- 01/07/2025
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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et merci d'être avec nous pour le Grand JT des Territoires.
00:19Cette semaine, place à une édition spéciale été.
00:22Une rétrospective de vos reportages préférés pour revivre l'actualité de vos territoires autrement.
00:28Pendora, petit village de 450 habitants près de Langon.
00:33Une école, un pont, mais plus de bars ni de restaurants depuis une dizaine d'années.
00:37Il serait bien pour la commune qu'il y ait un espace où on puisse se poser un petit peu,
00:42boire un café, une limonade, boire l'apéritif.
00:45Les personnes qui demandent souvent l'installation de ce type de commerce,
00:49il faut qu'après ils les fréquentent, ce n'est pas souvent le cas.
00:52Des difficultés à faire vivre un commerce mais aussi pour l'ouvrir.
00:55L'obtention de la licence 4, nécessaire pour vendre de l'alcool, s'avère parfois difficile.
01:00Pour y remédier, le député Guillaume Casparian propose une dérogation simplifiant les démarches.
01:06Une proposition de loi qui aurait de quoi redynamiser certaines petites communes.
01:10Pour pouvoir donner la chance à beaucoup de villages de pouvoir revivre.
01:14Et puis nous, on a eu la chance que la mairie était propriétaire de la licence 4.
01:18On a eu beaucoup plus de facilité aussi pour s'installer.
01:20Installé depuis novembre, c'est à Saint-Vivien-de-Montségur que ce couple a ouvert son restaurant,
01:26suite à une annonce de SOS Village.
01:28Et selon le maire, ce type d'établissement est nécessaire pour redonner de la vie à tout un territoire.
01:33Que ce soit les bars, les restaurants, ça permet d'avoir un lien social.
01:39C'est important pour nos petites communes qui sont désertées de plus en plus.
01:43Voilà, il faut le dire.
01:44Dans les zones rurales, les cafés-restaurants se font de plus en plus rares.
01:47En 1960, on en comptait 160 000 contre seulement 40 000 aujourd'hui, soit une baisse de 75%.
01:54Ces dernières années, à cause du changement climatique, le nombre de catastrophes naturelles a augmenté en France.
02:01Les inondations, par exemple, et des crues soudaines de grande ampleur ont fait leur apparition.
02:06Alors pour savoir comment réagir correctement, les pompiers vosgiens s'entraînent dans un plateau technique unique en France que Vosges Télévisions a pu filmer.
02:15Regardez.
02:17Alors là, il faut qu'ils soient précis sur les trajectoires.
02:19C'est essentiel qu'il y ait une bonne communication pour qu'ils puissent s'arrêter au bon moment et éviter les obstacles.
02:24Et le bassin de vives natureaux d'épinales n'en manque pas d'obstacles.
02:27Là où s'entraînent une douzaine de sapeurs-pompiers vosgiens, dans le cadre d'une formation code 2, comprenez conduite d'engins hors chemin.
02:34Ces engins sont faits pour, à la base, les feux de forêt, on va dire, mais avec le risque d'inondation qui est de plus en plus prenant.
02:42On a développé ces utilisations de véhicules qui, aujourd'hui, sont incontournables dans le cadre des inondations.
02:48Et donc, ce plateau sert à former nos conducteurs.
02:51Des conducteurs qui, durant cet exercice précis, sont guidés par des sauveteurs aquatiques, comme s'il s'agissait de conditions réelles.
02:58La difficulté, c'est surtout de voir les risques pour pas qu'un camion se retrouve dans une mauvaise posture.
03:04Tout ce qui est inondation, les eaux sont quand même très chargées, remplies de bouts de bois, de cailloux.
03:10Et du coup, nous, on essaye d'être un peu les yeux au plus proche pour les conducteurs.
03:15Là où, généralement, des spécialistes de canoë et kayak s'y retrouvent, tant pour des entraînements qu'en compétitions nationales et internationales,
03:21mais aussi le tout public pour des activités de loisirs, ces manœuvres peuvent certes sembler insolites.
03:26Mais ce bassin d'eau vive a été, à l'origine, spécifiquement pensé pour cela.
03:31À Uxenier, on devait construire un plateau technique risque d'inondation.
03:35L'alignement des planètes a fait qu'au même moment, la CAE voulait créer un stade d'eau vive.
03:41En France, beaucoup de pompiers s'entraînent aussi sur des stades d'eau vive,
03:46mais qui ont été aménagés après construction.
03:49Les sapeurs-pompiers-vaugiens s'entraînent 5 à 6 fois par mois sur cette structure nautique unique en France,
03:54de 200 mètres de long pour 10 de large.
03:57Mais il n'y a pas que, ce sont cette fois des Ardennais qui, comme l'an dernier, ont investi le site pour d'autres exercices.
04:03Alors là, on est à 8 mètres cubes secondes.
04:04On voit bien toutes les techniques mises en place par les sauveteurs
04:09pour pouvoir récupérer des victimes ou accéder à des victimes sur des situations particulières, genre maison, véhicule.
04:15Avec les crues soudaines et torrentielles qui se multiplient, ces formations sont plus que jamais utiles.
04:21Elles sont encadrées par le SDIS des Vosges et ils viennent de toute la France,
04:24mais aussi de pays limitrophes, Belgique, Luxembourg, Suisse.
04:27L'Allemagne semble également très intéressée.
04:36C'est un fléau. La pollution en mer a considérablement augmenté ces dernières années.
04:42Outre les déchets plastiques, les hydrocarbures sont la principale source de pollution.
04:49Pour cette raison, pompiers et membres d'associations se sont mobilisés à Fort-de-France pour récupérer ces polluants.
04:56Vous allez le voir, une belle initiative à laquelle a assisté via ATV sur place en Martinique.
05:01Mise en place de l'écrémeuse dans la baie des Flamands à Fort-de-France.
05:07Un dispositif essentiel afin de récupérer une quantité importante d'hydrocarbures déversés dans l'eau.
05:13Une des opérations de l'exercice Paul-Marc.
05:16Avec le moteur que vous voyez qui vient de se mettre en place,
05:19donc un moteur qui va faire une aspiration via cette écrimeuse.
05:23Et ensuite, tous les polluants, y compris l'eau, seront acheminés par un autre tuyau qui arrivera dans un bac de rétention.
05:32En mer, c'est 450 mètres de barrage qui doivent être déployés pour limiter la progression de la pollution.
05:38Vous voyez le navire de la SNSM, orange et bleu là-bas, qui est le navire qui tracte le barrage.
05:45Et donc là, l'objectif, c'est d'amarrer le barrage sur les coffres que vous voyez, les coffres gris que vous voyez en mer.
05:52L'idée, c'est de s'entraîner, de voir si le plan est bien préparé et que les personnes s'habituent à le faire.
06:00Réalisé tous les trois ans, l'exercice Paul-Marc permet de limiter les dégâts et de protéger le littoral lors d'une forte pollution d'hydrocarbures.
06:08La dernière qu'on connaît, c'est au large de l'Angleterre, deux bateaux qui se sont rentrés dedans.
06:15Ce type de pollution a un fort impact sur l'écologie, puisqu'il y a la toxicité du produit, donc de l'hydrocarbure, mais il y a aussi l'étouffement de tous les écosystèmes.
06:26Et vous savez qu'en Martinique, l'écosystème est très, très fragile.
06:29Un risque réel en Martinique, notamment en raison de sa localisation.
06:33Ça peut être une pollution résidente, c'est-à-dire d'un navire qui est ici en escale et qui perd du carburant.
06:38Ça peut être également une pollution liée à un navire de haute mer.
06:42Vous savez qu'on a autour de la Martinique des grandes routes maritimes avec des pétroliers qui circulent et des grands navires de commerce qui arrivent de l'Atlantique, qui vont jusqu'en Caraïbe.
06:50On peut avoir une pollution maritime en haute mer qui se déplace au gré des vents et qui arrive soit sur la côte Atlantique, soit via la côte Caraïbe.
06:57L'opération Paul-Marc se poursuit avec un exercice de nettoyage de la plage de la Française dans le cas où la pollution arriverait sur Terre.
07:04Et connaissez-vous le criquet de crocs ?
07:09Cet insecte très rare tient son nom de la vallée de la crocs dans les bouches du Rhône.
07:13Étant en danger d'extinction, cette espèce est au cœur de la préoccupation et de la conservation, car sa survie est essentielle pour toute une chaîne écologique.
07:23Le projet LIFE permet notamment d'adapter et de restaurer son habitat naturel.
07:27Écoutons Thibaut Favier, membre de ce projet, au micro de nos confrères de la Provence.
07:31Le but est d'arracher les filaires sur cette zone pour redonner de l'espace pâturable aux brebis et donc réduire l'impact du pâturage sur des zones où le criquet est présent.
07:45L'objectif n'est pas de redonner de l'habitat direct au criquet, parce que sur cette zone, il n'est pas présent directement,
07:52mais donc de diminuer l'impact du pâturage ailleurs.
07:58En conservant l'habitat du criquet de crocs, on va par conséquent préserver aussi d'autres espèces, comme les oiseaux stépiques.
08:07Et donc là, sur la crocs, on a plusieurs oiseaux qui sont extrêmement rares, comme le ganga kata,
08:12où il y a les seules populations qu'on peut observer en France, on les observe ici, dans la crocs.
08:18Il y a également l'alouette calandre, l'outarde canne-petière et le dicnem criard, par exemple,
08:25qui sont des oiseaux rarissimes et présents en crocs.
08:29Tout autre chose maintenant.
08:30Beaucoup de sportifs professionnels rencontrent d'importants problèmes financiers pour vivre de leur passion.
08:36Certains font le choix de s'engager dans l'armée française et de défendre leur pays.
08:41Pour quelles raisons ? Réponse avec ce reportage de Télé-Grenobles au sein d'une brigade d'infanterie de montagne.
08:46Sous cette harte de chasseurs alpins se cachent des athlètes de haut niveau engagés dans l'armée de terre.
08:53En tout, 50 sportifs composent la compagnie Hiver de l'armée des champions.
08:57Une unité un peu à part qui offre à ces athlètes de quoi vivre de leur sport.
09:01Parmi eux, le snowboardeur Merlin-Surgé ou le biathlète Antonin Guigona,
09:06qui a troqué la carabine pour le fusil d'assaut de l'armée française lors d'un entraînement
09:10avec la 27ème brigade d'infanterie de montagne.
09:12J'ai rejoint l'armée après les Jeux Olympiques de 2018
09:19et avec mes premiers podiums du monde, j'ai pu prétendre à entrer dans ce collectif
09:24l'équipe de France militaire de ski et puis enfin devenir professionnel dans le ski
09:29grâce à la solde militaire.
09:31Le travail d'un athlète ne se limite pas aux entraînements et aux compétitions,
09:35ils doivent aussi trouver des sponsors pour gagner leur vie.
09:38Avec l'armée, le salaire débute à 1 400 euros par mois, le même qu'un militaire au même grade.
09:44En échange, il défend son pays sur des compétitions bien loin des champs de bataille.
09:49L'athlète n'est pas un soldat comme les autres, l'athlète n'est pas engagé pour aller au combat.
09:54L'athlète est là pour rayonner, performer et porter haut les couleurs de la France et les couleurs de l'armée de champions.
10:01Mon rôle premier, c'est de me préparer pour la Coupe du Monde, pour être performant sur la Coupe du Monde
10:05et donc représenter l'armée sur la Coupe du Monde.
10:08Je m'entraîne toute l'année, c'est-à-dire que je suis en stage avec l'équipe de France.
10:11Le but, c'est que je sois en forme pour performer.
10:13D'autres obligations les occupent, comme participer au défilé du 14 juillet
10:17ou aux Jeux mondiaux militaires qui ont lieu tous les 4 ans.
10:20Pour les athlètes, l'armée est aussi une sécurité à la fin de leur carrière.
10:24L'armée est assez riche à ce niveau-là, donc vraiment il y a tous les métiers possibles.
10:28C'est vraiment quelque chose d'important pour nous, notamment dans cette phase de notre vie
10:32où on passe à autre chose et on cherche à avoir un nouveau but,
10:36avoir un nouveau rythme, une nouvelle profession.
10:39Deux ans renouvelables, c'est le cadre fixé par les contrats de l'armée.
10:43Même sous l'uniforme, la flamme olympique reste l'objectif.
10:49Direction la Moselle maintenant, où des commerçants ont décidé de miser sur la confiance.
10:53Un boulanger et une fleuriste vendent leurs produits en libre-service
10:58et les clients n'ont plus qu'à se servir et payer sans passer par la caisse.
11:03Est-ce une solution d'avenir ?
11:04Reportage de Moselle TV sur place.
11:08Désormais, plus besoin de faire la queue dans cette boulangerie de Fort-Bac.
11:12Ici, certains propis comme ces baguettes et croissants sont en libre-service.
11:17Il y a souvent une forte attente et des gens qui n'ont pas le temps,
11:21qui ne venaient plus acheter leurs baguettes chez nous.
11:23Pour que les gens puissent gagner du temps, quelqu'un qui est pressé vient,
11:27n'a pas besoin de faire la queue, puisse acheter sa baguette, son croissant et repartir.
11:30Le principe est simple.
11:32Chacun prend ce dont il a besoin et dépose l'argent dans une tirelire prévue à cet effet.
11:37Un dispositif loin d'être ancré dans les mœurs, mais qui pourrait bien faire son chemin.
11:41Je viens de la prendre.
11:43Et qu'est-ce que vous pensez du principe ?
11:45Ça peut être pas mal pour ceux qui en ont besoin.
11:47Oui, c'est plus rapide parce qu'il y a quand même pas mal de monde qui vient ici.
11:50À Faribers-Villers, chez cette floriste, le concept existe depuis plus d'un an.
11:55Quand elle s'absente, les clients peuvent acheter ses bouquets en toute liberté,
11:59à condition qu'ils possèdent un smartphone.
12:01Ils scannent le code et ils mettent le montant qui est justement sur la composition ou le bouquet.
12:07Pas de caisse ni de contrôle, un pari audacieux où tout repose sur l'honnêteté des clients.
12:12Même si on vit dans un monde où c'est pas évident de donner sa confiance,
12:17moi j'ai fait ce pari-là parce que bon déjà on est dans un village,
12:20généralement je connais bien mes clients et donc je fais confiance.
12:24Et voilà, c'est le principe du commerce, de proximité.
12:27En misant sur l'honnêteté de leurs clients,
12:29cette floriste et ce boulanger parviennent à développer leur activité.
12:33Un modèle de libre-service basé sur la confiance qui séduira peut-être d'autres commerçants.
12:38En France, les bureaux de poste font face à la forte baisse du courrier.
12:45Une situation préoccupante qui oblige la poste à se réinventer, vous allez le voir.
12:50Parmi ces nouveautés, vous pouvez notamment vous offrir un vélo de facteur.
12:55Reconditionner ces engins vous offriront le même confort.
12:58Présentation avec LMTV de Sartre, Anthony Piton.
13:01Il a sillonné les rues et déposé des milliers de lettres.
13:05Aujourd'hui, ce vélo de facteur à assistance électrique attend une seconde vie.
13:10La Poste du Mont-République le met en vente.
13:12Son prix, 1490 euros.
13:15Une opération nationale de la Poste qui revend un millier de vélos électriques.
13:20Débit clou reconditionné, avec 70% de pièces recyclées
13:24et disponible en différents coloris, sauf le jaune.
13:26Le vélo n'est pas jaune, c'est pour éviter que des personnes puissent prendre l'identité du facteur
13:31et puissent abuser de ce lien.
13:34Mais l'engin est robuste et a bien toutes les caractéristiques du vélotype de votre facteur.
13:40Imaginez que le facteur est entre 4 et 6 heures par jour sur le vélo.
13:44Donc il faut un vélo qui soit léger, fonctionnel, robuste.
13:49Et il ne faut pas que le facteur ne soit non plus usé par une tournée
13:53avec un vélo qui ne soit pas assisté par exemple.
13:55Jusqu'ici, les vélos des facteurs étaient mis au rebut après 5 ans d'utilisation.
14:00Au Mans, l'opération a été lancée début avril
14:03et c'est un ancien de la Poste qui s'est porté acquéreur de la toute première bicyclette.
14:08C'est un ancien facteur, tout à fait.
14:10Qui avait d'ailleurs oeuvré pour la mise en place de vélos électriques il y a quelques années déjà.
14:16Sitôt qu'il a entendu parler de cela dans les médias, il a couru au bureau de Poste.
14:21Tout à fait.
14:21Alors si vous avez toujours rêvé d'être facteur, rendez-vous au bureau de Poste du Mont-République.
14:26L'avantage avec ce vélo ? Vous n'aurez pas besoin de livrer le courrier.
14:31Feriez-vous vous-même le pari d'acheter un matelas reconditionné ?
14:34C'est une activité en pleine expansion et notre partenaire Via Occitanie a rencontré la société Ecomatelas
14:41qui connaît une importante croissance de son activité.
14:45Immersion sur le site de production.
14:48Vous voyez, il y a énormément de matelas déjà prêts, prêts à être expédiés.
14:52Donc effectivement, pour suivre la croissance Ecomatelas, on avait besoin de place pour pouvoir stocker ces nombreux matelas.
14:57Comme tout entrepreneur, Jérémy Adjège aime bien voir les choses en plus grand, plus haut.
15:03Depuis le début du mois de mars, son entreprise spécialisée dans le reconditionnement de matelas
15:09a investi les 1000 mètres carrés de cette usine installée à Vandargues.
15:131500 matelas fabriqués par mois contre 800 auparavant, au siège basé à Saint-Honès à quelques kilomètres.
15:19La technique de production, quant à elle, reste toujours la même à partir de matières récupérées.
15:25On va venir découper la partie haute du matelas pour venir vraiment récupérer le noyau du matelas.
15:31C'est un peu comme un fruit abîmé en surface, mais qui est encore intact à l'intérieur.
15:36Après, on a la partie assemblage du matelas.
15:38En l'occurrence, la partie qu'on est venu récupérer sur ce matelas,
15:42on vient la coller sur la mousse avec une colle certifiée Ecotex, toujours naturelle.
15:48Le matelas termine ensuite dans cette machine de désinfection à rayons ultraviolets
15:53pour éliminer acariens et punaises de lits depuis 2017 et son lancement Ecomatelas
15:58a su convaincre une clientèle de particuliers et de professionnels dans l'hôtellerie.
16:03L'an dernier, la société a vendu 10 000 matelas,
16:07soit la moitié des ventes réalisées depuis son apparition sur le marché.
16:10On sait qu'aujourd'hui, il y a à peu près 75% des Français en 2024 qui ont acheté d'occasion.
16:14Donc c'est énorme, 3 personnes sur 4 qui achètent d'occasion,
16:16qui sont prêts à passer le pas et à acheter un objet d'occasion.
16:20La litterie, c'est un petit peu particulier,
16:21puisqu'effectivement c'est l'intime, c'est quelque chose qui est hygiénique.
16:26Donc on doit nous apporter de la pédagogie, de la réassurance vis-à-vis de cet objet
16:31et montrer que ce qu'on fait nous derrière en coulisses,
16:34ça permet d'assurer une hygiène parfaite aux produits et aux matelas.
16:37Une démarche, un prix aussi 30% moins cher que du neuf,
16:41qui s'exporteront bientôt dans les villes de Toulouse, Bordeaux et Lyon,
16:45où la marque doit installer ses prochains points de vente.
16:49Avec une conscience écologique de plus en plus présente,
16:52le recyclage est devenu un enjeu majeur ces dernières années.
16:55Mais alors que devient le papier que nous utilisons chaque jour,
16:59une fois que nous l'avons déposé dans les bacs de recyclage ?
17:02Eh bien c'est la question que s'est posée TVR à Rennes,
17:05qui s'est rendue dans un centre de tri.
17:07Regardez ce reportage.
17:08Le papier rennais est débarqué ici,
17:11dans l'immense usine Norskog de Golbet,
17:14qui recycle les trois quarts des papiers collectés en France,
17:18soit 450 000 tonnes par an.
17:21Les 6 000 tonnes de papier trié que Rennes Métropole vend donc chaque année à Norskog
17:25ne font tourner l'usine que 5 jours par an.
17:29Mais le papetier Vosgien s'en contente,
17:31car de plus en plus de collectivités vendent leurs déchets à l'étranger.
17:35Ce que fait Rennes Métropole, c'est hyper important pour nous.
17:37Aujourd'hui, le papier se raréfie,
17:39il faut le chercher de plus en plus loin.
17:41On est le dernier producteur de papier journal en France.
17:44C'est en partie grâce aux synergies,
17:46à tout ce qu'on met en place,
17:47et y compris avec les collectivités.
17:48Avant de redevenir bobine,
17:51le papier déposé dans les bacs jaunes de Rennes Métropole a été lavé,
17:55libéré de ses agrafes,
17:57puis de son encre dans des lessiveuses géantes
18:00et des kilomètres de tuyauterie.
18:02La pâte à papier est ensuite étirée et séchée
18:05dans cette gigantesque machine
18:06et mise en bobine de 300 kilos à 3 tonnes.
18:10Le papier Rennes est redevenu papier
18:12et a rapporté de l'argent à la collectivité.
18:15Un revenu variable selon les années et le cours du papier.
18:19Ça nous rapporte de mémoire
18:20à peu près 600 000 euros à l'année de revente de matière.
18:25Une partie de ces bobines va repartir en Bretagne
18:28vers les imprimeries du groupe Ouest France.
18:30C'est super parce qu'au moins la boucle est bouclée.
18:34On a lu son journal, on l'a déposé dans le bac jaune
18:37et ça redevient ensuite le journal qu'on lit quelques semaines plus tard.
18:42Récemment distingué lors du concours général agricole,
18:45la fourme d'Amber est un fromage emblématique de la Loire
18:49au savoir-faire traditionnel.
18:52Mais derrière cette victoire se cache aussi une rivalité
18:55avec un autre fromage de la région,
18:57la fourme de Montbraison.
18:58Deux spécialités, deux histoires
19:01et un même héritage.
19:02Vous allez le voir, reportage de TL7
19:04dans la Loire.
19:05Alexandre Couset.
19:07Deux appellations à l'histoire commune.
19:09Si aujourd'hui les deux formes sont bien distinctes,
19:11les soeurs Amber et Montbraison
19:12ont autrefois fécune.
19:14Un passé commun remontant au Moyen-Âge.
19:17Les appellations d'origine contrôlée
19:18partagent notamment leur territoire entre Puy-Dôme et Loire.
19:21Conséquence, c'est une fromagerie ligérienne
19:23qui a obtenu la médaille d'or au concours général agricole
19:26pour la fourme d'Ambert.
19:27En 1972, il y a eu la création de la première AOC
19:31qui regroupait les deux fourmes,
19:34fourme d'Ambert ou fourme de Montbraison.
19:35Depuis 2002, il y a maintenant deux AOP,
19:39l'AOP fourme de Montbraison, l'AOP fourme d'Ambert.
19:42Cette fromagerie produit les deux fourmes
19:43avec deux cahiers des charges bien distincts.
19:46Ces deux fromages, bien que voisins,
19:48incarnent des sensibilités gustatives différentes.
19:50La fourme d'Ambert, douce et crémeuse,
19:52et la fourme de Montbraison, plus robuste et fruitée,
19:54sont deux facettes d'un même héritage.
19:56Avec une croûte sèche orangée sur la fourme de Montbraison
19:59et une croûte fleurie sur la fourme d'Ambert.
20:01On va dire que la fourme d'Ambert, c'est un bleu plus classique
20:04avec des ouvertures importantes et une dose de pénicillium,
20:08donc avec des trous d'aération plus importants.
20:11Contrairement à la fourme de Montbraison
20:13où c'est un cahier qui est broyé, salé dans la masse.
20:16Et en fait, le persillage se fait par un veinage très fin
20:19à l'intérieur de la fourme.
20:20Au niveau national, c'est la fourme d'Ambert
20:22qui régale le plus de papilles,
20:23puisque 5000 tonnes sont produites chaque année,
20:26contre seulement 600 tonnes de fourme de Montbraison.
20:28À travers ces deux produits d'exception,
20:30c'est tout un patrimoine qui se déguste,
20:33une histoire qui se savoure, ici, au cœur de la Loire.
20:36C'est un chiffre assez incroyable.
20:38Chaque année, 30% des fruits et des légumes produits
20:41n'arrivent pas jusqu'au consommateur
20:43et donc 10% sont directement jetés.
20:46La raison, ils ne remplissent pas des critères esthétiques stricts.
20:52Alors, pour lutter contre ce gaspillage,
20:54une entreprise corse a décidé de les récupérer
20:56pour produire ses propres jus.
20:58Écoutons le président de cette entreprise
21:00au micro de Télépaésé.
21:02L'objectif, c'est de valoriser ce qu'on n'arrive pas
21:04à vendre en frais et de monter des filières
21:07pour pouvoir exprimer le meilleur de notre terroir,
21:10le terroir insulaire.
21:11On développe des produits qui sont soit du jus,
21:14du pur jus de clémentine à destination des industriels,
21:18des glaciers.
21:18Et on développe aussi la marque qu'on développe maintenant
21:22depuis 2-3 ans, qui est la Goursica.
21:24Donc, cette boisson pétillante à la clémentine
21:27et à l'extrait de Népi.
21:30La gastronomie est un symbole de la culture française,
21:33bien sûr.
21:33Et pour casser les codes, un couple de restaurateurs
21:36a décidé d'implanter leur restaurant dans un bus.
21:41Chaque jour, ils vont à la rencontre de leurs clients
21:43dans un spot différent.
21:45Découvrons leur cuisine raffinée et gourmande
21:47avec 8 Montblancs, Clarisse Menand.
21:50Regardez.
21:51Pour ces clients, ce n'est pas un restaurant comme les autres.
21:54Ici, pas de repas dans une salle,
21:56mais dans un bus aménagé.
21:58Un concept lancé par Grégory et Magali
22:00depuis maintenant 3 ans.
22:02Originaire de Bourgogne, le couple a souhaité innover
22:05car désormais, ce n'est plus le client
22:06qui vient au restaurant,
22:08mais le restaurant qui vient au client.
22:09L'idée, un petit peu, c'était de retrouver ce concept
22:12de manière décalée.
22:13C'est de se dire, nous, on est un restaurant gourmand,
22:16mais on n'est jamais au même endroit tout le temps.
22:19On choisit des endroits très spécifiques
22:21avec une vue, un panorama, un cadre.
22:24Pour le menu, deux formules sont proposées,
22:26une de 4 plats et une de 5 plats.
22:28Foie gras maison, suprême de pintade aux écrevisses
22:31ou encore riolée de fraises.
22:32Mais le dos de cabillaud sauce mori du chef
22:34reste une valeur sûre.
22:35Mes poissons, je les cuit à basse température chez moi, là-bas.
22:38Dans les règles de l'art, à 53 degrés,
22:40où le poisson, il est juste poché
22:42et comme ça, ça permet de le conserver.
22:44On est sûr du produit frais.
22:45La cuisine de Grégory allie modernité et simplicité,
22:48le tout sous fond de gourmandise.
22:50Après découverte et dégustation,
22:52les clients sont repus
22:53et repartent unanime sur la cuisine goûtée.
22:55atypique, formidable.
22:58Et après, la cuisine, alors, très fine et excellente.
23:02Le bus, déjà, lui-même, on a le côté atypique.
23:05Et puis, au niveau des assiettes et les saveurs,
23:08le chef, pour l'instant, à ce jour,
23:11à 7h, excellente découverte.
23:13Voilà.
23:14Et puis, maintenant, dans ce journal,
23:15partons visiter un musée,
23:17mais un musée qu'on visite à l'aveugle.
23:19C'est le concept proposé par le musée Gravelot,
23:22en Moselle.
23:23L'établissement retrace la guerre de 1870
23:27et l'annexion de l'Alsace par l'Empire allemand.
23:30On ne touche plus avec ses yeux,
23:32mais bel et bien avec ses mains.
23:34Et vous le verrez, les visiteurs perdent leurs moyens.
23:36Un reportage de Moselle TV.
23:38Je vais deviner ce que c'est.
23:39Je vous montrerai après,
23:40mais je vois si vous avez une idée ce que ça peut être.
23:43Un canon qui lance plusieurs balles.
23:46Visite plutôt unique au cœur du musée de la guerre de 1870
23:50et de l'annexion à Gravelot.
23:53Privés de leur vue,
23:54les visiteurs ont découvert d'une autre manière
23:56plusieurs objets de la collection permanente
23:58et sortis d'archives.
23:59Disons que de les avoir touchés à l'aveugle,
24:02ça donne une autre façon de percevoir les choses.
24:06C'est vrai que c'est super impressionnant
24:08de se dire, je l'ai touché tout à l'heure en vrai.
24:12On a plus le détail
24:13et quand on regarde après l'objet,
24:15on est plus à regarder vraiment le motif,
24:19ce qu'on a ressenti au toucher.
24:21On essaie de le percevoir visuellement.
24:24La concentration est de mise.
24:25Sans la vue, mieux vaut écouter avec attention
24:27les explications des équipes encadrantes.
24:30Malgré tout, difficile parfois de deviner
24:32les objets entre ses mains.
24:34Équipé de gants, le toucher est également différent.
24:36C'est assez bizarre.
24:38Pour moi, il y a l'imaginaire
24:39qui vient contrer un peu la réalité.
24:43Le toucher, c'est spécial.
24:45J'ai regretté de ne pas pouvoir toucher
24:47avec mes mains et d'avoir un gant.
24:49Mais il faut respecter les objets,
24:50on comprend bien.
24:51La visite continue toujours à l'aveugle
24:53pour s'attaquer à du plus gros calibre.
24:56Une expérience originale proposée
24:58par le musée pour la première fois
24:59afin de redécouvrir l'histoire
25:01de manière ludique.
25:03Carton plein pour cette première édition,
25:05rendez-vous en octobre pour la deuxième.
25:06C'est une trouvaille tout à fait inattendue
25:11qu'a fait un promeneur de Saint-Malo.
25:13Au milieu de son chemin se trouvait la plaque d'identité
25:16d'un soldat allemand de la Deuxième Guerre mondiale.
25:19Une trouvaille précieuse qui révèle des informations
25:22sur son identité, mais pas que.
25:24Écoutons Eric Payle, responsable du mémorial 3945
25:27de Saint-Malo, au micro de TVR à Rennes.
25:30Beaucoup de monde qui passe par là.
25:33Et je pense beaucoup de monde qui l'a vu
25:34sans réaliser réellement ce que c'était.
25:37C'est une chance pour plusieurs raisons.
25:39D'abord parce que c'est un objet nominatif,
25:41donc on sait vraiment à qui il a appartenu.
25:43Mais c'est une chance aussi parce que ça a été trouvé
25:45sur la cité d'Alète et que donc ça fait partie
25:48intégrante de l'histoire de la cité d'Alète.
25:51Et puis on a une troisième chance,
25:53c'est que celui qui l'a trouvé,
25:55eh bien il a décidé d'en faire don au mémorial.
25:57On sait qu'il a été recruté au départ
26:01pour la mer du Nord, avec le petit N qui est devant,
26:04qui signifie Nord-Z.
26:06Il y a son numéro de matricule.
26:08Et puis l'année de recrutement,
26:09il a été recruté en 1940.
26:12Voilà, c'était le Grand JT des Territoires de l'été.
26:14Merci de nous avoir suivis.
26:16On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
26:19Au revoir à tous.
26:19Sous-titrage Société Radio-Canada
26:29Sous-titrage Société Radio-Canada
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