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  • il y a 6 jours

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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Grand JT des Territoires.
00:18Cette semaine, place à une édition spéciale été,
00:21un condensé de l'actualité préparé par les équipes du Grand JT des Territoires.
00:26Regardez.
00:27Voilà, donc on va en fumer.
00:29Une fois la fumée froide propagée, l'apiculteur peut ouvrir et s'occuper des ruches.
00:33L'objectif, vérifier les pompes de la reine pour assurer la survie de la colonie en cas d'attaque.
00:38On a réellement vu la pression du front asiatique.
00:41J'ai eu plus de la moitié du cheptel qui n'a pas passé l'hiver.
00:47Alors sur un rucher, c'était effectivement dû au front asiatique.
00:51On a vu qu'il y avait un nid à Venue de Guise, à 500 mètres du rucher.
00:54Et là, ce nid-là, il peut aller jusqu'à 10 000 individus.
00:57Il va manger 10 kg d'insectes sur une saison.
01:00Plus petit, mais aussi plus agressif que son cousin européen,
01:03le frelon asiatique est un réel danger pour les abeilles, tout comme pour les apiculteurs.
01:07Quand il y a des nids, il faut passer par des professionnels pour venir les enlever,
01:12parce que nous, on n'est pas équipés.
01:14Il faut avoir des équipements vraiment spécifiques.
01:15Détectés dans la région en 2015, en 10 ans, ce prédateur d'abeilles a pu proliférer
01:20grâce à la hausse des températures hivernales.
01:22Face à ces ravages, les apiculteurs préparent leur riposte.
01:25La première chose, c'est au printemps maintenant, c'est de capturer les fondatrices.
01:30Donc les fondatrices, ce sont ces reines qui ont hiverné,
01:33qui vont créer de nouveaux nids.
01:36Et pour ce faire, on a des pièges.
01:39Il permet aux frelons de rentrer par un trou calibré.
01:43Tous les petits trous que vous avez tout autour,
01:46c'est les trous qui sont calibrés pour laisser sortir les insectes et non pas le frelon.
01:49La situation alerte même au niveau national.
01:51Le 6 mars dernier, les parlementaires ont adopté une proposition de loi
01:54visant à coordonner la lutte contre cette menace
01:57qui porte atteinte à la biodiversité et aux abeilles.
02:01Ce sont des chiffres alarmants.
02:03Chaque année, le lac Léman absorberait près de 100 tonnes de plastique.
02:07C'est ce que dévoile une étude menée par une association scientifique franco-suisse.
02:12Celle-ci s'intéresse à la provenance de ces plastiques
02:15et à la manière dont ils sont déversés dans le lac Léman.
02:18Des précisions avec ce reportage de Chloé Lemeur pour 8 Montblanc.
02:23Une eau claire et limpide.
02:25A première vue, rien ne laisse ici imaginer une quelconque pollution.
02:30Pourtant, il y a quelques jours, l'Association pour la sauvegarde du Léman
02:34a dévoilé des chiffres alarmants.
02:36100 tonnes de plastique arrivent chaque année dans le lac,
02:39soit deux fois plus que les données estimées en 2018.
02:43Ces plastiques sont de divers types.
02:45Ce sont des macros et des microplastiques.
02:47Là, on a une plus grosse proportion de microplastiques.
02:50Ces microplastiques sont issus, entre autres, des poussières de pneus.
02:5533 tonnes arrivent dans le Léman par ce biais.
02:58Mais également des peintures utilisées pour les bâtiments,
03:03les mégots, les emballages à usage unique.
03:07Mauvaise gestion, contamination volontaire ou non,
03:10fuite accidentelle ou encore perte lors de l'utilisation du produit.
03:14Cette étude menée par le bureau Earth Action détaille aussi d'où proviennent ces plastiques.
03:19Selon le rapport, 83% d'entre eux se déversent dans le Léman via le ruissellement des eaux sur les sols perméables.
03:27Pour l'association, il y a donc urgence à enrayer ce phénomène.
03:31En amont, c'est-à-dire par exemple des interdictions de certains types de plastiques
03:36ou alors des incitations à changer certaines pratiques,
03:40d'améliorer aussi la gestion des déchets, d'améliorer les infrastructures
03:44et également une volonté de communiquer, de sensibiliser tant le public mais aussi les autorités.
03:50Autant de scénarios exposés dans l'étude qui permettraient de réduire de 75%
03:56la présence de plastique dans le Léman d'ici 2040.
04:01L'initiative peut surprendre, voir des gardes champêtres en centre-ville reste peu commun.
04:06Et pourtant, depuis plusieurs années, la ville de Troyes a fait ce choix
04:09pour répondre à des besoins spécifiques en matière de tranquillité publique
04:14et de préservation des espaces naturels.
04:17Canal 32 a pu rencontrer ses agents et suivre leur quotidien.
04:21Regardez ce reportage.
04:24Des gardes champêtres en centre-ville, c'est atypique.
04:27La ville de Troyes a fait ce choix en 2018.
04:29Pour combler une demande de plus en plus forte de la police municipale par rapport à de l'incivilité
04:35et donc le cortège et la gestion des espaces naturels, des charges sauvages et autres
04:40étaient certainement peut-être un petit peu délaissés.
04:42C'est juste mettre en perspective notre volonté de préserver notre cadre de vie.
04:46Aujourd'hui, trois gardes champêtres non armés assurent des missions de police spécifiques.
04:51En lien avec les autres services municipaux, ils peuvent notamment demander l'enlèvement de déchets.
04:57Leur champ d'action couvre les ruelles et les espaces verts de la ville.
05:01Les missions principales des gardes champêtres tournent autour de la police de l'environnement,
05:06de la préservation de l'environnement.
05:08Nous agissons sur les dépôts sauvages, quels qu'ils soient.
05:12On a un exemple ici.
05:13La lutte contre les déjections canines.
05:15Quelque part une pollution, mais un désagrément pour les usagers.
05:18On s'assure que les chiens soient bien tenus en laisse,
05:21que les chiens catégorisés soient muselés,
05:23que leur propriétaire ait les documents en certains parcs.
05:25Que des arbres sont abîmés et gravement endommagés,
05:28du fait que certaines personnes entraînent leurs chiens,
05:31souvent des chiens catégorisés ou mordants.
05:33On est à Troyes, on a beaucoup de parcs et jardins.
05:35On peut même dire que sur le parc des Moulins,
05:37on a même une ville, une forêt urbaine.
05:39Donc les gardes champêtres sont rentrées sur la ville de Troyes en 2018,
05:43justement pour préserver ces espaces naturels.
05:46Sur une année comme 2024, c'est à peu près 800 mains courantes
05:49et à peu près 150 à 200 verbalisations.
05:51Lors de leur patrouille, ils interviennent régulièrement
05:54sur des points sensibles, où les dégradations sont fréquentes.
05:57Ils disposent de panneaux de prévention
05:59indiquant les montants des amendes forfaitaires,
06:02un outil dissuasif.
06:04En ce qui concerne l'obligation de tenir son chien en laisse,
06:07ou plutôt le fait de ne pas le tenir,
06:09est passible d'une contravention qui peut monter jusqu'à 450 euros.
06:12Ce sont des montants maximums.
06:13Pour les dépôts sauvages de plus grande importance,
06:17là les montants peuvent être beaucoup plus importants.
06:20En décembre dernier, la décision a été prise
06:22d'étendre ce dispositif à 69 communes rurales
06:26de Trois-Champagnes-Métropole,
06:28en s'inspirant du modèle troyen.
06:30Tout à fait autre chose, avant d'être de hauts fonctionnaires,
06:33les étudiants de l'INSP, anciennement l'ENA,
06:37doivent absolument participer à une immersion militaire.
06:40Le but, c'est de leur inculquer des valeurs de la nation,
06:44avant d'accéder aux plus hautes fonctions du pays.
06:46Nos partenaires et équipes vidéo de la Provence
06:49étaient présents au camp militaire de Congers,
06:52dans le Var.
06:53Regardez ce reportage.
06:55Section pour un bond vers la gauche de 5 mètres en avant.
07:00A première vue, on pourrait croire qu'il s'agit
07:02d'un entraînement de soldats de l'armée de terre.
07:05Mais il n'en est rien.
07:06Sur le terrain du camp militaire de Congers,
07:09des élèves de l'Institut national du service public,
07:11anciennement appelés l'ENA,
07:14sont là pour une formation obligatoire dans leur cursus.
07:17Cette période d'immersion, on l'a fait en deux temps.
07:21Ça dure trois semaines.
07:22Il y a une première semaine qui se passe ici, à Congers,
07:25où les élèves sont habillés en uniforme
07:28et font des activités purement militaires.
07:30C'est eux qui pratiquent.
07:32Et puis il y a deux semaines,
07:33où on va aller dans les différentes unités
07:35des Trois Armées et de la Gendarmerie,
07:37et où les élèves vont rencontrer du personnel,
07:42vont voir des matériels, des équipements.
07:44Et donc on est plus dans la démonstration,
07:46si vous voulez, de matériel et d'équipement.
07:49Au programme donc, parcours d'obstacles,
07:51déplacements militaires,
07:52tir à l'arme automatique.
07:55Tout le panel du soldat pour une formation
07:58qui, pour ses étudiants des hautes instances,
08:01paraît indispensable.
08:03La hiérarchie, ce n'est pas une question de pouvoir
08:05ou de domination,
08:06mais c'est une question d'organisation.
08:07On a essayé par exemple de faire un exercice,
08:09on était 15 autour de la table à discuter,
08:11c'était impossible.
08:12On s'est mis à deux à trois en disant
08:14ok, telle personne responsable de ceci,
08:16telle personne responsable de cela.
08:17C'était beaucoup plus clair,
08:18c'était beaucoup plus précis.
08:20Apprendre et surtout comprendre
08:21le fonctionnement de ceux
08:23avec qui ils seront amenés à collaborer
08:25dans leurs futures fonctions,
08:27une nécessité qui s'explique d'autant plus
08:29dans le contexte mondial actuel.
08:33Avec une conscience écologique
08:34de plus en plus présente,
08:36le recyclage est devenu un enjeu majeur
08:38ces dernières années.
08:40Mais alors que devient le papier
08:41que nous utilisons chaque jour,
08:43une fois que nous l'avons déposé
08:44dans les bacs de recyclage ?
08:46Eh bien c'est la question
08:47que s'est posée TVR à Rennes
08:49qui s'est rendue dans un centre de tri.
08:51Regardez ce reportage.
08:52Le papier rennais est débarqué ici,
08:56dans l'immense usine Norskog de Golbet,
08:59qui recycle les trois quarts des papiers
09:01collectés en France,
09:02soit 450 000 tonnes par an.
09:05Les 6 000 tonnes de papier trié
09:07que Rennes Métropole vend donc chaque année
09:09à Norskog ne font tourner l'usine
09:11que cinq jours par an.
09:13Mais le papetier Vosgien s'en contente,
09:15car de plus en plus de collectivités
09:17vendent leurs déchets à l'étranger.
09:19Ce que fait Rennes Métropole,
09:20c'est hyper important pour nous.
09:21Aujourd'hui, le papier se rarifie,
09:23il faut le chercher de plus en plus loin.
09:25On est le dernier producteur
09:26de papier journal en France.
09:28C'est en partie grâce aux synergies,
09:30à tout ce qu'on met en place,
09:31et y compris avec les collectivités.
09:33Avant de redevenir bobine,
09:35le papier déposé dans les bacs jaunes
09:37de Rennes Métropole a été lavé,
09:39libéré de ses agrafes,
09:41puis de son encre,
09:43dans des lessiveuses géantes
09:44et des kilomètres de tuyauterie.
09:46La pâte à papier est ensuite étirée
09:48et séchée dans cette gigantesque machine
09:51et mise en bobine de 300 kilos à 3 tonnes.
09:54Le papier Rennes est redevenu papier
09:56et a rapporté de l'argent à la collectivité.
10:00Un revenu variable,
10:01selon les années et le cours du papier.
10:03Ça nous rapporte de mémoire
10:05à peu près 100 000 euros à l'année
10:08de revente matière.
10:09Une partie de ces bobines
10:11va repartir en Bretagne,
10:13vers les imprimeries du groupe Ouest France.
10:15C'est super parce qu'au moins,
10:16la boucle est bouclée.
10:18On a lu son journal,
10:20on l'a déposé dans le bac jaune
10:21et ça redevient ensuite le journal
10:23qu'on lit quelques semaines plus tard.
10:26L'éco-pâturage,
10:28en avez-vous déjà entendu parler ?
10:30C'est une pratique écologique
10:32de plus en plus en vogue
10:33qui consiste à utiliser des animaux
10:35pour le fauchage des espaces verts
10:37au lieu d'utiliser des objets mécaniques.
10:39À Saint-Dizier, en Haute-Marne,
10:42vous allez le voir,
10:42la ville s'est dotée de quatre moutons
10:44pour entretenir ces espaces
10:46et les sols de la commune.
10:48Notre partenaire puissance télévision
10:50a rencontré ces nouveaux agents municipaux.
10:53Regardez.
10:55Allez, venez.
10:55Viens, ma fille, viens.
10:56Des nouveaux employés municipaux,
10:58pas tout à fait comme les autres.
10:59Viens.
11:01Quatre moutons ont rejoint
11:02les services techniques
11:03de la ville de Saint-Dizier.
11:04Leur mission,
11:05pètre et manger
11:06pour entretenir les espaces verts.
11:08On appelle cela l'éco-pâturage.
11:10Il n'y a pas de pétrole,
11:11il n'y a pas de personnel,
11:11puisque c'est eux qui font tout le boulot.
11:13Il suffit juste de les déplacer
11:14en fonction des besoins
11:15et ça tombe en fait.
11:17Et ça évite de faire entrer
11:18des engins qui vont tasser les sols.
11:20Et puis c'est agréable
11:21de voir des petites bêtes dans la ville.
11:23Ces deux brebis et deux béliers
11:24s'occupent de l'extérieur
11:25des maisons Napoléon.
11:27En fait, ils adorent le lierre
11:28qui monte après les murs.
11:29Et après, ils mangent tout.
11:30Et puis on va les mettre
11:31sur un endroit au fouillard Kéo
11:33où là, logiquement,
11:34ils devraient manger en premier
11:35la renouille du Japon
11:36qui est une plante invasive.
11:37Et c'est hyper utile
11:38parce que mécaniquement,
11:39on n'y arrive pas en fait.
11:40L'éco-pâturage combiné
11:42à de l'entretien classique
11:43ne présente finalement
11:44que peu d'inconvénients.
11:45Là où on ne veut pas
11:46faire passer de machines,
11:46par exemple,
11:48eux ne pèsent pas
11:49et donc ils ne compactent pas le sol.
11:50Ça nous permet d'établir
11:51un contact avec la population
11:52parce que, bien sûr,
11:53ça attire le regard
11:54et les gens sont contents
11:55de voir des moutons.
11:57Un peu de nature en ville,
11:57ça étonne toujours un peu.
11:59Et donc c'est aussi l'occasion
12:00de nouer des conversations
12:01avec les gens.
12:02Ce mode de tonte simple
12:03et ancestral revient à la mode
12:05dans de nombreuses villes
12:06et entreprises en France
12:07puisque le nombre
12:08de projets d'éco-pâturage
12:09a été multiplié par 50
12:10entre 2000 et 2020.
12:12Par le passé,
12:13Chaumont et Vitry-le-François
12:14l'ont déjà expérimenté.
12:19Depuis un an et demi,
12:20la marque automobile Alpine
12:21a ouvert une concession au Mans.
12:23Un choix stratégique
12:24pour la marque
12:25qui veut surfer
12:26sur la proximité
12:27avec le circuit
12:28des 24 heures du Mans.
12:30Est-ce un choix payant ?
12:31C'est ce qu'a voulu savoir
12:31Anthony Piton
12:32pour LMTV en Sarthe.
12:35Depuis un peu plus d'un an,
12:36Alpine a pris ses quartiers au Mans.
12:38Un choix stratégique
12:39pour la marque Tricolore.
12:41Alpine compte bien surfer
12:42sur la proximité du circuit
12:44et les 24 heures du Mans
12:45pour attirer les clients.
12:46On peut parler de clients
12:47qui viennent du bout de l'Europe
12:49pour venir jusqu'au Mans.
12:52On a même cette clientèle anglaise
12:55que nous connaissons très bien
12:56avec les 24 heures
12:57qui s'arrête.
12:59venir nous voir à la concession,
13:00c'est très plaisant
13:01de pouvoir faire
13:01quelques clichés photos
13:03avec eux
13:03et partager notre passion
13:05tous ensemble.
13:06Avec son coupé sportif,
13:07l'A110,
13:08la marque joue sur la fibre nostalgique.
13:11Le but,
13:12séduire une clientèle
13:13en quête de sensation.
13:17Comptez au minimum
13:1765 000 euros
13:18pour une A110.
13:20Ici au Mans,
13:21le marché répond présent
13:22avec des ventes
13:23qui dépassent
13:24les objectifs fixés
13:25par la marque.
13:26Une centaine par an.
13:26Donc nous,
13:27on est ouvert il y a un an et demi.
13:28Donc sur l'année,
13:29une année pleine,
13:30c'est environ 100 voitures.
13:31Le profil,
13:32c'est jeune retraité,
13:33on va dire 60-70 ans,
13:37rêve de gosse.
13:38Voilà,
13:39je me fais plaisir maintenant.
13:40J'attends pas
13:40d'être trop vieux
13:42pour me faire plaisir.
13:43Un pari gagnant
13:44et Alpine mise
13:45sur son héritage
13:46et le prestige du Mans
13:47pour accélérer encore.
13:50Récemment distingué
13:51lors du concours général agricole,
13:53la fourme d'Ambert
13:55est un fromage
13:55emblébatique
13:56de la Loire
13:57au savoir-faire traditionnel.
14:00Mais derrière cette victoire
14:01se cache aussi
14:02une rivalité
14:03avec un autre fromage
14:04de la région,
14:05la fourme de Montbrison.
14:07Deux spécialités,
14:08deux histoires
14:09et un même héritage.
14:10Vous allez le voir,
14:11reportage de TL7
14:12dans la Loire.
14:13Alexandre Couset.
14:15Deux appellations
14:16à l'histoire commune.
14:17Si aujourd'hui
14:17les deux fourmes
14:18sont bien distinctes,
14:19les sœurs Ambert
14:20et Montbrison
14:21autrefois fécunent.
14:22Un passé commun
14:23remontant au Moyen-Âge.
14:25Les appellations
14:25d'origine contrôlée
14:26partagent notamment
14:27leur territoire
14:28entre puits d'Aumé-Loire.
14:29Conséquence,
14:30c'est une fromagerie
14:31ligérienne
14:32qui a obtenu
14:32la médaille d'or
14:33au concours général agricole
14:34pour la fourme d'Ambert.
14:35En 1972,
14:37il y a eu la création
14:38de la première AOC
14:40qui regroupait
14:41les deux fourmes,
14:42fourme d'Ambert
14:42ou fourme de Montbrison.
14:43Depuis 2002,
14:45en fait,
14:45il y a maintenant
14:46deux AOP,
14:47l'AOP fourme de Montbrison
14:48et l'AOP fourme d'Ambert.
14:50Cette fromagerie produit
14:51les deux fourmes
14:51avec deux cahiers
14:52des charges bien distincts.
14:54Ces deux fromages,
14:55bien que voisins,
14:56incarnent des sensibilités
14:57gustatives différentes.
14:58La fourme d'Ambert,
14:59douce et crémeuse
15:00et la fourme de Montbrison,
15:01plus robuste et fruitée,
15:03sont deux facettes
15:03d'un même héritage.
15:05Avec une croûte sèche
15:06orangée
15:06sur la fourme de Montbrison
15:07et une croûte fleurie
15:08sur la fourme d'Ambert.
15:09On va dire que la fourme d'Ambert,
15:10c'est un bleu plus classique
15:12avec des ouvertures importantes
15:14et une dose de pénicillium,
15:16donc avec des trous
15:17d'aération plus importants.
15:19Contrairement à la fourme de Montbrison,
15:21où c'est un cahier
15:22qui est broyé,
15:23salé dans la masse
15:24et en fait le persillage
15:25se fait par un veinage
15:27très fin
15:27à l'intérieur de la fourme.
15:28Au niveau national,
15:29c'est la fourme d'Ambert
15:30qui régale le plus de papilles
15:31puisque 5000 tonnes
15:32sont produites chaque année
15:33contre seulement 600 tonnes
15:35de fourme de Montbrison.
15:37A travers ces deux produits d'exception,
15:39c'est tout un patrimoine
15:39qui se déguste,
15:41une histoire qui se savoure
15:42ici,
15:43au cœur de la Loire.
15:45C'est la tendance culinaire du moment,
15:48les pâtisseries
15:49en trompent l'œil.
15:50Ce sont des gâteaux
15:51trop beaux pour être vrai.
15:53Regardez l'histoire de Noémie
15:54qui est une jeune pâtissière
15:56qui a découvert cette discipline
15:57en début d'année
15:58et en seulement quelques mois,
16:00sa boutique est devenue
16:01un véritable succès
16:03près de Rennes.
16:03TVR a donc décidé de lui rendre visite
16:06pour découvrir son secret.
16:08Regardez.
16:09À Montauban de Bretagne,
16:11tous les samedis,
16:12c'est la même rengaine.
16:13Alors là, on est venu chercher
16:15les troupes de beignes.
16:16Ça me donne trop envie
16:17de croquer moi aussi.
16:18On a fait 40 minutes de route
16:20pour venir goûter les gâteaux.
16:22Dans cette commune de 6500 âmes,
16:24des dizaines de curieux
16:25s'amassent devant cette boutique.
16:27Je vous écoute.
16:28Cacahuètes, framboises, citron, coco.
16:31Noémie propose ce qu'on appelle
16:33des pâtisseries en trompe-l'œil.
16:37C'est seulement en mars dernier
16:38qu'elle découvre la discipline.
16:40Trois mois après,
16:41elle propose désormais 15 saveurs.
16:44Il est presque fini.
16:46Au fur et à mesure des semaines,
16:47je me perfectionne.
16:48La semaine dernière,
16:49j'ai pu trouver quelque chose
16:50qui n'allait pas sur un trompe-l'œil
16:51et cette semaine,
16:52j'ai changé la technique.
16:54Je vois sur les petits pop-corns,
16:55j'ai passé une semaine
16:55à savoir comment le faire,
16:57quelle couleur,
16:58il faudrait combien
16:58de pâtisseries en tout ?
16:59Je pense une grosse boîte.
17:02Visiblement,
17:03difficile de faire un choix
17:04devant toutes ces pièces appétissantes.
17:07Samedi dernier,
17:07les 2000 pâtisseries confectionnées
17:09ont trouvé preneur
17:10en quelques heures seulement.
17:12Tu vois, ça t'as un réel.
17:16Car avec plus de 200 000 abonnés
17:18cumulés sur les réseaux sociaux,
17:20le travail de la pâtissière
17:21est reconnu bien au-delà
17:22de Montauban.
17:23Regardez-moi ce trompe-l'œil
17:24de qualité.
17:25En mars dernier,
17:26elle poste cette vidéo
17:27et la machine s'emballe.
17:29Depuis,
17:30certaines personnes
17:31font plusieurs heures de route
17:32pour se rendre dans sa boutique.
17:33On m'a dit
17:34tu devrais essayer
17:35de faire des TikTok culinaires.
17:37Tu vas voir,
17:37ça perce.
17:38Et en fait,
17:38j'en ai fait un
17:39et le premier a dû faire
17:40100 000 vues.
17:41Et quand on a tiré le rideau,
17:42on était en train de trembler,
17:43on s'est dit
17:44on ne va jamais en avoir assez
17:45pour tout le monde.
17:46Niveau prix,
17:47comptez entre 6 et 7 euros
17:49la pièce.
17:50Les trompe-l'œil de Noémie
17:51sont à la vente
17:51seulement le samedi
17:52dans sa boutique
17:53Ndes Pâtisseries
17:54à Montauban de Bretagne.
17:57Connaissez-vous le Molky ?
17:58En France,
17:59environ un million de personnes
18:00jouent à ce jeu.
18:01Devenu un véritable phénomène national
18:03où la pratique allie loisirs et tactiques.
18:06Des championnats de France
18:07ont même été organisés
18:08réunissant près de 150 participants
18:10en Moselle.
18:12Reportage de notre partenaire
18:13Moselle TV.
18:14La 10 au milieu
18:16et après c'est les impaires d'un côté
18:18et les paires de l'autre.
18:19Donc 3 impaires, 4 paires.
18:22Au milieu on met 11-12
18:23parce qu'on essaie de mettre
18:24les plus grosses au milieu
18:25et derrière c'est juste 7, 9, 8.
18:30Au Molky, le but c'est toujours le même,
18:32faire 50 points
18:33mais il y a tellement de manières différentes
18:34de le faire,
18:35on peut faire 10 parties
18:36et gagner de 10 manières différentes.
18:37Près de 160 participants
18:39venus de toute la France
18:40cherchent à obtenir
18:42le titre de Florentin.
18:43Oui monsieur,
18:44Un autre point les réunit,
18:46celui d'être passionné
18:47par ce sport d'origine finlandaise.
18:49J'aime bien ce sport
18:50parce que c'est assez stratégique,
18:52chaque partie est différente.
18:54Ce que j'adore c'est le côté stratégique
18:55parce que du coup il y a à la fois
18:56le côté précision etc.
18:58Je suis beaucoup jeu de société
18:59et du coup je retrouve là
19:00à la fois l'adresse avec la stratégie.
19:02Et la convivialité.
19:04On se connaît quasi tous,
19:07on se retrouve à différents endroits
19:08de la France
19:09et franchement c'est comme ça.
19:11Oh non, pas celle-là !
19:13Si cette année,
19:16Florentin a la chance
19:17d'accueillir ce championnat de France
19:18de Molkis individuel et triplette,
19:21c'est notamment grâce aux nombreux terrains
19:23proposés sur ce bouleau de Rome flambant neuf.
19:26Mais pas uniquement,
19:27puisque la discipline est particulièrement implantée
19:29sur la région.
19:30Nous sommes en Lorraine
19:31très nombreux à jouer aux Molkis.
19:34Il y a 12 clubs en Lorraine
19:35et sur la France
19:36on est environ 65 clubs à jouer.
19:39C'est accessible à tout le monde
19:40donc forcément ça fédère
19:42le plus large panel possible
19:45au niveau des âges.
19:46J'adore la pétanque
19:46parce que ça fait 40 ans que je joue
19:47mais le Molkis est un petit plus
19:49beaucoup plus tactique.
19:50C'est un peu la tactique du billard
19:52avec l'adresse de la pétanque.
19:53C'est un peu des événements
19:53où on fait découvrir
19:54qu'il y avait beaucoup de Molkis en Lorraine
19:56surtout avec les belles installations
19:57qu'on a là.
19:58On a de la place pour tout le monde
19:59et voilà c'est génial.
20:00Créée il y a deux ans désormais
20:02la section Molkis
20:03du club de pétanque de Florange
20:04accueille volontiers
20:05les nouveaux adhérents
20:06et ce, quel que soit leur âge.
20:09À la quête d'un corps de rêve
20:11le sien vous allez le voir
20:13est très musclé.
20:14À 33 ans
20:15Mickaël est un bodybuilder
20:16acharné dans sa quête
20:18du corps parfait.
20:20Et il est prêt à tout
20:21pour y parvenir
20:22entre musculation intensive
20:24nutrition stricte
20:25sommeil
20:26et rythme de vie
20:27tout est pensé
20:28tout est sous-pesé
20:30pour optimiser
20:31cette progression.
20:33Puissance télévision
20:34l'a bien nommée
20:35la rencontrée
20:36regardez.
20:43À chaque fois que je monte sur scène
20:44j'ai l'impression de réaliser
20:45un rêve de gosse
20:46depuis que je suis gamin
20:46que je veux monter sur scène
20:47me confronter aux autres
20:48et avoir des résultats
20:50et c'est ce qui se passe
20:51en ce moment
20:51j'espère que ça va durer
20:52c'est une adrénaline
20:54je suis heureux comme tout
20:55c'est génial.
20:57Mickaël n'est pas en train
20:58de se contempler
20:59mais bien en train
21:00de travailler son posing.
21:02Comprenez,
21:03l'art qu'ont les bodybuilders
21:04de contracter simultanément
21:06et le plus possible
21:07leurs muscles.
21:07On monte sur scène
21:08on reste l'équivalent de quoi ?
21:1010-15 minutes
21:10et c'est le fruit
21:11des mois
21:13et des années de travail
21:14qui ont précédé
21:15des sacrifices
21:16donc on peut avoir
21:16le plus beau corps
21:17du monde
21:18si on ne sait pas poser
21:19et se mettre en valeur
21:20ça sert à rien.
21:20Mais avant d'en arriver
21:23à ce corps
21:23il a fallu travailler
21:24depuis qu'il a eu le droit
21:26de rentrer dans les salles
21:27de musculation
21:27à l'âge de 15 ans
21:28Mickaël enchaîne
21:29les séances
21:30routinier oui
21:31ingrat oui
21:32mais la quête
21:33du corps de ses rêves
21:34passe par là.
21:35Je sais qu'en faisant
21:36les séances
21:37les plus intenses possibles
21:37j'aurai les meilleurs
21:38résultats à la fin
21:39pour la compétition
21:40alors je donne tout.
21:41Aujourd'hui
21:41son corps est devenu
21:42une addiction
21:43une obsession même.
21:44C'est comme une sculpture
21:45en fait
21:45on commence à la sculpter
21:46on commence à avoir
21:47de la définition
21:48et puis on voit
21:49que ce serait mieux
21:49de rajouter un peu
21:50de matière par ici
21:51d'en enlever par là
21:52et au début
21:53c'est du général
21:54et plus on avance
21:55dans le temps
21:56plus on travaille le détail.
21:57A côté de ses entraînements
21:58absolument tout
21:59est pensé pour optimiser
22:00sa progression
22:01récupération
22:02sommeil
22:03rythme de vie
22:04et bien sûr
22:04la nutrition.
22:05A quelques jours
22:06de ses tout premiers
22:07championnats du monde
22:08l'heure est à la diète
22:09au sens très strict du terme
22:11dans les assiettes
22:12on est bien loin
22:13d'un banquet à volonté.
22:14On va être sur un total
22:15journalier de 1600 calories
22:16parce qu'on est à deux semaines
22:17du coup de la compète
22:19en temps normal
22:20ils mangeraient
22:20quasiment autant de protéines
22:22mais beaucoup plus de glucides
22:23et beaucoup plus de lipides aussi.
22:25Si la diète n'est pas adaptée
22:26on fait tout ça pour rien
22:27donc vraiment
22:27la diète c'est le plus important.
22:29Comme à la salle
22:30aucun écart n'est toléré
22:31des restrictions de vie
22:32quasiment masochistes.
22:34Ce qui me plaît vraiment
22:35dans le quotidien
22:35rien
22:36au niveau diète
22:37c'est horrible
22:38j'ai faim tout le temps
22:39dès que je mange
22:41je me dis
22:42bah tiens
22:42maintenant j'ai plus qu'attendre
22:43trois heures
22:43pour remanger un peu.
22:44Tout cet investissement
22:45et ses restrictions
22:46seront peut-être la clé
22:47pour remporter
22:48ces prochaines compétitions
22:49et pourquoi pas
22:50se rapprocher un jour
22:51du physique de Mike Menzer
22:53son idole de toujours.
22:54Avec le ventre au ventre
22:55et la dépose un peu
22:56magnifique.
22:57Dans une région
23:02prisée des touristes
23:03la mobilité douce
23:05prend le large
23:06depuis l'été 2023
23:08un bateau navette
23:09traverse la Dordogne
23:10pour relier
23:11Mossack et Grand Castan
23:12à Calais
23:14une solution en pratique
23:15et gratuite
23:16pour les riverains
23:17et les visiteurs
23:18qui soutient
23:19le développement
23:20des transports verts
23:21dans un territoire
23:22touristique de premier choix.
23:24Un reportage
23:24de nos équipes
23:25de Territoires Audacieux
23:26regardaient.
23:28Cela faisait plus de 100 ans
23:29qu'elles étaient séparées
23:31par la Dordogne.
23:32Les communes
23:33de Mossack et Grand Castan
23:34et de Calais
23:35sont à nouveau reliées
23:36grâce à ce bateau navette
23:38qui sillonne la rivière
23:40depuis 2023.
23:41Ça va ?
23:41Ça va fonctionner ?
23:43C'est un endroit
23:43où on ne venait pas
23:44parce qu'on ne pouvait plus circuler
23:46et là c'est un endroit
23:47où l'on vient
23:47parce qu'on peut
23:48continuer son chemin
23:49on peut s'arrêter
23:51au restaurant
23:51au Béla Tchao
23:52on peut profiter des quais
23:53on peut profiter
23:54des différentes marches
23:55des itinéraires
23:56de randonnée
23:56on peut aller voir
23:57les communes aux alentours
23:58donc vraiment
23:59ça devient une étape
24:00et non pas un endroit
24:02où on ne sait plus
24:03où aller.
24:04La traversée est gratuite
24:05tout l'été
24:05et peut embarquer
24:06neuf passagers à la fois
24:07un véritable outil
24:09d'attractivité
24:10pour les touristes
24:10qui peuvent également
24:12y emmener leur vélo
24:13sur certaines tranches horaires
24:15pour les riverains
24:16tels que Véronique
24:17la navette
24:18agit comme un simplificateur
24:20de trajet.
24:21Alors moi
24:21ça me permet
24:22d'aller chez mes amis
24:22qui habitent juste
24:24en face de la rive
24:24et ça m'évite
24:25de faire
24:2610, 20, 40 kilomètres.
24:29Ce bac
24:29et ses 200 mètres
24:30de traversée
24:31sur la rivière
24:32d'Ordogne
24:32constituent également
24:33une attraction
24:34touristique
24:35à part entière.
24:36Pour financer
24:37cet ouvrage
24:38issu de l'époque
24:38napoléonienne
24:39ainsi que la cale
24:40d'amarrage
24:41et le pilote salarié
24:42la communauté
24:43de commune
24:44des Bastides
24:44d'Ordogne-Périgord
24:45l'État
24:46le département
24:47de Dordogne
24:48ainsi que la région
24:49Nouvelle-Aquitaine
24:49ont été rejoints
24:51par EDF.
24:52La berge
24:52a été aménagée
24:53de ce côté-là
24:54pour donner
24:55un accès
24:56à la Dordogne
24:57une cale à bateau
24:58l'aménagement
24:59est maintenant terminé
25:00la partie est végétalisée
25:01il y a un arbre
25:02qui a été planté
25:03et là ici
25:03la répicilve
25:04la végétation
25:05de bord de l'eau
25:06est maintenant
25:08florissante.
25:11Et puis c'est l'histoire
25:12insolite
25:13de cette édition
25:14passionnée par les trains
25:15Guy s'est offert
25:16une gare ferroviaire
25:18pour sa retraite.
25:19Installé à Ricle
25:20dans le Gers
25:21il a réhabilité
25:23cette gare
25:24désaffectée
25:24pour y habiter
25:25avec sa femme
25:26à l'intérieur
25:27on peut y trouver
25:28des objets
25:28de collection
25:29accumulés
25:30tout au long
25:30de sa vie
25:31tels que
25:32des fauteuils
25:33de TGV
25:33ou des panneaux
25:34d'affichage
25:35sa maison
25:36est un véritable musée
25:38un reportage
25:39de Salomé Dubard
25:40chez notre partenaire
25:41de la Dépêche du Bidi.
25:43Alors nous avons acheté
25:44cette gare
25:45en 2014
25:46et nous avons vécu
25:47dedans à partir de 2015
25:48parce que j'étais encore
25:49en activité à Paris.
25:50L'acquisition de cette gare
25:51est venue par rapport
25:52à ma passion
25:53des trains électriques
25:53dont j'ai toujours joué
25:55aux trains électriques
25:55pendant toute ma vie
25:56de l'âge de 10 ans
25:58je crois
25:58jusqu'à aujourd'hui
25:59et effectivement
26:00en allant sur des salons
26:01de modélisme
26:01acheter mes locomotives
26:02mes voitures voyageurs
26:04donc j'ai stocké ça
26:04pendant 40-45 ans
26:06dans mon garage
26:07où j'habitais à Paris
26:08malheureusement
26:09je ne pouvais plus rentrer
26:09mes véhicules
26:10donc quand est arrivé
26:11l'âge de la retraite
26:12j'ai dit à mon épouse
26:12il est absolument
26:13et impératif
26:14obligatoire
26:14pour exposer
26:15toutes ces pièces
26:16d'acheter une vieille gare
26:17parce que dans un appartement
26:18ou dans un pavillon
26:19ça n'aura pas lieu d'être.
26:21Voilà c'est la fin
26:22de cette édition
26:22du Grand JT des Territoires
26:24j'étais ravi
26:24de vous accompagner
26:25merci à tous
26:26de nous avoir suivis
26:27on se retrouve très vite
26:28pour une nouvelle édition.
26:29Sous-titrage Société Radio-Canada

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