- aujourd’hui
Les Vraies Voix avec Philippe Ballard, député RN de l'Oise.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-07-16##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-07-16##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
00:04Abordons ce projet de budget 2026 d'un point de vue politique.
00:07Olivier Faure affirme que la seule perspective possible est la censure.
00:10Il dénonce une dégradation continue de la situation depuis 8 ans,
00:14liée selon lui au cadeau fiscaux réalisé par Emmanuel Macron.
00:17Les lignes rouges tracées par l'opposition, notamment le RN, LFI et le PS,
00:21rendent la tâche du Premier ministre difficile.
00:24Le ministre de l'économie nuance quant à lui en déclarant que les orientations
00:27présentées par François Bayrou ne sont pas fixes.
00:30Et qu'il existe encore des marges de négociation pour ajuster le projet de budget.
00:34Eric Lombard rappelle enfin que la France est surendettée
00:37après 50 ans de budget déséquilibré, ce qui limite la capacité des politiques publiques.
00:43Ça va être tendu à l'Assemblée nationale en octobre prochain.
00:46François Bayrou survivra-t-il au débat sur son programme budgétaire ?
00:50Vous les auditeurs de Sud Radio, que feriez-vous à la place des députés ?
00:53Vous êtes très nombreux à répondre sur le compte X de Sud Radio à cette question.
00:57Comme le veulent les oppositions, faut-il censurer François Bayrou ?
01:01C'est sans équivoque, Judith, vous le sentiez tout à l'heure.
01:0496% disent oui, il faut censurer.
01:09Bon, ça va donner des idées à notre invité.
01:11Oui, Philippe Ballard, vous êtes député RN de Loise, et vous aussi, vous voulez censurer ?
01:16En l'état actuel, des annonces de François Bayrou et de ses ministres, d'ailleurs, hier, oui, parce que ce sont des vieilles recettes.
01:26Vous rappeliez, vous avez égrené le nombre d'années durant lesquelles notre pays n'a pas été géré ou très mal géré.
01:3445 ans, et François Bayrou, hier, a repris des vieilles recettes.
01:3850 ans de budget déséquilibré, précisément.
01:40Oui, c'est Raymond Barre qui avait présenté le dernier budget en l'équilibre, et Valéry Gilles-Cardestin était président de la République, ce qui ne nous rajeunit pas.
01:49C'était d'une paresse intellectuelle, mais remarquable, l'exercice du Premier ministre, hier.
01:56On avait l'impression que c'était un petit peu comme, vous savez, une mouche qui est dans un bocal, qui se conne au mur.
02:01Alors, il parlait de gel, il parlait d'impôt, parce que c'est un impôt déguisé, en fait, ce qu'on nous propose quand on gèle les tranches de ce qu'on appelle l'IRPP, de l'impôt sur le revenu.
02:12Vous travaillez bien, votre patron vous augmente, et bien, soit vous rentrez, alors que vous ne payez pas avant d'impôt sur le revenu,
02:18vous rentrez dans cet impôt sur le revenu, ou alors vous allez payer beaucoup plus, puisqu'il y a un gel.
02:23Et je ne vous parle pas des retraités qui sont littéralement tondus.
02:26Non, il n'y a aucun effort qui est fait, c'était frappant hier, aucun effort sur l'immigration.
02:31Deux heures, cette conférence de presse a duré deux heures, et à aucun moment, François Bayrou n'a prononcé le mot « immigration ».
02:38Il y a un rapport qui a été rendu public il y a quelques semaines, qui nous apprend que l'immigration en France, ça coûte 3,4% du PIB.
02:45Un point de PIB, c'est 30 milliards d'euros.
02:47Je vous laisse faire le calcul, il y en a pour quasiment 100 milliards d'euros.
02:50Là, il y a des économies à faire, et dans Tau, dans un tas d'autres, on va présenter, on va faire un contre-budget, vous n'en faites pas,
02:56qu'on présente à François Bayrou, M. Lombard, le ministre de l'économie, et à Mme Manchalin aussi.
03:01Alors, Philippe Ballard, c'était important, merci d'avoir répondu à notre invitation.
03:06Vous nous avez donné le point de vue de votre parti, le Rassemblement National.
03:09Maintenant, entrons dans la partie, on va dire, première lecture de cette question.
03:13Faut-il censurer François Bayrou ?
03:16Déjà vous, Anne-Laurene Rousseau, il faut bien rappeler le principe.
03:20C'est-à-dire que ça peut se faire à la rentrée, en octobre, lorsque les députés auront la possibilité de voter.
03:26Il faut encore qu'il y ait une motion de censure.
03:27Mais si on repart pour une motion de censure, on n'a plus de budget.
03:31L'État s'effondre, la France s'écroule.
03:34On avait déjà le même scénario l'année dernière avec Michel Barnier.
03:38Donc non, l'État ne s'effondre pas.
03:40D'ailleurs, ça fait bien longtemps qu'on dit qu'il va s'effondrer et qu'il ne s'effondre pas.
03:43Mais ça reste que c'est anormal et qu'il faudrait éviter chaque année de bloquer au niveau du budget et de ne pas avancer.
03:51Après, voilà, moi la grande question, faut-il censurer, oui ou non, François Bayrou ?
03:55Moi, la question que j'aimerais poser, c'est pour qui d'autre ?
03:58Quel gouvernement ? Qui va prendre la place de François Bayrou ?
04:01C'est la question, à mon avis, sur laquelle il faut qu'on réfléchisse.
04:04Parce que le budget, c'est une chose.
04:06Je pense que s'il veut sauver sa peau, d'après ce que je comprends,
04:09il faut qu'il choisisse soit d'être à droite, soit d'être à gauche.
04:11Et ils ont toujours un peu de mal.
04:12Donc, moi, je pense qu'on va y passer par la censure.
04:15Mais pourquoi et pour qui ?
04:17Alors, un petit point, justement, sur les chiffres.
04:19Si toutes les forces de gauche soutiennent la censure,
04:21toutes seules seulement, elles ne sont pas assez nombreuses pour renverser le gouvernement.
04:24Il faut donc les 123 voies du RN.
04:26135, si on ajoute celle des Allées Sottis.
04:28Donc, 192 voies sur les 289 requises pour atteindre la majorité absolue
04:33et renverser le gouvernement.
04:34Qu'est-ce que vous en pensez, Thierry Blandiner ?
04:36Est-ce que ça serait catastrophique à ce point-là ?
04:38Ou est-ce que, finalement, il faudrait peut-être avoir quelqu'un qui tient la barre
04:41et qui ne se fait pas censurer du tout, quoi ?
04:44La difficulté, c'est qu'on a deux ans à tenir,
04:46que la France tienne debout,
04:48avec des politiques complètement éclatées jusqu'aux présidentielles
04:51pour avoir une vraie majorité, avoir une politique claire.
04:54Donc, à ce moment-là, les Français auront une vraie décision à prendre.
04:58Faire un choix, une politique de relance, d'économie,
05:00ou une politique d'assistanat, des vrais choix.
05:03Je voudrais qu'il y ait des vrais choix aux présidentielles.
05:05Pas en même temps, Macron c'est derrière nous,
05:08mais des vrais choix.
05:09Une politique libérale, assumée,
05:11ou une politique sociale-démocrate.
05:13Qu'on recrée deux grands partis, de droite et de gauche,
05:18traditionnels ou conservateurs ou progressistes,
05:22et qu'on ait le choix, dans une grande démocratie,
05:24il faut revenir à ces grands choix stratégiques et alternances politiques.
05:28Et donc, en même temps de Macron,
05:31qui était peut-être une bonne idée en 2017,
05:33s'avère aujourd'hui un échec total,
05:35parce qu'il a déstructuré la société,
05:37la dissolution a déstructuré la société,
05:39et aujourd'hui, on ne sait pas à quoi décider.
05:40Et on pose des questions, des sondages,
05:43mais les Français ne savent pas répondre,
05:44parce que la question est beaucoup plus complexe.
05:46Donc il faut analyser la situation,
05:48et puis regarder comment on se projette.
05:50Alors, est-ce qu'il faut dissoudre ?
05:52Est-ce que le président va redissoudre aussi ?
05:54Est-ce qu'il va démissionner ?
05:56Voilà, il pourrait dire, voilà,
05:57on recrée un nouvel engouement,
05:59on se représente,
06:00et on travaille avec une France et une majorité.
06:03Mais là, quels que soient les premiers ministres
06:05qui vont se succéder,
06:06le budget ne sera jamais voté pendant deux ans.
06:08Alors, imaginons, dans ce cas de figure,
06:10et Philippe Ballard, c'est bien pour ça
06:12qu'on vous a invité.
06:14Imaginons, motion de censure,
06:16quelle est la réaction, à ce moment-là,
06:17du président de la République ?
06:18On peut imaginer qu'il dissolve l'Assemblée nationale
06:22une seconde fois, ou une deuxième fois,
06:25parce qu'il peut peut-être amener une troisième,
06:27donc seconde, c'est quand il n'y en a plus, après.
06:29Philippe Ballard, qu'est-ce que vous faites ?
06:31Vous, le Rassemblement national, dans ce cas-là,
06:33vous êtes un peu piégé,
06:34il y a l'inéligibilité de Marine Le Pen.
06:37Qu'est-ce qui se passe ?
06:39Ce n'est pas une bonne affaire, forcément, pour vous, non ?
06:42Alors, Marine Le Pen nous le répète
06:45à chaque réunion de groupe,
06:46le mardi matin,
06:47et tout au long de la semaine,
06:49son cas personnel importe peu.
06:51Nous, ce qui nous guide,
06:52dans nos votes,
06:53c'est l'intérêt,
06:55notre seul boussole,
06:55c'est l'intérêt de la France et des Français.
06:58Mais la motion de censure,
06:59vous avez raison,
06:59ce n'est pas quelque chose
07:00qu'on prend comme ça à la légère.
07:01Nous avons censuré Michel Barnier l'an passé.
07:04Pourquoi ?
07:05Parce qu'il y avait des lignes rouges,
07:07nos lignes rouges,
07:07qui étaient franchies.
07:09Concernant notamment les retraités,
07:10alors,
07:11M. Bayrou en remet une couche,
07:12mais une couche supplémentaire
07:14qui va au-delà de ce que M. Barnier
07:16avait annoncé l'an passé.
07:17Les médicaments,
07:18même chose,
07:18des remboursements des médicaments,
07:19et puis l'explosion
07:20de la facture d'électricité
07:22qu'on a pu éviter aux Français
07:24et aux entreprises,
07:25d'ailleurs, entre parenthèses,
07:26grâce à cette censure.
07:27Mais oui, la censure,
07:28c'est quelque chose,
07:29c'est un choix important.
07:30Mais ce n'est pas une bonne opération
07:32pour vous, Philippe Ballard ?
07:33Si, parce que s'il y a
07:35une motion de censure,
07:37vous venez de le dire,
07:38il pourrait y avoir
07:39une dissolution.
07:39Et ça permettrait,
07:40enfin,
07:41à la France,
07:42puisque tous les sondages
07:43nous donnent largement en tête,
07:45et l'histoire du Front républicain,
07:47je pense que là,
07:47les Français ne se feront pas avoir...
07:49Jean-Dame Bardella,
07:50Premier ministre, donc.
07:52Ce qui était prévu
07:54il y a tout juste un an.
07:56Absolument.
07:57Alors, nous avons
07:58Marine Tondelier
07:59qui dit,
08:00tiens,
08:00Anne-Laurene Rousseau,
08:017 ans de macronisme,
08:02c'est plus 1 000 milliards
08:03d'euros de dettes,
08:04et puis la multiplication
08:05des cadeaux aux ultra-riches.
08:08Et aujourd'hui,
08:08qui doit trinquer ?
08:09Les services publics,
08:10la santé,
08:10les retraites,
08:11les travailleuses et travailleurs,
08:12et l'écologie, bien sûr.
08:13On sait que vous n'êtes pas
08:14forcément du côté
08:15de Marine Tondelier,
08:15mais est-ce que ça résonne
08:16chez vous,
08:16ce qu'elle dit ?
08:18Dans tous les cas,
08:18oui,
08:19je ne peux qu'entendre
08:22ce qu'elle me dit,
08:22et effectivement,
08:23ce qu'elle nous dit.
08:24Elle a raison.
08:25Elle a raison
08:26sur ce budget,
08:27mais c'est ce qu'on dit
08:28depuis tout à l'heure,
08:29en fait.
08:30À force de lignes rouges
08:31à droite,
08:32de lignes rouges à gauche,
08:33on a une fenêtre
08:34de tir minuscule,
08:35et donc le ménage
08:36que n'importe quelle partie
08:38nous promet
08:39n'arrive pas.
08:40Et en fait,
08:40à partir de là,
08:41ça n'avance pas.
08:42Donc qui a intérêt
08:42à faire quoi ?
08:43On parlait de voir plus loin
08:46de l'intérêt de la France,
08:48mais c'est quoi
08:48l'intérêt de la France
08:49en fait dans tout ça ?
08:51Parce qu'est-ce qu'il faut
08:53laisser aux macronistes
08:54l'occasion de faire le ménage
08:56avant la présidentielle 2027
08:58pour éviter d'avoir
08:59à le faire soi-même ?
09:00C'est peut-être une solution.
09:02Est-ce qu'il faut censurer
09:03pour montrer que le chaos
09:05ce n'est pas nous,
09:05c'est les autres ?
09:06Enfin,
09:07il y a beaucoup
09:08de politiques politiciennes
09:09dans tout ça.
09:10Et au bout du compte,
09:12Marine Tondelier le dit,
09:13et j'avoue,
09:14je le dis aujourd'hui.
09:15Je suis d'accord avec elle.
09:17Et voilà,
09:17et c'est toujours les mêmes
09:17qui seront plus mètres.
09:18Chaque cohabitation historique
09:20a donné lieu
09:21à un échec
09:22pour le camp
09:23du Premier ministre
09:24qui était avec
09:25l'autre président.
09:26Alors c'est les années
09:27Mitterrand-Chirac,
09:28etc.
09:29Donc Thierry Blandinière,
09:30là,
09:31le constat est clair.
09:33Mais à l'époque,
09:34dans les cohabitations,
09:36le Premier ministre
09:36avait une majorité
09:37à l'Assemblée.
09:38Même s'il y a eu
09:39après un échec
09:40à l'épréventiel.
09:40Mais là,
09:41on est en une situation
09:41UESC.
09:42Il n'y a pas
09:43de majorité possible.
09:45Sinon,
09:45on sera envoyé la balle
09:46pour celui qui...
09:47Sauf s'il y a de dissolution
09:48et c'est l'objectif.
09:49Sauf s'il y a de dissolution
09:49pour reconstitution
09:50à condition qu'il y ait une majorité
09:51parce qu'on a fait
09:56partie qui prenne
09:57des responsabilités
09:58à droite ou à gauche
10:00pour créer
10:01un projet politique
10:03de long terme
10:04et faire adhérer
10:05les Français
10:05à un projet positif
10:06et pas que gérer
10:07sur du négatif.
10:08Donc,
10:09il nous faut des grandes voix.
10:11Politiques.
10:12Pas des vraies voix,
10:13des grandes voix.
10:13Des gens qui sont capables
10:14de fédérer,
10:15de faire bouger le monde
10:16et pas simplement
10:18une politique politicienne
10:19qui remerde tout le monde.
10:21Philippe Ballard,
10:22on a envie de savoir
10:23du coup,
10:24justement,
10:24si finalement
10:26le budget
10:27va peut-être passer
10:27en 49-3
10:28tout simplement.
10:29En fait,
10:30cette histoire de budget,
10:32c'est ça qui va se passer.
10:34C'est un peu ce qu'a dit
10:35Éric Cochrane d'ailleurs.
10:36Madame Bourne
10:37l'a utilisé
10:38sur d'autres textes.
10:41D'abord,
10:41écoutez,
10:42nous prendrons
10:42nos responsabilités.
10:43Encore une fois,
10:44nous,
10:45nous avons une seule boussole.
10:46Vous savez,
10:46moi,
10:47je me rappelle très bien
10:47de la première réunion de groupe
10:48qu'on a eue en juillet 2022
10:49avec Marine Le Pen.
10:50Elle nous a dit
10:51vous n'avez qu'une seule boussole,
10:52c'est l'intérêt
10:53de la France et des Français.
10:53Voilà,
10:54si un texte
10:55d'où qu'il vienne
10:55va dans l'intérêt
10:56de la France,
10:57vous le votez.
10:58Nous,
10:58nous votons parfois
10:59des textes
10:59qui viennent de la Macronie.
11:01Parfois,
11:01c'est plus rare,
11:02mais ça peut arriver
11:03qu'ils viennent de la gauche.
11:04Seul ou seul,
11:05l'intérêt de la France,
11:05c'est les Français.
11:06Si l'intérêt de la France
11:07sera de censurer
11:08ce gouvernement
11:10pour que ce budget
11:12n'efface
11:12tel qu'il a été présenté hier,
11:14mais dans les grandes lignes,
11:15il y a un mois et demi
11:16pour revoir cette copie,
11:19oui,
11:19ça sera la censure.
11:20Encore une fois,
11:21c'est un acte grave
11:23on sous-pèse
11:24tout ce que cela
11:25peut impliquer,
11:26mais si c'est dans l'intérêt
11:27de la France
11:28et des Français,
11:29oui,
11:29on votera la censure.
11:30C'est quoi par rapport
11:31au plan ?
11:32Philippe Ballard,
11:33juste une dernière question,
11:34mais par rapport
11:34au plan proposé
11:35par François Bayrou,
11:36il va y avoir des discussions,
11:37il l'a appelé,
11:38etc.
11:39Vous,
11:40la figure imposée
11:41par laquelle
11:42vous dites sans ça
11:43il y aura censure,
11:45c'est quoi ?
11:47C'est quasiment 90%
11:49de ce qu'il a dit hier.
11:50C'est vrai ?
11:50Il y a un petit peu de boulot.
11:53Par-ci,
11:53par-là,
11:54on peut trouver
11:54deux,
11:55trois choses
11:55qui sont dans notre programme,
11:56sans prendre
11:57la faute fiscale,
11:59sociale,
11:59c'est dans le programme
12:00de Marine Le Pen
12:01de 2022,
12:01c'était dans le programme
12:02des législatives,
12:03fermer ses agences,
12:04ses opérateurs
12:05qui ne servent strictement
12:06à rien et qui coûtent,
12:07comme dirait l'autre,
12:08un pognon de dingue,
12:09tout ça,
12:10c'est très bien.
12:11Mais c'est tout,
12:11c'est tout,
12:12puis on n'a pas le détail
12:13entre parenthèses.
12:14Non,
12:14ce qu'il faut,
12:14ce sont des économies structurelles,
12:16il faut réduire
12:17le train de vie
12:18de l'État.
12:19C'est la seule façon
12:20de s'en sortir,
12:21de ne pas être piégé
12:22par les marchés financiers
12:23qui, demain,
12:24quand on a une dette
12:24de 3 300 milliards d'euros,
12:27nous tiendront à la gorge.
12:29J'aurais juste terminé
12:30par un chiffre
12:30pour que les Français
12:31comprennent bien.
12:33C'est 100 milliards d'euros,
12:34le remboursement des intérêts,
12:36non pas du capital.
12:37En 2027,
12:38ça sera le premier poste budgétaire.
12:40Donc,
12:40il faut réagir vite et bien.
12:41Thierry Blandinard,
12:42très rapidement,
12:43vous laisse le mot de la fin.
12:44C'est gentil,
12:44mais je reviens sur la dette.
12:46Je pense qu'il faut
12:46être endetté,
12:47ce n'est pas un problème
12:48dès l'instant où c'est une dette
12:49qui finance des investissements,
12:50qui crée de la valeur demain.
12:51C'est pour ça que les États-Unis,
12:53quand ils parlent de dette,
12:53c'est sur l'investissement
12:54et du coup,
12:55ils préparent l'avenir.
12:56Donc,
12:56ils créent de la richesse
12:57potentiellement par l'endettement.
12:59Nous,
12:59on a une dette
12:59qui sert à rembourser
13:01des charges improductives.
13:02Donc,
13:03il faut changer complètement
13:03la nature,
13:04donc réduire les charges,
13:05réorienter la dette
13:06pour financer des grands travaux
13:08qui est génère de la croissance demain.
13:09Merci.
13:10En quoi le pays peut être dirigé
13:11comme une entreprise.
13:12Voilà.
13:12Merci Philippe Pallard.
13:13C'est votre point de vue,
13:14mais pas que.
13:15c'était le mot de la fin.
13:16Vous êtes député reine de l'Oise,
13:18merci d'avoir participé
13:18à cette émission.
13:20Merci à vous,
13:20Thierry Blandinière,
13:21vous êtes PDG de InVivo
13:22et président du CAB de Brive.
13:24C'était un honneur
13:24de vous recevoir.
13:25Merci Anne-Laurene Rousseau.
13:27Merci beaucoup de votre venue.
13:29Vous êtes journaliste
13:29chez Valeurs Actuelles.
13:31Et puis,
13:31il ne faut pas manquer
13:32les vraies voix qui respirent.
13:33cher Frédéric Brindel,
13:35vous avez des spécialistes
13:36du transport de demain
13:37qui vous livrent le verdict
13:38suite à la grande conférence
13:40orchestrée par l'association
13:41Mobile Impulse.
13:43Et c'est dans un instant.
13:45Ça va être passionnant.
13:46Tout de suite après les chroniques
13:47les incontournables
13:49de la crypto-monnaie
13:49avec Thomas Binet.
13:51Allez, ciao, bye, bye.
Recommandations
8:30
|
À suivre
16:23
19:36
17:16
19:03