Julien Odoul : "Le pronostic vital du gouvernement est engagé"

Sud Radio

Avec Julien Odoul, député RN de l'Yonne et porte parole du RN  Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ##L_INVITE_POLITIQUE-2025-07-16##

Transcript

00:00Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Glaze.

00:07Il est 8h30, Sud Radio, parlons vrai avec mon invité politique ce matin,

00:10Julien Audoul, député RN de Lyon, porte-parole du Rassemblement National.

00:14Julien Audoul, bonjour.

00:15Bonjour.

00:16Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.

00:18C'était hier, le moment de vérité de François Bayrou.

00:21Près de 44 milliards d'euros d'économies finalement prévues pour le prochain budget.

00:26Avant de rentrer dans le détail de ces annonces,

00:28Julien Audoul, comment vous voulez qualifier ces annonces de courageuses, de scandaleuses ?

00:34François Bayrou s'est assis sur la catapulte et visiblement, il a envie de couper la corde.

00:39Je pense que M. Bayrou veut quitter son poste à Matignon, il veut être censuré.

00:44Et tout ce qu'il a dit hier, toutes les provocations qu'il a pu annoncer,

00:50effectivement, si elles restaient en l'état, vont nous inciter à censurer

00:56parce qu'elles sont inacceptables.

00:57Inacceptables, parce que la situation du pays est cataclysmique d'un point de vue des gaspillages d'argent public.

01:02Moi, je parle de gaspillage, gaspillage sur la fraude sociale.

01:06On l'a appris il y a quelques instants, le gouvernement qui prévoit 29 milliards d'euros d'augmentation des dépenses publiques pour le prochain.

01:11En fait, on est dans la fuite en avant d'un système à bout de souffle.

01:15Je rappelle que la dette s'est envolée sous la présidence de M. Macron.

01:20Depuis 8 ans, c'est 1 100 milliards d'euros de dettes supplémentaires.

01:23Il y a eu le Covid entre-temps.

01:26Oui, bien sûr, mais surtout la mauvaise gestion, surtout la mauvaise gestion, surtout le refus de s'attaquer au véritable gaspillage

01:32qui gangrène les finances publiques, les contributions à l'Union Européenne, la fraude sociale, l'immigration, les comités théodules.

01:39Sur les fraudes sociales, il a prévu des contrôles sur la fraude sociale.

01:44Il y a des contrôles, tout ça, encore une fois, et de la poudre de perlimpinpin, comme dirait l'autre.

01:48Mais il n'y a aucune volonté, aucune volonté de réduire le train de vie de l'État,

01:52si ce n'est à flageller, à pulvériser le pouvoir d'achat des Français.

01:57Et ça, c'est insupportable.

01:58Les Français sont capables d'entendre qu'il faut faire des efforts,

02:02à condition que l'État, le gouvernement, fassent d'abord les efforts que lui refuse de mettre en œuvre.

02:07François Bayrou qui disait hier, notre pronostic vital en tant que nation est engagé.

02:12Sur le constat, en tout cas, vous le partagez.

02:14C'est surtout le pronostic vital du gouvernement qui est engagé.

02:18Et très clairement, quand vous voyez un pouvoir qui est aussi entêté, aussi têtu,

02:23et qui ne veut jamais, jamais réduire la voilure,

02:27qui ne veut jamais lutter contre ses totems.

02:29Il y a deux totems qu'il ne veut jamais toucher.

02:32C'est l'immigration de guichet social.

02:34Pas un mot lors de cette interview, qui nous coûte un poignon de dingue.

02:36Ça a été une faute, ça ?

02:38Bien sûr, c'est une faute.

02:38De sa part de ne pas prononcer une seule fois le mot immigration.

02:40C'est une faute, mais c'est tellement révélateur.

02:43Qu'est-ce que ça veut dire ?

02:44Ça veut dire qu'ils ne veulent pas remettre en cause l'immigration de peuplement,

02:49l'immigration massive qui nous coûte énormément d'argent,

02:51que ce soit sur les frais pour les clandestins,

02:53les soins médicaux pour les clandestins avec l'aide médicale d'État,

02:56que ce soit pour les prestations sociales pour les faux mineurs isolés,

03:01que ce soit pour la préférence étrangère au logement,

03:03à la formation, à l'emploi, etc.

03:05Tout cela nous coûte énormément d'argent.

03:08Or, les Français doivent faire des efforts,

03:10les migrants et les étrangers, jamais.

03:12Tout ça, c'est insupportable.

03:13Pareil pour l'Union Européenne.

03:15L'année blanche qui nous est demandée par M. Bayrou,

03:19qui est une purge sociale et fiscale,

03:21c'est 7 milliards d'euros qui seraient économisés

03:23pour augmenter le budget européen de 7 milliards d'euros.

03:28Donc très clairement, nous sommes très très loin du compte.

03:31Et M. Bayrou, s'il ne revoit pas radicalement sa copie,

03:35effectivement, il sautera très rapidement.

03:37Vous voterez, dans ces cas-là, si le budget reste en l'État,

03:40vous voterez la censure.

03:41Bien évidemment.

03:42Mais nous l'avons annoncé.

03:45Les Français, aujourd'hui, qui sont dans une situation extrêmement difficile,

03:50ne peuvent pas accepter une punition supplémentaire.

03:53Les Français attendent de leur gouvernement qu'ils soient responsables,

03:56c'est-à-dire qu'ils fassent les économies nécessaires.

03:58Je le dis, il y a énormément d'argent à récupérer.

04:01Cet argent, aujourd'hui, qui est dilapidé,

04:03qui est l'argent qui est volé aux Français chaque année.

04:06Avant de revenir dans le détail sur ces économies annoncées,

04:09proposées par François Bayrou,

04:11il y a une mesure qui a particulièrement marqué les esprits,

04:13c'est la suppression de deux jours fériés.

04:15François Bayrou qui propose, en l'occurrence, le lundi de Pâques

04:17et le 8 mai.

04:19Pour vous, c'est hors de question ?

04:21Oui, c'est hors de question.

04:22C'est une atteinte à notre mémoire nationale combattante.

04:26C'est une insulte faite aux soldats français

04:29qui sont tombés lors de la Seconde Guerre mondiale,

04:31dans la guerre contre le nazisme.

04:34Il y a toujours le 11 novembre qui serait, lui, conservé.

04:36Oui, le 8 mai est une date extrêmement importante.

04:40Et puis le lundi de Pâques...

04:41Parce que la victoire contre ce nazisme ?

04:42Oui, bien sûr.

04:43Le lundi de Pâques, c'est une atteinte contre nos racines chrétiennes.

04:47Voilà.

04:48C'est le dimanche de Pâques qui est davantage religieux que le lundi de Pâques.

04:51Vous avez deux symboles et puis c'est aussi une attaque contre la France du travail.

04:56Les Français qui travaillent, qui bénéficiaient de ces jours fériés,

05:01sont évidemment visés par cette provocation qui n'a qu'un seul but.

05:06Finalement, se dédouaner de ses responsabilités dans l'effondrement économique de notre pays.

05:12Ça veut dire que si François Bayrou décide de changer les dates,

05:15de choisir d'autres dates que le lundi de Pâques ou le 8 mai,

05:17ce sera toujours non pour vous ?

05:19Ce sera toujours non. François Bayrou doit radicalement changer sa copie.

05:23Je ne pense pas qu'il en ait la capacité et surtout l'intention.

05:26C'est-à-dire, pourquoi ?

05:27Je pense qu'il est...

05:29Il a laissé la porte ouverte à toutes propositions, notamment de l'Ordre, de la part du RN.

05:33Oui, bien sûr. Ça fait des mois et des mois que le Rassemblement national propose,

05:37soumet des pistes d'économie, notamment lors de nos contre-budgets.

05:40Nous proposerons dans quelques semaines...

05:42Rien, rien. Mais en fait, il reprend la feuille de route de M. Barnier et je pense qu'il aura la même sanction que M. Barnier.

05:51Il est pire ou pas que M. Barnier, selon vous ?

05:53Je pense que c'est le même système. C'est le même système qui veut infliger aux Français des punitions fiscales,

05:59qui veut faire payer aux Français le prix de l'incompétence de ces différents gouvernements

06:05qui n'ont pas su gérer le pays et qui ont fait exploser la dette.

06:09Pourquoi vous ne l'avez pas censuré auparavant ?

06:11Il y a eu huit possibilités pour le RN, au moins, je crois, de censurer le gouvernement Bayrou, de le faire tomber.

06:18Pourquoi vous ne l'avez pas fait jusqu'à présent ?

06:19Parce que nous sommes des gens sérieux et responsables et que nous n'avons pas la censure cosmétique.

06:23Là, pour le coup, avec ce budget, il y aura une vraie raison de le censurer.

06:28Il y aura une orientation politique et économique qui va être tracée.

06:32Et nous, nous l'avons dit, à chaque fois qu'on porte atteinte au pouvoir d'achat des Français,

06:36à chaque fois qu'on s'attaque aux entreprises, qu'on s'attaque aux collectivités, aux familles ou aux retraités,

06:41nous sommes là pour défendre leurs intérêts et donc pour barrer la route au gouvernement.

06:46Jean-Luc Mélenchon qui appelle à faire partir Bayrou.

06:48Vous allez lui faire ce plaisir ou pas, Jélien Rodoul ?

06:50Je rappelle à M. Mélenchon que c'est lui qui a finalement mis au pouvoir ce système.

06:56C'est lui qui a voté deux fois et qui a fait voter pour M. Macron en 2017 et 2022.

07:03C'est lui qui a fait désister ses candidats aux législatives de 2024,

07:08provoquant l'instabilité politique que nous connaissons.

07:11M. Mélenchon est responsable, j'allais dire co-responsable de cette situation.

07:17Donc il aurait, j'allais dire, la pudeur et la décence de se taire au moins.

07:21Revenons sur les annonces, dans le détail.

07:23Gels des pensions pour les retraités, elles ne seront pas alignées sur l'inflation.

07:27Suppression de l'abattement fiscal de 10%, remplacée par un forfait annuel de 2000 euros.

07:32Ces mesures, elles sont injustes selon vous ?

07:34Ces mesures sont totalement ahurissantes au regard, je le dis, de la situation économique et sociale de notre pays,

07:44au regard de l'envolée des prix à tous les niveaux.

07:48Le reste à vivre des Français, c'est considérablement amenuisé.

07:52Or, ce que nous propose M. Bayrou, en fait, c'est une stagnation.

07:55C'est une année blanche.

07:55C'est-à-dire, gel des prestations, gel des barèmes, gel des pensions de retraite.

08:00C'est moins de pouvoir d'achat pour les Français.

08:02C'est moins de pouvoir d'achat pour les Français.

08:04Tout le monde va trinquer.

08:05Mais ceux qui doivent trinquer aujourd'hui, ce sont ceux qui profitent.

08:08C'est-à-dire les fraudeurs.

08:09Les fraudeurs, par exemple, vous avez 50 milliards d'euros au bas mot

08:12qui sont dilapidés, volés chaque année aux Français.

08:15En fausse prestation sociale, en fausse...

08:18Il en a parlé hier, vous l'avez entendu.

08:18Oui, mais il en parle, mais il ne met rien en œuvre.

08:20Vous avez aussi de l'argent qui est volé avec les contributions à l'Union Européenne.

08:24Pourquoi nous sommes des contributeurs perdants ?

08:26Pourquoi nous versons toujours plus au budget l'Union Européenne

08:29qui ne nous rapporte rien, si ce n'est des privations de souveraineté,

08:32qui ce n'est des dictates, des punitions,

08:35à la fois pour notre industrie, pour notre agriculture.

08:38Et puis vous avez l'immigration qui est l'éléphant dans le couloir.

08:41Cet éléphant que le gouvernement, que les différents pouvoirs,

08:44ne veulent jamais attaquer, mais qui est une vraie piste d'économie

08:47et surtout qui doit assurer la sécurité des Français.

08:512026, année blanche, ce sont des hausses d'impôts très clairement déguisées selon vous ?

08:55C'est une purge sociale et fiscale.

08:57C'est une hausse d'impôts qui n'en dit pas le nom.

09:00Et je le dis, ce sera encore une fois l'un des motifs d'une censure

09:05si M. Bayrou ne change pas de braquet.

09:08Censure, ok.

09:09Négociation avant, jusqu'à l'automne, jusqu'à la présentation du projet de loi de finances.

09:14Est-ce que l'ERN va rencontrer François Bayrou ?

09:17Bayrou, est-ce qu'il va négocier avec lui ?

09:19Le Rassemblement National proposera une autre voie,

09:22comme il le fait chaque année.

09:24proposera un contre-budget.

09:26Quand ça ?

09:27Avec des pistes, juste avant le budget, dans les débats budgétaires,

09:31avec des pistes d'économie extrêmement claires.

09:33Avec des orientations justes, avec des orientations sociales,

09:38avec une réduction du train de vie de l'État,

09:40avec la suppression de tous les comités théodules,

09:42de toutes les agences inutiles,

09:44que ce soit l'ADEME, que ce soit le CESE,

09:47que ce soit le service public de l'audiovisuel,

09:49qui nous coûte un pognon de dingue pour nous dire qu'on est raciste,

09:52et autres, il y a énormément d'argent à récupérer,

09:55que les Français ne supportent plus de payer.

09:57Voilà, donc nous proposerons des orientations très claires au gouvernement,

10:01libres à lui de les récupérer.

10:03Malheureusement, avec ce gouvernement comme les précédents,

10:06il y a toujours une volonté de passer en force,

10:09qui se solde régulièrement par un blocage et une censure.

10:11Julien Audoul, je le rappelle, vous êtes député Lyon,

10:13porte-parole du Rassemblement National,

10:16suppression de 3000 postes de fonctionnaires pour l'année prochaine,

10:19puis les années suivantes, non-emplacement d'un fonctionnaire sur trois,

10:22partant à la retraite.

10:24Les fonctionnaires aussi payent le prix fort dans ce budget ?

10:27Oui, alors quand ce n'est pas les retraités qui sont ciblés,

10:31ce sont les fonctionnaires qui sont finalement taxés

10:34d'être responsables de tous les maux de la société,

10:36de la situation économique de notre pays,

10:38tout cela est irresponsable.

10:39François, vous avez où à chercher des boucs émissaires ?

10:41Oui, c'est assez facile.

10:43En fait, quand on ne veut pas montrer sa culpabilité,

10:46la responsabilité de la politique que l'on mène,

10:49quand on cherche finalement à s'exonérer de ses fautes,

10:53on cherche à divertir,

10:56à faire en sorte que les Français ciblent certaines catégories.

11:00Il n'y a pas trop de fonctionnaires aujourd'hui en France, selon vous ?

11:02Ce n'est pas trop de fonctionnaires.

11:04Il y a évidemment une fonction publique qu'il faut certainement débureaucratiser,

11:08notamment à l'hôpital, notamment dans l'éducation nationale.

11:13Mais concernant la police, concernant la justice,

11:16concernant les services publics de proximité,

11:19il n'y a pas trop de fonctionnaires.

11:20Quelquefois, il n'y a pas assez d'humains, justement.

11:23En revanche, il y a de la mauvaise fonction publique,

11:24il y a de la mauvaise dépense publique,

11:26il y a énormément de gaspillage,

11:28il y a du millefeuille territorial.

11:29Par exemple, ce millefeuille territorial,

11:31qui a été un non-sens économique et budgétaire,

11:34je pense qu'il y a énormément d'économies à faire là-dessus.

11:37François Bayrou qui propose par ailleurs une contribution solidaire

11:39pour les plus hauts revenus.

11:41Est-ce que vous y êtes favorable au RN ?

11:44Nous sommes favorables à un moratoire fiscal.

11:47La France est la première puissance fiscale du monde,

11:49c'est-à-dire que les Français sont les plus matraqués d'impôts.

11:52Ils payent énormément d'impôts.

11:53Les plus riches payent trop d'impôts aujourd'hui en France ?

11:55Je veux dire, à un moment donné,

11:56ce n'est pas la question des plus riches,

11:57ce n'est pas la question des moins riches,

11:59c'est la question aujourd'hui...

12:00Voilà, sur la contribution solidaire, ça l'est.

12:02C'est la question d'un État obèse,

12:04qui est avide d'argent public,

12:07qui est avide d'impôts,

12:09et qui ne cherche qu'à taxer, taxer, taxer.

12:12Donc pour le RN, pas d'impôts supplémentaires,

12:14et notamment pour les plus riches, pas d'impôts supplémentaires.

12:16Mais je pense qu'aujourd'hui,

12:17ce qu'il faut mettre en œuvre,

12:19c'est une politique de réduction des gaspillages,

12:21de réduction des dépenses,

12:23d'économies de bon sens,

12:26avant de faire peser,

12:27à n'importe quelle catégorie,

12:28le prix de l'incompétence politique.

12:30Parce que c'est ça, en fait,

12:31ce sont de mauvais choix politiques

12:32qui ont entraîné notre pays dans le gouffre,

12:35avec ses 3300 milliards d'euros de dettes.

12:38Rendez-vous compte,

12:39en 2029,

12:40le remboursement de la dette

12:42sera le premier budget de l'État

12:43avec 100 milliards d'euros par an.

12:45Ça, c'est l'œuvre de M. Macron

12:46et de tous ceux qui l'ont précédé.

12:48Pour les entreprises,

12:50il y a du concret,

12:50moins de subventions,

12:52d'aides publiques,

12:52contre plus de simplifications.

12:54C'est gagnant rien que gagnant, ça ?

12:56Non, non, non.

12:56C'est perdant-perdant.

12:59Malheureusement,

12:59ce qu'on a donné d'une main,

13:00en fait,

13:01on le retire de l'autre.

13:02Il faut considérablement alléger

13:04le poids des normes,

13:06le poids des taxes,

13:07le poids des contraintes

13:08pour nos entreprises.

13:09Il faut libérer le travail.

13:10On le voit bien.

13:11Tous les chefs d'entreprise,

13:12je le vois dans mon département de Lyon.

13:14Concrètement ?

13:15Notamment en incitant

13:17à des augmentations de salaires

13:18en contrepartie

13:19de baisse de charges,

13:20de baisse de cotisations patronales.

13:22Ça marche, ça ?

13:23Bien sûr que ça marche.

13:24En fait,

13:24ce n'est pas mis en œuvre.

13:25Mais bien sûr que ça marche.

13:26Il faut libéraliser le travail.

13:28Il faut revaloriser le travail.

13:29Il y a eu des efforts,

13:29quand même,

13:29ces dernières années, là-dessus.

13:30Il y a eu des efforts,

13:31surtout de communication.

13:33Il faut avoir l'honnêteté de dire

13:34que derrière la communication,

13:36il n'y a pas eu les actes nécessaires.

13:38Il faut faire en sorte aussi

13:39que nos entreprises

13:40soient prioritaires

13:41dans la commande publique,

13:42ce qui est une vraie,

13:43et un vrai soutien.

13:45Et puis,

13:45le protectionnisme intelligent,

13:48le patriotisme économique

13:49doivent guider l'action publique.

13:52Et ce sera la politique

13:52qui sera menée

13:53par le Rassemblement National

13:54avec Jordan Bardella

13:55et Marine Le Pen.

13:565 milliards d'euros d'économie

13:57sur la santé,

13:58doublement de la franchise médicale

14:00qui passerait de 50 à 100 euros.

14:02Médicaments moins bien remboursés,

14:04ça, ça a toujours été

14:05une ligne rouge pour le RN.

14:06Bien sûr.

14:07Quand vous avez

14:08un Français sur trois

14:10qui n'arrive pas à se soigner

14:11pour des raisons économiques,

14:14bon nombre de nos compatriotes

14:16qui vivent dans des déserts médicaux,

14:18qui sont totalement déconnectés

14:19de l'offre de soins,

14:21et que vous avez un pouvoir

14:22qui continue finalement

14:24dans cette punition,

14:27dans cette spoliation,

14:29c'est insupportable.

14:30Et j'allais dire

14:31que ça participe

14:32d'une politique

14:33profondément injuste,

14:34profondément déconnectée,

14:36et j'allais dire

14:37profondément inhumaine.

14:38Julien Audoul,

14:39un mot peut-être positif

14:41pour terminer.

14:44Ça va être compliqué.

14:44Si vous deviez reconnaître,

14:46allez,

14:47une qualité

14:47à François Bayrou,

14:49ce serait laquelle,

14:50Julien Audoul ?

14:52C'est très compliqué.

14:54Une qualité,

14:56j'allais dire,

14:58son humour

14:59assez dépend.

15:00C'est-à-dire ?

15:01C'est-à-dire

15:02qu'il nous fait rire,

15:04quelquefois.

15:05Il nous désarçonne,

15:06quelquefois par une légèreté,

15:08par une déconnexion,

15:10peut-être par un

15:12je-m'en-foutisme aussi,

15:13parce qu'on sent beaucoup

15:13de je-m'en-foutisme

15:14dans sa stratégie

15:16ou dans son absence

15:17de stratégie.

15:18Mais sinon,

15:19les Français,

15:19je pense,

15:20ne voient pas beaucoup

15:20de qualité

15:21à un pouvoir

15:22qui veut leur infliger

15:23toujours plus de taxes,

15:25toujours plus d'impôts,

15:26toujours plus de sanctions,

15:28sans que ce pouvoir

15:28ne se remette en question.

15:29Julien Audoul,

15:30je le rappelle,

15:31député RN de Lyon,

15:32porte-parole du

15:33Rassemblement national.

15:34Un grand merci

15:34d'avoir été avec nous

15:35ce matin

15:36sur Sud Radio.

15:36Très belle journée à vous.

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