Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page

Recommandations

  • avant-hier

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:01...
00:02Bonjour à tous et bienvenue dans le Grand JT des Territoires.
00:18Cette semaine, place à une édition spéciale été,
00:21un condensé de l'actualité préparé par les équipes du Grand JT des Territoires.
00:26Regardez.
00:27Donc là, c'est des maisons qui sont typiques du bassin.
00:30Et c'est vrai que c'est dommage parce qu'on s'aperçoit que c'est des maisons
00:33qui pourraient être vendues à des gens qui souhaiteraient vivre à l'année.
00:38Emma travaille avec son père dans une agence immobilière à Ares.
00:41Il constate, comme sur beaucoup de communes du bassin d'Arcachon,
00:44l'expansion des locations saisonnières, via les plateformes Airbnb par exemple,
00:49qui raréfient l'offre de logements pour les résidents permanents.
00:52Autre problématique, des prix d'achat très élevés,
00:54en partie à cause de la forte demande alimentée par l'attrait touristique de la région.
00:59On a une tension qui est présente depuis 2016 sur le secteur du bassin d'Arcachon.
01:03On l'a ressenti depuis 2016 très sérieusement, avec la LGV qui est arrivée, avec l'expansion du bassin.
01:09La moyenne de prix, on va dire qu'on est entre 450 et 650 000 euros pour trouver une maison.
01:14Ce n'est pas négligeable.
01:18Un marché bloqué qui provoque de lourdes conséquences.
01:22Fermeture de classe, jeunesse déserte, employeur en manque de salariés.
01:26Xavier Dané, le maire de la commune de 6000 habitants, exprime son inquiétude.
01:31Notre situation est préoccupante.
01:33Préoccupante, on est une petite commune, 6400 habitants.
01:36Et aujourd'hui, on n'arrive pas à loger notre population.
01:39La solution paraît être la construction de nouveaux logements.
01:42Mais la loi SRU qui impose 25% de logements sociaux arrive bientôt sur les communes du Nord-Bassin.
01:48Arrest n'en compte que 3,5%.
01:50Et face à la ZAN, la ville se retrouve dans une impasse.
01:54Je lance un cri d'alarme.
01:55Un cri d'alarme avec cette schizophrénie, cette bipolarité de l'État qui nous dit
02:01surtout construisez, construisez, construisez des logements sociaux parce qu'on en a besoin.
02:06Mais il faut qu'on nous aide.
02:07C'est-à-dire qu'on ne peut pas nous dire construisez des logements.
02:10Mais par contre, ne construisez pas du tout parce que la zéro artificialisation nette arrive demain.
02:15De 2050, c'est demain.
02:17Une situation critique qui touche l'ensemble du bassin d'Arcachon.
02:21En 5 ans, les prix de l'immobilier ont augmenté de 45%.
02:24Partons à Rennes maintenant où l'Institut de Recherche Agronomique va inaugurer une IRM pas comme les autres.
02:33Cette fois-ci non pas destinée à la médecine, elle servira, elle, à poursuivre des études sur l'agroalimentaire.
02:40Une première mondiale, vous allez le voir, des explications avec ce reportage de TVR à Rennes.
02:46Le nouvel appareil d'IRM installé à l'INRAE de Rennes depuis un an est normalement destiné au diagnostic médical.
02:53Mais c'est le seul au monde qui a été configuré pour être dédié à 100% à la recherche en agroalimentaire, alimentation et environnement.
03:02On va pouvoir mieux comprendre comment le pain se forme chez les boulangers,
03:06comment on peut transformer aussi des produits laitiers pour faire des bons fromages
03:11et encore une fois, comment on va ensuite les digérer.
03:13Donc c'est vraiment unique et très intéressant.
03:16Ainsi, les chercheurs de l'unité OPAL de l'INRAE ont mis au point des outils spécifiques.
03:21Ils peuvent cuire ou congeler des aliments à l'intérieur de l'IRM
03:25et ainsi suivre pas à pas la transformation de la structure des produits
03:29à l'échelle de l'infiniment petit, de l'ordre de 500 millième de millimètre.
03:34On peut par exemple suivre le processus de séchage
03:36et avec cet IRM accéder à l'information spatiale sur l'eau
03:42de l'échelle du produit jusqu'à l'échelle subcellulaire.
03:46Par exemple, dans le cas des tissus végétaux ou d'un fruit,
03:50on peut sécher ce fruit sous l'IRM et voir comment l'eau diffuse
03:54et comment elle est transférée à ces échelles différentes
03:58sur un même objet qu'on va suivre au cours de sa transformation.
04:03Impossible de filmer cette machine de près,
04:05elle génère un champ magnétique extraordinaire,
04:0830 000 fois plus élevé que dans la nature.
04:10Le champ magnétique est créé par un courant qui circule dans un supraconducteur
04:14qu'on plonge dans un bain d'hélium liquide à moins 269 degrés.
04:18Coût de cet appareil, un peu plus de 1 million,
04:20financé par l'État, la région, la métropole rennaise et l'Europe.
04:26L'entreprise pilote a lancé son tout nouveau stylo, le Friction Ball Plus,
04:32une variante du célèbre effaceur pour écolier,
04:35vendu à plus de 4,3 milliards d'exemplaires dans le monde.
04:39Cette innovation vise un public plus large,
04:42le tout avec une conception qui se veut plus écologique.
04:46Regardez sa fabrication avec ce reportage de notre partenaire 8 Montblanc sur place.
04:52Voici le dernier bijou de pilote, le Friction Ball Plus.
04:56Un design plus sobre pour une empreinte carbone réduite,
05:00cette innovation vient compléter l'offre de stylos effaçables déjà existantes
05:04avec le Friction Ball bien connu des scolaires.
05:07Il est fabriqué à partir de 82% de plastique recyclé post-consommateur du RPET pour être précise.
05:14Et c'est vrai que quand on compare l'impact environnemental des deux stylos,
05:17donc celui-ci fabriqué en France et un équivalent fabriqué au Japon,
05:21on réduit notre empreinte carbone de 36%.
05:23Si le corps du stylo est composé de 82% de plastique recyclé,
05:27cela représente environ 60% de son poids,
05:31car pour des raisons de confidentialité, l'encre et la mine sont importées du Japon.
05:35Mais avant de passer au produit fini, ce nouvel instrument d'écriture ressemble plutôt à ça.
05:41C'est ce que le consommateur jette dans sa poubelle jaune,
05:46c'est récupéré et on refait des granulés et nous on utilise ce plastique pour notamment le nouveau stylo.
05:52Le plastique arrive ensuite ici par un système d'aspiration pour la prochaine étape, l'injection.
05:57On va sécher les granulés plusieurs heures pour enlever l'humidité qui est à l'intérieur.
06:02Et ensuite, on va alimenter une presse injectée, on va fondre le plastique à peu près à 300 degrés.
06:10Le plastique est ramolli.
06:11Le stylo passe ensuite dans cette machine pour le décorer.
06:15Une étape comme celle de l'injection, compliquée par l'utilisation de plastique recyclé,
06:20son aspect étant plus visqueux que du plastique vierge.
06:23Place à l'assemblage avant d'être ensuite emballé.
06:26A chacune des étapes, le produit est vérifié et un test d'écriture est effectué.
06:31Il aura fallu près de deux années pour que Pilote lance officiellement la fabrication de ce Friction Ball Plus.
06:37Un produit supplémentaire dans la gamme écologique de Pilote
06:40qui devrait permettre à l'entreprise d'approcher son objectif,
06:44à savoir divisé par deux son empreinte carbone d'ici 2030.
06:48Chaque année, les Antilles sont secouées par des séismes,
06:54des phénomènes naturels sans grande conséquence dans la majorité des cas.
06:59Mais doit-on se méfier quand même des séismes en Martinique ?
07:02C'est la question que s'est posée via ATV sur place.
07:05Regardez.
07:06On voit que tous les séismes vont dessiner le plongement de la plaque Amérique sous la plaque Caraïbe.
07:12Et donc c'est au frottement entre les plaques qu'ont lieu les ruptures les plus importantes.
07:16Un tremblement de terre de magnitude 4,5, rien d'alarmant.
07:20Et pourtant, certains commencent à s'inquiéter.
07:23L'observatoire volcanologique de Saint-Pierre tient lui à rassurer.
07:27Alors il n'y a rien d'anormal dans les magnitudes des séismes qu'on a enregistrées depuis le début de l'année.
07:32Ce ne sont pas les mêmes.
07:33En fait, ils ont eu lieu à différents endroits de la plaque,
07:36donc en Martinique ou au large ou en profondeur.
07:39Et en fait, ils sont liés au phénomène de subduction,
07:41c'est-à-dire le plongement des plaques nord et sud américaines sous la plaque Caraïbe.
07:45Il était à plus de 100 kilomètres sous nos pieds.
07:48Depuis le début de l'année, 6 séismes ont été enregistrés comme ressentis par la population.
07:53En comparaison, 10 à 15 sont ressentis sur une année complète depuis les 20 dernières années.
07:59Face à ce chiffre déjà élevé, l'inquiétude ne faiblit pas.
08:02Les données historiques nous ont montré qu'on avait pu enregistrer dans le passé au large de la Martinique
08:07des séismes qui ont atteint des magnitudes de 7 à 8.
08:11Et donc, ils pourraient faire des dégâts conséquents sur l'île.
08:14Face à la possibilité d'un phénomène conséquent sur notre île,
08:17des exercices de gestion de crise sismique existent déjà.
08:20Se préparer, c'est tout d'abord s'informer, c'est-à-dire essayer d'obtenir l'information.
08:25Alors, il y a plein d'organismes qui forment au risque naturel majeur,
08:28mais sur le site de la préfecture, sur Internet, on a plein d'informations disponibles.
08:34Il ne faut pas s'inquiéter.
08:35Ce sont des phénomènes parfaitement naturels.
08:36Deuxièmement, je dirais qu'il faut considérer ces alertes justement comme des moments,
08:42comme des petites piqûres de rappel qui permettent justement de se préparer.
08:45Donc, aujourd'hui, le maître mot, c'est la préparation.
08:49Malgré tout, un séisme ne prévient pas et les spécialistes travaillent de plus en plus
08:53pour déterminer le moment où la terre va trembler.
08:56Ces professionnels tiennent également à rappeler que ces phénomènes n'ont absolument rien à voir
09:01avec l'activité de la montagne pelée.
09:05Dans ce journal, partons pour les Bouches-du-Rhône à Saint-Chama,
09:08où l'association 8 vies pour la planète a plongé dans l'étang de Berre
09:12pour y planter des austères marines.
09:15Cette action écologique intervient pour recréer un écosystème dans ce bassin
09:19qui a été détruit par plusieurs crises climatiques.
09:22L'année dernière, 400 000 graines ont été plantées.
09:26On écoute Damien Bonnet, membre de l'association 8 vies pour la planète,
09:30au micro de notre partenaire La Provence.
09:33Nous, ce qu'on veut, c'est vraiment accélérer la réintroduction des graines
09:35qui se faisaient très très mal naturellement.
09:37Autant les austères naines, elles sont arrivées à revenir.
09:40Alors c'est sûrement des oiseaux qui mangent des graines et qui vont les semer.
09:46La austère marine, on n'a jamais vu de départ spontané
09:49et on s'est aperçu qu'en le faisant à la main, ça marchait.
09:51Donc si on arrive à faire gagner 10 ans, 20 ans ou 50 ans sur la réintroduction des herbiers,
09:56c'est ça de gagné.
09:58Depuis un an et demi, la marque automobile Alpine a ouvert une concession au Mans.
10:04Un choix stratégique pour la marque qui veut surfer sur la proximité
10:08avec le circuit des 24 heures du Mans.
10:10Est-ce un choix payant ?
10:11C'est ce qu'a voulu savoir Anthony Piton pour LMTV en Sarthe.
10:15Depuis un peu plus d'un an, Alpine a pris ses quartiers au Mans.
10:19Un choix stratégique pour la marque Tricolore.
10:22Alpine compte bien surfer sur la proximité du circuit
10:24et les 24 heures du Mans pour attirer les clients.
10:27On peut parler de clients qui viennent du bout de l'Europe pour venir jusqu'au Mans.
10:33On a même cette clientèle anglaise que nous connaissons très très bien avec les 24 heures
10:38qui s'arrête, venir nous voir à la concession.
10:41C'est très plaisant de pouvoir faire quelques clichés photos avec eux
10:44et partager notre passion tous ensemble.
10:46Avec son coupé sportif, l'A110, la marque joue sur la fibre nostalgique.
10:52Le but, séduire une clientèle en quête de sensation.
10:57Comptez au minimum 65 000 euros pour une A110.
11:01Ici au Mans, le marché répond présent avec des ventes qui dépassent les objectifs fixés par la marque.
11:06Une centaine par an.
11:07Donc nous, on est ouvert il y a un an et demi.
11:09Donc sur l'année, voilà, une année pleine, c'est environ 100 voitures.
11:12Le profil, c'est jeune retraité, on va dire 60, 70 ans, rêve de gosse.
11:19Voilà, je me fais plaisir maintenant.
11:21J'attends pas d'être trop vieux pour me faire plaisir.
11:24Un pari gagnant.
11:24Et Alpine mise sur son héritage et le prestige du Mans pour accélérer encore.
11:31Et puis, retour historique dans ce journal en 1944,
11:34lorsque le soldat Stephens de la 100e division américaine
11:37libérait les vallées du massif Vosgien lors de la Deuxième Guerre mondiale.
11:42Un moment qui a marqué sa vie, mais aussi l'histoire des villages Vosgiens
11:46comme celui de la Petite Raon,
11:48où plus de 80 ans après, la famille de ce soldat, originaire du Texas,
11:52s'est rendue sur place en souvenir de son aïeul.
11:56Ils ont notamment pu rencontrer Fernande, qui avait 13 ans à l'époque.
12:00Regardez ce reportage très émotionnel proposé par notre partenaire Vosges TV.
12:06Une famille venue du Texas aura marché dans les pas de son aïeul.
12:10Le sergent d'état-major Ben C. Stephens,
12:14engagé volontaire au sein de la 100e division américaine
12:17qui libérait en novembre 1944 des vallées à l'est des Vosges.
12:21Enfants, petits-enfants, nièces et neveux du vétéran
12:25ont rencontré dans la mairie du village de la Petite Raon, Fernande.
12:30Elle avait 13 ans à l'époque.
12:32Elle leur a raconté ses quatre années de guerre,
12:35ses peurs et les privations.
12:37Ça a été la fin.
12:39C'est le temps dernier qu'on a été à l'abri dans les caves.
12:42Oui, quand il y avait des bombardements, des mitraillettes, tout ça.
12:45Bon, on avait quand même des légumes du jardin,
12:48on n'avait pas de viande.
12:49La famille ne cachait pas son émotion,
12:52car le jeune militaire américain de retour au pays
12:54ne parlera jamais de ce qu'il avait vécu en France.
12:58Nous sommes très heureux et touchés d'être ici,
13:02de revenir sur les pas des combattants
13:04et de rencontrer ceux qui les ont connus.
13:08C'est juste un tel honneur de la rencontrer,
13:10une telle connexion avec l'histoire
13:12entre la génération précédente et nous.
13:15C'est vraiment un honneur.
13:16Disparu en 1996,
13:19celui que l'on surnommait Papa Ben
13:21aura juste livré cette anecdote à la fin de sa vie
13:24sur ces femmes françaises qui embrassaient avec joie
13:27les soldats à la libération.
13:29Fernande, elle, était trop jeune,
13:32mais huit décennies plus tard,
13:33une bise a scellé l'amitié franco-américaine.
13:38Puis à Senone, la famille a découvert un projet de stèle
13:41rendant hommage aux combattants de la Centurie.
13:44C'est une pierre en gré rose d'un mètre 70 de haut
13:47et sur cette pierre en gré rose des Vosges
13:49va être apposé le blason de la centième division.
13:53Les hommes de la centième division US
13:56ont fait reculer les Allemands dans le massif.
13:59C'est eux qui libèrent et la vallée du Rabodeau
14:01et la vallée de la Plaine.
14:02Beaucoup de mérite pour une division de jeunes hommes
14:04qui était vraiment leur premier combat.
14:07Leur visite dans les Vosges
14:09aura permis aux descendants du soldat Stephens
14:12d'écrire une page de l'histoire familiale
14:14qu'ils transmettront aux plus jeunes
14:16à leur retour aux Etats-Unis.
14:19Et puis tout à fait autre chose,
14:21devenu une institution dans le centre-ville de Saint-Étienne.
14:24La fromagerie de Laetitia fête ses 30 ans.
14:27La fromagère perpétue une vocation
14:29de plusieurs générations avec son mari.
14:31Ils ont dû d'ailleurs faire face à de la concurrence
14:34et à la montée des prix.
14:35Notre partenaire TL7 a voulu les rencontrer
14:37pour connaître le secret de cette longévité.
14:40Regardez.
14:4030 ans que c'est la même routine.
14:47Les dernières livraisons arrivent dans la matinée
14:49et le mardi, place aux chèvres.
14:51Sur le coup des 10 heures, tout le monde vient faire ses courses
14:53et là, il faut que tout soit prêt.
14:56Laetitia est accompagnée de son mari.
14:58Stéphane la rejoint lors de la naissance
15:00de leur deuxième enfant,
15:02il y a 23 ans,
15:04alors qu'il travaillait dans un centre social.
15:06C'est différent, mais c'est toujours un métier de contact.
15:08Tu vois du monde, moi, j'aurais pas pu rester
15:10seul dans un bureau à faire des papiers
15:12ou à faire des choses comme ça, c'est pas mon truc.
15:14Il s'occupe maintenant des livraisons,
15:16une mission très importante
15:18pour trouver de bonnes affaires
15:20et pour cela, il faut se lever tôt
15:22sous les coups de 5 heures.
15:24Par exemple, voilà, sur Roquefort, là, ce matin,
15:26il était en surstock,
15:28ils essaient de dégager un peu des produits
15:30parce que, voilà, ils en avaient peut-être
15:32trop commandé pour Noël et ils n'avaient plus la vente.
15:34Donc, du coup, moi, j'achète la fin du lot
15:37et il me fera un prix intéressant.
15:40Voici la clé pour fidéliser sa clientèle
15:42qui vient aussi depuis près de 30 ans.
15:44Là, c'est mon fromager, là.
15:46C'est pas plus cher qu'ailleurs, plutôt moins.
15:48C'est de la qualité et il y a un très bon accueil.
15:51Au-dessus de 30 euros d'achat,
15:53il y a toujours un petit cadeau chez Barré.
15:54Et cette réussite, Laetitia Sosé
15:56la doit qu'à son travail.
15:58Elle a ouvert son commerce à 19 ans,
16:00bien poussée par son père,
16:02alors qu'elle ne voulait pas faire ce métier.
16:04Mon père, il nous avait bien dit
16:06que c'est bien que chacun gère son affaire.
16:10Comme ça, si tu te plantes,
16:12c'est à cause de toi.
16:13Mais l'empreinte familiale est toujours présente.
16:15Cette harpe est 100% barrée
16:17de la conception à la fabrication.
16:19À la quête d'un corps de rêve,
16:24le sien, vous allez le voir, est très musclé.
16:26À 33 ans, Mickaël est un bodybuilder
16:28acharné dans sa quête du corps parfait.
16:32Et il est prêt à tout pour y parvenir,
16:34entre musculation intensive,
16:36nutrition stricte,
16:37sommeil et rythme de vie.
16:39Tout est pensé, tout est sous-pesé
16:42pour optimiser cette progression.
16:43Puissance Télévisions l'a bien nommée,
16:47l'a rencontrée.
16:48Regardez.
16:55À chaque fois que je monte sur scène,
16:56j'ai l'impression de réaliser un rêve de gosse.
16:58Depuis que je suis gamin,
16:58que je vais monter sur scène,
16:59me confronter aux autres
17:00et avoir des résultats.
17:02Et c'est ce qui se passe en ce moment.
17:03J'espère que ça va durer.
17:04C'est une adrénaline.
17:06Je suis heureux comme tout.
17:07C'est génial.
17:09Mickaël n'est pas en train de se contempler,
17:11mais bien en train de travailler son posing.
17:14Comprenez, l'art qu'ont les bodybuilders
17:16de contracter simultanément
17:18et le plus possible leurs muscles.
17:19On monte sur scène,
17:20on reste l'équivalent de quoi ?
17:2210-15 minutes.
17:22Et c'est le fruit des mois
17:25et des années de travail
17:26qui ont précédé,
17:27des sacrifices.
17:28Donc, on peut avoir le plus beau corps du monde
17:30si on ne sait pas poser,
17:31se mettre en valeur,
17:32ça ne sert à rien.
17:32Mais avant d'en arriver à ce corps,
17:35il a fallu travailler.
17:37Depuis qu'il a eu le droit
17:38de rentrer dans les salles de musculation
17:39à l'âge de 15 ans,
17:40Mickaël enchaîne les séances.
17:42Routinier, oui.
17:43Ingrat, oui.
17:44Mais la quête du corps de ses rêves
17:46passe par là.
17:47Je sais qu'en faisant les séances
17:49les plus intenses possibles,
17:49j'aurai les meilleurs résultats à la fin.
17:51Pour la compétition,
17:52alors je donne tout.
17:53Aujourd'hui, son corps est devenu
17:54une addiction, une obsession même.
17:56C'est comme une sculpture, en fait.
17:57On commence à la sculpter,
17:58on commence à avoir de la définition
18:00et puis on voit que ce serait mieux
18:01de rajouter un peu de matière par ici,
18:03d'en enlever par là.
18:04Au début, c'est du général
18:05et plus on avance dans le temps,
18:08plus on travaille le détail.
18:09À côté de ses entraînements,
18:10absolument tout est pensé
18:12pour optimiser sa progression.
18:14Récupération, sommeil, rythme de vie
18:16et bien sûr, la nutrition.
18:17À quelques jours de ses tout premiers
18:19championnats du monde,
18:20l'heure est à la diète,
18:21au sens très strict du terme.
18:23Dans les assiettes,
18:24on est bien loin d'un banquet à volonté.
18:26On va être sur un total journalier
18:27de 1600 calories
18:28parce qu'on est à deux semaines
18:29du coup de la compète.
18:31En temps normal,
18:32ils mangeraient quasiment autant de protéines,
18:34mais beaucoup plus de glucides
18:35et beaucoup plus de lipides aussi.
18:37Si la diète n'est pas adaptée,
18:38on fait tout ça pour rien.
18:39Donc vraiment,
18:39la diète,
18:40c'est le plus important.
18:41Comme à la salle,
18:42aucun écart n'est toléré,
18:43des restrictions de vie
18:44quasiment masochistes.
18:46Ce qui me plaît vraiment
18:46dans le quotidien,
18:47rien au niveau diète,
18:49c'est horrible.
18:50J'ai faim tout le temps.
18:51Dès que je mange,
18:53je me dis,
18:54maintenant,
18:54j'ai plus qu'attendre trois heures
18:55pour remanger un peu.
18:56Tout cet investissement
18:57et ses restrictions
18:58seront peut-être la clé
18:59pour remporter
19:00ces prochaines compétitions
19:01et pourquoi pas
19:02se rapprocher un jour
19:03du physique de Mike Menzer,
19:05son idole de toujours.
19:06Avec le ventre au ventre,
19:07on a des pauses un peu.
19:09Magnifique.
19:13Quand on parle de tricot,
19:15on pense souvent
19:16à sa grand-mère.
19:17Et pourtant,
19:18connaissez-vous le tufting ?
19:20Pistolet en main,
19:21le tricot prend une toute autre
19:22tournure dans cette discipline.
19:25Alors,
19:25mûlez-vous de vos plus belles
19:26pelotes de laine
19:27et découvrez cette nouvelle tendance
19:29avec notre partenaire
19:31Moselle TV.
19:32C'est vraiment très agréable,
19:35prise en main,
19:35très facile.
19:36Ça part un peu de traviole,
19:38mais bon,
19:39c'est très satisfaisant.
19:42Sous les conseils avisés
19:44de Laetitia...
19:45Une fois que tu es là,
19:46tu repars dans l'autre sens
19:47pour toujours
19:48que la machine,
19:49en fait,
19:50elle monte.
19:50Tu vas vraiment
19:51vers le haut,
19:53comme ça,
19:54et jamais vers le bas
19:55parce que c'est là
19:56que tu vas déchirer ta toile.
19:57Chaque couturière
19:58est concentrée
19:59pour réussir
20:00parfaitement leurs gestes.
20:01Et bien enfoncée,
20:02tu vois,
20:03tu pars pas
20:03avant que ça soit bien enfoncé.
20:04Là, je vais juste en haut.
20:05Voilà.
20:05C'est pas évident,
20:07mais ça,
20:08ça prend
20:09et ça a l'air...
20:10On verra,
20:11on verra dans une heure.
20:12Et 60 minutes plus tard,
20:14les premières ébauches
20:15se manifestent.
20:15une technique ancestrale
20:18mais remise au goût du jour
20:20depuis quelques années.
20:21Il y a des pays,
20:21justement,
20:22qui ont commencé avant.
20:24Vraiment,
20:24la technique du tapis,
20:26donc on n'était pas
20:26sur cette même technique.
20:28Mais là,
20:28en fait,
20:28c'est vraiment un engouement
20:29dans le monde entier.
20:31Avec cette laine acrylique,
20:32les créations en tufting
20:34deviennent de véritables
20:35œuvres d'or.
20:36Ouais,
20:36je suis assez fière
20:37de ce que j'ai réussi à faire.
20:39Normalement,
20:40c'est destiné
20:40pour la salle de jeu
20:41de mes enfants.
20:42Donc,
20:43on va voir
20:44s'ils sont d'accord
20:45ou si je le garde
20:46pour moi aussi.
20:46C'est une possibilité.
20:49Mais il reste
20:49une dernière étape,
20:51fixer les fils
20:52avec de la colle
20:53avant d'afficher
20:54fièrement
20:54la création
20:55à la maison.
20:57Un hommage
20:58aux soldats du feu,
21:00bien souvent
21:00peu reconnus
21:01à leur juste valeur.
21:03Un musée des pompiers
21:04a ouvert pour eux
21:05ses portes
21:05dans l'aube.
21:06Ce lieu retrace
21:07l'évolution
21:08des équipements
21:08de secours
21:09et de lutte
21:09contre les incendies.
21:11Des pièces uniques
21:11depuis le 19e siècle
21:13jusqu'à aujourd'hui
21:13que nous présentent
21:15nos confrères
21:15de Canal 32
21:16sur place.
21:16Regardez.
21:18L'espace mémoire
21:19des sapeurs-pompiers
21:20de l'aube
21:20retrace sur 700 mètres carrés
21:22près de deux siècles
21:23d'évolution
21:24des équipements
21:25dans le département
21:26de 1830
21:27à aujourd'hui.
21:28Dès les premières visites,
21:29la surprise est au rendez-vous.
21:31Elle témoigne
21:31de l'engagement
21:32et de la réalité
21:33du métier.
21:33Des fois,
21:34ils avaient prêté
21:34main-forte
21:34à la commune à côté
21:35donc ils pouvaient courir
21:36en tirant la pompe
21:37pendant 10, 20 kilomètres.
21:39Les membres
21:39de la commission histoire
21:40ont consacré
21:4118 mois
21:41à transformer ce lieu
21:42en un espace muséal.
21:44Le rez-de-chaussée
21:45dédié aux véhicules
21:46d'intervention,
21:47le premier étage
21:47au secours à la personne
21:48et le dernier
21:49à l'habillement
21:50ainsi qu'aux pièces
21:51plus légères.
21:52Les objets exposés
21:53proviennent de dons
21:54offerts par des communes,
21:55des collectionneurs
21:56ou des sapeurs-pompiers
21:57eux-mêmes
21:58qui conservaient
21:59ce patrimoine
21:59dans leur garage.
22:01Comme ça embêtait ma femme
22:02que ça soit là.
22:03On a un superbe patrimoine
22:04chez les sapeurs-pompiers
22:05surtout dans l'aube
22:05et on voyait
22:06que ça partait
22:07sur les vides greniers.
22:08Aujourd'hui,
22:08la commission histoire
22:09compte 30 personnes.
22:11On honore les mémoires
22:12de nos anciens
22:12qui ont travaillé dur
22:14avec du matériel
22:15pas toujours facile
22:17à utiliser.
22:19Un peu plus de 6200 pièces.
22:21Ça va du pin's
22:21au véhicule
22:22avec toutes les tailles
22:24intermédiaires.
22:25Dans une région
22:26prise et détouriste,
22:27la mobilité douce
22:29prend le large.
22:31Depuis l'été 2023,
22:32un bateau navette
22:33traverse la Dordogne
22:34pour relier
22:35Mosac et Grand Castan
22:37à Calais.
22:38Une solution pratique
22:40et gratuite
22:41pour les riverains
22:41et les visiteurs
22:42qui soutient
22:43le développement
22:44des transports verts
22:45dans un territoire
22:46touristique
22:47de premier choix.
22:48Un reportage
22:49de nos équipes
22:49de Territoires Audacieux.
22:50Regardez.
22:52Cela faisait plus de 100 ans
22:54qu'elles étaient séparées
22:55par la Dordogne.
22:56Les communes
22:57de Mosac et Grand Castan
22:58et de Calais
22:59sont à nouveau reliées
23:01grâce à ce bateau navette
23:02qui sillonne la rivière
23:04depuis 2023.
23:05Ça va ?
23:06Ça va fonctionner ?
23:07C'est un endroit
23:07où on ne venait pas
23:08parce qu'on ne pouvait plus circuler.
23:10Et là,
23:11c'est un endroit
23:11où l'on vient
23:12parce qu'on peut
23:12continuer son chemin.
23:14On peut s'arrêter
23:15au restaurant
23:16au Béla Tchao.
23:17On peut profiter des quais.
23:18On peut profiter
23:18des différentes marches,
23:20des itinéraires de randonnées.
23:21On peut aller voir
23:22les communes aux alentours.
23:23Donc vraiment,
23:24ça devient une étape
23:25et non pas un endroit
23:26où on ne sait plus
23:27où aller.
23:28La traversée est gratuite
23:29tout l'été
23:30et peut embarquer
23:30neuf passagers à la fois.
23:32Un véritable outil
23:33d'attractivité
23:34pour les touristes
23:35qui peuvent également
23:36y emmener leur vélo
23:37sur certaines tranches horaires.
23:39Pour les riverains
23:40tels que Véronique,
23:42la navette agit
23:43comme un simplificateur
23:44de trajet.
23:45Alors moi,
23:45ça me permet
23:46d'aller chez mes amis
23:47qui habitent juste
23:48en face de la rive
23:49et ça m'évite
23:50de faire
23:5010, 20,
23:5240 kilomètres.
23:53Ce bac
23:53et ses 200 mètres
23:55de traversée
23:55sur la rivière d'Ordogne
23:56constituent également
23:58une attraction
23:59touristique
23:59à part entière.
24:00Pour financer
24:01cet ouvrage
24:02issu de l'époque
24:03napoléonienne
24:04ainsi que la cale
24:05d'amarrage
24:05et le pilote salarié,
24:07la communauté
24:07de communes
24:08des Bastides
24:09d'Ordogne-Périgord,
24:10l'État,
24:11le département
24:11de Dordogne
24:12ainsi que la région
24:13Nouvelle-Aquitaine
24:14ont été rejoints
24:15par EDF.
24:16La berge a été aménagée
24:17de ce côté-là
24:18pour donner
24:19un accès
24:20à la Dordogne,
24:21une cale à bateau.
24:22L'aménagement
24:23est maintenant terminé,
24:24la partie est végétalisée,
24:26il y a un arbre
24:26qui a été planté
24:27et là ici
24:28la répicilve,
24:29la végétation
24:29de bord de l'eau
24:31est maintenant
24:32florissante.
24:35Le bolide
24:36de la DeLorean
24:38de retour vers le futur,
24:39célèbre film,
24:41la 406
24:41de taxi
24:42ou encore
24:43la Dodge Viper
24:45de Gran Turismo.
24:46Florian,
24:47un passionné d'automobile,
24:48retape
24:48et collectionne
24:49les voitures
24:50les plus connues
24:51du cinéma
24:51et des jeux vidéo.
24:53La Dépêche du Midi
24:54a pu le rencontrer
24:55et nous faire découvrir
24:56ses véhicules mythiques.
24:58Regardez.
24:59C'est la fameuse DeLorean.
25:01La plus emblématique
25:02des voitures de police
25:03pour moi
25:03reste la Crohn-Victoria.
25:04C'est une vraie voiture de police
25:05qui a vraiment servi.
25:07Et là,
25:07vous avez le vrai PC
25:08avec
25:09des imprimantes,
25:10d'époque.
25:13Pour moi,
25:13c'est un moyen
25:14d'assouvir
25:15ma passion
25:15de l'automobile,
25:17de travailler
25:18sur les véhicules,
25:20de les rénover.
25:21Des véhicules,
25:22après,
25:23pas de prestige,
25:25mais des véhicules
25:25qui sont plus
25:26agréables à regarder
25:29avec une sympathie
25:31pour les gens.
25:32Voilà.
25:32Voilà,
25:33c'est la fin
25:33de cette édition
25:34du Grand JT des Territoires.
25:35J'étais ravi
25:36de vous accompagner.
25:37Merci à tous
25:38de nous avoir suivis.
25:39On se retrouve
25:39très vite
25:40pour une nouvelle édition.
25:41Sous-titrage Société Radio-Canada
25:42Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations