- il y a 6 jours
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00:00L'équipe de ce vendredi, au summum de leur forme, Véronique Jacquet, Georges Fenech, Bernard Kouenadad et Paul Suji.
00:06On va terminer, si vous le voulez bien, avec un sujet très concernant, qui concerne les Français en tous les cas.
00:11On est à quatre jours, très précisément, de la fameuse conférence de presse de François Bayrou,
00:16qui doit nous présenter un plan de redressement de nos finances.
00:20Il est chiffré à 40 milliards d'économies, et pas à 40 millions, comme j'ai pu le dire par ailleurs tout à l'heure.
00:2540 milliards, c'est encore pire pour le budget 2026.
00:30A quelle sauce on va être mangé ? C'est un peu la question que tout le monde se pose.
00:34Évidemment, on a hâte de savoir.
00:36Je propose d'écouter François Bayrou, qui s'est exprimé hier chez nos confrères d'LCI.
00:41J'ai du mal à comprendre précisément si on va payer ou pas.
00:44Mais, quand je vous pose la question, j'ai un peu la réponse.
00:47On écoute François Bayrou.
00:49Est-ce que ça voudra dire une augmentation d'impôts ?
00:53Non, pas principalement.
00:56Qu'est-ce que ça veut dire, pas principalement ?
00:57C'est-à-dire, il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers,
01:01mais je ne crois pas que ce soit par l'impôt qu'on résout des problèmes de cet ordre.
01:06Je pense que la bonne approche, c'est la dépense publique.
01:11C'est que nous sommes le pays du monde qui a la dépense publique la plus importante.
01:15Et nous sommes le pays du monde qui a les impôts les plus importants.
01:19Or, si la prospérité venait des impôts,
01:22puisque nous avons les impôts les plus importants du monde,
01:24nous serions les plus riches du monde.
01:26Il faut avoir un minimum de bon sens dans ces choses.
01:30Bon, Paul Sugy, quand...
01:32Je vais faire un jeu de mots vaseux.
01:33Quand c'est flou, on n'en voit pas le bout.
01:35Mais concrètement, on va trinquer, non ?
01:37Enfin, je ne sais pas.
01:39C'est ambiguë la réponse de M. Pérou, quand même.
01:42Oui, en fait, j'ai cru au début qu'il y avait une ambiguïté.
01:44En réalité, il n'y en a pas.
01:45C'est-à-dire qu'il assume le fait qu'il y aura des mesures fiscales supplémentaires.
01:48On, tout dépend de ce que vous mettez dans on.
01:52Je ne sais pas.
01:53Je comprends dans sa réponse qu'il y aura des augmentations circonstanciées.
01:57Alors, il y a un an, on avait eu le débat, par exemple, sur les surprofits.
02:00Curieuse notion qui a été forgée par des intellectuels qui militent plutôt très à gauche
02:05et qui avait été reprise à son compte par une partie de la majorité
02:07avant qu'il y ait un vrai faux démenti ensuite par Bercy.
02:10Mais on a débattu à un moment de taxer, de surtaxer les surprofits des entreprises.
02:15On aura des débats de ce même acabit.
02:17C'est-à-dire que sur certaines entreprises, certains particuliers
02:20que l'on pourra présenter au débat public comme étant particulièrement favorisés,
02:24il y aura manifestement des augmentations d'impôts qui seront proposées.
02:28Maintenant, il faut comprendre aussi ce que joue François Béroux.
02:31Il a bien compris que ce n'est pas un sprint, c'est un marathon, le budget.
02:34Il a eu le temps de s'y préparer et il sait que tout va se jouer.
02:36Là, c'est bon, il est tranquille jusqu'au budget, François Béroux.
02:39L'Assemblée nationale ne peut plus lui déposer et voter une mention de censure.
02:43Donc, il sait que l'Everest, ce qu'il faut gravir, c'est ça.
02:46Donc, il part avec une série de mesures.
02:49Je dis ça parce que pour nos auditeurs et nos téléspectateurs,
02:52Paul Suzy est l'amateur de cyclisme, il a grimpé le Mont Ventoux.
02:55Je suis content que ça soit dit une fois à l'entente.
02:57Oui, c'est bien. Je vous en prie.
02:59Il sait qu'il va falloir tenir pendant tout l'automne,
03:02à partir de ce qu'il a annoncé, il faudra qu'il lâche progressivement du lest.
03:0740 milliards, beaucoup de mesures qu'il va mettre sur la table dès le 15 juillet.
03:11Mais ensuite, il faudra voir à l'arrivée ce qu'il gardera,
03:14tout en ayant fait les concessions qui s'imposeront
03:15pour essayer d'éviter la censure sur le budget,
03:18qui est en réalité le seul objectif politique,
03:20à court, moyen ou long terme, de François Béroux.
03:22En réalité, François Béroux n'a plus qu'un seul objectif,
03:24c'est d'essayer de passer le budget.
03:26Bernard Cohen Haddad, homme de chiffres que vous êtes.
03:28Oui, merci Thierry, mais Michel Barnier était tombé sur le budget.
03:33Béroux a dit tout à l'heure, et vous l'avez tous entendu,
03:36la bonne approche, c'est la réduction de la dépense publique.
03:39C'est ça l'enjeu.
03:40Oui, oui.
03:41Mais comment on fait pour réduire la dépense publique
03:43en évitant de faire des réformes qui baissent la dépense publique ?
03:47Parce que c'est peut-être ça aussi.
03:47Parce qu'on ne va pas les trouver chez les fonctionnaires.
03:52On ne va pas les trouver dans la santé.
03:55L'hôpital est complètement démobilisé.
03:59On ne va pas les retrouver dans l'enseignement.
04:01On ne va pas les trouver dans l'armée,
04:02puisqu'on est en pleine mobilisation.
04:05Pourquoi est-ce qu'on ne faudrait pas faire de réduction ?
04:06Non, non, mais ce n'est pas moi qui le dis.
04:09Vous anticipez ce que M. Béroux va dire.
04:11Voilà, c'est exactement, Paul.
04:13C'est ce que je voulais dire.
04:14Donc, on va les trouver sur ceux qui peuvent payer le plus.
04:17Ça a été dire les super plus, c'est-à-dire les entreprises.
04:21Alors qu'il faudrait encore moins d'impôts sur nos entreprises,
04:25moins de charges sur nos entreprises,
04:27moins de taxes sur nos salaires,
04:28plus de politiques positives
04:31pour faire en sorte que les investisseurs
04:33réinvestissent dans nos entreprises,
04:35y compris françaises,
04:37qu'il y ait une meilleure autonomie stratégique,
04:39une meilleure autonomie énergétique.
04:41Et donc, finalement,
04:43on va faire des déçus,
04:44des déçus sur les classes moyennes
04:46et sur les classes qui, aujourd'hui,
04:47peuvent contribuer à la richesse de la nation.
04:49Ça va être ça, la réalité, mon cher Philippe.
04:52Et donc, moi, je m'inquiète un peu...
04:53Philippe, Bernard, mais c'est pas grave, je vous l'accorde.
04:56Mon cher Thierry.
04:57Donc, moi, je m'inquiète un peu
04:58de ce qui va advenir,
04:59c'est-à-dire du BRIC et de BROC,
05:02et finalement, une politique de survie budgétaire
05:04qui ne satisfera pas le vrai débat
05:07et le vrai enjeu de revoir dans la dépense publique,
05:10y compris dans le système de retraite.
05:13C'est là-dessus où je voulais en venir, mon cher Thierry,
05:15parce qu'à la fois,
05:16les FI et une partie de Rassemblement national
05:18veulent faire en sorte que la retraite
05:21ne soit plus à 64 ans,
05:22mais à 62 ans, voire à 60 ans.
05:24Mais ça fait partie,
05:25je vous rappelle, ma chère Véronique,
05:30que les retraites font partie
05:32d'une grande partie de la dépense publique.
05:34Donc, comment on fait ?
05:35Et est-ce qu'on peut accepter aujourd'hui,
05:37et j'en termine à la Thierry,
05:39de faire peser des efforts sur les retraités
05:42qui verront la non-indexation de la retraite,
05:46voire la disparition des 10%
05:50qui sont aujourd'hui en réduction de leurs impôts ?
05:54C'est un vrai débat, Thierry.
05:55Véronique Jacqui, qu'est-ce qu'il peut nous dire
05:56dans 4 jours, Premier ministre ?
05:59Je ne sais pas, mais moi, je sais ce que je dirais.
06:01C'est plutôt ça.
06:03Effectivement, la question des retraites,
06:05c'est 14% du PIB,
06:06c'est 600 milliards d'euros de retraite par an.
06:09Alors que, quand même,
06:10le vieillissement de la population,
06:12on est quand même capable de le prévoir,
06:14sans être Mme Irma,
06:16depuis une quarantaine d'années.
06:18Je veux dire, c'est lui factuel.
06:20La population française qui vieillit
06:22est une société qui ne fait pas d'enfants.
06:26Donc, on voit bien qu'il y a un problème
06:28pour repositionner et redimensionner
06:30le financement des retraites.
06:31On le sait tous et depuis trop longtemps.
06:33On voit que tout ce qui a été engagé
06:35est complètement timoré.
06:37Le Danemark vient de passer la retraite
06:38à 70 ans.
06:4070 ans.
06:41Voilà.
06:41Donc, moi, je sais ce que je proposerais aux Français.
06:44C'est-à-dire un petit peu de sueur,
06:45de sang et de larmes, malheureusement.
06:46C'est-à-dire que la retraite à 62 ans
06:48est complètement utopique.
06:50L'idée de faire payer toujours l'impôt
06:52un peu plus sur les riches,
06:54ce n'est plus possible non plus
06:55puisque la France est championne
06:57du monde de la pression fiscale.
06:59Et que vous vous rendez compte,
07:00il y a 10% des Français
07:01qui payent 70% de l'impôt sur le revenu.
07:0570%.
07:06Il y a moins d'un Français sur deux
07:07qui payent l'impôt sur le revenu.
07:10En soi, dans un pays qui ne jure
07:12que par l'égalité et la justice,
07:14je trouve que c'est un scandale.
07:15Bien entendu, on peut toucher
07:17au nombre de fonctionnaires.
07:18On peut le faire sur des années.
07:20Souvenez-vous, c'était l'un des débats
07:23de l'élection présidentielle de 2017.
07:26François Fillon qui disait
07:27moins, on supprime 500 000 fonctionnaires.
07:30Emmanuel Macron qui disait
07:31on supprime 160 000 fonctionnaires.
07:34Non seulement il n'en a supprimé aucun,
07:36mais il a augmenté un minima
07:37de plus 65 000.
07:39Voilà, donc on sait tous
07:41ce qu'il faut faire.
07:41Seulement, on a des politiques,
07:44des gouvernants qui sont
07:45complètement timorés
07:46et c'est beaucoup plus facile
07:47de taper...
07:47Il n'y a pas un domaine.
07:48On sait que vos pères ne le fais pas.
07:49Non, mais c'est beaucoup plus facile
07:50de taper sur les gens bien élevés.
07:52C'est-à-dire, on va dire,
07:53la classe moyenne supérieure,
07:55les riches,
07:56les retraités
07:57qui ne vont pas bouger une oreille
07:59et qui vont accepter,
07:59encore une fois,
08:00de se faire massacrer.
08:01Juste une chose,
08:01vous avez vu sur les réseaux sociaux...
08:02Quand est-ce qu'ils se font massacrer,
08:03Véronique ?
08:04Comment ?
08:04Quand est-ce qu'ils se font massacrer,
08:05les retraités ?
08:11Parce que le Ration national
08:13a appuyé sur le bouton nucléaire
08:14parce que Michel Barnier
08:15envisageait, scandale,
08:17de retarder de quelques mois
08:18la réindexation des pensions de retraite.
08:20Je suis d'accord avec vous.
08:21Cela dit, je trouve normal
08:22de ne pas y toucher.
08:24Alors, je n'ai pas donné la parole
08:25à Georges Fenech.
08:25Il s'essayait pas de ne pas y toucher.
08:26Il s'essayait de retarder
08:27un tout petit peu
08:28la réindexation des pensions de retraite
08:29dans un moment
08:30où on demandait des efforts
08:31à tous les actifs
08:31et où le gouvernement
08:33a eu malheur d'envisager
08:34de demander aussi aux retraités
08:35de partager un tout petit peu l'effort
08:37et c'est là-dessus
08:41avant de demander des efforts aux retraités.
08:43Il faut peut-être se poser le coup.
08:44Mais on en demande à tout le monde.
08:45La question c'est
08:45quand on en demande à tout le monde
08:46est-ce qu'on peut demander
08:47aussi aux retraités ?
08:49Non.
08:49Allez, pas le sujet.
08:50Puisque vous parlez
08:51du Rationnement national,
08:52vous faites la transition,
08:53vous êtes parfait,
08:53vous êtes décidément formidable
08:54en plus de grimper le Mont Ventoux.
08:56On va écouter Sébastien Chenu
08:57qui s'est exprimé justement
08:59sur la politique de François Vérou
09:01et je vous donnerai la parole
09:02mon cher Georges Fenech
09:03qui ne s'est pas exprimé
09:04sur ce problème des retraites.
09:07Je pense que ce qu'il fait
09:08pour le pays est honteux.
09:11Nous dire un truc qu'a fait
09:13François Vérou depuis un an.
09:15Sincèrement, c'est vraiment zéro.
09:16Nul.
09:18Je trouve que c'est criminel
09:19pour le pays.
09:20Il nous place dans des situations
09:21excessivement difficiles.
09:23Aujourd'hui, il prend un chemin.
09:24Il est en train de le prendre,
09:25le chemin de la censure.
09:26Mais c'est lui qui est en train
09:27de le prendre.
09:28C'est lui qui n'y voit pas clair.
09:29C'est lui qui refuse
09:30de s'attaquer aux dépenses taboues.
09:31C'est lui qui allume
09:32des contre-feux stupides,
09:34gros comme des vaches
09:35au milieu d'un salon.
09:36Je veux dire,
09:36la technique de François Vérou,
09:38elle lui a permis de durer
09:396-8 mois.
09:40Il pense qu'il réussira
09:41à la rentrée
09:43avec cette même technique
09:44qui a duré
09:44parce que c'est son seul objectif.
09:46Je lui dis
09:46qu'il ne prend pas
09:47le bon chemin.
09:49Il prend le chemin
09:49de la censure
09:50selon Sébastien Chenu,
09:52M. Vérou.
09:53Georges Fenech.
09:54Oui, je crois
09:55qu'il ne faut pas s'attendre
09:56à un grand soir.
10:00Il y aura probablement,
10:01si on comprend,
10:02il y a quelques petites fuites
10:03quand même,
10:04une augmentation
10:05de la fiscalité
10:06pour les très hauts revenus.
10:07Une certaine manière
10:08de refaire revenir
10:10de l'ISF,
10:11ce qui serait quand même
10:12assez problématique
10:14par rapport à Emmanuel Macron
10:16qui avait supprimé l'ISF.
10:18Il y aura sans doute
10:18des niches fiscales encore
10:19qui vont disparaître.
10:21Mais on n'est pas
10:23au grand soir.
10:23Qu'est-ce que j'entends
10:24par le grand soir ?
10:25Le grand soir,
10:25c'est de s'attaquer
10:26au vrai problème
10:27de la réforme de l'État,
10:28c'est-à-dire
10:29le millefeuille administratif
10:30qui nous coûte très cher.
10:32On peut vraiment
10:33raisonnablement réfléchir
10:34à est-ce qu'il faut
10:36conserver ces départements
10:37aujourd'hui ?
10:39Vous avez aussi
10:40la question
10:41de la fusion des communes.
10:42Nous avons toujours
10:4335 000 communes.
10:44En France,
10:45l'Allemagne l'a fait.
10:46L'Italie l'a fait.
10:46Ils ont réduit
10:47à 10 000 à peu près
10:48le nombre de communes.
10:49Voyez-vous ?
10:49Tout ça.
10:50Et puis le nombre
10:51de fonctionnaires.
10:51Je suis désolé,
10:52mais on a un million
10:53de fonctionnaires
10:53de plus qu'en Allemagne.
10:54Est-ce que vous croyez
10:55vraiment que les services
10:56publics allemands
10:56fonctionnent moins bien
10:57que chez nous ?
10:58Donc, tout cela,
11:00c'est ces réformes-là.
11:01En plus,
11:01il n'y a pas de majorité.
11:02Il faudra vraiment
11:03un pouvoir très fort
11:05au lendemain
11:06des présidentielles
11:07pour avoir enfin
11:08cette réforme de l'État
11:09que chaque Français
11:10comprend bien
11:11et qu'elle est absolument
11:12nécessaire.
11:13En gros,
11:14vous n'attendez rien
11:14dans quatre jours.
11:15Non, je n'attends rien.
11:16Sans doute des augmentations
11:17ici ou là,
11:19mais la dépense publique
11:22en termes de fonctionnement,
11:24je n'attends rien.
11:25Bernard Cohen-Haddad.
11:26Non, mais c'est bien
11:27ça l'enjeu.
11:27Est-ce qu'on aura
11:28une TVA sociale ?
11:29On l'avait évoqué
11:30aussi à un moment.
11:30La gauche y est contre,
11:32c'est-à-dire
11:32puisqu'elle touchera
11:34le plus grand nombre.
11:36Non, mais il y a
11:36un vrai enjeu
11:37de grands débats
11:40et surtout
11:41de grandes réformes
11:42institutionnelles
11:43sur la dépense publique.
11:45Ça a été dit,
11:46le millefeuille administratif,
11:47est-ce qu'aujourd'hui,
11:48c'est...
11:48Mais si on en parle
11:49depuis combien de temps
11:49de ce millefeuille administratif,
11:50il y a du combien de temps
11:51l'on parle ?
11:52Il faut le faire.
11:52Mais qui va oser le faire ?
11:54Un vrai enjeu
11:54d'avoir une vision ?
11:55Qui va oser s'attaquer ?
11:56Si vous n'avez pas de vision,
11:57ça ne sert à rien.
11:58Il ne faut pas
11:58une vision, Véronique.
11:59Il faut aussi une majorité.
12:00C'est bien ça le problème.
12:01C'est que jusqu'en 2027,
12:03c'est la politique
12:03du chien crevé
12:04au fil de l'eau.
12:05Donc on va avoir
12:06des mesurettes
12:07qui permettront,
12:08ça a été dit par Paul,
12:09de tenir peut-être le budget.
12:11Chenu vient de dire le contraire.
12:12Donc on va bien voir
12:13la grande réforme.
12:14Vous l'avez dit, Véronique.
12:15C'est qu'est-ce qu'on fait
12:16avec ce système de retraite ?
12:18On accepte de travailler plus
12:19pour avoir un peu plus
12:21d'argent dans les caisses ?
12:22Mais de toute façon,
12:22il n'y a pas que cette réforme-là,
12:23effectivement.
12:24Il y a les retraites,
12:25il y a la réforme de l'État,
12:26il y a l'hôpital
12:27qui est complètement exsangue
12:28et qui est par terre,
12:29il y a la réforme de l'éducation.
12:30Mais en plus,
12:30ça marche mal.
12:31Il y a une France à refaire.
12:34En tout cas,
12:35on note l'extrême solitude
12:36dans laquelle se trouve
12:37le Premier ministre.
12:38Combien de temps va-t-il durer ?
12:39On verra.
12:40La question, c'est
12:40est-ce qu'il passe ou pas le but ?
12:41Combien de temps ?
12:42La question, c'est
12:43est-ce qu'il passe 4 mois
12:44à Matignon
12:45et ensuite, il fait ses bagages
12:46ou est-ce que,
12:47s'il continue,
12:48je pense qu'il repart
12:49pour l'année qui suit.
12:50Mais en tout cas,
12:51on voit bien que le Président
12:52de la République
12:52a complètement abdiqué
12:54ce terrain-là,
12:55alors que François Bayrou
12:56n'est pas responsable
12:56de la situation politique
12:57dont il hérite.
12:58C'est la dissolution
12:59et l'effritement
13:00du cri du Président
13:01de la République
13:01qui l'ont mis
13:02dans la situation pénale
13:03dans laquelle il se trouve
13:03aujourd'hui.
13:04Mais il va devoir
13:04l'assumer seul.
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11:25
16:03