- 07/07/2025
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00:02Bonjour à tous et bienvenue dans le Grand JT des Territoires.
00:18Cette semaine, place à une édition spéciale été,
00:21un condensé de l'actualité préparé par les équipes du Grand JT des Territoires.
00:26Regardez.
00:27Donc là, c'est des maisons qui sont typiques du bassin.
00:30Et c'est vrai que c'est dommage parce qu'on s'aperçoit que c'est des maisons
00:33qui pourraient être vendues à des gens qui souhaiteraient vivre à l'année.
00:38Emma travaille avec son père dans une agence immobilière à Ares.
00:41Il constate, comme sur beaucoup de communes du bassin d'Arcachon,
00:44l'expansion des locations saisonnières, via les plateformes Airbnb par exemple,
00:49qui raréfient l'offre de logements pour les résidents permanents.
00:52Autre problématique, des prix d'achat très élevés,
00:54en partie à cause de la forte demande alimentée par l'attrait touristique de la région.
00:59On a une tension qui est présente depuis 2016 sur le secteur du bassin d'Arcachon.
01:03On l'a ressenti depuis 2016 très sérieusement, avec la LGV qui est arrivée, avec l'expansion du bassin.
01:09La moyenne de prix, on va dire qu'on est entre 450 et 650 000 euros pour trouver une maison.
01:14Ce n'est pas négligeable.
01:18Un marché bloqué qui provoque de lourdes conséquences.
01:22Fermeture de classes, jeunesse déserte, employeur en manque de salariés.
01:26Xavier Dané, le maire de la commune de 6000 habitants, exprime son inquiétude.
01:31Notre situation est préoccupante.
01:33Préoccupante, on est une petite commune, 6400 habitants.
01:36Et aujourd'hui, on n'arrive pas à loger notre population.
01:39La solution paraît être la construction de nouveaux logements.
01:42Mais la loi SRU qui impose 25% de logements sociaux arrive bientôt sur les communes du Nord-Bassin.
01:48Arrest n'en compte que 3,5%.
01:50Et face à la ZAN, la ville se retrouve dans une impasse.
01:54Je lance un cri d'alarme.
01:55Un cri d'alarme avec cette schizophrénie, cette bipolarité de l'État qui nous dit
02:01surtout construisez, construisez, construisez des logements sociaux parce qu'on en a besoin.
02:06Mais il faut qu'on nous aide.
02:07C'est-à-dire qu'on ne peut pas nous dire construisez des logements.
02:10Mais par contre, ne construisez pas du tout parce que la zéro artificialisation nette arrive demain.
02:15De 2050, c'est demain.
02:17Une situation critique qui touche l'ensemble du bassin d'Arcachon.
02:21En 5 ans, les prix de l'immobilier ont augmenté de 45%.
02:24Partons à Rennes maintenant où l'Institut de recherche agronomique va inaugurer une IRM pas comme les autres.
02:33Cette fois-ci non pas destinée à la médecine, elle servira, elle, à poursuivre des études sur l'agroalimentaire.
02:40Une première mondiale, vous allez le voir, des explications avec ce reportage de TVR à Rennes.
02:46Le nouvel appareil d'IRM installé à l'INRAE de Rennes depuis un an est normalement destiné au diagnostic médical.
02:53Mais c'est le seul au monde qui a été configuré pour être dédié à 100% à la recherche en agroalimentaire, alimentation et environnement.
03:02On va pouvoir mieux comprendre comment le pain se forme chez les boulangers,
03:06comment on peut transformer aussi des produits laitiers pour faire des bons fromages
03:11et encore une fois, comment on va ensuite les digérer.
03:13Donc c'est vraiment unique et très intéressant.
03:16Ainsi, les chercheurs de l'unité OPAL de l'INRAE ont mis au point des outils spécifiques.
03:21Ils peuvent cuire ou congeler des aliments à l'intérieur de l'IRM
03:25et ainsi suivre pas à pas la transformation de la structure des produits
03:29à l'échelle de l'infiniment petit, de l'ordre de 500 millième de millimètre.
03:34On peut par exemple suivre le processus de séchage
03:36et avec cet IRM accéder à l'information spatiale sur l'eau
03:42de l'échelle du produit jusqu'à l'échelle subcellulaire.
03:46Par exemple, dans le cas des tissus végétaux ou d'un fruit,
03:50on peut sécher ce fruit sous l'IRM et voir comment l'eau diffuse
03:54et comment elle est transférée à ces échelles différentes
03:58sur un même objet qu'on va suivre au cours de sa transformation.
04:03Impossible de filmer cette machine de près,
04:05elle génère un champ magnétique extraordinaire,
04:0830 000 fois plus élevé que dans la nature.
04:10Le champ magnétique est créé par un courant qui circule dans un supraconducteur
04:14qu'on plonge dans un bain d'hélium liquide à moins 269 degrés.
04:18Coût de cet appareil, un peu plus de 1 million,
04:20financé par l'État, la région, la métropole rennaise et l'Europe.
04:26L'entreprise pilote a lancé son tout nouveau stylo, le Friction Ball Plus,
04:32une variante du célèbre effaceur pour écolier,
04:35vendu à plus de 4,3 milliards d'exemplaires dans le monde.
04:39Cette innovation vise un public plus large,
04:42le tout avec une conception qui se veut plus écologique.
04:46Regardez sa fabrication avec ce reportage de notre partenaire 8 Montblanc sur place.
04:52Voici le dernier bijou de pilote, le Friction Ball Plus.
04:56Un design plus sobre pour une empreinte carbone réduite,
05:00cette innovation vient compléter l'offre de stylos effaçables déjà existantes
05:04avec le Friction Ball bien connu des scolaires.
05:07Il est fabriqué à partir de 82% de plastique recyclé post-consommateur du RPET pour être précise.
05:14Et c'est vrai que quand on compare l'impact environnemental des deux stylos,
05:17donc celui-ci fabriqué en France et un équivalent fabriqué au Japon,
05:21on réduit notre empreinte carbone de 36%.
05:22Si le corps du stylo est composé de 82% de plastique recyclé,
05:27cela représente environ 60% de son poids,
05:31car pour des raisons de confidentialité, l'encre et la mine sont importées du Japon.
05:36Mais avant de passer au produit fini, ce nouvel instrument d'écriture ressemble plutôt à ça.
05:41C'est ce que le consommateur jette dans sa poubelle jaune,
05:46c'est récupéré et on refait des granulés et nous on utilise ce plastique pour notamment le nouveau stylo.
05:52Le plastique arrive ensuite ici par un système d'aspiration pour la prochaine étape, l'injection.
05:57On va sécher les granulés plusieurs heures pour enlever l'humidité qui est à l'intérieur.
06:02Et ensuite, on va alimenter une presse injectée, on va fondre le plastique à peu près à 300 degrés.
06:10Le plastique est ramolli.
06:11Le stylo passe ensuite dans cette machine pour le décorer.
06:15Une étape comme celle de l'injection, compliquée par l'utilisation de plastique recyclé,
06:20son aspect étant plus visqueux que du plastique vierge.
06:23Place à l'assemblage avant d'être ensuite emballé.
06:26A chacune des étapes, le produit est vérifié et un test d'écriture est effectué.
06:31Il aura fallu près de deux années pour que Pilote lance officiellement la fabrication de ce Friction Ball Plus.
06:37Un produit supplémentaire dans la gamme écologique de Pilote qui devrait permettre à l'entreprise d'approcher son objectif,
06:44à savoir divisé par deux son empreinte carbone d'ici 2030.
06:50Chaque année, les Antilles sont secouées par des séismes, des phénomènes naturels sans grande conséquence dans la majorité des cas.
06:58Mais doit-on se méfier quand même des séismes en Martinique ?
07:02C'est la question que s'est posée via ATV sur place.
07:05Regardez.
07:06On voit que tous les séismes vont dessiner le plongement de la plaque Amérique sous la plaque Caraïbe.
07:12Et donc c'est au frottement entre les plaques qu'ont lieu les ruptures les plus importantes.
07:16Un tremblement de terre de magnitude 4,5.
07:19Rien d'alarmant.
07:20Et pourtant, certains commencent à s'inquiéter.
07:23L'observatoire volcanologique de Saint-Pierre tient, lui, à rassurer.
07:27Alors il n'y a rien d'anormal dans les magnitudes des séismes qu'on a enregistrées depuis le début de l'année.
07:32Ce ne sont pas les mêmes, en fait, ils ont eu lieu à différents endroits de la plaque,
07:36donc en Martinique ou au large ou en profondeur.
07:39Et en fait, ils sont liés au phénomène de subduction,
07:41c'est-à-dire le plongement des plaques nord et sud-américaines sous la plaque Caraïbe.
07:46Il était à plus de 100 km sous nos pieds.
07:48Depuis le début de l'année, 6 séismes ont été enregistrés comme ressentis par la population.
07:53En comparaison, 10 à 15 sont ressentis sur une année complète depuis les 20 dernières années.
07:59Face à ce chiffre déjà élevé, l'inquiétude ne faiblit pas.
08:02Les données historiques nous ont montré qu'on avait pu enregistrer dans le passé au large de la Martinique
08:07des séismes qui ont atteint des magnitudes de 7 à 8,
08:11et donc qui pourraient faire des dégâts conséquents sur l'île.
08:14Face à la possibilité d'un phénomène conséquent sur notre île,
08:17des exercices de gestion de crise sismique existent déjà.
08:20Se préparer, c'est tout d'abord s'informer, c'est-à-dire essayer d'obtenir l'information.
08:25Alors il y a plein d'organismes qui forment au risque naturel majeur,
08:28mais sur le site de la préfecture, sur Internet, on a plein d'informations disponibles.
08:34Il ne faut pas s'inquiéter, ce sont des phénomènes parfaitement naturels.
08:37Deuxièmement, je dirais qu'il faut considérer ces alertes justement
08:40comme des moments, comme des petites piqûres de rappel qui permettent justement de se préparer.
08:45Donc aujourd'hui, le maître mot, c'est la préparation.
08:49Malgré tout, un séisme ne prévient pas,
08:51et les spécialistes travaillent de plus en plus pour déterminer le moment où la terre va trembler.
08:56Ces professionnels tiennent également à rappeler
08:58que ces phénomènes n'ont absolument rien à voir avec l'activité de la montagne pelée.
09:03Dans ce journal, partons pour les Bouches-du-Rhône à Saint-Chama,
09:08où l'association 8 vies pour la planète a plongé dans l'étang de Berre
09:12pour y planter des austères marines.
09:15Cette action écologique intervient pour recréer un écosystème dans ce bassin
09:19qui a été détruit par plusieurs crises climatiques.
09:22L'année dernière, 400 000 graines ont été plantées.
09:26On écoute Damien Bonnet, membre de l'association 8 vies pour la planète,
09:30au micro de notre partenaire La Provence.
09:32Nous, ce qu'on veut, c'est vraiment accélérer la réintroduction des graines
09:35qui se faisaient très très mal naturellement.
09:37Autant les austères naines, elles sont arrivées à revenir.
09:40Alors c'est sûrement des oiseaux qui mangent des graines et qui vont les semer.
09:46La austère marine, on n'a jamais vu de départ spontané
09:49et on s'est aperçu qu'en le faisant à la main, ça marchait.
09:51Donc si on arrive à faire gagner 10 ans, 20 ans ou 50 ans sur la réintroduction des herbiers,
09:56voilà, c'est ça de gagné.
09:58Depuis un an et demi, la marque automobile Alpine a ouvert une concession au Mans.
10:04Un choix stratégique pour la marque qui veut surfer sur la proximité avec le circuit des 24 heures du Mans.
10:10Est-ce un choix payant ?
10:11C'est ce qu'a voulu savoir Anthony Piton pour LMTV en Sarthe.
10:14Depuis un peu plus d'un an, Alpine a pris ses quartiers au Mans.
10:19Un choix stratégique pour la marque Tricolore.
10:22Alpine compte bien surfer sur la proximité du circuit et les 24 heures du Mans pour attirer les clients.
10:27On peut parler de clients qui viennent du bout de l'Europe pour venir jusqu'au Mans.
10:33On a même cette clientèle anglaise que nous connaissons très très bien avec les 24 heures
10:38qui s'arrêtent, venir nous voir à la concession, c'est très plaisant de pouvoir faire quelques clichés photos avec eux
10:44et partager notre passion tous ensemble.
10:46Avec son coupé sportif, l'A110, la marque joue sur la fibre nostalgique.
10:52Le but, séduire une clientèle en quête de sensation.
10:54Comptez au minimum 65 000 euros pour une A110.
11:01Ici au Mans, le marché répond présent, avec des ventes qui dépassent les objectifs fixés par la marque.
11:06Une centaine par an.
11:07Donc nous on est ouvert il y a un an et demi, donc sur une année pleine c'est environ 100 voitures.
11:12Le profil c'est jeune retraité, on va dire 60-70 ans, rêve de gosse.
11:19Je me fais plaisir maintenant, j'attends pas d'être trop vieux pour me faire plaisir.
11:23Un pari gagnant et Alpine mise sur son héritage et le prestige du Mans pour accélérer encore.
11:31Et puis retour historique dans ce journal en 1944, lorsque le soldat Stephens de la 100ème division américaine
11:37libérait les vallées du massif Vosgien lors de la Deuxième Guerre mondiale.
11:43Un moment qui a marqué sa vie mais aussi l'histoire des villages Vosgiens comme celui de la Petite Raon
11:48où plus de 80 ans après la famille de ce soldat, originaire du Texas, s'est rendu sur place en souvenir de son aïeul.
11:56Ils ont notamment pu rencontrer Fernande qui avait 13 ans à l'époque.
12:00Regardez ce reportage très émotionnel proposé par notre partenaire Vosges TV.
12:04Une famille venue du Texas aura marché dans les pas de son aïeul.
12:10Le sergent d'état-major Ben C. Stephens, engagé volontaire au sein de la 100ème division américaine
12:17qui libérait en novembre 1944 des vallées à l'est des Vosges.
12:22Enfants, petits-enfants, nièces et neveux du vétéran ont rencontré dans la mairie du village de la Petite Raon,
12:28Fernande. Elle avait 13 ans à l'époque. Elle leur a raconté ses quatre années de guerre, ses peurs et les privations.
12:38Ça a été la fin. C'est l'an dernier qu'on a été à l'abri dans les caves.
12:42Oui, quand il y avait des bombardements, des mitraillettes, tout ça.
12:45Bon, on avait quand même des légumes du jardin, on n'avait pas de viande.
12:49La famille ne cachait pas son émotion car le jeune militaire américain de retour au pays
12:54ne parlera jamais de ce qu'il avait vécu en France.
12:58Nous sommes très heureux et touchés d'être ici, de revenir sur les pas des combattants
13:04et de rencontrer ceux qui les ont connus.
13:08C'est juste un tel honneur de la rencontrer, une telle connexion avec l'histoire
13:12entre la génération précédente et nous. C'est vraiment un honneur.
13:17Disparu en 1996, celui que l'on surnommait Papa Ben aura juste livré cette anecdote
13:23à la fin de sa vie sur ces femmes françaises qui embrassaient avec joie les soldats à la libération.
13:29Fernande, elle, était trop jeune.
13:31Mais huit décennies plus tard, une bise a scellé l'amitié franco-américaine.
13:38Puis à Senone, la famille a découvert un projet de stèle rendant hommage aux combattants de la Centurie.
13:44C'est une pierre en gré rose d'un mètre 70 de haut.
13:47Et sur cette pierre en gré rose des Vosges va être apposé le blason de la 100e division.
13:53Les hommes de la 100e division US ont fait reculer les Allemands dans le massif.
13:59C'est eux qui libèrent et la vallée du Rabodeau et la vallée de la Plaine.
14:02Beaucoup de mérite pour une division de jeunes hommes qui était vraiment leur premier combat.
14:07Leur visite dans les Vosges aura permis aux descendants du soldat Stephens
14:12d'écrire une page de l'histoire familiale qu'ils transmettront aux plus jeunes à leur retour aux Etats-Unis.
14:18Et puis tout à fait autre chose, devenue une institution dans le centre-ville de Saint-Étienne,
14:24la fromagerie de Laetitia fête ses 30 ans.
14:27La fromagère perpétue une vocation de plusieurs générations avec son mari.
14:31Ils ont dû d'ailleurs faire face à de la concurrence et à la montée des prix.
14:35Notre partenaire TL7 a voulu les rencontrer pour connaître le secret de cette longévité.
14:40Regardez.
14:41Et bonjour !
14:43Allez bonjour !
14:4430 ans que c'est la même routine.
14:46Les dernières livraisons arrivent dans la matinée et le mardi, place aux chèvres.
14:51Sur le coup des 10 heures, tout le monde vient faire ses courses et là, il faut que tout soit prêt.
14:56Laetitia est accompagnée de son mari.
14:58Stéphane la rejoint lors de la naissance de leur deuxième enfant, il y a 23 ans,
15:04alors qu'il travaillait dans un centre social.
15:06C'est différent, mais c'est toujours un métier de contact.
15:08Tu vois du monde, moi j'aurais pas pu rester seule dans un bureau à faire des papiers
15:12ou à faire des choses comme ça, c'est pas mon truc.
15:14Il s'occupe maintenant des livraisons, une mission très importante pour trouver de bonnes affaires.
15:20Et pour cela, il faut se lever tôt, sous les coups de 5 heures.
15:24Par exemple, voilà, sur Roquefort, là, ce matin, il était en surstock.
15:28Ils essaient de dégager un peu des produits parce que, voilà, ils en avaient peut-être
15:32trop commandé pour Noël et ils n'avaient plus la vente.
15:34Donc du coup, moi, j'achète la fin du lot et il me fera un prix intéressant.
15:40Voici la clé pour fidéliser sa clientèle qui vient aussi depuis près de 30 ans.
15:44Là, c'est mon fromager, là.
15:46C'est pas plus cher qu'ailleurs, plutôt moins.
15:48C'est de la qualité et il y a un très bon accueil.
15:51Au-dessus de 30 euros d'achat, il y a toujours un petit cadeau chez Barré.
15:54Et cette réussite, Laetitia Sosé la doit qu'à son travail.
15:57Elle a ouvert son commerce à 19 ans, bien poussée par son père, alors qu'elle ne voulait pas faire ce métier.
16:04Mon père, il nous avait bien dit que c'était, enfin, c'est bien que chacun gère son affaire.
16:10Comme ça, si tu te plantes, c'est à cause de toi.
16:13Mais l'empreinte familiale est toujours présente.
16:15Cette harpe est 100% barrée de la conception à la fabrication.
16:21À la quête d'un corps de rêve, le sien, vous allez le voir, est très musclé.
16:26À 33 ans, Mickaël est un bodybuilder acharné dans sa quête du corps parfait.
16:32Et il est prêt à tout pour y parvenir, entre musculation intensive, nutrition stricte, sommeil et rythme de vie.
16:39Tout est pensé, tout est sous-pesé pour optimiser cette progression.
16:45Puissance Télévision, la bien nommée, la rencontrée, regardez.
16:48À chaque fois que je monte sur scène, j'ai l'impression de réaliser un rêve de gosse.
16:58Depuis que je suis gamin, que je vais monter sur scène, me confronter aux autres et avoir des résultats.
17:02Et c'est ce qui se passe en ce moment.
17:03J'espère que ça va durer.
17:04C'est une adrénaline.
17:06Je suis heureux comme tout.
17:07C'est génial.
17:09Mickaël n'est pas en train de se contempler, mais bien en train de travailler son posing.
17:14Comprenez, l'art qu'ont les bodybuilders de contracter simultanément et le plus possible leurs muscles.
17:19On monte sur scène, on reste l'équivalent de quoi ? 10-15 minutes.
17:22Et c'est le fruit des mois et des années de travail qui ont précédé, des sacrifices.
17:28Donc, on peut avoir le plus beau corps du monde.
17:30Si on ne s'est pas posé, se mettre en valeur, ça ne sert à rien.
17:34Mais avant d'en arriver à ce corps, il a fallu travailler.
17:37Depuis qu'il a eu le droit de rentrer dans les salles de musculation à l'âge de 15 ans,
17:40Mickaël enchaîne les séances.
17:42Routinier, oui.
17:43Un gras, oui.
17:44Mais la quête du corps de ses rêves passe par là.
17:47Je sais qu'en faisant les séances les plus intenses possibles, j'aurai les meilleurs résultats à la fin.
17:51Pour la compétition, alors je donne tout.
17:53Aujourd'hui, son corps est devenu une addiction, une obsession même.
17:56C'est comme une sculpture, en fait.
17:57On commence à la sculpter, on commence à avoir de la définition.
18:00Et puis on voit que ce serait mieux de rajouter un peu de matière par ici, d'en enlever par là.
18:04Au début, c'est du général.
18:06Et plus on avance dans le temps, plus on travaille le détail.
18:09À côté de ses entraînements, absolument tout est pensé pour optimiser sa progression,
18:13récupération, sommeil, rythme de vie et bien sûr la nutrition.
18:17À quelques jours de ses tout premiers championnats du monde,
18:20l'heure est à la diète, au sens très strict du terme.
18:23Dans les assiettes, on est bien loin d'un banquet à volonté.
18:26On va être sur un total journalier de 1600 calories parce qu'on est à deux semaines du coup de la compète.
18:31En temps normal, ils mangeraient quasiment autant de protéines, mais beaucoup plus de glucides et beaucoup plus de lipides aussi.
18:37Si la diète n'est pas adaptée, on fait tout ça pour rien.
18:39Donc vraiment, la diète, c'est le plus important.
18:41Comme à la salle, aucun écart n'est toléré.
18:43Des restrictions de vie quasiment masochistes.
18:45Ce qui me plaît vraiment dans le quotidien, rien au niveau de la diète, c'est horrible.
18:50J'ai faim tout le temps.
18:52Dès que je mange, je me dis, bah tiens, maintenant, j'ai plus qu'attendre trois heures pour remanger un peu.
18:56Tout cet investissement et ses restrictions seront peut-être la clé pour remporter ces prochaines compétitions.
19:01Et pourquoi pas se rapprocher un jour du physique de Mike Menzer, son idole de toujours.
19:06Avec le ventre rentré, regarde les pauses un peu.
19:09Magnifique.
19:09Quand on parle de tricot, on pense souvent à sa grand-mère.
19:17Et pourtant, connaissez-vous le tufting ?
19:20Pistolet en main, le tricot prend une toute autre tournure dans cette discipline.
19:25Alors, munissez-vous de vos plus belles pelotes de laine
19:27et découvrez cette nouvelle tendance avec notre partenaire Moselle TV.
19:32C'est vraiment très agréable, prise en main très facile.
19:36Ça part un peu de traviole, mais bon, c'est très satisfaisant.
19:42Sous les conseils avisés de Laetitia...
19:45Une fois que t'es là, tu repars dans l'autre sens pour toujours que la machine, en fait, elle monte.
19:50Tu vas vraiment vers le haut, comme ça, et jamais vers le bas, parce que c'est là que tu vas déchirer ta toile.
19:57Chaque couturière est concentrée pour réussir parfaitement leurs gestes.
20:01Et bien enfoncée, tu vois, tu pars pas avant que ce soit bien enfoncé.
20:04Là, je vais jusqu'en haut. Voilà.
20:05C'est pas évident, mais ça, ça prend et ça a l'air...
20:10On verra dans une heure.
20:12Et 60 minutes plus tard, les premières ébauches se manifestent.
20:17Une technique ancestrale, mais remise au goût du jour depuis quelques années.
20:21Il y a des pays, justement, qui ont commencé avant, vraiment la technique du tapis.
20:26Donc on n'était pas sur cette même technique.
20:28Mais là, en fait, c'est vraiment un engouement, voilà, dans le monde entier.
20:31Avec cette laine acrylique, les créations en tufting deviennent de véritables œuvres d'or.
20:36Ouais, je suis assez fière de ce que j'ai réussi à faire.
20:39Normalement, c'est destiné pour la salle de jeu de mes enfants.
20:42Donc on va voir s'ils sont d'accord ou si je le garde pour moi aussi.
20:46C'est une possibilité.
20:49Mais il reste une dernière étape.
20:51Fixer les fils avec de la colle avant d'afficher fièrement la création à la maison.
20:55Un hommage aux soldats du feu, bien souvent peu reconnus à leur juste valeur.
21:03Un musée des pompiers a ouvert pour eux ses portes dans l'aube.
21:06Ce lieu retrace l'évolution des équipements de secours et de lutte contre les incendies.
21:11Des pièces uniques depuis le 19e siècle jusqu'à aujourd'hui que nous présentent nos confrères de Canal 32 sur place.
21:16Regardez.
21:17L'espace mémoire des sapeurs-pompiers de l'aube retrace sur 700 mètres carrés près de deux siècles d'évolution des équipements dans le département.
21:26De 1830 à aujourd'hui, dès les premières visites, la surprise est au rendez-vous.
21:31Elle témoigne de l'engagement et de la réalité du métier.
21:33Des fois, ils avaient prêté main-forte à la commune à côté, donc ils pouvaient courir en tirant la pompe pendant 10, 20 kilomètres.
21:38Les membres de la commission histoire ont consacré 18 mois à transformer ce lieu en un espace muséal.
21:44Le rez-de-chaussée dédié aux véhicules d'intervention, le premier étage au secours à la personne et le dernier à l'habillement ainsi qu'aux pièces plus légères.
21:52Les objets exposés proviennent de dons offerts par des communes, des collectionneurs ou des sapeurs-pompiers eux-mêmes qui conservaient ce patrimoine dans leur garage.
22:01Comme ça embêtait ma femme que ça soit là.
22:02On a un superbe patrimoine chez les sapeurs-pompiers, surtout dans l'aube, et on voyait que ça partait sur les vides greniers.
22:08Aujourd'hui, la commission histoire compte 30 personnes.
22:11On honore les mémoires de nos anciens qui ont travaillé dur, avec du matériel pas toujours facile à utiliser.
22:19Un peu plus de 6200 pièces.
22:21Ça va du pin's au véhicule, avec toutes les tailles intermédiaires.
22:25Dans une région prisée des touristes, la mobilité douce prend le large.
22:31Depuis l'été 2023, un bateau navette traverse la Dordogne pour relier Mosaque et Grand-Castan à Calais.
22:38Une solution en pratique et gratuite pour les riverains et les visiteurs, qui soutient le développement des transports verts dans un territoire touristique de premier choix.
22:48Un reportage de nos équipes de Territoires Audacieux.
22:50Regardez.
22:52Cela faisait plus de 100 ans qu'elles étaient séparées par la Dordogne.
22:56Les communes de Mosaque et Grand-Castan et de Calais sont à nouveau reliées, grâce à ce bateau navette qui sillonne la rivière depuis 2023.
23:05Ça va ? Ça va fonctionner ?
23:07C'est un endroit où on ne venait pas parce qu'on ne pouvait plus circuler.
23:10Et là, c'est un endroit où l'on vient parce qu'on peut continuer son chemin.
23:14On peut s'arrêter au restaurant au Bella Ciao.
23:17On peut profiter des quais.
23:18On peut profiter des différentes marches, des itinéraires de randonnées.
23:21On peut aller voir les communes aux alentours.
23:23Donc vraiment, ça devient une étape et non pas un endroit où on ne sait plus où aller.
23:28La traversée est gratuite tout l'été et peut embarquer neuf passagers à la fois.
23:32Un véritable outil d'attractivité pour les touristes qui peuvent également y emmener leur vélo sur certaines tranches horaires.
23:39Pour les riverains tels que Véronique, la navette agit comme un simplificateur de trajet.
23:45Alors moi, ça me permet d'aller chez mes amis qui habitent juste en face de la rive et ça m'évite de faire 10, 20, 40 kilomètres.
23:53Ce bac et ses 200 mètres de traversée sur la rivière d'Ordogne constituent également une attraction touristique à part entière.
24:01Pour financer cet ouvrage issu de l'époque napoléonienne, ainsi que la cale d'amarrage et le pilote salarié,
24:07la communauté de communes des Bastides d'Ordogne-Périgord, l'État, le département de Dordogne ainsi que la région Nouvelle-Aquitaine ont été rejoints par EDF.
24:16La berge a été aménagée de ce côté-là pour donner un accès à la Dordogne, une cale à bateau.
24:22L'aménagement est maintenant terminé, la partie est végétalisée, il y a un arbre qui a été planté et là, ici, la ripicilve, la végétation de bord de l'eau est maintenant florissante.
24:33Le bolide de la DeLorean de retour vers le futur, célèbre film, la 406 de taxi ou encore la Dodge Viper de Gran Turismo.
24:46Florian, un passionné d'automobile, retape et collectionne les voitures les plus connues du cinéma et des jeux vidéo.
24:53La dépêche du midi a pu le rencontrer et nous faire découvrir ses véhicules mythiques.
24:57Regardez.
24:59C'est la fameuse DeLorean.
25:01La plus emblématique des voitures de police pour moi reste la Crohn-Victoria.
25:04C'est une vraie voiture de police qui a vraiment servi.
25:07Et là, vous avez le vrai PC avec l'imprimante d'époque.
25:12Pour moi, c'est un moyen d'assouvir ma passion de l'automobile, de travailler sur les véhicules, de les rénover.
25:21Des véhicules, après, pas de prestige, mais des véhicules qui sont plus ou moins agréables à regarder, avec une sympathie pour les gens.
25:32Voilà, c'est la fin de cette édition du Grand JT des Territoires.
25:35J'étais ravi de vous accompagner.
25:37Merci à tous de nous avoir suivis.
25:39On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.