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C’est un partenariat important pour la prise en charge du cancer du sein : Eurofins Biomnis s’est associé à la medtech NovaGray pour intégrer le test NovaGray RILA Breast dans leur chaîne de diagnostic. Un test qui évalue la tolérance à la radiothérapie directement en laboratoire et qui permet aux cliniciens d’ajuster les doses, avant même la première séance.

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Transcription
00:00J'ouvre cette édition aujourd'hui avec Clémence Franck qui est connectée à distance avec nous.
00:09Bonjour Clémence, vous êtes la CEO cofondatrice de NovaGrey qui est une medtech française spécialisée dans la radiothérapie personnalisée,
00:20fondée avec le professeur David Azria de l'Institut du cancer de Montpellier en 2015.
00:26Vous développez un test sanguin qui va permettre d'anticiper quels seront les risques de complications liés à la radiothérapie.
00:35Expliquez-nous comment cela fonctionne.
00:38Effectivement, nous d'Aifine, chez NovaGrey, on développe les premiers tests qui permettent d'évaluer la tolérance des patients à la radiothérapie.
00:45Ce sont les tests sanguins réalisés avant le démarrage de la radiothérapie et qui permettent d'évaluer le risque d'un patient de développer des effets secondaires à long terme
00:56après la radiothérapie.
00:58On s'intéresse à deux indications en particulier, le cancer du sein et de la prostate.
01:01On a deux tests aujourd'hui disponibles marqués CE.
01:05Pourquoi s'intéresser à ces deux indications-là et à la radiothérapie ?
01:09Il faut savoir que la radiothérapie est un des piliers dans la lutte contre le cancer.
01:14On estime que plus d'un patient sur deux atteint d'un cancer en bénéficiera pendant son parcours de soins.
01:20La problématique, c'est que cette technique, qui est très efficace, peut provoquer l'apparition d'effets secondaires à long terme chez 5 à 10 % des malades.
01:28Ces effets secondaires ne sont pas réversibles.
01:31Ils ont un impact important sur la qualité de vie des patients.
01:34Ils nécessitent des traitements qui peuvent être lourds.
01:35Le corollaire représente également des coûts pour le système de santé.
01:40Jusqu'à aujourd'hui, les radiothérapeutes, avant de démarrer un traitement, n'avaient aucun moyen de savoir si un patient était à risque ou pas.
01:47Les traitements qui étaient délivrés étaient des traitements standardisés avec des doses standardisées.
01:52Aujourd'hui, on apporte une innovation majeure puisqu'on apporte le premier outil qui va permettre de guider le radiothérapeute
01:59dans le choix de la bonne technique des radiations, dans le choix de paramètres très importants du traitement,
02:06que ce soit la dose, le nombre de séances, le volume des radiations, etc.
02:10C'est vraiment une avancée majeure.
02:11Juste qu'on comprenne bien, Clémence, parce qu'en fait, on n'est pas tous égaux en matière de radiosensibilité.
02:19Ma question, c'était comment ça fonctionne ?
02:21Comment est-ce que vous procédez à partir d'un test sanguin ?
02:25C'est un test sanguin, un test qui se décompose en deux étapes.
02:28Une étape biologique brevetée et une étape algorithmique.
02:32L'ensemble de l'analyse dure moins d'une semaine.
02:34Donc, on ne repart pas le démarrage de l'arliothérapie.
02:36Et depuis mars 2025, le test est disponible via les laboratoires Eurofins Biomnis.
02:42C'est-à-dire qu'une patiente peut soit réaliser son prélèvement sanguin au sein de son centre d'arliothérapie,
02:47soit au sein de l'arliothérapie, soit au sein de l'arliothérapie.
02:49Et en moins d'une semaine, les résultats sont fournis à son oncologue radiothérapeute.
02:54Donc, les résultats qu'on fournit sont très simples à interpréter par le médecin.
02:58On fournit un risque qui classe les patients et les patientes en deux catégories de risques.
03:03Risques faibles ou risques élevés de faire des effets secondaires après le traitement.
03:07Mais quel que soit l'effet secondaire ou le risque est évalué pour chaque effet secondaire ?
03:14Alors, pour le cancer du sein, on s'intéresse à prédire le risque de fibrose mamètre.
03:19Donc, c'est un sein qui va se durcir, se rétracter, qui peut être très douloureux pour la patiente et qui est inesthétique.
03:24Et puis, pour le cancer de la prostate, on cherche à prédire le risque de toxicité d'azole pélvienne.
03:30Donc, aussi bien les toxicités urinaires que digestibles.
03:33Et alors, quand vous parlez des deux méthodes, c'est-à-dire méthode biologique et algorithmique.
03:38Donc, biologique, c'est quoi ?
03:39C'est une prédestination génétique qu'on aurait à développer ces symptômes.
03:45Et algorithmique, c'est l'étude sur plusieurs patients.
03:48Enfin, comment ça fonctionne ?
03:50Alors, lorsqu'on a fondé Novavé en 2015, pour pouvoir réaliser l'analyse, il fallait irradier l'échantillon de sang.
03:58Et pour des contraintes réglementaires, l'analyse doit être réalisée au sein de laboratoires de biologie médicale.
04:02Donc, en fait, on a mené les travaux d'industrialisation chez Novavé de sorte à permettre de rendre le test transférable au sein de laboratoires de biologie médicale.
04:11Donc, on ne fait pas de test génétique à proprement parler.
04:14Nous, ce qu'on regarde, ce sont les lymphocytes qui sont les cellules du sang.
04:17Et on regarde comment les lymphocytes réagissent suite à une irradiation qu'on va venir mimer avec un composé chimique.
04:23Et ensuite, selon que les lymphocytes meurent beaucoup ou selon que les lymphocytes ne meurent pas,
04:28on va pouvoir classer les patients en deux catégories, risque faible ou risque élevé.
04:33Donc, on ne fait pas de test génétique à proprement parler.
04:35On a un test qui peut être réalisé dans des laboratoires de ville.
04:40Et donc, l'étape biologique, c'est cette fameuse brique qui permet de reproduire l'irradiation
04:45et d'évaluer comment cette irradiation va avoir un impact sur les lymphocytes du patient.
04:51Et ensuite, on a une brique, la brique algorithmique, elle, qui permet d'analyser les résultats qui ont été générés à partir du protocole biologique.
04:58Et donc, ça permet aux oncologues de modifier le traitement de manière plus personnalisée ?
05:06Exactement.
05:06Donc, nous, on fournit une feuille de résultats qui présente le risque du patient, donc risque faible ou risque élevé.
05:13Il s'ouvre depuis 2022 la Société Savante Française de Rallothérapie.
05:18Donc, c'est le Collège d'Experts Français qui compose des rallothérapeutes qui définissent les plans de traitement à suivre pour les patients,
05:27à intégrer nos tests à ces recommandations.
05:29C'est-à-dire que maintenant, il est recommandé en routine de réaliser nos tests avant tout démarrage de la thérapie pour un cancer du sein ou de la prostate.
05:36Et dans ces recommandations-là, la SFRO est allée plus loin puisqu'elle a suggéré des modifications thérapeutiques en fonction du résultat qu'on fournit.
05:45Donc, les rallothérapeutes font aujourd'hui un guide très clair qui leur permet d'affiner, d'adapter, de personnaliser la prise en charge de leurs patients.
05:54Donc, on le disait tout à l'heure, les modifications thérapeutiques, elles vont de choisir la bonne technique d'irradiation ou la technique d'irradiation la plus adaptée en fonction de la sensibilité du patient,
06:03définir la dose totale ou le nombre de séances.
06:08On sait que c'est les patients qui ont un risque plus faible de faire des événements indésirables, des effets secondaires.
06:16On va pouvoir réduire le nombre de séances en augmentant la dose par séance.
06:20Merci Clément.
06:21Merci Clément. Je crois qu'on ne peut pas rentrer malheureusement dans le détail des différentes thérapies qui seront mises en place.
06:27On a bien compris en tout cas que c'était un progrès.
06:29Au bout d'une semaine à peu près, les oncologues peuvent avoir ce résultat et adapter le traitement.
06:33Merci beaucoup Clément.
06:34Je rappelle que vous êtes la CEO confondatrice de Novagré.

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