Dans la Matinale week-end, sur CNEWS, le spécialiste terrorisme et renseignements Claude Moniquet assure : «Le mouvement Incel n'est pas une sous-secte de l'ultra-droite». Il poursuit en affirmant qu'il est difficile de cerner un profil type des adeptes de ce phénomène, provenu majoritairement des Etats-Unis.
00:00Alors, il existe des forums, il existe des groupes de discussion, il existe des listes sur certaines messageries dans lesquelles ces gens échangent leurs expériences.
00:11Et l'analyse de leur poste va permettre de détecter certains signes inquiétants.
00:17Ce n'est pas seulement des gens qui vont se plaindre, évidemment, d'être célibataires, de ne pas avoir de relations sexuelles, parce que ça, je pense que malheureusement, il y en aurait beaucoup.
00:26Mais on va trouver également des gens qui ont une fascination pour les tueries de masse, des gens parfois, mais pas toujours, qui ont une fascination pour des idéologies d'ultra-droite.
00:35Mais attention, pas de réductionnisme, le mouvement incel n'est pas une sous-secte de l'ultra-droite et tous les incels ne sont pas spécialement de cette idéologie.
00:44C'est avant tout le témoignage clairement d'un déséquilibre psychologique propre à l'individu, beaucoup plus que d'une idéologie.
00:52Mais donc, c'est la gradation dans les messages, c'est parfois même le fait de prévenir qu'on va passer à l'acte qui permettra d'éviter les attaques.
01:04Mais ça reste un travail extrêmement compliqué, puisqu'il s'agit vraiment d'analyser la psychologie d'individus qui, jusque-là, d'ailleurs, n'ont commis aucun délit et n'appartiennent à aucune mouvance structurée extrémiste.