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  • 22/05/2025

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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de ce journal.
00:20L'attractivité de la France est-elle vraiment ce que l'on dit ?
00:24A l'occasion de Choose France, ce sommet qui invite les entreprises internationales à s'investir dans le pays,
00:29le président de la République Emmanuel Macron s'est rendu dans la meuse, dans une usine choisie pour ce rendez-vous, vous verrez.
00:37Malgré les chutes de pluie dans les départements français cette semaine, les réserves d'eau peinent à se remplir.
00:43Les niveaux sont très faibles, faut-il s'en inquiéter ? En Bretagne, TVR s'est penché sur le sujet, vous verrez.
00:50C'est une innovation qui va grandement aider nos agriculteurs.
00:53Ce robot racleur nettoie automatiquement les tables de cet éleveur en Moselle.
00:59Un gain de temps considérable qui permet également une meilleure hygiène pour les animaux.
01:04Une présentation dans cette édition avec Moselle TV.
01:07Un restaurant itinérant, c'est le concept de ce couple de restaurateurs.
01:12A la recherche du spot idéal pour leurs clients, ils font une cuisine raffinée qui va à la rencontre des plus gourmands.
01:18Et vous le verrez, c'est un concept qui plaît beaucoup.
01:21Depuis 2018 est organisé en France le sommet Choose France pour pousser les entreprises internationales à investir dans notre pays.
01:32Derrière ce grand rendez-vous se cachent le rayonnement et le savoir-faire de nos territoires.
01:37Ce lundi, c'est le président de la République lui-même qui était de passage dans la Meuse
01:40afin de visiter une usine de production de bus thermiques d'une grande entreprise allemande.
01:46Puissance Télévision était sur place pour nous, Clémentine Coppola et Mathis Grenier.
01:51C'est 92 millions d'euros et 600 emplois qui sont annoncés.
01:55Ce qui veut dire que sur ce site qui a déjà plus de 1200 emplois, l'augmentation va être absolument considérable.
02:01Une visite inattendue et de grandes annonces pour l'entreprise.
02:04Le président de la République s'est rendu dans la Meuse pour une courte visite sur le site de production de Daimler Bussees à Ligny-en-Barrois.
02:11Une visite symbolique en marge de la 8e édition du sommet Choose France.
02:15Le groupe Daimler Truck y participera.
02:17C'est un honneur, c'est une fierté évidemment que de recevoir le président de la République dans le cadre du programme Choose France.
02:23Ça montre également l'intérêt porté aux entreprises étrangères qui investissent ici en France.
02:30Si cette usine a attiré le gouvernement, c'est peut-être en raison des nouveaux modèles électriques qui vont y être produits.
02:35150 cette année, sur la ligne de production, des bus thermiques et électriques se mélangeront.
02:40Le but est d'atteindre les objectifs de décarbonation fixés à l'horizon 2030.
02:45Notre entreprise a pour ambition de devenir le plus grand site de production de véhicules électriques du groupe Daimler Bussees en Europe.
02:53Et ça a venu bien entendu lors de la journée Choose France International Business Summit.
03:00Et pour nous encore une fois une grande fierté.
03:01Nous sommes français, même si c'est avec la haute technologie allemande reconnue, Dodge Qualität,
03:08c'est avec le savoir-faire français de femmes et d'hommes qui travaillent ici depuis que nous avons acquis cette usine en 1980.
03:16Donc c'est plus de visibilité en disant, voilà, notre usine elle est française, elle produit des véhicules français.
03:21Une nouvelle production qui amène à l'extension du site, à proximité de l'usine existante,
03:26un nouveau bâtiment de 1500 m3 sort de terre.
03:28Les investissements annoncés par Daimler Bussees, premier employeur privé du département,
03:33permettront également de former les nouvelles recrues.
03:37Tout autre chose maintenant, partout en France, la criminalité ne cesse d'augmenter.
03:41Les français sont inquiets et montrent leur crainte face à l'escalade de la violence.
03:46C'est le cas aussi en Martinique où déjà 13 personnes ont perdu la vie depuis le début de l'année.
03:52Les habitants de l'île ont organisé une marche blanche et espèrent bien une réponse de l'État.
03:56Reportage sur place de Via TV.
04:00Chacun a à l'esprit un chiffre, 13, le nombre d'homicides depuis le début de l'année.
04:07Dans la foule, tous portent la couleur blanche, symbole de paix.
04:11Ils viennent des quatre coins de la Martinique avec le même message.
04:16C'est une situation intolérable dans un si petit pays et qu'il faut toujours que ça cesse.
04:22Certains ont perdu un proche, un ami, comme cette Martine caise.
04:26C'est comme une guerre là. C'est comme si les gens s'entretuent, mais ce n'est pas possible ça.
04:32On ne peut plus. On est mal. On vient de perdre le fils d'une amie et on est encore très touchés par ça.
04:40Eux ont fait le voyage de Sainte-Lucie et de New York pour rendre hommage à leurs frères, tués par arme blanche le 5 mai dernier.
04:49Je suis venu protester. Tout le monde a le droit de vivre.
04:53On ne peut pas prendre la vie de quelqu'un parce qu'il n'a pas la même orientation sexuelle ou la même religion.
04:58Certains élus, comme le maire de Fort-de-France, ont marché à côté des citoyens pour rappeler que cette escalade peut gangréner toute l'île et qu'il est important d'agir.
05:10Je suis allé jusqu'au niveau européen puisque maintenant je participe au forum social européen pour la lutte contre les violences liées au narcotrafic.
05:18Pour faire comprendre aussi à l'Europe, si elle veut protéger son territoire, il faut qu'elle regarde ce qui se passe chez nous.
05:24Les organisateurs ont aussi rappelé l'importance des forces de l'ordre pour endiguer ces trafics.
05:30Aujourd'hui, on est dans un autre contexte qui n'a rien à voir avec 1959, qui n'a rien à voir non plus avec l'esclavage.
05:37Et il faut qu'on sache que seules les forces de l'ordre pourront justement rétablir l'ordre.
05:43Des violences qui peuvent avoir un impact sur l'économie locale.
05:47Certaines entreprises ne peuvent plus être rassurées contre les violences urbaines.
05:51Certaines entreprises aussi ne fonctionnent pas parce que les personnes sont inquiétées à l'idée de venir au centre-ville.
05:58En début de semaine, le préfet a annoncé le renforcement des patrouilles de police avec l'appui des gendarmes mobiles dans la capitale foyalaise.
06:07Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a quant à lui mis en place un dispositif 100% contrôle sur certains vols à l'aéroport
06:17afin de lutter contre le narcotrafic et le trafic d'armes.
06:22Et puis aussi le nombre d'agressions sur les pompiers, les forces de l'ordre ou encore les personnels de santé ne cessent d'augmenter.
06:29Une situation insoutenable, notamment pour les pompiers de la Loire, vous allez le voir.
06:33Écoutons le constat dressé par leur patron au micro d'Alexandre Crouzet pour TL7.
06:39Au niveau de la Loire, on constate plus d'agressions sur nos personnels et un peu moins sur les matériels.
06:45Et donc on peut dire qu'on est sujet à des insultes et à des agressions, à des coups parfois pour une minorité de la population
06:55qui malheureusement ne considère pas les sapeurs-pompiers comme des secouristes ou des gens qui viennent leur porter secours.
07:04Donc il faudrait sanctionner ces gens-là et faire comprendre à ces gens-là qu'on ne s'en prend pas comme ça
07:09à des gens qui viennent pour garantir l'ordre public ou le secours.
07:13– Vous l'avez vu, ces dernières semaines, les beaux jours sont revenus.
07:18Cependant, les réserves d'eau, elles, peinent à se remplir.
07:22Va-t-on connaître un été très sec ?
07:24À Plergay, sur le barrage de Beaufort, en Ile-et-Vilaine,
07:27les niveaux sont très faibles, voire identiques à 2022, année de très forte sécheresse.
07:33Faut-il s'en inquiéter tes réponses avec TVR sur place ?
07:36– À cette époque-là de l'année, on devra avoir de l'eau qui sort du barrage
07:40en quantité significative dans ce bassin.
07:44– C'est une étendue d'eau scrupuleusement observée.
07:46Le barrage de Beaufort et ses 1,3 millions de mètres cubes
07:49donnent la tendance des prochains mois.
07:51– Comme on a des sols très imperméables en Bretagne,
07:54on a des situations qui changent très vite.
07:56C'est-à-dire que s'il pleut beaucoup, on va très vite avoir des crues
07:58parce que l'eau ne part pas dans des nappes phréatiques,
08:01elle ruisselle et elle part à la mer.
08:02Et à contrario, quand on est en année sèche, dès qu'on n'a plus de précipitation,
08:08très vite, il n'y a plus d'eau dans les cours d'eau.
08:10– Tous ont dans la tête les épisodes de sécheresse intensive.
08:13La dernière remonte à 3 ans et les restrictions avaient été importantes.
08:17Fermeture des stations de lavage, interdiction d'arroser les pelouses des terrains sportifs.
08:21Et pour faire face aux sécheresses à venir,
08:23le syndicat d'eau du pays de Saint-Malo porte un projet,
08:26celui de réutiliser les eaux usées d'ici 2030 à 2035.
08:30– Régénérer l'eau qui sort des stations d'épuration après traitement
08:33et donc ça nous permettrait de pouvoir dans les périodes de crise
08:37réalimenter nos étangs en amont à 30 km de la station d'épuration de Saint-Malo
08:42par une eau qui pourrait être reputabilisée pour mettre dans le réseau.
08:46Les gens doivent prendre conscience qu'on ne pourra pas reconstruire de nouveaux barrages,
08:50la réglementation nous l'interdit,
08:52donc il va falloir faire autrement avec ce qu'on a.
08:54Le syndicat appelle les 137 000 habitants desservis par le réseau
08:57dans le pays de Saint-Malo à faire dès à présent attention
09:00afin d'économiser l'eau.
09:01La pluviométrie du mois de juin sera cruciale pour reconstituer les réserves.
09:07En France, l'accessibilité pour les personnes en situation de handicap reste limitée.
09:12Un défi quotidien pour certaines d'entre elles qui souhaitent faire bouger les choses.
09:17L'association APF France Handicap porte ce sujet
09:20avec comme mot d'ordre, liberté, égalité, accessibilité.
09:25Écoutons leurs revendications au micro de LMTV Sarthe.
09:29Anthony Piton.
09:30Un cahier de doléances qui se noircit page après page.
09:35Autant de lignes qui racontent les problèmes auxquels sont confrontés les personnes en situation de handicap.
09:41Jean-Luc vient de Laval pour participer à cette caravane du handicap.
09:46Il y a beaucoup de trottoirs, on ne peut pas monter,
09:47parce qu'à Laval c'est des bus, c'est pas le tram.
09:50Il y a plein d'endroits à Laval où on ne peut pas descendre du bus.
09:53Et les problématiques sont nombreuses, aide à domicile de soins, mobilité ou encore accessibilité.
10:01Moi le vieux Mans, je n'ai jamais pu aller le visiter.
10:04Les pavés c'est inaccessible.
10:06Pour moi en fauteuil c'est impossible de déambuler dans le vieux Mans avec les pavés.
10:13Je ne vous dis pas mon dos, moi dans une heure, je serai pliée en deux par la douleur.
10:18La cathédrale que j'adore, je rêve d'aller la visiter.
10:21Mais je sais qu'il y a tout un passage en pavé qu'il faut faire.
10:23Et pour moi, pour l'instant, ce n'est pas possible.
10:25C'est justement ce sujet de l'accessibilité que porte l'association APF France Handicap.
10:31Des caravanes venues de toutes les régions convergent actuellement vers Paris.
10:35La loi de 2005, elle n'est pas respectée à 100%.
10:38Donc ce qu'on veut c'est que vraiment elle soit appliquée.
10:40Il n'y a pas besoin d'une autre loi.
10:42Il suffit d'appliquer les lois le mieux possible, le plus concrètement possible.
10:48Et surtout en nous associant aux décisions.
10:52Parce que bien souvent, c'est de l'argent public.
10:53Et cet argent public, des fois, il est dépensé à mauvais escient.
10:57Partons en Moselle maintenant pour découvrir le nouveau compagnon des 130 vaches laitières d'un éleveur.
11:03Un robot racleur, un outil qui nettoie les allées de l'étable
11:07et permet un gain de temps considérable tout en améliorant les conditions de travail
11:12et le bien-être des vaches.
11:14Présentation avec Moselle TV.
11:15Cette vache n'est pas vraiment perturbée par son nouveau compagnon.
11:23Discret, méthodique et surtout infatigable,
11:26ce robot racleur sillonne les allées de l'étable pour les nettoyer.
11:30Avant d'avoir le robot, on effectuait deux raclages bi-quotidiens, le matin et le soir.
11:35Ça nous obligeait à déplacer les vaches d'un couloir à l'autre.
11:39C'était assez contraignant pour nous.
11:41Et puis c'était toujours du stress pour les animaux.
11:42Le robot nous permet maintenant de nous affranchir complètement du raclage.
11:47C'est lui qui gère de manière autonome cette tâche-là.
11:51Du côté des 130 vaches laitières de l'exploitation, plus aucune surprise.
11:54Le robot fait désormais partie du troupeau.
11:57Il y a eu une petite période d'adaptation d'une bonne semaine
11:59où les vaches étaient vraiment craintives au moment du passage du robot.
12:03Parce qu'il émet un petit son, un petit bip.
12:05Mais cette période a vraiment été très très courte.
12:08Une semaine, elles se sont vite habituées.
12:10Et aujourd'hui, elles ne font même plus attention au robot. Elles passent par-dessus.
12:12Programmées pour racler les allées toutes les trois heures,
12:14le robot dépose ensuite tout dans la fumière pour être ensuite réutilisé comme engrais.
12:19Ce robot racleur, comme il passe plusieurs fois, les vaches sont beaucoup plus propres.
12:23On ne les pâte plus propre.
12:25Les traillons sont plus propres.
12:26Donc forcément, le lait sera également plus propre.
12:3041 000 euros ont été investis pour l'achat de ce nouvel équipement.
12:33L'agriculteur a bénéficié d'une aide de la région ainsi que du district urbain de Folquemont.
12:39Bientôt, c'est un robot pour la traite des vaches qui fera son entrée dans l'exploitation.
12:43Des technologies de pointe qui modernisent de plus en plus l'agriculture.
12:47La baguette est un symbole de la gastronomie française, bien sûr.
12:53Plus de 27 millions en sont consommés chaque jour en France.
12:57Et pourtant, Jean-Luc a décidé de ne pas en vendre dans sa boulangerie.
13:01Un choix stratégique, selon lui.
13:03Écoutons pourquoi au micro de Geoffrey Priol pour La Dépêche du Midi.
13:06L'idée de base, c'était de développer une gamme de pains au levain, donc des grosses pièces.
13:10Et j'ai commencé dans une boulangerie qui était toute petite,
13:13donc pas de possibilité d'avoir une gamme de produits très large.
13:15Et donc, ça a supprimé l'aspect baguette.
13:19Et je pense que dans une échelle, je mets un certain nombre de bacs avec ma pâte de campagne.
13:24Et si je devais faire de la baguette, j'aurais peut-être sur une échelle, moins de quantité de pâte.
13:29Ça veut dire moins de produits, donc ça veut dire moins de chiffre d'affaires.
13:31Et quand vous avez une petite boulangerie, comme on avait au départ,
13:34en fait, vous cherchez à tout optimiser.
13:35C'est plus un choix stratégique et aussi pour se démarquer de la guerre un peu commerciale
13:43que se livrent aujourd'hui tous les endroits où on vend du pain et donc de la baguette.
13:51Autre chose maintenant, les femmes se font rares dans le domaine de la tech et du numérique en France.
13:57Une filière qui reste très stéréotypée, qui cherche à inverser la tendance,
14:02notamment avec des assises de la féminisation des métiers du numérique.
14:06Un rassemblement à Montpellier que notre partenaire Via Occitanie a pu suivre.
14:11Justine Barron.
14:13Deux jours de rencontres pour tenter de changer les choses.
14:16C'est la mission que s'est fixée, l'association La Mêlée.
14:20Basée à Toulouse et Montpellier, elle organise pour la troisième fois
14:23des assises régionales de féminisation des métiers du numérique.
14:28Ce matin, ce sont des jeunes lycéens et lycéennes avec leurs professeurs
14:32qui rencontrent des spécialistes pour découvrir ces différents métiers.
14:36Sur l'académie, on est à 17% de filles qui choisissent la filière NSI.
14:40Il reste toujours ces stéréotypes de mathématiques qui font...
14:45C'est pas très féminin, c'est plutôt littéraire pour les filles, etc.
14:48Donc on essaye vraiment de mettre en place ces changements d'idées,
14:53casser les codes, casser les stéréotypes.
14:55Et petit à petit, ça marche, mais c'est un travail minutieux, c'est un travail de fourmi.
14:59Parmi ces écoles et associations du monde de la tech, certaines montrent l'exemple.
15:04Depuis septembre 2024, une femme est à la tête d'un groupe privé d'écoles spécialisées dans l'informatique.
15:10Laura Hassan nous parle de l'importance de multiplier ses actions
15:14pour encourager plus de femmes à s'orienter vers ses formations, aussi en dehors de Paris.
15:20C'est la répétition qui fait que naissent des actions vraiment concrètes.
15:24Et puis l'échange de bonnes pratiques, ce qui a pu marcher dans une région,
15:26peut être appliqué à une autre, plus grande, plus dynamique.
15:29Dans l'école Epitech de Montpellier, 12% seulement sont des étudiantes,
15:33une moyenne supérieure à l'échelle nationale,
15:36mais encore loin de la mixité recherchée au sein de l'école.
15:40Il reste du chemin à parcourir.
15:42Pour cela, toutes les intervenantes nous parlent de représentation.
15:46Cela tombe bien, une Française originaire de SET vient d'intégrer la direction d'OpenAI.
15:51Fiji Simo, 39 ans, est la nouvelle directrice générale des applications
15:55de l'entreprise spécialisée en intelligence artificielle, créatrice de Tchad GPT.
16:00Et puis cette semaine, vous pourrez retrouver en kiosque une nouvelle édition du magazine Le Point,
16:06consacrée celle-ci à Bordeaux.
16:09Pourra-t-on encore vivre à Bordeaux en 2050 ?
16:11C'est le titre de ce numéro qui se penche très largement sur les défis de la métropole girondine
16:17pour s'adapter aux changements climatiques, notamment afin de préserver la qualité de vie de ses habitants.
16:22Vous pourrez également retrouver un zoom sur les prix de l'immobilier à Bordeaux.
16:26Cette édition spéciale du Point est à retrouver dans vos kiosques dès ce week-end.
16:31Et puis maintenant, laissez-moi vous présenter la boutique des artisans.
16:35Cet établissement met en valeur des artisans de nos territoires,
16:39ceux qui travaillent d'arrache-pieds mais qui manquent de visibilité.
16:43Une bonne idée, le principe est simple, une soixantaine de métiers se partagent un local
16:48dans une galerie marchande, mutualisant ainsi le loyer et s'assurant eux-mêmes de la vente à tour de rôle.
16:54Présentation avec Canal 32 dans une nouvelle boutique ouverte à la Chapelle Saint-Luc dans l'Aube.
17:01Mathilde, artisane installée à Ruvigny, un village au bois de 700 habitants,
17:06n'a pas hésité à postuler pour intégrer la boutique des artisans.
17:09Forte une première expérience réussie dans un concept similaire à Reims,
17:14elle a saisi l'opportunité de distribuer ses créations localement.
17:17En termes de chiffre d'affaires, sans mes points de vente, non, il est clair que ça n'irait pas aussi bien qu'aujourd'hui.
17:24Pour moi, c'était important de trouver un autre mode de distribution plus pérenne.
17:29L'artisan Nicolas Denouet a lancé ce concept fin 2023.
17:33Regrouper producteurs et artisans locaux dans un espace commun au sein d'une galerie marchande,
17:38le réseau devrait s'étendre à 27 boutiques d'ici la fin de l'année.
17:41J'ai eu cette idée en lisant le journal et en voyant qu'il y avait quelques magasins dans le prêt-à-porter
17:46qui malheureusement ont été en train de fermer plusieurs chaînes.
17:48J'ai eu cette idée d'aller voir un centre commercial en disant « mais vous n'avez rien sous le coude,
17:52est-ce que vous ne loueriez pas quelque chose pour un tarif, je vais dire, raisonnable ? »
17:55Je suis un peu un autodidacte, j'ai un CAP de boucher charcutier,
17:58donc très loin de me retrouver à gérer finalement maintenant une chaîne de boutique.
18:02Ma plus belle récompense, c'est le sourire et le bonheur des artisans.
18:04C'est arrivé même au moment de Noël d'avoir des messages où je ne vous cache pas que j'ai eu les larmes aux yeux.
18:07Ici, les trois quarts des artisans présents sont locaux.
18:10Les autres, comme Sandrine, sont déjà intégrés au réseau.
18:13Originaire du Nord-Pas-de-Calais, elle expose dans sa troisième boutique
18:16où elle installe ses créations et celles de ses collègues.
18:19Ici, le flux de clients potentiel est estimé à 2,5 millions par an.
18:23Je vendais essentiellement sur des marchés.
18:25Du coup, j'avais beaucoup moins de revenus que ce que je peux tirer actuellement en étant en boutique.
18:31Moi, via ma société, je loue la cellule au centre commercial.
18:33Tout ça donne une somme globale que je redivise entre les artisans et les producteurs locaux.
18:37Ça donne des loyers entre 50 et 80 euros par mois, ce qui reste très très raisonnable.
18:41Pour sa gestion, ce réseau a déjà permis la création de 7 emplois.
18:45Une commission est prélevée sur chaque vente pour couvrir les frais de fonctionnement.
18:49Selon son fondateur, le nombre d'artisans participants devrait passer de 950 à près de 1600 d'ici la fin de l'année.
18:56À la galerie de l'Escapade, 54 des 62 emplacements ont trouvé preneur.
19:00Il reste donc encore des places disponibles pour les artisans au bois.
19:05Cette semaine, c'est Dominique de Villepin qui était l'invité de Face au Territoire sur TV5MONDE avec la presse quotidienne régionale.
19:12L'ancien Premier ministre s'est notamment expliqué sur son statut d'à la fois homme politique et homme d'affaires.
19:18Écoutons-le.
19:19J'ai une question à vous poser parce qu'il y a quelques années, j'étais venu vous voir, j'étais venu parler avec vous.
19:23Et vous m'aviez dit, Cyril Viguier, je suis le seul Premier ministre, ancien Premier ministre, à avoir réussi une véritable reconversion dans les affaires, dans le business.
19:34Ça m'avait frappé parce que j'avais effectivement regardé ce que faisaient vos prédécesseurs et c'était vrai.
19:39Est-ce que ça ne pèse pas aujourd'hui ? Est-ce que ça ne va pas vous handicaper dans ce retour en politique ?
19:44En tout cas, ce que les gens disent, ce retour en politique.
19:48Vous savez, c'est une reconversion qui m'a été en quelque sorte imposée parce qu'il m'a été difficile après 2007, compte tenu du contexte de l'époque, de trouver une activité en France.
20:03D'abord, c'est une expérience. Vous savez, faire un autre métier, gagner sa vie, se préoccuper des fins de mois, avoir des employés, c'est une expérience.
20:14C'est un autre regard.
20:15C'est un autre regard.
20:16C'est un autre regard.
20:16C'est un autre regard de ses fins de mois.
20:17Oui, quand vous avez une entreprise où vous préoccupez de faire en sorte qu'il y ait suffisamment d'activité et puis vous êtes comme tous les Français,
20:25vous remplissez votre feuille d'impôt pour votre entreprise, vous avez des charges. Oui, il faut s'en préoccuper.
20:31Donc, vous plongez dans le quotidien, la réglementation administrative, la réglementation fiscale, vous êtes confronté aux difficultés de la vie dont les politiques sont parfois très loin.
20:42La gastronomie est un symbole de la culture française, bien sûr.
20:46Et pour casser les codes, un couple de restaurateurs a décidé d'implanter leur restaurant dans un bus.
20:54Chaque jour, ils vont à la rencontre de leurs clients dans un spot différent.
20:57Découvrons leur cuisine raffinée et gourmande avec Huit Montblanc, Clarisse Menand.
21:02Regardez.
21:04Pour ces clients, ce n'est pas un restaurant comme les autres.
21:07Ici, pas de repas dans une salle, mais dans un bus aménagé.
21:11Un concept lancé par Grégory et Magali depuis maintenant trois ans.
21:15Originaire de Bourgogne, le couple a souhaité innover car désormais, ce n'est plus le client qui vient au restaurant, mais le restaurant qui vient au client.
21:22L'idée, un petit peu, c'était de retrouver ce concept de manière décalée.
21:26C'est de se dire, nous, on est un restaurant gourmand, mais on n'est jamais au même endroit tout le temps.
21:31On choisit des endroits très spécifiques avec une vue, un panorama, un cadre.
21:37Pour le menu, deux formules sont proposées, une de quatre plats et une de cinq plats.
21:41Foie gras maison, suprême de pintade aux écrevisses ou encore riolé de fraises.
21:45Mais le dos de cabillaud sauce mourille du chef reste une valeur sûre.
21:48Mes poissons, je les cuit à basse température chez moi, là-bas, dans les règles de l'art, à 53 degrés, où le poisson, il est juste poché.
21:55Et comme ça, ça permet de le conserver. On est sûr du produit frais.
21:58La cuisine de Grégory allie modernité et simplicité, le tout sous fond de gourmandise.
22:03Après découverte et dégustation, les clients sont repus et repartent unanime sur la cuisine goûtée.
22:08Atypique, formidable. Et après, la cuisine, alors très fine et excellente.
22:15Le bus, déjà, lui-même, on a le côté atypique.
22:18Et puis, au niveau des assiettes et les saveurs, le chef, pour l'instant, à ce jour, à 7h, excellente découverte.
22:25Connaissez-vous les cafés joyeux ?
22:28Ces établissements sont un modèle d'inclusivité.
22:32Ils s'implantent partout en France.
22:34Présent, par exemple, à Rennes, à Bordeaux, à Marseille, à Strasbourg, ou encore depuis peu, à Lille.
22:40Ces établissements n'emploient que des personnes en situation de handicap.
22:44Un concept qui plaît beaucoup, beaucoup aux clients.
22:47Présentation avec notre partenaire, Ouiotv, dans le Nord.
22:50C'est un café, pas tout à fait comme les autres, en plein cœur de Lille.
22:55Un lieu qui porte bien son nom.
22:57Café joyeux !
22:59Car ici, on prépare des cafés, des repas, mais aussi et surtout des sourires.
23:04Sa mission, offrir un emploi à des personnes en situation de handicap mental ou cognitif.
23:09Charles-Henri fait partie des employés.
23:11Ce matin, il est au comptoir, mais ses missions sont variées.
23:13La service, la caisse, un peu de plonge, un peu de cuisine, comme c'est autour de la cuisine.
23:19Et puis, préparer les commandes.
23:21Une polyvalence notamment permise par Élise, superviseur.
23:25Elle guide au mieux les employés du café, comme Camille.
23:27Si jamais je vois qu'il y a quelque chose qui ne va pas ou qui manque, on incite à aller voir.
23:33On indique, on montre les choses à faire.
23:36Et puis après, au fur et à mesure que les équipiers apprennent tout seuls,
23:40on peut les laisser en autonomie sur pas mal de choses.
23:43Julien est chef de cuisine.
23:44Lui aussi accompagne les équipiers dans leur mission, notamment pour la plonge.
23:47Une double casquette qui n'est pas de tout repos.
23:50Ici, tout est fait pour faciliter le travail des employés.
23:53Par exemple, c'est Lego coloré qui leur permettent de repérer les tables associées à chaque commande.
23:58Un fonctionnement qui rend possible un service de qualité à la clientèle.
24:02Mais c'est surtout la personnalité des serveurs qui la séduit.
24:05C'est absolument génial de se faire accueillir comme ça par des gens qui sont absolument heureux de travailler.
24:09C'est génial.
24:10Un petit mot, un remerciement.
24:12Le livre d'or est là pour ça.
24:14Et il ne manque jamais de messages.
24:15Ça fait du bien parce qu'au moins, ils sont constructifs, les messages sympas comme tout, c'est sympathique.
24:22Voilà, c'est bienveillant.
24:24Un succès qui fait la fierté du gérant.
24:26Ça a très bien marché dès le départ, autant que ce soit pour l'affluence que pour la cohésion d'équipe et l'efficacité du travail.
24:34Ce lieu d'inclusion, de partager, de joie est le 21e à offrir en France.
24:38Au total, ce sont 7 personnes en situation de handicap qui y travaillent pour le moment.
24:42Une discipline très peu répandue en France, le torbol est essentiellement réservé aux malvoyants.
24:49Ce sport se joue en silence total avec une balle sonore et demande une très grande concentration.
24:56Plongé dans un univers où chaque son compte et chaque mouvement est décisif, regardez ce reportage de Télé Grenoble.
25:02Et si le sport ne dépendait plus de la vue, mais de l'écoute ?
25:07C'est le défi que relèvent les joueurs de Torbal, un jeu où Louis guide chaque mouvement.
25:11Né en Allemagne, cette discipline collective a été conçue pour les personnes malvoyantes et non-voyantes,
25:16mais elle rassemble aujourd'hui des joueurs valides et déficients visuels, unis par la même passion.
25:20Ça fait plus de 20 ans que je joue au torbal, que je pratique le torbal, puisque j'ai commencé à l'âge de 10-12 ans.
25:25Le torbal, c'est un sport qui se pratique avec un ballon sonore, avec des gros lots dedans, un masque opaque sur les yeux,
25:29sur un terrain qui fait 16 mètres de long sur 7 de large, 3 joueurs de chaque côté.
25:34Et au centre du terrain, il y a 3 cordes à hauteur de 40 cm au-dessus du sol, sous lesquelles il faut tirer,
25:38mais sans les toucher, sinon ça fait coup franc, pour marquer à l'adversaire.
25:40C'est grâce à Marc que j'ai découvert le torbal, avec une initiation qu'il était venu faire dans mon collège,
25:46quand j'avais 12 ans, quelque chose comme ça, en 5e.
25:48C'est un sport déjà qui est un peu en déclin.
25:50Disons que c'est un sport qui n'est pas très connu, pas très médiatisé, enfin même pas du tout.
25:54Les villes où on peut le pratiquer sont de plus en plus restreintes.
25:58Il doit en rester une bonne dizaine, peut-être, en France.
26:01Malgré tout, des clubs s'efforcent de faire vivre cette discipline, comme à Grenoble,
26:05où la section torbal rassemble une dizaine de joueurs passionnés.
26:07Basé au centre sportif Jean-Philippe Motte, le club porte une ambition forte,
26:11faire découvrir ce sport unique, tout en promouvant l'inclusivité.
26:14Ça permet déjà un peu de mixer tout ça, et de faire bouger ceux qui autrement ne bougeraient pas.
26:19Le torbal est donc un lieu d'échange et de dépassement de soi,
26:22où le handicap s'efface au profit de la solidarité.
26:24À travers cette discipline, chacun trouve sa place et repousse ses limites,
26:27dans un esprit d'unité et de partage.
26:30Voilà, merci, c'est la fin de ce journal.
26:32On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand Vité des Territoires.
26:36Au revoir à tous, à très vite.
26:37Sous-titrage Société Radio-Canada

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