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  • 18/06/2025
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-06-18##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
00:04Je choisis donc de remettre ce sujet en chantier avec les partenaires sociaux.
00:10Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons que vous teniez l'engagement que vous aviez pris,
00:14qu'il y ait un accord global et qu'il n'y ait pas des partenaires sociaux,
00:17que le dernier mot revienne au Parlement.
00:19Et j'ai dit que s'il y avait un accord, il serait soumis au Parlement.
00:24Ce que l'on souhaite, c'est que le Premier ministre tienne ses engagements pris devant la représentation nationale
00:29d'un retour au Parlement, qu'il est un accord global ou pas.
00:33Ce sont les mots que vous avez posés sur le papier.
00:36S'il y a accord, il y aura débat au Parlement, mais je ne remettrai pas en chantier s'il n'y a pas d'accord.
00:42Respectez vos engagements, où les conséquences en seront pour vous et pour votre garde-vente,
00:47ce qu'elles doivent être malheureusement pour vous.
00:49Et donc après l'échec de conclave, la retraite, les partenaires sociaux auront donc de nouveau rendez-vous lundi
00:56pour une ultime négociation.
00:57Ce sera certainement la dernière chance.
00:59La France Insoumise entend déposer une motion de censure la semaine prochaine contre le gouvernement.
01:04Alors parlons vrai.
01:05Est-ce que la perte du mandat de député de Marine Le Pen en cas de dissolution
01:08est l'assurance-vie du gouvernement contre une censure RN ?
01:11Et à la question de l'ERN, pourrait-il voter la motion de censure LFI ?
01:15Eh bien vous dites oui à 70%.
01:17Vous voulez réagir au délai Vraie Voix.
01:20Attendre vos appels au 0826 300 300.
01:23Et je me tourne vers Philippe Bilger.
01:26Alors, il y a des miracles possibles et après tout lundi, pourquoi pas,
01:32dans la mesure où on n'était pas si loin d'un accord,
01:36grâce à l'intelligence notamment de Marie-Lise Léon,
01:39qui est une syndicaliste comme je les aime,
01:42comme notre amie qui ne vient plus, le chroniqueur que j'adorais.
01:46Joseph Touzeau.
01:46Voilà.
01:48Mais je crains tout de même que la motion de censure
01:52fasse partir le Premier ministre Bayrou,
01:58qui a tenu, qui tient depuis six mois,
02:01à coups d'intelligence, de finesse, d'aucun dirait de passivité.
02:06Mais ça va nous entraîner dans un désordre politique colossal,
02:14avec, évidemment, il n'y aura pas une nouvelle dissolution, à mon avis.
02:20Non, c'est pour ça que je ne comprends pas trop votre question,
02:23parce que c'est tellement évident qu'Emmanuel Macron,
02:27qui récupère son droit de dissoudre le 8 juillet,
02:30ne va pas l'utiliser, ne va même pas menacer en réalité.
02:34Parce qu'une dissolution, ça ne garantit absolument pas
02:37que le bloc central, c'est-à-dire le macronisme, gagne.
02:40Il sera même à nouveau battu,
02:41quand on voit l'État dans lequel est Gabriel Attal.
02:44Ils n'ont pas compris que la gauche,
02:46quelles que soient les mandales qu'elle se met,
02:48il y a toujours un moment, si un danger rassemblement national,
02:51eh bien, il y aura un nouveau front républicain,
02:53y compris d'ailleurs avec des gens du bloc central,
02:55comme la dernière fois.
02:56Et si Emmanuel Macron perdait à nouveau les élections,
03:02il serait impossible qu'il ne démissionne pas.
03:04Donc, ça veut dire que,
03:06si Marine Le Pen a la garantie par Sébastien Lecornu,
03:08avec qui elle parle souvent qu'il n'y aura pas le droit de dissolution
03:12utilisé par le Président,
03:13c'est évident que Marine Le Pen et le RN vont censurer.
03:16Tout son électorat veut qu'on censure.
03:18Tout le monde veut en finir.
03:19Vous vous rendez compte dans quel...
03:20Alors, évidemment, le PS, à part François Hollande,
03:22qui ne veut pas, pour des raisons tout à fait personnelles,
03:24le PS est déjà acté,
03:26que le PS votera la motion de censure.
03:28C'est évident.
03:28Ce n'est pas pour mettre le souk,
03:30c'est que François Bayrou ne respecte pas sa parole.
03:33Ensuite, vous avez cette question,
03:35quoi derrière ?
03:36On le sait déjà.
03:37Sébastien Lecornu, qui est déjà prêt,
03:38qui est déjà en constitution de gouvernement.
03:41Et parce qu'Emmanuel Macron ne veut pas accepter
03:42d'avoir un Premier ministre
03:43qui ne lui sort plus de bouclier.
03:45C'est-à-dire que Bayrou plonge
03:47plus impopulaire Premier ministre d'Asmaqian.
03:50Et le président de la République
03:52plonge avec lui aussi bête que ça.
03:54Sébastien Maynard.
03:56Alors, moi, je vais quand même répondre à la question.
03:57Parce que le RN pourrait-il voter
04:00la motion de censure et les filles ?
04:01J'ai envie de dire, comme François de Javoy,
04:03ils ont toute raison de la voter.
04:06Mais ils l'ont déjà fait, surtout.
04:08Malheureusement.
04:09Parce qu'en fait, il y a les grands sujets,
04:12les grands sujets sur lesquels
04:13on va parler retraite,
04:14on va parler immigration, etc.
04:16Mais en fait, il y a d'autres sujets
04:18qui sont de la popole,
04:19sur lesquels, malheureusement,
04:21malheureusement,
04:22l'emprise de Bayrou,
04:24pour Bayrou, est nulle.
04:26C'est-à-dire le salut de Marine Le Pen.
04:28Voilà, on sait que Marine Le Pen
04:29est aujourd'hui empêchée.
04:30Donc déjà, ce premier élément politique
04:33fait que, si on pouvait compter
04:36sur une espèce d'apaisement,
04:38une décision, je dirais,
04:41plus sage,
04:43la vérité, c'est que Marine Le Pen est out.
04:45Premier élément.
04:46Deuxième élément,
04:46le combat politique constitutionnel
04:50de François Bayrou
04:50de ses 35 dernières années,
04:52la proportionnelle,
04:52personne n'en veut.
04:54Bon, ben voilà.
04:54Ça, c'est le truc
04:55qui aurait pu,
04:56si ça avait pris,
04:58si, effectivement,
04:59ce qu'on appelle
05:00les papiers tournesols
05:01dans nos métiers
05:02s'étaient tournés
05:02du côté du soleil
05:04et que, finalement,
05:05les gens se disaient
05:06« Ben oui, c'est vrai,
05:07finalement, la proportionnelle... »
05:08En fait, tout le monde s'en fout.
05:11Vous avez Rotaillot qui est vent debout,
05:12les Républicains qui font déjà
05:13campagne contre, etc.
05:15Donc, le PS qui n'en veut pas.
05:17Donc, en fait,
05:18les seuls, je dirais,
05:20les seuls leviers de popole,
05:22de politique politicienne
05:23pour nos auditeurs
05:24qui auraient été susceptibles,
05:26entre guillemets,
05:26de faire en sorte
05:28que le RN laisse couler,
05:30quelque part,
05:31des jours heureux
05:32à François Bayrou à Matignon,
05:33ben malheureusement,
05:34malheureusement,
05:35sur les grands sujets,
05:36bon, de toute façon,
05:37le RN ne sera jamais d'accord.
05:38Voilà.
05:39Et sur les...
05:41Je n'aime pas dire ça,
05:42mais ce qui aurait pu être qualifié
05:44de petit arrangement,
05:45il n'y en a pas.
05:45Voilà, il n'y en a pas
05:46et il n'y en aura pas.
05:47Donc, aujourd'hui,
05:48la seule possibilité
05:49pour le RN,
05:52pour rabattre les cartes,
05:53pour rentrer encore une fois
05:54dans le jeu,
05:55c'est de dissoudre.
05:58Enfin, c'est de voter la censure.
06:00Je sens que Philippe
06:01est sur les starting blocks
06:02pour répondre.
06:02Non, mais moi,
06:03je trouve, après tout,
06:05est-il impossible
06:06que François Bayrou
06:07s'en sorte ?
06:09Et d'autre part...
06:10Moi, je lui souhaite,
06:11mais je ne vois pas.
06:13Le Rassaut,
06:14on rigolait.
06:15Et quand vous dites
06:16la proportionnelle,
06:17il y a des gens,
06:18des partis,
06:19qui la souhaitaient,
06:20tout même.
06:20Et je ne parle pas
06:21avec François Bayrou.
06:22Mais ce que...
06:23Le RN, notamment.
06:24Non, mais des partis
06:25la souhaitaient,
06:26mais aujourd'hui...
06:26Et les écolos
06:27n'étaient pas contre.
06:28Le PC aussi.
06:29Mais aujourd'hui,
06:29quand on voit...
06:30Personne s'est vraiment
06:30battu pour.
06:31Et regardez,
06:32le rêve ultime
06:34de Rassemblement National
06:36était d'arriver
06:37à des scores
06:38qu'ils ont obtenus,
06:39qu'ils ont obtenus,
06:40là, pour le coup,
06:41sans la proportionnelle.
06:42Mais il pourrait faire mieux.
06:43Est-ce que je voudrais...
06:44Il pourrait faire mieux.
06:45Et là,
06:45je vous permets
06:46de contredire,
06:47Françoise,
06:48sur un petit point.
06:50S'il y avait
06:51une dissolution,
06:52le Front Républicain
06:53aurait du plomb dans l'aile.
06:54Parce qu'on ne referait
06:55pas la même erreur.
06:56Ça, c'est pas faux.
06:57Je pense que vous,
06:58à chaque fois,
06:58vous vous trompez.
06:59C'est-à-dire que
06:59parce que vous ne comprenez
07:00rien à la gauche...
07:01On dirait Trump
07:03à Macron.
07:05La vérité,
07:05c'est que vous vous trompez
07:06parce que vous ne comprenez...
07:08Mais il n'y a pas dit
07:08tout le temps.
07:09Non, non,
07:09mais vous ne comprenez
07:10rien, en fait,
07:11à la gauche.
07:11Et vous êtes en train...
07:13Gage,
07:14il n'a plus faire campagne.
07:15Il n'a plus faire campagne
07:16avec Mélenchon.
07:16Mais vous plaisantez
07:16Jérôme Gage,
07:17il a laissé Mélenchon.
07:18Les affiches de 98,
07:19vous pouvez les oublier.
07:20Est-ce que je peux,
07:21s'il vous plaît,
07:22finir ?
07:22Jérôme Gage,
07:23il a rompu avec Mélenchon
07:25parce qu'il a eu la garantie
07:26par l'Elysée
07:26qu'il n'aurait pas
07:27de candidat macroniste.
07:28Vous imaginez bien
07:29que s'il y avait eu
07:30un candidat macroniste
07:31dans l'Essonne,
07:31ça n'aurait pas été
07:32toute...
07:32Mais non,
07:32il a dit que Mélenchon
07:33est un antisémite.
07:34Oui, mais ça,
07:35c'est autre chose.
07:35Je voulais juste
07:36vous dire un truc.
07:37Mettez-vous bien
07:38dans la tête
07:39que demain,
07:40il y a une dissolution
07:41avec des candidats
07:42à Rassemblement National.
07:44Et si vous pensez
07:45une minute
07:46que le Front républicain
07:49ne va pas renaître,
07:50mais vous vous foutez
07:52le doigt dans l'œil
07:52jusqu'à l'ouverture.
07:53Et si vous faites une erreur,
07:55moi je pense qu'ils seront
07:55plus de chance à gagner.
07:56Excusez-moi,
07:57moi je vous avais dit
07:58que tout le monde
07:59se foutait de ma binette
08:00autour de cette table.
08:01La deuxième semaine
08:02des législatives,
08:03j'avais dit
08:03que la gauche
08:04va arriver en tête.
08:04Tout le monde
08:05se foutait de moi
08:06parce que je connais
08:07la famille politique
08:08de la gauche.
08:09Je sais très bien
08:10que le combat existentiel...
08:11Ça vous aviez raison.
08:12Oui.
08:12On n'a pas rigolé, nous.
08:13Le combat existentiel ontologique,
08:15c'est le combat
08:16contre l'extrême droite.
08:17Et deuxième point,
08:20elle a tout intérêt à dissoudre
08:20parce que le gouvernement tombe
08:22et que dans le...
08:22Ah non, parce qu'elle perd
08:23son mandat de député.
08:24Non, non, elle a tout intérêt
08:24à censurer.
08:25À censurer.
08:26Non, non, non,
08:27mais c'est bon,
08:28on a compris.
08:29À censurer, pourquoi ?
08:31Parce que le gouvernement...
08:32Non, ce n'est pas ça,
08:32c'est que le gouvernement tombe
08:34et si le gouvernement tombe,
08:36Retailleau a toutes les chances
08:38de sortir et de ne pas revenir.
08:40Et l'intérêt du Rassemblement National
08:41c'est de sortir Retailleau
08:43de sa position de...
08:45Bruno Retailleau
08:45de sa position de surplan.
08:47C'est également l'intérêt
08:48de Laurent Wauquiez.
08:49Voilà.
08:50De sortir Bruno Retailleau
08:51de sa position de surplomb
08:52et de le laisser lentement
08:54mais sûrement fondre
08:55dans l'opinion
08:56parce que
08:57quand il n'y a plus
08:58de position de surplomb
08:59il n'a pas eu le temps
09:00de construire autre chose
09:01et de descendre.
09:02Et c'est l'intérêt de Macron
09:03et c'est l'intérêt
09:04de Philippe.
09:04C'est l'intérêt des socialistes.
09:05De tout le monde.
09:06C'est l'intérêt de tout le monde.
09:07Donc voilà.
09:08On est au moins d'accord là-dessus.
09:09Françoise Degoua.
09:10Non mais vous êtes certaine
09:11que Macron n'y soudra pas ?
09:13Non.
09:13Est-ce que quelqu'un est certain
09:14de quelque chose
09:15avec ce maveric
09:16d'Emmanuel Macron ?
09:16Moi je ne suis pas si certain
09:19que ça.
09:20Non mais si je peux répondre.
09:22S'il y a un truc
09:23sur lequel aujourd'hui
09:24Emmanuel Macron
09:26est raccord
09:27c'est qu'il reconnaît
09:29que le choix
09:30qui a été le sien
09:30l'année passée
09:31est un choix incompris.
09:32Est un choix malvenu.
09:34Donc il ne va pas le refaire
09:36une deuxième fois.
09:38Non mais je le dis.
09:39Il le dit avec toi bien sûr.
09:41Voilà.
09:42Donc si c'était à refaire
09:43il ne le referait pas.
09:44il faut quand même
09:45se dire la vérité.
09:46C'est une énorme connerie
09:47politique.
09:48Il ne va pas la faire deux fois.
09:49Ce n'est pas un fou furieux.
09:51Il est maverique
09:52il est anticonformiste
09:53mais il y a un moment donné
09:55il comprend aussi
09:56ses intérêts.
09:57Redissoudre
09:58et reperdre
09:59égale
10:00démission quasiment inévitable.
10:02Donc ce n'est pas possible.
10:04L'hypothèse
10:05Le Cornu à Matignon
10:06vous y croyez ?
10:07Il en rêve depuis longtemps.
10:09Il y en a beaucoup
10:09qui en ont rêvé.
10:10Mais Le Cornu
10:11je crois que c'est plausible.
10:13C'est plausible.
10:14Et puis il aura
10:15un premier ministre
10:16selon ses voeux.
10:17Je rappelle que
10:18jusqu'au casus belli
10:21posé par
10:22François Bayrou
10:23C'était Le Cornu.
10:24Sébastien Le Cornu
10:24était premier ministre.
10:26Il faut quand même savoir
10:27que Le Cornu
10:28commence déjà
10:29depuis un mois et demi
10:29ses consultations
10:30à l'hôtel de Brienne
10:31il est ministre de la Défense
10:32il consulte énormément
10:33de gens
10:34qui évidemment sortent
10:35et le racontent
10:35donc je ne vois pas
10:36comment ça échappe
10:37à Sébastien Le Cornu.
10:37C'est une excellente nouvelle
10:38pour la France.
10:39Merci en tout cas
10:40Philippe Bilger
10:41merci Françoise
10:41de Bois
10:41merci Sébastien Ménard
10:44vous restez avec nous
10:45dans un instant
10:45avec Olivier Robert
10:46fondateur de Sacré Français
10:47on va vous parler
10:48de Made in France
10:49avec encore
10:50de belles initiatives
10:51un peu partout en France
10:53on vous en parle
10:53dans un instant.

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