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00:00ça ne va pas.
00:00Gilbert Collard, vous êtes toujours en ligne avec nous sur Europe 1.
00:03Merci beaucoup à Muriel.
00:06Sous le soleil.
00:07En maillot de bain, on l'a bien souligné.
00:09Est-ce que vous dites aussi que c'est une sorte
00:11d'apologie indirecte à la violence,
00:13finalement ?
00:15C'est pire que ça.
00:17C'est significatif qu'on est
00:19arrivé à un moment
00:20de notre histoire où
00:23le conflit est installé.
00:26Le conflit est là.
00:27A partir du moment
00:28où un maire a besoin
00:31pour se faire réélire
00:32de satisfaire
00:34un mouvement communautariste,
00:37parce qu'on a bien vu la réunion avec
00:39Adama Traoré, le drapeau
00:41palestinien, les slogans
00:43qui étaient scandés.
00:45Ça veut dire qu'il y a vraiment
00:47cet affrontement
00:48qui est prêt, qui est là.
00:51Il faut avoir le courage de le dire.
00:53L'État a peur
00:55du soulèvement des banlieues.
00:56L'État a peur
00:59complètement
01:00de mécontenter
01:01une frange
01:03communautariste
01:04qui est prête
01:05à descendre en émeute
01:06à la moindre occasion.
01:08Voilà.
01:08Alors, seulement attention,
01:11si les policiers
01:12un jour en ont marre,
01:14l'État est foutu.
01:16Et je veux dire que
01:17ceux dont tout à l'heure
01:18votre auditrice parlait
01:19et dont elle dit
01:20qu'il n'y a même plus
01:21de vrais politiciens,
01:24ces postiches politiciennes,
01:25à ce moment-là,
01:26prendront le choc
01:27de face,
01:30en tête.
01:31Parce que ça tient aujourd'hui,
01:32parce que les policiers tiennent.

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