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Transcription
00:00Alors attention, on accueille qui ?
00:02Tiens Bruno, Bruno qui est dans les pays de Loire
00:04et qui a 62 ans. Bonjour Bruno.
00:06Oui, je fais 62-61
00:08pour l'instant. 61 et demi
00:10on va dire. 61. Oui, on dira ça.
00:12Bonjour M. Jean-Pierre Foucault, c'est un plaisir
00:14et un honneur de vous avoir au téléphone. Bonjour M. Bruno,
00:16c'est un plaisir partagé. Et après
00:18le soleil d'Émilie,
00:20sur Europe 1, on a le plaisir
00:22et l'honneur d'avoir le soleil du midi
00:24dans la radio, M. Jean-Pierre Foucault. Voilà, tout à fait.
00:26Ah bah écoutez, merci, au revoir, à bientôt.
00:28J'ai ce qu'il faut. Dites-moi alors,
00:30pour ou contre la suppression
00:32de deux jours fériés pour établir
00:34en partie, pas pour établir, mais en partie
00:36modestement les finances de la France ?
00:38Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:39Je vais vous expliquer ça en deux temps trois mouvements, ça va être
00:42simple, rapide et concis.
00:44Et très clair, en même temps. Voilà, donc
00:45moi je pense sincèrement,
00:48il y a des choses dans notre pays, comme disaient
00:50l'émission avant les grandes vacances,
00:52d'un certain monsieur que je ne citerai pas,
00:54M. Cyril Hanouna, on marche sur la tête,
00:56mais carrément. Moi,
00:57je pense qu'on vit dans un pays, mais
00:59on fait tout à l'envers. C'est-à-dire qu'en fait,
01:02ce que vous faites, vous, votre radio,
01:04c'est super génial, c'est bien.
01:06Vous demandez l'avis aux auditeurs.
01:07Vous ne croyez pas que notre gouvernement,
01:09il devrait demander, plutôt que demander aux politiques,
01:12présenter ça devant des députés,
01:14excusez-moi, chacun...
01:16– Les députés sont nos représentants, quand même.
01:18– Non mais attention... – Peut-être que nos députés
01:20nous demandent à nous, avant de siéger
01:22à l'Assemblée, non ? Qu'ils ont pensé ?
01:23– Non, mais justement, il ne faut pas faire les choses à l'envers.
01:25Ce qu'il faudrait que fasse notre gouvernement,
01:27aussi bien notre président que notre Premier ministre,
01:29c'est de faire, justement, là, un référendum citoyen
01:32et demander aux citoyens, voilà, on compte faire ça,
01:35est-ce que vous, citoyens français,
01:36vous êtes d'accord ?
01:38Voilà. Je pense que ça serait le plus raisonnable
01:40avant de demander des personnes qui nous représentent.
01:42Autant aller au fait, puisque, en fait,
01:44les gens qu'on va taxer, c'est bien les citoyens français,
01:47quelque part, on va encore être tributaires de ça.
01:50Pourquoi, en attendant, demander à des représentants,
01:53députés des politiques qui, eux, ont un salaire faramineux
01:56de 7-8 000 euros, plus, autant, en double, davantage,
01:59dans leur poche, c'est des gens qu'on taxe pas,
02:01mais, en attendant, on va taxer le citoyen français.
02:03Ce qui est tout à fait illogique.
02:05– Bien sûr. Mais reconnaissez que si on fait un référendum
02:07en disant, êtes-vous pour les sacrifices
02:09qu'on va vous demander de faire ?
02:10Bon, on connaît la réponse, non ?
02:12– Oui, mais pourquoi ce serait toujours,
02:14à ce moment-là, s'il y a des sacrifices à faire,
02:15qu'on baisse la paie du président,
02:17la paie du Premier ministre, des ministres et des députés ?
02:19Et là, je peux vous dire qu'on gagne de l'argent, c'est sûr.
02:21– Sous-titrage Société Radio-Canada

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