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DB - 17-07-2025
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01:10Pas de mal monsieur la belle, pas de mal ?
01:11Non, non, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:12C'est la roue qui a lâché.
01:13La roue qui a lâché ?
01:13C'est sûrement du sabotage.
01:14Du sabotage ?
01:15On ne peut pas continuer sans roue.
01:16On ne peut pas, non.
01:17On va aller la chercher.
01:18On y va, on y va.
01:19Vite, vite, vite.
01:20Pas d'imprudence, pas si vite, pas si vite.
01:24Monsignor Mataré m'a dit d'aller vite.
01:25Je sais bien vite.
01:25Allez vite.
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01:28Monsieur Labbé, monsieur Labbé, aller chercher des pierres.
01:32Des pierres ?
01:33Des grosses pierres.
01:34Des cailloux.
01:35Des cailloux.
01:36Je m'occupe de la roue.
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01:48Je vais pas trouver de pierres, mais je vais trouver.
01:49Je vais trouver.
01:50Vous allez m'aider à soulever le carrosse, monsieur Labbé.
01:52Allez, attention.
01:53Oh, non, non, non, non.
01:54Pas n'importe comment, voulez-vous.
01:55À mon commandant.
01:56Oh, oui.
01:57Un bruitier, oui.
01:58Impossible.
01:59Qu'est-ce qu'on va faire ?
02:00Rien.
02:01Il ne fait rien.
02:02Dieu, mon Dieu.
02:03Il n'y a pas de diamants.
02:04Il n'y a pas de diamants.
02:05Il n'y a pas de diamants.
02:06Il n'y a pas de diamants.
02:07Il n'y a pas de diamants.
02:08Il n'y a pas de diamants.
02:09Il n'y a pas de diamants.
02:10Il n'y a pas de diamants.
02:11Il n'y a pas de diamants.
02:19Oh, Dieu, Dieu, mon Dieu,
02:21démonicon de la mort !
02:26On n'imagine jamais la mort des autres,
02:29encore moins la sienne, et pourtant...
02:34La mort est la seule réalité de la vie.
02:37Et tout le reste est un songe.
02:39Un vrai titre de comédie, ça !
02:41La vie est un songe.
02:44La vie est un songe...
02:46Il ossoigne ossoyos mismo osquechon.
02:51Amas que soigne.
02:53Caldeyda n'y a pensé avant toi.
02:55Quel dommage.
02:57Il était si gentil, le chevalier.
03:00Je commençais à l'aimer.
03:01Toi, tu commences toujours à aimer quand on te quitte.
03:04Pourquoi tu dis ça?
03:05Parce que j'ai remarqué.
03:06Il faut que tu perdes quelqu'un pour te rendre compte qu'il t'était cher.
03:10Non.
03:12Note bien que tu n'es pas la seule.
03:14On est tous un peu comme ça et c'est ce qui rend la vie si bête.
03:18Tu es bien triste ce matin, papa.
03:20Et comment être gay, maman?
03:22Nous voilà à nouveau sur la route, sans un sou,
03:25surveillés par la police,
03:27sans savoir si nous allons manger ce soir ou demain.
03:30C'est bien qu'un comédien, sa vie de rêve, mais sans nourriture.
03:35Pas de rêve.
03:37Et pas de comédien.
03:39Et dire que ce militaire qui méprise les comédiens est de la patrie de Lope et de Vega, de Tirso de Molina.
03:54Oh, humanité.
03:58Vous parlez toujours de votre honneur de soldat, Don Sanche.
04:01De votre honneur comme s'il y en avait qu'un, le vôtre.
04:03Comme ceux qui ne portent pas l'uniforme en les téléporus, détrempez-vous.
04:07Comme il y a l'honneur du riche, il y a l'honneur du pauvre.
04:10Et je pense qu'il est honnête de les respecter tous les deux.
04:13C'est un vrai problème de la patrie de la patrie.
04:16Il n'est rien.
04:18...
04:39Oh! Miracle!
04:41Miracle!
04:43Oh, c'est improvident!
04:45Vous êtes improvident!
04:47Monsieur l'abbé?
04:48Mon garosse! Mon garosse est cassé!
04:49L'arbre est parti si vous pouvez nous aider!
04:51Oh, mais ne vous inquiétez pas, monsieur l'abbé!
04:53Non, on veut vous arranger cela!
04:55Allez, allez, les gars! En bas, tout le monde!
04:57Allons, c'est vite!
04:58Vous êtes improvident!
04:59En caché!
05:00En la roue, mon gars!
05:01Allons-y!
05:02Je vous en prie, monsieur l'abbé!
05:03Attends, Robiro!
05:05Arcel, je vous tiens!
05:06Maman, mets-toi là!
05:07J'ai en binette!
05:08Fais quelque chose!
05:09Attention, monsieur l'abbé!
05:10Attention!
05:11Police!
05:12Allons!
05:13Police!
05:14Allons!
05:15Et voilà, monsieur l'abbé!
05:16Vous n'avez plus qu'à repartir!
05:17Comment vous remerciez?
05:18En nous donnant votre bénédiction, monsieur l'abbé!
05:19Je vous la donne, ma fille!
05:20A vous aussi, mon fils!
05:21A vous aussi!
05:22Au cheval aussi!
05:23Je bénis tout!
05:24Je bénis tout!
05:25Au revoir, monsieur l'abbé!
05:26Au revoir, monsieur l'abbé!
05:27Au revoir, monsieur l'abbé!
05:28Bon voyage!
05:29Merci!
05:30Merci!
05:31Encochez!
05:32En route!
05:33Oui!
05:34Ultra-carlic!
05:35Je vous bénis!
05:36Et voilà!
05:37Et voilà!
05:38Et voilà!
05:39Allez, maman!
05:40Tu verras!
05:41Tu verras d'abord l'Italie!
05:42Et puis on pourra jouer la comédie!
05:44Et puis il y a...
05:45Il y a Fidenza et Roma, et puis...
05:46Est-ce que l'on s'aime?
05:47Et puis...
05:48Allez!
05:49Et puis...
05:50Allez, lui!
05:51Cacasse!
05:53Allez-y!
05:54Allez, lui!
05:55Et puis on pourra jouer la comédie, et puis il y a Firenze et Roma, et puis...
06:01Qu'est-ce que l'on s'aime ?
06:03Et puis...
06:04Et puis, allez lui !
06:05Que cassez !
06:06Allez lui !
06:08Allez lui !
06:22Et qu'est-ce que vous faites ?
06:23Deo !
06:24Qu'est-ce que vous faites ?
06:25Da !
06:26Vous voulez, vous voulez...
06:27Non, non, non, non sono i miei cabali,
06:29sono i cabali del Papa !
06:30Del Papa, i cabali...
06:32Devo andare a vedere il Duco della Força !
06:34Sono le Sacrate !
06:35Adesso poste !
06:38Sono le Sacrate !
06:39Quel...
06:40Dio mio !
06:41Signor Comandatore !
06:43Signor Comandatore !
06:44Per piacere !
06:46Signor Comandatore !
06:47Dio dell'Everso !
06:48Guardiato !
06:49Sono molto importanti !
06:51Con una mission officiale !
06:53Signor Comandatore !
06:54Per piacere di Dio !
06:56Signor Comandatore !
06:59Cone Radre ycanice !
07:09Calma, Los quartiere !
07:11Il ne fallait pas laisser ce cheval sans défense.
07:15Je le prends, Monseigneur, allez.
07:18Prenez, prenez.
07:20C'est une bataille, il n'y a pas que la cavalerie.
07:23Quand je l'ai vue avec cette femme,
07:26mon cœur s'est arrêté de battre.
07:28Pourquoi m'a-t-il fait cela ?
07:30Pourquoi m'a-t-il fait cela, moi ?
07:33Je lui avais donné toute ma tendresse.
07:37Toute ma confiance.
07:41Mais c'était peut-être là ma faiblesse.
07:45Hélas.
07:47Je l'ai aimé, et que je l'ai vue, Mireille.
07:51Je n'aurais pas pu ne pas l'aimer.
07:55Ah, pourquoi a-t-il fait cela ?
07:58Le chevalier ne vous a pas trahi, mademoiselle.
08:02Je l'ai vue, Mireille.
08:05De mes propres yeux.
08:06Non, mademoiselle.
08:08Il ne vous a pas trahi.
08:09Et vous avez cédé trop vite à un mouvement de colère et de jalousie.
08:14Le chevalier faisait ses adieux à Zerbinette, rien de plus.
08:19Entre de l'amitié, rien que de l'amitié.
08:23Je le tiens de Zerbinette elle-même.
08:26Ou peut-être un peu de tendresse,
08:27il mêlait-il de sa part à elle,
08:29mais seulement de sa part.
08:32Le chevalier, lui,
08:34n'a jamais failli à la parole qu'il vous avait donnée.
08:37Il n'aimait que vous.
08:42Il n'aimait que moi.
08:47Mon désespoir est encore plus grand.
08:52C'est moi qui l'aurai livré à ses ennemis.
08:55M'envoyer à la mort
08:58pour savoir l'excuse de la vengeance.
09:06C'est affreux.
09:07Pourquoi vous fortis-là ?
09:13Parce que je pense
09:14qu'il faut toujours avoir le courage
09:16de supporter la vérité.
09:19Même si cette vérité doit vous déchirer.
09:23Mon père me disait toujours
09:24« Sois lucide.
09:27Tu y perdras peut-être des raisons d'espérer.
09:29Mais tu gagneras la force
09:31de résister au désespoir. »
09:34Merci, Mireille.
09:44Isabelle,
09:57comment te sens-tu ?
10:00Mon père,
10:04dès demain,
10:07malgré ma faiblesse,
10:08je vous demande de me conduire
10:11chez ma tante
10:12qui est supérieure
10:15au couvent des carmélites.
10:17Tu es hors d'état de bougie,
10:18mon enfant.
10:19Rassurez-vous, mon père.
10:22Pour faire ce que j'ai résolu de faire,
10:26j'en aurai la force.
10:28Au couvent.
10:30Tu veux entrer au couvent ?
10:36Oh, mon père.
10:38Pour expier le mal que j'ai commis
10:41dans l'excès de ma colère.
10:46Le comte de Sospène est là, ma mère.
10:48Il entre.
10:55J'ai bien reçu votre lettre, mon frère.
10:58Mais que se passe-t-il donc
10:58pour justifier une telle décision ?
11:00Isabelle est là.
11:03Mieux que moi,
11:03elle vous en donnera la raison.
11:07Une seule prière
11:08fait tout pour me la rendre
11:10et pour l'empêcher
11:13de prononcer ses voeux.
11:14Et si c'est Dieu
11:15qui commande, mon frère,
11:18si la volonté de Dieu
11:19est de nous la donner,
11:21nous la garderons,
11:22quel que soit votre chagrin.
11:24C'est Dieu qui ouvre notre porte
11:25à ceux qui la choisissent.
11:27Et c'est Dieu qui la ferme.
11:28Ce petit pion que je viens de vous bloquer
11:50vous fera défaut par la suite,
11:51d'excellence.
11:54La Providence me fournira bien
11:56le moyen de le libérer.
11:58Vous y croyez, vous,
11:59à la Providence ?
12:00Y croire est mon métier,
12:01Don Alonso.
12:03Comme le vôtre
12:04de croire à la vertu des armes.
12:05Le chevalier est vivant.
12:24Vivant ?
12:24Oui.
12:26Où est-il ?
12:27Il est chez moi.
12:27Il vous réclame.
12:29Allez, les choses sont prêtes.
12:30Venez-y.
12:30Je savais bien.
13:00que je finirais par le dégager,
13:01mon petit pion.
13:03Sans importance.
13:04Ce n'est pas avec ce petit pion
13:05que vous me mettrez mat.
13:06Qui sait, Don Alonso ?
13:09Un petit caillou
13:10dans la vessie du plus brillant monarque.
13:13Et voilà que le plus brillant monarque
13:15meurt de ne pouvoir pisser.
13:30Ah, mademoiselle Mireille.
13:41Je pensais bien que tu avais me revoir.
13:42Le chevalier...
13:43Oh, grâce à Dieu,
13:44j'ai réussi à le dire de là.
13:45Mais ça n'a pas été une petite affaire,
13:47croyez-moi.
13:47Plus de 100 d'Espagnols
13:48qui étaient à nous direz-dessus.
13:49Le chevalier qui tombe de 15 mètres
13:51dans l'eau du torrent.
13:52Heureusement,
13:52ça a morti la chute.
13:53Alors évanoui, évanoui,
13:54mais pas une blessure.
14:08Nous sommes restés plus de 3 heures
14:09avec juste la tête hors de l'eau
14:10pour respirer.
14:11Et là, en 30,
14:12dès qu'un soldat espagnol
14:13passait près de nous.
14:13Alors du coup,
14:14j'attrapais un bon ruble.
14:15Enfin, le chevalier à côté de moi
14:17avec les yeux qui se fermaient
14:18qui s'ouvraient
14:19comme s'il allait rendre
14:19son dernier souffle à chaque instant.
14:21Croyez-moi,
14:22je me suis fait bien du mauvais, ça.
14:23Enfin, non seulement
14:24il ne l'a pas rendu
14:25son dernier souffle,
14:25mais aujourd'hui,
14:26c'est lui qui m'en donnerait.
14:28Il est de là à côté.
14:29Vous allez pouvoir en juger
14:29par vous-même.
14:30Un peu pâle,
14:31quelques bosses par-ci par-là,
14:32mais Gaillard,
14:34Gaillard, venez.
14:37Tiens,
14:38qu'est-ce que je vous disais ?
14:39Dieu soit Louis,
14:40comment vous sentez-vous ?
14:41A merveille, madame.
14:42Et vos jambes, monsieur ?
14:43Elles me portent.
14:44Et même très bien.
14:45Quand je pense qu'hier,
14:46il était à moitié mort.
14:48Je connais quelqu'un
14:48à qui votre résurrection
14:49va rendre la vie.
14:50Quand repartez-vous ?
14:52À l'instant même, madame.
14:52Et n'oubliez pas,
15:19il faut réussir.
15:20Il y a des soldats espagnols
15:23derrière la haie.
15:24Nous aurons été suivis.
15:25Il faut partir tout de suite,
15:26chevalier.
15:27Nous vous couvrons vite.
15:28Par ici, les chaussons.
15:33Merci, Ingrid.
15:34Allez, allez, chevalier.
15:50À la fenêtre.
16:11Ils sont plusрастes.
16:28C'est parti, c'est parti !
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