd'hui lors d'une audition à la commission des finances de l'Assemblée.
00:08Les oppositions désirent critiquer les pistes pour le budget, la critique la plus inattendue peut-être venant d'Edouard Philippe, l'ancien Premier ministre, théoriquement dans la coalition avec François Bayrou,
00:18dit ce matin dans le Parisien que quasiment rien dans ce qu'il propose ne règle le problème.
00:23Bonsoir Arthur Delaborde.
00:24Bonsoir Pierre, bonsoir à tous.
00:25Immédiatement le gouvernement s'est lancé dans le service après-vente, même Emmanuel Macron est monté au créneau.
00:30Effectivement, le président encourage le gouvernement à porter ce projet de budget jusqu'au bout.
00:35La stratégie dont le pays a besoin, elle consiste à continuer d'accroître la production,
00:39donc tout ce qui permet d'aller vers une réforme supplémentaire de l'assurance chômage, de travailler davantage, va dans le bon sens,
00:44parce que quand on regarde les choses c'est ce dont notre pays a besoin, d'avoir plus de monde au travail.
00:48Deuxièmement, c'est de continuer d'accompagner justement la juste rémunération du travail et que les classes moyennes puissent bien vivre de leur travail.
00:54Troisièmement, c'est de responsabiliser par des réformes, ce qui est proposé sur l'assurance maladie et autres,
01:00et puis d'avoir un plan solide de simplification, de plus grande efficacité de la dépense publique.
01:04Le chef de l'État refuse en revanche de s'exprimer sur la suppression de deux jours fériés,
01:09mesure qu'il a pu critiquer par le passé.
01:12Conscient du risque de censure à l'automne, il laisse par ailleurs la porte ouverte à la négociation.
01:17Si d'autres ont des idées plus intelligentes pour accroître l'activité et pour baisser les économies,
01:21le Premier ministre les recevra.
01:22L'exécutif qui peut se satisfaire d'avoir marqué un point face au Rassemblement national,
01:27le gouvernement annonce en effet avoir obtenu une baisse de 1,6 milliard d'euros de la contribution française au budget européen pour 2026,
01:35même si Marine Le Pen demande l'effacement total de cette enveloppe,
01:40qui se limitera donc l'année prochaine à 5,7 milliards.
01:43Merci Arthur de l'abord du service politique d'Europe.
