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  • 08/07/2025
DB - 08-07-2025

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00:00:00Musique
00:00:30Musique
00:01:00Damien Del Genero, jeune aristocrate, a rompu avec son milieu par amour d'une jeune et belle révolutionnaire, Lorraine Ménichini.
00:01:08Pour elle, il a tout abandonné et rejette l'amour de Stéphanie, la cantatrice, soeur jumelle de Lorraine.
00:01:15Ainsi, Damien, ayant épousé la cause de l'épingle noir, est devenu ouvrier ébéniste.
00:01:20Par un jeu de complicité, il se fait arrêter et est déporté au château du Taureau, où est incarcéré Jean Viercerane, le père de Stéphanie et de Lorraine.
00:01:30Celle-ci, déjà dans la place, s'est acquis le soutien d'un gardien et du greffier.
00:01:35Damien est donc emprisonné dans la même cellule que Jean Vier.
00:01:40Mais Charles Lixen, d'Andy Oisif, neveu du gouverneur de la forteresse, surveille Lorraine, dont il est amoureux.
00:01:47Mis au courant des préparatifs d'évasion par le gardien Félon, il s'empresse de favoriser l'évasion et de faire échouer la poursuite des fugitifs.
00:01:56Ramené à Paris par Damien, Jean Viercerane n'a pas supporté le séjour dans l'eau glacée.
00:02:03Il meurt le jour même où éclate la révolution de 1848, révolution qu'il appelait de toute son âme.
00:02:11Sa fille Lorraine promet de suivre l'exemple de son père.
00:02:14Mais, nous ne sommes pas réunis ici pour nous griser de belles paroles et de bons sentiments,
00:02:25mais pour réclamer nos droits.
00:02:30Nous avons juste le droit.
00:02:35N'oublions pas celui qui a donné son nom à notre club.
00:02:38Jean Viercerane.
00:02:40Allez-vous devenir un habitué, vous aussi ?
00:02:50Si Jean Viercerane est resté huit ans à Belle-Île,
00:02:54s'il s'en est évadé au prix de sa vie,
00:02:57ce n'est sûrement pas pour ouvrir les bras et dire aimons-nous.
00:03:01Il était le premier à refuser les sentiments pour vivre avec conscience et lucidité.
00:03:06Demandez l'ami du peuple, la vraie république.
00:03:28C'est une rogue comme une autre, pour elle et pour moi, c'est elle.
00:03:32On s'enivre de mots, de fumée, d'idées.
00:03:34C'est très intéressant.
00:03:36Voulez-vous monter jusqu'à chez moi ?
00:03:39C'est à deux pas.
00:03:45Demandez l'ami du peuple, la vraie république.
00:03:47J'attends que ça pèse les esprits pour décider de l'avenir.
00:03:56Oui, c'est un conseil de mon père qui est homme de sang-froid.
00:04:00Il ne s'affole pas devant quelques remous.
00:04:02Il voit plus loin que ses pertes du moment.
00:04:08Je souhaitais vous connaître mieux.
00:04:10J'aime savoir à qui j'ai affaire.
00:04:18Et j'ai les moyens de ma curiosité.
00:04:23Non ?
00:04:23Nous avons bien des choses en commun.
00:04:37M. Del Gennaro.
00:04:44Oui, comme vous, je suis fasciné par Lorraine.
00:04:46Et comme vous, elle m'a rejeté quand je suis devenu inutile.
00:04:52Oh, j'en ai pris mon parti, car le temps travaille pour moi.
00:04:58Oui, je manque de patience, mais j'ai des certitudes.
00:05:02Vous, par contre, vous supportez la situation assez mal, il me semble.
00:05:15Ne trouvez-vous pas que nous sommes comme dans les Vaudville, les deux cocus de la Révolution ?
00:05:19Vous vous trompez, monsieur.
00:05:22Vous vous trompez.
00:05:22Grâce à elle, enfin, je veux dire, grâce à Lorraine.
00:05:34J'ai découvert une vie que je côtoyais sans le soupçonner.
00:05:40Je ne peux l'ignorer.
00:05:41Même si je ne sais qu'en faire, n'est-ce pas ?
00:05:49Moi, je ne suis pas sûr de gagner.
00:05:58Ce que je sais, c'est que je ne guérirai probablement jamais.
00:06:01Et pourquoi ne pas vous jeter dans l'action, vous aussi, comme tout le monde ?
00:06:11Vous n'avez rien compris, monsieur.
00:06:15Vous n'avez pas compris que je suis étranger à tout.
00:06:25Vous connaissez Musset ?
00:06:26Je suis né, trop tard, dans un siècle, trop vieux.
00:06:43D'ailleurs, c'est vous qui êtes dans le vrai, sans le savoir.
00:06:48Mais je vais vous confier un secret.
00:07:00Cette république...
00:07:02ne durera guère.
00:07:07La preuve, mon père recommence à investir.
00:07:16Les nouvelles ne sont pas bonnes.
00:07:18Un peu partout, les démocrates ont été battus.
00:07:23La province n'a pas suivi Paris.
00:07:27Nous avons perdu ces élections, Germain.
00:07:30Par notre faute.
00:07:33Trop de faiblesse, trop d'inexpérience.
00:07:37Mon père nous manque.
00:07:40Dire que j'ai été assez folle pour croire que je pourrais le remplacer.
00:07:48Il n'y a qu'à toi que je puisse le dire, Germain.
00:08:07Le soir au club, je me force à parler.
00:08:08Je n'ose même plus me demander si je crois encore à ce que je dis.
00:08:21Qu'est-ce que tu attends de moi ?
00:08:23Que je te redonne courage ?
00:08:25Mais regarde-moi !
00:08:26Excuse-moi, Germain.
00:08:35Mais Stéphanie, elle a des nouvelles de son concours ?
00:08:39Non, elle attend.
00:08:49Je souffre trop.
00:08:52Je souffre sans un instant de répit.
00:08:55Je vois l'image de l'autre.
00:08:56Ce Damien m'a déjà tout pris.
00:09:00Et maintenant, il veut me voler ce qui me reste.
00:09:02Stéphanie...
00:09:02Calme-toi !
00:09:04Tu sais très bien que ce n'est pas vrai.
00:09:06Et toi ?
00:09:07Tu crois qu'il t'a épargné ?
00:09:09Il t'a volé ton père.
00:09:11Sa mort.
00:09:12Ses derniers mots.
00:09:17Je t'en supplie.
00:09:19Emmène-moi au Prade.
00:09:22Je lui ferai rendre ce qu'il nous a pris.
00:09:23Je...
00:09:23Je le détruirai.
00:09:26Je l'en fumerai comme un renard.
00:09:32Merci.
00:10:02Ah, vous voilà, enfin !
00:10:05Difficile de vous trouver, vous savez.
00:10:08C'est à croire que vous vous cachez.
00:10:11Je suis désolée de forcer votre porte, mais je voulais vous dire que...
00:10:15Me dire quoi ?
00:10:19Que je vais présenter le concours d'entrée à l'Opéra.
00:10:24Ah... Bien.
00:10:32C'est mon professeur qui m'a convaincue. Il m'assure que je peux réussir.
00:10:46Et je le crois, en fait. Je me force à le croire.
00:10:50Et je travaille, si vous saviez, je n'ai jamais autant travaillé de ma vie, mais je le fais.
00:10:54Pour vous.
00:10:56Pour moi ?
00:10:58Oui.
00:11:02Vous pouvez fuir, faire comme si vous n'aviez pas entendu.
00:11:05Ça ne changera rien.
00:11:08Désormais, chaque fois que je chanterai, je chanterai pour vous.
00:11:14Tout le monde se détende de moi.
00:11:16Mon père est mort.
00:11:18Germain ne se supporte plus et est mort en responsable.
00:11:25Lorraine...
00:11:28Lorraine est toute entière prise par son action politique.
00:11:33Oui.
00:11:36Ne vous détendez pas.
00:11:39Ne rejetez pas mon secret.
00:11:43Je vous en prie.
00:11:49Mais je vous l'envie, au contraire.
00:11:52Vous, au moins, vous avez le champ.
00:11:55Moi, il ne me reste rien.
00:12:02J'étais en 1800.
00:12:03J'étais à l'époque...
00:12:04J'étais à l'époque...
00:12:05lieutenant de Lancier, caserné à Paris...
00:12:08et Carbone à Roux.
00:12:09J'étais en 1800.
00:12:11J'étais en 1800.
00:12:12J'étais à l'époque...
00:12:14lieutenant de Lancier, caserné à Paris...
00:12:16et Carbone à Roux.
00:12:17J'étais en 1800.
00:12:18J'étais à l'époque...
00:12:19lieutenant de Lancier, caserné à Paris...
00:12:20et Carbone à Roux.
00:12:22C'était en 1800.
00:12:23J'étais en 1800.
00:12:24J'étais à l'époque...
00:12:25lieutenant de Lancier, caserné à Paris...
00:12:26et Carbone à Roux.
00:12:27C'était en 1800.
00:12:28J'étais en 1800.
00:12:29J'étais à l'époque...
00:12:30lieutenant de Lancier, caserné à Paris...
00:12:31et Carbone à Roux.
00:12:32Nous devions, un matin du mois d'août...
00:12:34marcher sur Vincennes...
00:12:35et renverser le roi Louis XVIII.
00:12:37À 7 heures du matin, au moment de l'exécution...
00:12:40je vois surgir un grand gaillard...
00:12:42qui, d'un bond de son cheval...
00:12:44franchit la barrière du poste de garde...
00:12:47enversant le roi Louis XVIII.
00:12:48À 7 heures du matin, au moment de l'exécution...
00:12:51je vois surgir un grand gaillard...
00:12:53qui, d'un bond de son cheval...
00:12:55toucher la barrière du poste de garde...
00:12:57en criant avec un accent italien terrible...
00:12:59ne bougez pas...
00:13:01nous sommes trahis.
00:13:03C'était...
00:13:05Janvier Serrat.
00:13:07Il arrivait de fiézolé.
00:13:09Il m'avait à la fois sauvé...
00:13:11et compromis.
00:13:13J'ai dû quitter l'armée.
00:13:15Oui, Janvier m'avait raconté cette histoire.
00:13:19Vraiment ?
00:13:21Oui.
00:13:23Il serait furieux de nous entendre vivre sur le passé.
00:13:27Mais saurait-il saisir le présent ?
00:13:31Vous avez lu ?
00:13:33Non.
00:13:34L'enthousiasme à Paris.
00:13:36Pour un oui, pour un non, on descend dans la rue.
00:13:39La révolution a gagné l'Europe.
00:13:41Milan chasse en trois jours de combat...
00:13:44les oppresseurs autrichiens.
00:13:46Berlin aussi s'est révolté.
00:13:48Le roi aurait accepté un régime parlementaire.
00:13:51Et...
00:13:52à Vienne...
00:13:53le vieux Méternique a démissionné.
00:13:59J'aurais aimé avoir vingt ans de moins...
00:14:01pour vivre tout cela.
00:14:05Et vous vous demandez moi quel âge de me battre...
00:14:07ce que je fais ici en train de...
00:14:09manger votre gigot assis bien tranquillement ?
00:14:11Je n'ai rien dit de semblable.
00:14:13Est-il bon ?
00:14:15Oui, d'admirable.
00:14:20Vous et moi...
00:14:22nous sommes des du même côté de la barrière...
00:14:24et nous nous demandons...
00:14:26où est notre place aujourd'hui.
00:14:28oui.
00:14:34C'est insupportable de se sentir...
00:14:38rejeté par...
00:14:41par tout le monde.
00:14:44On voudrait donner, on tend ses mains en silence...
00:14:46et puis personne n'y prête attention.
00:14:49C'est insupportable.
00:14:50Je suis reçue, j'ai gagné !
00:14:54Germain, je suis engagée...
00:14:56grâce à Berlioz.
00:14:57Hector Berlioz lui-même.
00:14:59C'est lui qui m'a défendue.
00:15:00Il va parler avec Roque Plon et Dupont Schell...
00:15:02et directeur de l'Opéra.
00:15:03Je n'arrive pas à y croire.
00:15:05Tu n'es pas content ?
00:15:06Si, très content.
00:15:08Qu'est-ce que tu fais ?
00:15:09Je me déshabille.
00:15:10Je me déshabille.
00:15:11C'est lui qui m'a défendue.
00:15:12C'est lui qui m'a défendue.
00:15:13Il va parler avec Roque Plon et Dupont Schell...
00:15:15et directeur de l'Opéra.
00:15:16Je n'arrive pas à y croire.
00:15:17Tu n'es pas content ?
00:15:18Si, très content.
00:15:33Qu'est-ce que tu fais ?
00:15:34Je me déshabille.
00:15:47Ce n'est pas vrai.
00:15:49Tu es en train de lui écrire.
00:15:54Pour lui apprendre la nouvelle et partager ta joie avec lui.
00:15:56Écrire à qui ?
00:16:07À Damien, évidemment.
00:16:08Tu te trompes.
00:16:09Je te trompe.
00:16:25Germain.
00:16:26Parce que j'ai besoin de toi.
00:16:43Je te refousse.
00:16:45Et j'ai besoin de toi.
00:16:46Un enfant qui ne peut rien faire seul.
00:16:53Il faut laver, changer.
00:17:07Elles ont vécu si longtemps ici. Elles sont presque mes filles.
00:17:10Je m'y suis laissé prendre.
00:17:14J'aimerais parfois qu'elles soient là.
00:17:16Un jour comme aujourd'hui.
00:17:18Avec un mari chacune, des enfants chacune.
00:17:21Qu'elles soient heureuses.
00:17:27Elles ne le sont pas.
00:17:29Je le sais.
00:17:31Elles sont prises l'une et l'autre par des souffrances différentes.
00:17:34Et qui se ressemblent pourtant.
00:17:35Vous voyez ce frêne là-bas et ce hêtre ?
00:17:41Le frêne était à Stéphanie et le hêtre à Lorraine.
00:17:45Elles s'y construisaient des maisons.
00:17:47Elles s'y grimpait par des échelles.
00:17:49Elles s'y cachaient jusqu'au soir.
00:17:51Parfois, lorsque Madame Pilou les appelait pour le dîner,
00:17:54elles faisaient semblant de ne pas entendre.
00:17:57Et nous, nous faisions semblant de les chercher, de les croire perdues.
00:18:00Aujourd'hui, je les appelle parfois.
00:18:07Leur mère n'a pas survécu à l'arrestation de Janvier.
00:18:12Je les ai recueillis ici. Madame Pilou les a élevés.
00:18:16Son mari, Monsieur Pilou, était alors mon garde-chasse.
00:18:18Mon garde-chasse.
00:18:32Toi, ma petite fille.
00:18:35Tu trembles ?
00:18:37Mais qu'arrive-t-il ?
00:18:39De mauvaises nouvelles ?
00:18:41Non, non.
00:18:44Si c'est à Stéphanie et à Germain que vous pensez, rassurez-vous.
00:18:47C'est moi.
00:18:51Je me mets en route vers mon père.
00:18:54Mais que dis-tu ?
00:18:56L'Italie.
00:18:58Une fille désolée.
00:19:00La demeure des Menechini.
00:19:03Nous avions toujours dit que nous irions ensemble lorsqu'il serait libre.
00:19:06Vous vous souvenez ?
00:19:07Oui.
00:19:10J'ai besoin d'y aller maintenant.
00:19:13M'accompagnez-vous ?
00:19:16Je ne peux pas.
00:19:27C'est bien.
00:19:29J'irai seule.
00:19:37Tu sais, je me sens complètement perdue.
00:19:44À Paris, la situation est catastrophique.
00:19:49Et moi, j'ai cessé d'entendre la voix de mon père.
00:19:55La fille désolée, il avait découvert le sens des choses.
00:19:57Moi aussi, peut-être.
00:20:04Ces derniers mots de mon père que vous m'avez pris, je vais essayer de les retrouver avec tout ce qu'il vous a dit et qui me revenait de droit.
00:20:10Mais la promesse...
00:20:11Non, loin de me délivrer de lui, je veux le faire revivre, au contraire.
00:20:15Tu repars si vite ?
00:20:17Reste au moins cette nuit.
00:20:19Impossible.
00:20:20Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:22Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:23Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:24Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:34Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:54Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:55Mais vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:57Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:20:58Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:21:11Vous me comprenez, n'est-ce pas ?
00:21:13Je vous comprenez.
00:21:16J'ai les marius...
00:21:18Mon parent…
00:21:20L'homme d'unlimited...
00:21:21Les pièges partout.
00:21:40J'ai cherché à comprendre,
00:21:44me persuader que c'était nécessaire.
00:21:47On ne faisait pas de la bonne politique
00:21:50avec des sentiments qu'il fallait composer.
00:21:54Mais je pensais à lui, à mon père,
00:21:56il n'a jamais composé de sa vie, lui.
00:22:00Je me demandais ce qu'il ferait à ma place,
00:22:03et je ne pouvais pas répondre.
00:22:06Êtes à bout de force.
00:22:08À bout de courage et d'espérance.
00:22:13Ça ne vous ressemble pas.
00:22:15Ça ne me ressemble pas, surtout.
00:22:20Je le remplace mal.
00:22:24Mais il n'arrive plus à y croire.
00:22:31À bout de tout.
00:22:33Ouais.
00:22:34Sous-titrage Société Radio-Canada
00:22:46Sous-titrage MFP.
00:23:16Sous-titrage MFP.
00:23:46Sous-titrage MFP.
00:24:16Sous-titrage MFP.
00:24:46Sous-titrage MFP.
00:25:16Sous-titrage MFP.
00:25:46Sous-titrage MFP.
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00:54:12Stéphanie !
00:54:15Attention, je t'ai dit de ne pas crier.
00:54:32Elle est comme ça depuis qu'elle a trouvé Germain.
00:54:35La nuit, elle dort assise.
00:54:37Elle dit que c'est le salonge.
00:54:40Le bébé comprendra ce qui s'est passé.
00:54:43Elle dit encore...
00:54:46Je suis contente que tu sois là parce que...
00:54:52Moi, je n'ai plus la force.
00:54:54Que dit-elle encore ?
00:54:57Germain ignorait tout pour l'enfant.
00:54:59Elle a eu peur de lui dire.
00:55:03Et maintenant, elle pense que...
00:55:05Elle pense que Germain n'aurait pas pris le fusil si elle avait parlé.
00:55:12Moi, je ne t'y porte plus de l'avoir si malheureuse et de ne rien pouvoir faire pour elle.
00:55:17Toi, peut-être.
00:55:20Ne t'inquiète pas.
00:55:22Je vais m'en occuper.
00:55:27Ce sera difficile.
00:55:29La police me recherche.
00:55:31Mais je vais m'en occuper.
00:55:32Où que je sois, où que tu sois...
00:55:48Vous...
00:55:50Vous souvenez-vous de l'avoir dit ?
00:55:52Aujourd'hui, j'ai besoin de vous.
00:55:57Pas pour moi.
00:55:59Pour ma soeur, Stéphanie.
00:56:01Il faut absolument la sortir de ce logement.
00:56:04L'image de Germain la poursuit.
00:56:05Et comme vous ne pouvez pas vous en occuper, vous me demandez de le faire à votre place.
00:56:11C'est bien ça ?
00:56:13Oui, c'est ça.
00:56:19Conduisez-la dès ce soir au 26 de la rue des Saint-Perses et l'hôtel de mes parents, elle y sera en sécurité.
00:56:27Je vous remercie.
00:56:29Oh, non.
00:56:31C'est moi qui dois vous remercier.
00:56:32Vous me donnez une arme nouvelle.
00:56:38Je saurais m'en servir le moment venu.
00:56:41Non, pas cette porte-là.
00:56:44Pourquoi ?
00:56:46Mais vous ne savez pas que vous êtes traqués ?
00:56:48Qu'ils ont mis tout en œuvre pour reprendre Laurent ?
00:56:52Quel Laurent ?
00:56:54Que je ne suis pas Laurent ?
00:56:57Exact.
00:56:59Ils n'ont pas encore fait le rapprochement entre Laurent et vous.
00:57:05Et ça ne tardera pas.
00:57:08Ils rôdent, ils épilent, ils surveillent.
00:57:10Regardez.
00:57:11Regardez.
00:57:12Il y a une sortie sur une autre rue.
00:57:35Vous êtes un ami véritable.
00:57:36Non.
00:57:39Un ennemi.
00:57:41Moi aussi, je vous poursuis.
00:57:43Je vous traque, je vous épis.
00:57:47Et je vous prendrai.
00:57:48Un ami.
00:57:50Sous-titrage MFP.
00:58:02Elle est là.
00:58:24Vous la trouverez changée.
00:58:32Tu te souviens de Charles Lixen ?
00:58:39Bien sûr.
00:58:43Tu vas t'installer ici pour un temps, tu verras.
00:58:45Tu y seras très bien.
00:58:48Et toi ?
00:58:50Je suis obligée de partir, tu le sais.
00:58:54Loin ?
00:58:55À l'étranger.
00:58:58Seul ?
00:59:02Voilà Ludovic qui vient me chercher.
00:59:12Le temps presse.
00:59:14Si ton enfant a besoin de moi, appelle-moi.
00:59:18Et quoi que je fasse, où que je sois, je reviendrai.
00:59:20Je t'en fais le serment.
00:59:21C'est à cause de toi.
00:59:30Sans vous, ils ne l'auraient pas fait.
00:59:39Profitez de ma clèche.
00:59:41Allez, partez.
00:59:43Partez, partez.
00:59:44À le cocher.
01:00:06Laurent Serane, vous êtes pris.
01:00:08Allons, descendez.
01:00:10Au nom de la loi, je vous arrête.
01:00:11De quoi s'agit-il ?
01:00:17Votre confiance a été abusée, monsieur.
01:00:19Cet homme est un chef révolutionnaire.
01:00:22Voilà plusieurs jours que nous le suivons à la piste.
01:00:24Cet homme ?
01:00:26C'est Laurent Serane, alias Lorenzo Menechini.
01:00:33Laurent Serane, oui.
01:00:35Il a plusieurs autres identités.
01:00:37Un homme dangereux.
01:00:38Non, mais vous vous moquez de moi.
01:00:51Cet homme s'appelle Damien Del Janeiro.
01:00:53C'est l'un de mes plus vieux amis.
01:00:55Mais je...
01:00:55Non, faut-il le témoignage de mon père, le baron Lixen ?
01:00:58Il est chez lui, justement.
01:01:00Il reçoit à souper M. Guccio, notre ministre des Finances.
01:01:04Faut-il le faire appeler ?
01:01:05Faut être coché.
01:01:10Excusez-moi.
01:01:15Vous êtes un parfait imbécile, Maurice.
01:01:18On n'a pas le droit de se tromper à ce point-là.
01:01:20C'est bon.
01:01:21On n'a pas le droit de se tromper à ce point-là.
01:01:24C'est bon.
01:01:25C'est bon.
01:01:25C'est bon.
01:01:26C'est bon.
01:01:26C'est bon.
01:01:27Je pense que c'est bon.
01:01:27C'est bon.
01:01:29C'est bon.
01:01:30C'est bon.
01:01:30C'est bon.
01:01:31C'est bon.
01:01:31C'est bon.
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