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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19Voici tout de suite la une de l'actualité.
00:22C'est un fléau qui coûte des millions d'euros.
00:24Les fraudes à l'assurance maladie ont atteint des records en 2024.
00:28Plus de 600 millions ont été détectés et évités.
00:32Une lutte intensive contre la fraude qui met en valeur l'efficacité des contrôles.
00:37Nous irons dans l'héros avec Via Occitanie pour comprendre la situation.
00:42Les rodéos urbains devenus ces derniers mois un fléau et de grande ampleur partout en France.
00:47Beaucoup de Français ne se sentent plus en sécurité.
00:50Pour lutter contre, la justice monte au créneau.
00:53Explication dans cette édition à Bordeaux avec TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
00:57Après des ventes records depuis la pandémie du Covid, le marché des trottinettes électriques connaît une perte de vitesse importante.
01:05Aussi bien dans les ventes que dans les locations, nous nous rendrons au Mans pour comprendre les raisons de cette situation.
01:11Et puis, avis à tous les porteurs de lunettes, les avez-vous déjà cassés ?
01:15Une situation très gênante, surtout quand les réparations prennent plusieurs semaines et coûtent cher.
01:19Mais vous le verrez, nous avons rencontré un opticien des Vosges qui a des solutions 3D pour vous.
01:27628 millions d'euros, c'est le montant record détecté contre la fraude à l'assurance maladie en 2024 par les pouvoirs publics.
01:35De nombreux cas évités grâce à des actions préventives et des contrôles renforcés en ligne.
01:41Dans l'Hérault, vous allez le voir, ce chiffre s'élève à 13,6 millions d'euros.
01:47Explication avec Via Occitanie, Antoine Mialès.
01:5013,6 millions d'euros, c'est le montant des fraudes détectées et stoppées par l'assurance maladie de l'Hérault.
01:58Un nombre en hausse de 49% par rapport à l'an dernier.
02:02Preuve d'après la direction de l'efficacité des moyens de lutte et de contrôle mis en place en ligne sur le terrain.
02:08On s'est beaucoup amélioré sur le préjudice évité, sur la détection du préjudice évité, puisqu'il a augmenté de près de 180%.
02:18Et c'est très important pour nous parce qu'au fond, c'est ça qui montre qu'on est capable d'être performant, de traquer les fraudeurs, d'identifier les modes opératoires.
02:30Les fraudeurs, ce sont en grande partie les assurés, utilisant par exemple des faux arrêts de travail vendus sur les réseaux sociaux.
02:36Ils représentent la moitié des personnes repérées par l'assurance maladie.
02:41En revanche, sur les montants des préjudices, ce sont les professionnels de santé qui constituent la part la plus importante.
02:48Ça représente un petit tiers à peine des fraudeurs, mais ça représente les trois quarts finalement des montants de fraude.
02:56Des préjudices très élevés détectés et stoppés chez des audioprothésistes.
03:003 millions d'euros en 2024 dans les raux, comme à l'échelle nationale, c'est la branche la plus concernée par la fraude, devant celle des pharmaciens.
03:09On avait dans cette situation des audioprothésistes avec des fraudes et des préjudices évités importants cette année, différents mouvements.
03:16Et notamment celui de l'utilisation du tiers payant et des facturations multiples sur des assurés sociaux qui ne disposent pas du matériel.
03:24Et également des pseudo-audioprothésistes qui ne disposent pas des locaux adaptés, ni effectivement des analyses préalables pour délivrer le bon matériel aux assurés sociaux.
03:37L'assurance maladie de l'héros qui précise toutefois que ces fraudes se limitent à une minorité d'acteurs.
03:44Les rodéos urbains sont devenus ces dernières années une véritable préoccupation pour les pouvoirs publics.
03:49Ces rassemblements nuisent à la tranquillité des Français, bien sûr, et surtout les mettent en danger.
03:55Près de Bordeaux, un élu a même été agressé pour avoir voulu stopper ces agissements, vous allez le voir.
04:00La justice décide donc de durcir le ton.
04:02Explication avec TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest, Antoine Rivalin.
04:07Ils prennent la rue pour un circuit.
04:10Leurs moteurs vrombissent et les pneus crissent.
04:13Les rodéos urbains, ces démonstrations de vitesse et de puissance en pleine ville,
04:18s'imposent comme une tendance aussi spectaculaire que dangereuse.
04:22De plus en plus fréquents à Bordeaux, 40 véhicules se sont donnés rendez-vous à Bordeaux-Lac.
04:28Mais au-delà du frisson, des vies sont mises en jeu.
04:31Spectateurs percutés, habitants terrorisés et même élus politiques agressés.
04:37Il y a quelques semaines, Anthony Roland, conseiller municipal à Goriaguet en Gironde,
04:43s'est fait passer à tabac en tentant de mettre fin à un rodéo dans sa commune.
04:47Pour faire face au phénomène, le parquet et la DIPN de Bordeaux ont construit un dispositif
04:53pour mettre fin à la pratique, avec l'aide notamment des drones.
04:57Observer ces rodéos, en comprendre les itinéraires, les zones de repli, les points d'appui,
05:03les complicités éventuelles et permettre d'engranger du renseignement
05:08qui nous permettront d'intervenir à froid, un minima pour saisir les véhicules.
05:12Et au mieux, l'idéal, c'est d'interpeller ceux que nous serons parvenus à identifier
05:16par le biais de ces images.
05:18Au début du mois de mai, deux conducteurs interpellés en plein rodéo urbain
05:22ont écopé de lourdes sanctions.
05:24L'interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur
05:27et ainsi qu'un couvre-feu qui leur interdit de sortir le soir, le week-end.
05:32Mais par ailleurs, et peut-être surtout, les véhicules qui ont été saisis
05:36ont fait l'objet le 9 mai, c'est-à-dire une semaine plus tard,
05:39ont fait l'objet d'une décision de vente avant jugement.
05:42Depuis 2018, un texte de loi sanctionne les rodéos urbains.
05:47Les participants risquent jusqu'à deux ans d'emprisonnement
05:49et 30 000 euros d'amende.
05:53Être maire dans une commune rurale n'est pas de tout repos, bien sûr.
05:57À un an des élections municipales, plusieurs d'entre eux expliquent
06:00les difficultés quotidiennes de leur métier.
06:03Entre tâches administratives complexes, problèmes budgétaires ou changements de loi,
06:08les maires font face à des problèmes de plus en plus fréquents.
06:10Certains hésitent même à se représenter l'année prochaine pour les élections municipales.
06:15Exemple dans le Grand Est avec Puissance Télévision.
06:18Regardez.
06:19Depuis 2020, Jean-Michel Guyot est aux commandes de la mairie.
06:23Installé à son bureau, il enchaîne les dossiers et les appels téléphoniques.
06:27À un an des élections municipales, les maires de différentes communes voient leur recherche
06:32de travail augmenter et surtout les tâches administratives qui rendent difficile ce métier.
06:37Depuis la loi Notray de 2015, ce travail de chef de la commune a alourdi les problématiques
06:43déjà pesantes sur cette fonction.
06:44On n'a jamais eu autant d'évolution dans les lois en 10 ans qu'en 30 ans.
06:50Les dix dernières années, depuis la loi Notray, on a voulu faire des grandes métropoles.
06:55On a malheureusement créé un désert dans le monde rural et aujourd'hui, on les met en confrontation.
07:00En plus des changements administratifs, les décisions politiques et géopolitiques impactent
07:05également les petites communes.
07:07Les budgets sont en baisse, une tâche supplémentaire à traiter pour les maires.
07:11On doit faire des économies partout, on a de moins en moins de dotations et de subventions
07:15et ça devient très très compliqué, d'autant plus que les prix, quand vous faites une route,
07:21les prix ont été multipliés, je ne dirais pas par deux, mais pratiquement.
07:24Les élections municipales sont dans un an, mais d'après une étude du Centre de recherche
07:28politique de Sciences Po, 30% des maires hésitent à se représenter en 2026, contrairement à 20% en 2020.
07:36Leur relationnel avec la population, qui ne comprend pas toujours ce qu'on met en place,
07:41qui constate en fait les obligations administratives qu'on est obligé de mettre en place,
07:46qui génère du financement et que le lambda lui considère que c'est complètement inutile.
07:52Donc lui expliquer l'obligation qu'on peut avoir dans la gestion au quotidien,
07:58ça les gens ne le comprennent pas.
08:00À un an, des élections dans les communes du territoire, des surprises pourraient bien avoir lieu.
08:05Faut-il armer la police municipale ? Le sujet est toujours au cœur des débats
08:10et divise élus, syndicats et citoyens surtout.
08:14Entre nécessité de protection face aux violences et crainte d'une montée en tension dans l'espace public,
08:20le débat s'intensifie.
08:22C'est le cas à Rennes.
08:23TVR s'est intéressé au sujet et a interrogé un enseignant,
08:26chercheur en droit public et spécialiste des questions de police.
08:30Les policiers municipaux ont-ils le droit d'interpellation ?
08:36Pour cet enseignant, chercheur en droit public, c'est l'article 73 du Code de procédure pénale
08:40qui autorise les policiers municipaux mais aussi tous les citoyens
08:44à interpeller des individus en cas de flagrant délit de crime ou de délit,
08:48mais ils n'ont simplement pas le droit de les placer en garde à vue.
08:51En réalité, c'est plus un élément, on va dire, un peu un jeu sur les frontières des missions de la police municipale
08:58qui est mis en avant par le syndicat Force Ouvrière
09:01et qui révèle en réalité en creux un problème qui est vraiment central,
09:05c'est le fait que l'armement de la police municipale est aujourd'hui le principal attrait pour un agent pour s'engager dans une ville.
09:13L'armement de la police municipale en France est ainsi une question géographique
09:17à partir du moment où une ville commence à armer sa police.
09:20Cela crée un appel d'air pour les communes voisines.
09:23Ça c'est un élément sur le contexte Rennes qui est assez essentiel,
09:26c'est qu'il n'y a pas de grosses villes autour de Rennes où les agents de police municipale sont armés.
09:31À Nantes, ils sont exactement dans la même situation qu'à Rennes,
09:34c'est-à-dire qu'ils n'ont qu'un pistolet à impulsion électrique.
09:36Donc les agents de la ville de Rennes ne peuvent pas quitter la ville de Rennes
09:40pour aller dans une autre grosse ville à proximité où ils seraient armés.
09:44Ça c'est un élément qui, dans le rapport de force interne entre la mairie et les syndicats, va sûrement être déterminant.
09:49Et selon un rapport de la Cour des comptes, aucun obstacle juridique n'empêche un maire d'armer sa police municipale s'il le souhaite.
09:55Ensuite, tout est affaire de sensibilité politique.
09:58À droite, on demande à la police municipale d'adopter une démarche sécuritaire avec des missions d'interpellation.
10:04À gauche de l'échiquier politique, la police assure uniquement des missions de prévention.
10:09Alors que le conflit en Ukraine perdure et que les négociations pour un cessez-le-feu n'aboutissent pas,
10:15notre partenaire Huitmont-Blanc a pu rencontrer une entreprise spécialiste depuis plus de 30 ans
10:21dans la fabrication de fusils d'assaut de précision.
10:24Cependant, vous le verrez, ces contrats avec l'armée française diminuent, obligeant l'entreprise à s'exporter.
10:30Plus de précision dans ce reportage de Jules Demeur.
10:33Ce PGM-E4-2 équipe depuis une trentaine d'années les forces armées françaises.
10:39Avec des canons allant de 70 à 90 cm, il peut toucher des cibles à plus de 3 km.
10:44Une arme de pointe fabriquée en Haute-Savoie par le dernier fabricant français de fusils de précision.
10:49Mais dans un contexte géopolitique en tension où le réarmement de l'Europe anime le débat public
10:54et où les aides à l'Ukraine se multiplient,
10:56PGM-Precision n'enregistre plus de commandes de la part de l'armée française.
11:01Ça fait 3 ans que l'Ukraine est en conflit ouvert avec la Russie.
11:05On a entendu parler de centaines de millions d'euros, je crois, d'un fonds européen de défense.
11:11À ma connaissance, la société PGM-Precision n'a vendu aucune arme.
11:15Je dis à ma connaissance parce qu'on aurait pu vendre des armes à l'armée française
11:19et que l'armée française ait pu donner ces armes.
11:24Une concurrence accrue sur un marché aussi touché par la crise économique.
11:28Mais pour s'assurer d'une longévité, PGM-Precision continue de se développer.
11:32L'entreprise compte aujourd'hui près de 10 salariés.
11:35Elle s'appuie en effet sur une soixantaine de partenaires étrangers.
11:38À l'échelle nationale, l'entreprise au Savoyarde peut tout de même compter sur le RAID,
11:42un de ses partenaires historiques.
11:44Ce dernier utilise en effet ses fusils pour veiller sur la population,
11:47notamment lors des grands rendez-vous sportifs.
11:49En 1992, pour les Jeux Olympiques d'Albertville,
11:52le RAID sécurisait la cérémonie d'ouverture avec nos fusils ultima ratio.
11:57Et pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024,
12:01on avait encore des fusils PGM qui protégeaient les athlètes
12:04et qui protégeaient les supporters lors des cérémonies d'ouverture ou pendant les épreuves.
12:12Des armes héritées d'un savoir-faire local qui continueront de protéger les populations en France
12:17ou à l'international dans les prochaines années.
12:20Le trafic de drogue est un phénomène qui n'épargne personne.
12:25Petite et grande commune, tout le monde est touché par ce fléau.
12:29Les malfaiteurs transforment l'espace public en point de deal,
12:32ce qui nuit grandement évidemment à la tranquillité des habitants et des commerçants.
12:37Un problème majeur aussi pour les élus.
12:39Vous allez le voir en Isère, le maire de Fontaine a décidé de lancer une occupation citoyenne.
12:46En quoi cela consiste-t-il ? Réponse avec ce reportage de Télé-Grenoble.
12:50A Fontaine, la mairie lance une opération inédite pour lutter contre le trafic de drogue,
12:55l'occupation citoyenne.
12:57Malgré un renforcement des moyens policiers ces dernières années,
13:00la ville reste le théâtre de règlement de compte.
13:02On dénombre trois fusillades depuis septembre 2024.
13:05On a fait énormément de choses, mais force est de constater que ça n'a pas suffi à endiguer les points de deal.
13:09Donc on a décidé de faire une action beaucoup plus importante.
13:12Il y a un volet sécurité, faire fuir les dealers, faire fuir les consommateurs,
13:16mais également un volet occupation de l'espace public avec les habitants,
13:19avec les commerçants, avec les associations de quartier, avec les bailleurs aussi également.
13:23Moi je considère qu'il faut qu'on mène ce combat-là et qu'on dérange le plus possible.
13:27L'action est menée par la mairie de Fontaine, la préfecture de l'Isère
13:31et les polices municipales et nationales, mais fait aussi appel aux habitants.
13:35Parmi les Fontaineurs à rencontrer, beaucoup sont motivés à l'idée de s'investir dans cette initiative,
13:40tandis que d'autres émettent quelques réserves.
13:42Enfin je crois qu'il faut quand même qu'on essaye,
13:45et que surtout qu'il y ait une action coordonnée,
13:47police nationale, police municipale, bailleurs, habitants,
13:51pour faire reculer ce qui est maintenant devenu quand même un fléau.
13:55Moi, occuper un lieu jusqu'à 8h du soir et pendant 10 jours,
13:59je ne vois pas en quoi ça change de problème.
14:00L'opération doit durer une dizaine de jours,
14:02mais la mairie n'exclut pas la possibilité de la reconduire.
14:07L'année dernière, près de 50 000 personnes ont acquis la nationalité française.
14:12Dernièrement, la préfecture de Martinique a d'ailleurs honoré 44 nouveaux citoyens.
14:17Un moment toujours très joyeux pour eux,
14:18après avoir rempli une multitude de critères pour obtenir la nationalité, bien sûr.
14:23Cependant, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a annoncé vouloir durcir ses critères.
14:28Regardez ce reportage de Via ATV sur place.
14:32Anaïs est une lycéenne de 17 ans et née à Fort-de-France.
14:36Ses parents, eux, sont arrivés d'Haïti il y a 34 ans.
14:40Elle fait partie des 10 mineurs qui reçoivent la naturalisation aujourd'hui.
14:45C'est une nouvelle vie qui commence,
14:46depuis que je serai plus de pensionnés,
14:47c'est un avantage pour mon avenir.
14:49Rebecca vient des Etats-Unis.
14:52Mariée à un Français,
14:54elle vit dans le pays de son époux depuis 15 ans.
14:57Pour elle, cette cérémonie a une saveur unique.
15:01J'ai tenté même deux, trois fois avant de réussir
15:04parce qu'il me manquait toujours des documents.
15:06Je n'arrivais pas à y croire.
15:07Vraiment, c'était un moment que je n'oublierai jamais.
15:13Une naturalisation reçue de la main du préfet.
15:16En sa maman, on rappelle aussi
15:17qu'une fois entrée dans la communauté nationale,
15:19il y a des droits, bien entendu,
15:22et aussi des devoirs,
15:24des devoirs qui s'appliquent à tous les Français.
15:28Mais en 2026,
15:30les critères pour accéder à la citoyenneté
15:32pourraient être durcis.
15:34C'est en tout cas ce qu'a annoncé
15:35le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
15:38le 6 mai dernier,
15:39en mettant le point sur quelques critères,
15:42notamment l'insertion professionnelle durable
15:44et une meilleure connaissance
15:46de la langue française.
15:47Après une croissance fulgurante
15:50du marché des trottinettes électriques
15:52depuis le Covid,
15:53les locations et les ventes de ces engins
15:55connaissent une perte de vitesse
15:57depuis plusieurs mois déjà.
16:00L'une des raisons principales
16:01est due aux travaux dans les centres-villes
16:03compliquant leur circulation.
16:05LMTV Sarthe a pu rencontrer un professionnel
16:08du secteur qui en parle,
16:09Anthony Piton et Elisa Cribier.
16:13Les ventes de trottinettes électriques dérapent.
16:16Chez ce spécialiste au Mans,
16:18le chiffre d'affaires a connu
16:19une baisse assez marquée l'an dernier.
16:21Une tendance qui se confirme aussi cette année.
16:23L'hiver a été assez dur.
16:25On a eu un effet saisonnier
16:26qui est important sur les trottinettes,
16:28un peu comme sur tous les deux roues.
16:29et on est à peu près en phase
16:33avec le marché qui baisse de 10%.
16:36On a quelques clients
16:37qui hésitent à s'acheter un véhicule
16:42parce que les travaux font qu'il est difficile
16:46de circuler sur certains axes du Mans.
16:48Même constat pour la location.
16:50Depuis le lancement des trottinettes électriques
16:52de la CETRAM en novembre 2023,
16:54dont il s'occupe aussi,
16:55beaucoup de trottinettes restent en magasin.
16:57Là, on est à 50%.
16:58Donc, il y a une cinquantaine de trottinettes
17:01qui sont disponibles
17:02et qui attendent leurs futurs locataires.
17:05Il faut se constater
17:06qu'on manque un petit peu de communication
17:11de la part de la CETRAM.
17:13Malgré ce contexte défavorable,
17:15le dirigeant reste optimiste.
17:17Il compte sur les beaux jours
17:18pour retrouver la route de la croissance.
17:22C'est un chiffre assez incroyable.
17:24Chaque année, 30% des fruits et des légumes produits
17:26n'arrivent pas jusqu'aux consommateurs
17:29et donc, 10% sont directement jetés.
17:32La raison ?
17:33Ils ne remplissent pas
17:34des critères esthétiques stricts.
17:37Alors, pour lutter contre ce gaspillage,
17:39une entreprise corse a décidé
17:41de les récupérer pour produire
17:42ses propres jus.
17:44Écoutons le président de cette entreprise
17:45au micro de Télépaésé.
17:47L'objectif, c'est de valoriser
17:49ce qu'on n'arrive pas à vendre en frais
17:50et de monter des filières
17:52pour pouvoir exprimer
17:54le meilleur de notre terroir,
17:55le terroir insulaire.
17:56On développe des produits
17:57qui sont soit du jus,
18:00du pur jus de clémentine
18:01à destination des industriels,
18:03des glaciers.
18:04Et on développe aussi la marque
18:05qu'on développe maintenant
18:07depuis 2-3 ans,
18:09qui est la Goursica.
18:10Donc, cette boisson pétillante
18:12à la clémentine
18:13et à l'extrait de Népi.
18:14Qui n'a jamais cassé ses lunettes ?
18:18Un moment particulièrement gênant,
18:20surtout quand les réparations
18:21prennent plusieurs semaines.
18:23Alors, pas de panique,
18:24un opticien qu'on va vous présenter maintenant
18:26propose de créer
18:27en seulement 15 minutes
18:29une paire de lunettes 3D.
18:31Regardez ce reportage
18:32de Vosges Télévisions.
18:34Une innovation fait son apparition
18:37chez les opticiens.
18:38Ici, chaque mois,
18:39plus d'une dizaine de montures
18:40cassées par des clients maladroits
18:42sont retournées aux fabricants
18:44pour réparation.
18:45Un délai de 2 à 3 semaines
18:46est constaté généralement,
18:48ce qui peut paraître long
18:49pour le porteur de lunettes.
18:51En attendant,
18:52depuis quelques semaines,
18:53cette boutique propose
18:54de confectionner
18:55une monture adaptée au verre
18:57grâce à une imprimante 3D.
18:59Dans les Vosges,
18:59c'est à Saint-Dié
19:00que cette franchise
19:01a décidé de tester
19:02ce nouveau service.
19:04Si on a un client
19:05qui arrive avec une monture cassée,
19:07de prime abord,
19:07ce qu'on faisait,
19:08c'était qu'on allait essayer
19:08de trouver quelque chose
19:09pour réparer un petit peu,
19:11mais qui n'était pas forcément
19:12la même branche,
19:13la même face.
19:14On essayait un petit peu
19:15d'arranger,
19:15mais ce n'était pas forcément
19:16quelque chose
19:16de très qualitatif,
19:17entre guillemets.
19:18Et là, simplement,
19:18le client arrive,
19:20on lui dit simplement
19:21qu'on peut faire
19:21une impression 3D
19:22et on va lancer
19:23l'impression directement
19:24et en un quart d'heure,
19:25c'est fait.
19:26Confectionné en amidon
19:27de maïs et recyclable,
19:29le fil de la couleur choisie
19:31dessine peu à peu
19:32la forme souhaitée.
19:33La plupart des verres
19:34peuvent s'installer
19:35sur ce type de monture.
19:37On a une bonne souplesse
19:37du matériau,
19:38donc même en cas de choc,
19:39il n'y aura pas de casse
19:41plus que sur une monture
19:42standard et nous avons
19:44même des charnières
19:45flexibles qui vont
19:46permettre de pouvoir
19:48les mettre sur la tête
19:49ou de les retirer
19:50à une main
19:50sans risque de déformation.
19:52Pas de quoi toutefois
19:53faire de la concurrence
19:54aux lunetiers.
19:55L'amidon de maïs
19:56s'assouplit avec le temps.
19:58Ce service facturé 15 euros
19:59permet essentiellement
20:00de patienter en attendant
20:02le retour de la paire
20:03d'origine ou d'obtenir
20:04un rendez-vous
20:05chez un ophtalmo
20:06pour un changement d'optique.
20:07Se préparer à la naissance
20:10de son enfant
20:10n'est jamais facile
20:11pour les mamans
20:12mais c'est aussi
20:13le cas pour les papas.
20:15Souvent un peu négligés,
20:16les pères ont également
20:17un rôle très important
20:18dans ce joyeux moment.
20:20Alors regardez dans la Loire
20:21comment un centre hospitalier
20:23organise des cercles
20:24de parole
20:25pour accompagner
20:26les futurs pères.
20:27Notre partenaire TL7
20:29a pu se glisser
20:30au milieu d'eux
20:31lors d'une séance.
20:34Roland a passé
20:34près de deux heures
20:35à évoquer ses doutes
20:36et recevoir des conseils
20:37de professionnels.
20:38En sortant de ce cercle
20:39de parole sur la préparation
20:41à la naissance
20:41pour les pères,
20:42il est rassuré.
20:43Je pourrais presque dire
20:44qu'avant d'arriver
20:45au cours de papa,
20:46je n'étais pas encore
20:47dans le rôle du papa
20:50et puis là je vais ressortir
20:51du cours de papa
20:52et je pense qu'il y aura
20:52déjà une première étape
20:53de transformation
20:54qui sera faite.
20:55Il y a presque
20:56un petit avant-après.
20:57En plus de ne pas se sentir seul
20:58en étant à avoir
20:59un premier enfant,
21:00savoir comment les autres
21:01voient aussi la situation,
21:02c'est très intéressant.
21:04On y va comme ça
21:05un peu à l'aveugle
21:06en disant
21:06est-ce que ça va être bien
21:07et quand on en sort
21:09oui, c'est très bien,
21:10il faut le faire.
21:11Je suis pressé maintenant,
21:13j'ai beaucoup moins peur.
21:13Durant les deux heures,
21:14une sage femme est présente
21:15pour aborder avec les futurs papas
21:17le séjour en maternité.
21:19Alors moi j'ai plutôt
21:19la place de celle
21:20qui va démystifier
21:21un peu l'accouchement,
21:22qui va un petit peu répondre
21:23à leurs angoisses,
21:24leur stress.
21:26Les images de l'accouchement,
21:27on explique aussi au papa
21:28la place qu'ils ont
21:29pendant le séjour
21:30à la maternité.
21:30Donc on explique au papa
21:32l'importance de la proximité,
21:34du soutien à la maman
21:36et puis aussi leur rôle de père.
21:38Ils ont aussi toute leur place
21:39dans l'éducation de cet enfant.
21:41On fait de la prévention
21:42sur la dépression
21:43et sur les troubles psychiatriques
21:45qui peuvent arriver
21:46donc chez la jeune mère,
21:47mais aussi chez le papa.
21:49Et donc c'est un sujet
21:52très très important
21:53parce que bébé a besoin
21:54de parents disponibles
21:55et un papa ou une maman
21:56qui déprime
21:57n'est pas disponible
21:58pour le développement
21:59de son enfant,
22:00pour interagir.
22:01Le centre hospitalier
22:02du forêt propose aussi
22:03l'accès à une chambre pédagogique
22:05pour pouvoir préparer au mieux
22:06l'arrivée du bébé
22:07chez ses parents.
22:09Avec le retour des beaux jours,
22:11les frelons asiatiques prolifèrent.
22:13Une situation inquiétante
22:14pour les apiculteurs
22:16car cette espèce
22:17est friand d'abeilles.
22:19De nombreuses colonies
22:20sont menacées.
22:21Notre partenaire Moselle TV
22:22est parti à la rencontre
22:24d'apiculteurs
22:25pour prendre le pouls
22:26de la situation.
22:27Regardez ce reportage.
22:29Voilà, donc on va en fumer.
22:31Une fois la fumée froide propagée,
22:33l'apiculteur peut ouvrir
22:34et s'occuper des ruches.
22:35L'objectif,
22:36vérifier les ponts de la reine
22:37pour assurer la survie
22:39de la colonie
22:39en cas d'attaque.
22:40On a réellement vu
22:41la pression du frelons asiatiques.
22:43J'ai eu plus de la moitié
22:44du cheptel
22:45qui n'a pas passé l'hiver.
22:49Alors sur un rucher,
22:50c'était effectivement dû
22:52au frelons asiatiques.
22:53On a vu qu'il y avait
22:54un nid avenue de Guise
22:55à 500 mètres du rucher.
22:56Et là, ce nid-là,
22:57il peut aller jusqu'à
22:5810 000 individus.
23:00Il va manger 10 kilos
23:00d'insectes sur une saison.
23:02Plus petit,
23:03mais aussi plus agressif
23:04que son cousin européen,
23:05le frelon asiatique
23:06est un réel danger
23:07pour les abeilles,
23:08tout comme pour les apiculteurs.
23:09Quand il y a des nids,
23:10il faut passer par des professionnels
23:12pour venir les enlever
23:13parce que nous,
23:14on n'est pas équipé.
23:15Il faut avoir
23:16des équipements
23:16vraiment spécifiques.
23:17Détecté dans la région
23:18en 2015,
23:19en 10 ans,
23:20ce prédateur d'abeilles
23:21a pu proliférer
23:22grâce à la hausse
23:22des températures hivernales.
23:24Face à ces ravages,
23:25les apiculteurs
23:26préparent leur riposte.
23:27La première chose,
23:28c'est au printemps maintenant,
23:30c'est de capturer
23:31les fondatrices.
23:31Donc les fondatrices,
23:33ce sont ces reines
23:34qui ont hiverné,
23:35qui vont créer
23:36de nouveaux nids.
23:38Et pour ce faire,
23:39on a des pièges.
23:42Il permet au frelon
23:42de rentrer
23:43par un trou calibré
23:44tous les petits trous
23:45que vous avez tout autour.
23:47C'est les trous
23:48qui sont calibrés
23:48pour laisser sortir
23:49les insectes
23:50et non pas le frelon.
23:50La situation alerte
23:52même au niveau national.
23:53Le 6 mars dernier,
23:54les parlementaires
23:55ont adopté
23:55une proposition de loi
23:56visant à coordonner
23:57la lutte
23:58contre cette menace
23:59qui porte atteinte
24:00à la biodiversité
24:01et aux abeilles.
24:03Les friperies
24:04sont des établissements
24:05de plus en plus
24:06en vogue en France
24:07ces dernières années.
24:08À des prix cassés,
24:09les clients peuvent repartir
24:11avec de nombreux vêtements.
24:13Un modèle qui plaît
24:13beaucoup donc,
24:14mais surtout
24:15qui ne cible pas
24:16qu'une catégorie
24:16de consommateurs.
24:18Écoutons deux gérantes
24:19de friperies
24:19à Limoges
24:20au micro de 7 à Limoges.
24:22Côté vintage,
24:23c'est de plus en plus tendance
24:24pour les jeunes
24:25mais aussi
24:25on a une clientèle
24:26de tout âge.
24:27On a du jeune
24:28jusqu'au moins jeune,
24:29la personne aussi
24:30de 60 ans
24:31qui veulent aussi chiner
24:32des petites pièces
24:33et aussi
24:34qu'elles sont aussi
24:35de moyens
24:35parce que nous
24:36on a vraiment
24:36tous les prix.
24:37Ça commence vraiment
24:38un vêtement
24:39à 3 euros
24:40donc c'est vraiment
24:41des petits prix.
24:42Depuis que mes parents
24:43m'ont appris
24:44à m'habiller
24:44en me disant
24:45qu'on peut s'habiller
24:47de manière
24:47seconde main
24:49et que ce n'est pas grave
24:50donc du coup
24:51moi j'ai toujours appris
24:51à m'habiller comme ça
24:52et donc pour moi
24:53ce sont des valeurs
24:54qui sont importantes
24:55et j'ai voulu
24:55les retraduire
24:56dans ma boutique aussi
24:56qu'on pouvait trouver
24:57de très belles pièces
24:58en seconde main.
25:00Un hommage
25:00aux soldats du feu
25:02bien souvent
25:02peu reconnus
25:03à leur juste valeur.
25:05Un musée des pompiers
25:06a ouvert pour eux
25:07ses portes
25:07dans l'aube.
25:09Ce lieu retrace
25:09l'évolution
25:10des équipements
25:10de secours
25:11et de lutte
25:11contre les incendies.
25:12des pièces uniques
25:13depuis le XIXe siècle
25:15jusqu'à aujourd'hui
25:16que nous présentent
25:17nos confrères
25:17de Canal 32
25:18sur place.
25:19Regardez.
25:20L'espace mémoire
25:21des sapeurs-pompiers
25:22de l'aube
25:22retrace
25:23sur 700 mètres carrés
25:24près de deux siècles
25:26d'évolution
25:26des équipements
25:27dans le département
25:28de 1830
25:29à aujourd'hui.
25:30Dès les premières visites
25:31la surprise est au rendez-vous
25:32elle témoigne
25:33de l'engagement
25:34et de la réalité du métier.
25:35Des fois ils avaient prêté
25:36main forte à la commune
25:37à côté
25:37donc ils pouvaient courir
25:38en tirant la pompe
25:39pendant 10, 20 kilomètres.
25:41Les membres
25:41de la commission Histoire
25:42ont consacré 18 mois
25:43à transformer ce lieu
25:44en un espace muséal.
25:46Le rez-de-chaussée
25:47dédié aux véhicules
25:48d'intervention,
25:49le premier étage
25:49au secours à la personne
25:51et le dernier
25:52à l'habillement
25:52ainsi qu'aux pièces
25:53plus légères.
25:54Les objets exposés
25:55proviennent de dons
25:56offerts par des communes,
25:57des collectionneurs
25:58ou des sapeurs-pompiers
25:59eux-mêmes
26:00qui conservaient
26:01ce patrimoine
26:02dans leur garage.
26:03Comme ça embêtait ma femme
26:04que ça soit là.
26:05On a un superbe patrimoine
26:06chez les sapeurs-pompiers
26:07surtout dans l'aube
26:08et on voyait
26:08que ça partait
26:09sur les vides greniers.
26:10Aujourd'hui,
26:11la commission Histoire
26:12compte 30 personnes.
26:13On honore les mémoires
26:14de nos anciens
26:15qui ont travaillé dur
26:16avec du matériel
26:17pas toujours facile
26:19à utiliser.
26:21Un peu plus de 6200 pièces.
26:23Ça va du pin's
26:24au véhicule
26:24avec toutes les tailles
26:26intermédiaires.
26:28Voilà,
26:28c'est la fin de ce journal.
26:29Merci de l'avoir suivi.
26:31On se retrouve très vite
26:32pour une nouvelle édition
26:33du Grand JT des Territoires.
26:35Au revoir à tous.
26:39Sous-titrage Société Radio-Canada
26:42Sous-titrage Société Radio-Canada