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- Brevet 2025 : près de 10 000 collégiens dans la Loire passent leur première épreuve de français.

- Benoît Hamon en visite à Saint-Étienne pour valoriser l'économie sociale et solidaire.

- À Firminy, des étudiants de l'Enseis bloquent leur école pour exiger plus de cours.

- Saint-Étienne poursuit la rénovation des jardins Volpette, notamment ceux de la Vigourette.

- Les Magic Fans et Green Angels toujours menacés malgré l'avis défavorable à leur dissolution.

- À Unieux, un forum emploi tente de recruter pour des métiers en tension dans la Loire.

- À Saint-Étienne, la police nationale organise sa première fête des voisins.

- Biennale : l'exposition "I hear voices" du Centre Pompidou mêle son, art et contemplation.

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Transcription
00:00Les épreuves du diplôme national du brevet ont débuté ce jeudi.
00:19Près de 10 000 collégiens étaient convoqués dans le département.
00:22Ils ont commencé avec les sujets de français et de mathématiques.
00:25On a interrogé quelques élèves à la sortie de la première épreuve.
00:30L'ancien député Benoît Hamon était dans la Loire ce jeudi.
00:34Il a notamment visité l'association Enville-Loire et rencontré les équipes de cette entreprise d'insertion
00:39qui œuvre pour le réemploi d'électroménagers et nous l'avons suivi.
00:44A quelques jours de leurs examens, des étudiants en première année de l'NCIS bloquent symboliquement l'école.
00:49Avec l'absence de nombreux formateurs, les élèves demandent à rattraper les heures manquantes.
00:54On les a rencontrés.
00:55Et enfin, on se rendra à l'hôtel de police de Saint-Etienne où les policiers organisaient leur première fête des voisins.
01:02Les habitants du quartier étaient tous invités à venir découvrir leurs différentes missions.
01:07On était présents lors de ce moment de convivialité.
01:09Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:15Et on commence cette édition avec le lancement des épreuves du diplôme national du brevet.
01:20Les prix de 10 000 collégiens de la Loire se sont d'abord retrouvés face au sujet de français.
01:25En sortant de cette première épreuve, ils étaient plutôt soulagés et confiants pour le reste des épreuves.
01:30Louvalla les a interrogés.
01:32En grammaire, on a eu quelques petites questions, surtout sur du texte, donc plutôt facile.
01:38Ensuite, j'ai pris le sujet d'imagination parce que je trouvais que c'était le plus simple.
01:43On allait simplement faire une lettre parlant d'une fille qui était à Marseille, donc plutôt facile.
01:48Franchement, ça me met en confiance pour la suite.
01:50C'était la matière où je pensais avoir le plus de difficultés, mais finalement, ça va.
01:53Moi, j'ai pris le sujet d'imagination parce que le sujet de réflexion, je l'ai lu, il m'a fait mal à la tête.
01:57Du coup, c'était, je l'ai juste là, c'était.
02:01Pensez-vous que la littérature et les arts, en général, permettent aux lecteurs et aux spectateurs de découvrir des lieux réels ou fictifs ?
02:08De base, moi, je misais tout sur le français. Je pensais que j'allais avoir 95.
02:11Je vais devoir réviser les maths. On va essayer de gratter la motion très bien.
02:14Je pense que ça va aller. On a une bonne première impression, donc on va continuer sur cette lancée.
02:20Ça devra aller parce qu'en général, le français, c'est la plus dure des matières.
02:24Donc si toutes les autres matières sont aussi dures, ça devra aller.
02:27Après, il ne reste plus que les maths et les matières scientifiques et l'histoire.
02:31Le français, on va dire, c'était un peu la chose que j'appréhendais.
02:34Plus confiante, parce qu'au début, je stressais un peu, mais en vrai, là, ça va.
02:38Moi aussi, très confiante pour les maths et franchement, on mise tout sur les maths.
02:43Benoît Hamon était en visite à Saint-Etienne, le candidat PS à la présidentielle de 2017
02:48et désormais président de SS France, une association favorisant l'économie sociale et solidaire.
02:54Avant de se rendre dans une association de soutien aux réfugiés, il a fait une première visite à Anviloir.
03:01Cette entreprise spécialisée dans l'électronique propose des produits reconditionnés et rénovés.
03:05Benoît Hamon insiste sur l'utilité de ces entreprises au micro de Chibaud-Rivière.
03:11Une entreprise comme Envie, ils vendent à la fois des machines à laver, à la fois des frigos,
03:16mais ils ont une mission d'intérêt général puisqu'ils ont une mission de réinsertion de personnes éloignées de l'emploi.
03:21Donc ils produisent de l'intérêt général, comme une ville produit du service public.
03:26Donc ensemble, on est coproducteurs de l'intérêt général, une ville, une métropole et les acteurs de l'ESS.
03:33Et je suis venu ici voir une scope, je rencontrerai des acteurs associatifs après, Envie,
03:38puis on fera une réunion avec Régis Jouanico après en soirée, justement pour penser ce type d'alliance.
03:43Parce qu'on voit bien que si on n'arrive pas à faire bloc et à s'allier entre acteurs privés de l'ESS et acteurs publics,
03:49on va rater le défi du vieillissement de la population, on va rater le défi du réemploi,
03:55on va rater plein de questions qui relèvent de l'intérêt général
03:58et que l'État tout seul ou les collectivités tout seules sont incapables de prendre en charge.
04:03Des étudiants en première année de l'NCI Saffirmini bloquent symboliquement leur école.
04:07Alors que des formateurs sont absents dans une filière, les élèves demandent plus de cours.
04:13La direction comprend leur colère et met tout en œuvre pour attraper les heures manquantes avant les examens.
04:18Thibault Rivière a assisté à leur deuxième journée de mobilisation.
04:22Objectif ce matin, faire le plus de bruit, un espoir que la direction les entende.
04:28Cela fait trois mois que ces élèves manquent d'un formateur et d'un responsable de filière,
04:33essentiel pour le suivi des élèves.
04:35Depuis ce mercredi, ils font grève et stationnent devant l'école.
04:39L'idéal de la réponse, ça serait des garanties pour la rentrée,
04:42que les formateurs qui sont absents soient remplacés.
04:45Par exemple, les deuxièmes années, l'année prochaine, pour la rédaction de leur mémoire,
04:51ils vont avoir des heures en moins d'ateliers à cause de contraintes budgétaires.
04:55Mais en fait, nous, on paye chaque année l'école et on mérite d'avoir un minimum de qualité de formation.
05:00Cela concerne la filière d'assistante sociale.
05:02Les autres n'ont pas de problème, assure la direction, mais certains sont venus en soutien.
05:07Aujourd'hui, c'est eux qui n'ont plus de formateurs, mais demain, ça pourrait être nous aussi.
05:10C'est un problème de manière générale, on a du mal à recruter.
05:14Donc c'est pour ça que je pense que c'est important de les soutenir.
05:17Sur le manque de cours depuis trois mois, cela représente une semaine au total,
05:21du temps comblé par de l'auto-formation.
05:23Et même si la direction ne comprend pas la grève lors de cette dernière semaine de l'année scolaire,
05:27mais elle conçoit leurs revendications.
05:29L'école propose des heures de rattrapage à partir de la semaine prochaine pour préparer les partiels.
05:35L'établissement se sent impuissant face à des coupes budgétaires de la région
05:39et le manque de remplaçants disponibles.
05:42Les professionnels en question remarquent un problème général dans le métier du social.
05:46L'NCI, en particulier, puisque vous êtes ici avec nous,
05:49mais le monde du social en général souffre d'un manque de moyens.
05:52Il y a des employeurs aussi qui ont peu de moyens par rapport à l'accompagnement des personnes
05:58dont elles ont la charge.
06:01On a eu régulièrement des problèmes avec des terrains de stage,
06:05et je ne leur jette pas la pierre, c'est le fait qu'ils ont des budgets en baisse,
06:11systématiquement en baisse.
06:12La chose qu'il faut bien comprendre dans ce mouvement-là,
06:14c'est que ce n'est pas un mouvement contre, c'est un mouvement pour.
06:18C'est un mouvement pour le travail social et c'est un mouvement de revendication
06:22pour que les étudiants aient des cours pour apprendre davantage.
06:26Dans cette école, plusieurs départs n'ont pas été remplacés par manque de moyens.
06:30La direction affirme que d'autres écoles sont confrontées aux mêmes difficultés.
06:33Depuis maintenant 4 ans, la mairie de Saint-Etienne a pour mission
06:38de mettre à neuf les différents sites de l'association Les Jardins Volpettes,
06:42en bas du parc Monteau.
06:44En face du golfe, les jardins de la Vigourette sont déjà opérationnels
06:48et d'autres vont bientôt l'être.
06:50Plus de détails sur l'avancée des travaux en images avec Thibault-Rivière.
06:54Des vestiges des anciens jardins Volpettes sont encore présents,
06:57mais en face du golfe, les deux premiers secteurs de Vigourette sont le neuf.
07:01Le second va ouvrir à l'automne, mais les premiers potagers voient le jour
07:05sur la partie inaugurée l'année dernière.
07:08Là, il y a juste maintenant à ranger le terrain, enlever les pierres,
07:14mettre des bacs de récupérateurs d'eau et le travail sera terminé.
07:19Pour nous, en tant qu'association, ça sera beaucoup plus simple à gérer
07:22puisqu'on aura un contexte propre où il sera plus facile de dire aux jardiniers
07:28de respecter l'environnement en n'ayant plus des tôles de partout,
07:34enfin des bidons, etc.
07:35Donc on sera sur un site qui sera beaucoup plus propre
07:38et qui correspondra à une entrée, on est sur une entrée de Saint-Etienne
07:42qui donnera une image favorable de notre ville.
07:4522 jardins seront rénovés sur cette section.
07:47Ils ont priorisé des maisonnettes doubles pour des questions financières,
07:50mais aussi pour favoriser les échanges entre les jardiniers
07:53et des jardins plus petits aussi de 150 mètres carrés.
07:57Mais le plus gros du chantier est à venir avec la troisième phase des travaux à Vigorette.
08:02Oui, c'est un peu plus long.
08:03Alors j'ai employé le terme tout à l'heure, favelas.
08:06Qui dit favelas, c'est en fait des cabanes qui sont un amoncellement
08:10de divers matériaux et notamment amiantés.
08:13Donc on le sait, aujourd'hui, l'amiante est un produit qui peut être toxique,
08:17donc qui doit être traité, qui souvent est enfoui dans les jardins.
08:22Donc ça nécessite des recherches, des coûts aussi plus importants,
08:29donc qu'il va falloir mesurer et étaler sur le temps
08:33afin de continuer de manière volontaire ces travaux.
08:37Avec un dernier secteur à Bel-Air, la fin des travaux est prévue à l'horizon 2030.
08:42Allez, restez avec nous dans quelques instants.
08:45On vous fera découvrir la première fête des voisins
08:47organisée par la police nationale de Saint-Etienne
08:50à travers différents stands.
08:53Les habitants du quartier ont pu découvrir l'émission des policiers.
08:58Mais avant de vous faire vivre cette fête des voisins,
09:01les Magic Fans et les Green Angels se sont toujours menacés
09:04par une possible dissolution.
09:06Malgré l'avis défavorable de la Commission consultative
09:09de prévention des violences,
09:11de dissoudre les deux groupes de supporters,
09:13Le ministère de l'Intérieur continue de demander à l'ASS
09:17de prendre des engagements les concernant.
09:19Les deux groupes affirment avoir été exclus des discussions
09:22avec la préfecture et le ministère.
09:26Ils recrutent, mais peinent encore à trouver des candidats.
09:29Les métiers en tension étaient au cœur d'un forum emploi
09:33organisé ce mercredi à une lieu.
09:35Baptisé Nouveau Départ Pro,
09:37l'événement vise à accompagner les personnes en reconversion
09:41ou en recherche d'emploi
09:42et à casser les idées reçues sur certains secteurs,
09:45pourtant porteurs dans la Loire.
09:47Alexandre Crouzet et Vito Jeannetti étaient sur place.
09:51Textiles, transports, agroalimentaires ou encore métallurgie,
09:54tous ces secteurs ont un point commun.
09:56Ils recrutent, mais peinent à trouver des candidats.
09:58C'est tout l'enjeu du forum Nouveau Départ Pro,
10:00organisé ce mercredi à Unieux.
10:02Souvent quand on recherche un emploi,
10:03on a une idée bien précise
10:05et ces petits forums servent aux personnes
10:07de permettre d'aller voir des autres entreprises,
10:10des autres métiers auxquels ils n'avaient pas pensé
10:12et ça leur permet ensuite d'évoluer
10:14dans un autre secteur professionnel.
10:16Et les opportunités, elles, sont nombreuses.
10:19Dans les stands, des métiers parfois méconnus,
10:21souvent en tension, mais accessibles,
10:22notamment au profil en reconversion.
10:24En fait, c'est assez drôle parce que j'étais venu
10:26pour chercher juste de l'aide à la personne
10:28et donc je suis tombé sur un stand qui n'était pas trop mal.
10:32Je suis tombé avec eux, je vais avoir des résultats d'ici septembre.
10:36Ça ne me fait rien.
10:37Au moins, ça me laisse le temps de me préparer
10:39et de préparer aussi tout ce qu'il faut
10:40pour justement aller dans le futur,
10:45pour qu'ils m'ouvrent les bras.
10:46Ça me fait du bien.
10:47Parce que pour l'instant, il n'y a pas beaucoup d'offres.
10:49Je ne trouve pas beaucoup de travail.
10:51Donc, voir s'il y a plus de propositions
10:54par d'autres filières.
10:56Les recruteurs, eux, sont à la recherche de savoir-être avant tout.
10:59Motivation, sérieux et envie de se former
11:01priment parfois sur l'expérience.
11:03Alors nous, on recherche juste du savoir-être.
11:06L'entreprise prend en charge la formation.
11:09On forme, on recrute et après,
11:11on a possibilité de faire une embauche directe
11:14auprès des entreprises.
11:15Alors aujourd'hui, pour nous, c'est compliqué de recruter
11:16parce que déjà nos métiers sont méconnus
11:19donc on souffre encore d'une mauvaise image de nos métiers.
11:22Il faut savoir que chez nous, c'est un peu l'entreprise des possibles.
11:24On a pas mal d'intervenantes qui sont devenues encadrantes
11:27voire responsables d'agence par la suite.
11:28Donc, du moment qu'on se donne les moyens,
11:30qu'on travaille bien et qu'on montre qu'on a envie d'y arriver,
11:32on laisse sa chance.
11:34Dans un contexte économique où certains secteurs
11:36peinent à recruter malgré les besoins,
11:38ces forums deviennent un passage obligé
11:40pour rapprocher les entreprises et les candidats
11:42et amorcer peut-être un nouveau départ pro.
11:46Pour la première fois, la police nationale de Saint-Etienne
11:49a organisé une fête des voisins
11:51située dans la cour de l'hôtel de police.
11:53Les policiers ont pu faire découvrir leur métier
11:56dans une ambiance plutôt festive.
11:59L'occasion pour les nombreux voisins du commissariat
12:01de découvrir de plus près ce qu'ils voient depuis leur fenêtre.
12:05Louvalla a participé à cette fête des voisins.
12:08Bernadette est venue rencontrer ses voisins
12:10dans la cour de l'hôtel de police stéphanois.
12:12Une fête qui lui a permis d'en apprendre plus
12:14sur les occupations de ses voisins.
12:16Parce que justement, j'habite juste à côté, au-dessus.
12:18Je les vois régulièrement aller, venir.
12:20Ça m'intéresse quand je les vois arriver avec leur moto,
12:22quand je les vois partir avec leur belle voiture.
12:25Ils ont des voitures sensationnelles maintenant.
12:27On se rencontre à la boulangerie, on papote.
12:30On se rencontre.
12:34Ils sont utiles et conviviaux.
12:39C'est ma mamie qui est voisine des policiers
12:41qui nous a dit qu'ils invitaient leurs voisins
12:45et du coup, elle nous a invités à venir.
12:48C'est l'occasion de voir comment se déroulent
12:52les opérations de la police,
12:54que j'admire d'abord par leur métier,
12:57et puis de rencontrer des voisins de proximité.
13:01Pour moi, c'est pas forcément une fête,
13:03c'est comme un petit musée sur la police.
13:06Parce que je voulais montrer aux enfants et à moi-même
13:08comment se passe un petit bout de la vie du commissariat.
13:13Un événement apprécié par les voisins des policiers
13:15qui leur doivent bien cet instant de convivialité
13:17selon Yves Célier.
13:18Nous n'avons jamais réalisé de portes ouvertes
13:21pour les accueillir.
13:23La moindre des choses qu'on leur doit
13:24après plusieurs années de travaux,
13:25après parfois, il faut bien le dire,
13:27quelques désagréments du quotidien,
13:29parce que toutes les personnes que nous fréquentons
13:31ou que nous amenons ici
13:32ne sont pas toujours des moins bruyantes,
13:34notamment la nuit,
13:35et bien la moindre des choses était bien
13:37de les faire venir à cette occasion,
13:39quelques jours après la fête des voisins officiels,
13:42dirais-je,
13:43pour leur faire visiter nos locaux
13:45ou une partie de nos locaux,
13:46leur présenter nos personnels
13:48qui sont à leur service pour leur sécurité
13:50et les capacités que nous sommes en mesure,
13:52en tout cas une partie des capacités
13:54que nous sommes en mesure de déployer
13:55pour le service de leur protection.
13:57A 18h, la cour du commissariat se vide
13:59et la police réfléchit déjà
14:01à pérenniser l'événement.
14:02Parmi les expositions présentes
14:04à la Biennale International Design,
14:07une a été créée par les ateliers
14:08du Centre Pompidou
14:09et elle s'intitule « A Here Voices ».
14:12Cet espace bleu ressemble
14:14à un jardin public d'intérieur
14:15d'où émergent des roches.
14:17Les visiteurs peuvent s'installer
14:19sur l'un des îlots
14:20et entendre des œuvres sonores.
14:22Chantal Joassard vous fait visiter
14:24cette exposition.
14:25A l'entrée de la Plétine,
14:27en marge de la Biennale Ressources,
14:29il y a ce paysage.
14:31Le spectateur est pris au dépourvu.
14:34Quelle est cette chose
14:34qui se dresse devant mes yeux ?
14:36Des rochers en phosphoreur grise
14:38baignés dans une lumière bleue
14:40sur un sol bleu,
14:41son titre « I hear voice ».
14:44J'entends des voix.
14:46Une installation de l'atelier Beaubourg
14:48créée en 2018.
14:50Cet, c'est un environnement visuel
14:51pour entendre.
14:53Alors, c'est un lieu d'écoute.
14:54À la fois chatoyant, escarpé,
14:56une forme d'île déserte
14:58habitée de rochers,
14:59très étrange, couvert de fourrures.
15:02C'est entre les montagnes et l'animal.
15:05C'est en fait ce que je dis aussi souvent.
15:07C'est une sorte de jardin public d'intérieur.
15:10Et vraiment, c'est une ambiguïté
15:12comme ça entre la roche et l'animalité.
15:14Mais en tout cas, c'est vraiment
15:16une installation qui invite
15:18le public à l'écoute.
15:20Sans s'effrayer,
15:21le public s'installe,
15:22pieds nus.
15:23Ils se rapprochent de la roche.
15:25Ils entendent des voix
15:26venues de Beaubourg.
15:28Artistes, témoignages, commentaires.
15:29L'île pourrait parler
15:30de fin du monde,
15:31de ressources épuisées.
15:32Mais ce n'est pas le sujet.
15:34En même temps, ce qui est génial,
15:35je vais vous dire,
15:35avec ce genre d'espace
15:36et que j'adore,
15:38c'est que moi,
15:38j'ai un imaginaire
15:39et des propositions.
15:40Et je trouve ça toujours
15:41très important
15:44que les gens aussi
15:44se racontent leurs propres histoires.
15:46Donc, comme vous me dites ça,
15:48je peux vous répondre
15:48qu'à l'origine,
15:49je n'ai pas intégré ça,
15:50mais je trouve ça super
15:51que vous voyez ça.
15:53Et en fait,
15:54j'essaye toujours
15:54dans ce que je fais
15:55d'avoir des couches
15:57de lecture multiples
15:58pour que ce ne soit pas
15:59sous cloche.
16:00Voilà, donc,
16:01un espace d'écoute
16:02où on peut aussi se poser.
16:03J'adore la contradiction
16:05de se dire
16:05que c'est un environnement visuel,
16:07qui a une force visuelle,
16:08mais qui est pour entendre,
16:09qui invite à l'écoute.
16:10Et quand je dis invite,
16:12ce n'est pas sur un mode,
16:13il faut aller là,
16:14vous asseyez,
16:14vous faites ci comme ça.
16:15Je trouve ça vraiment
16:16que ce soit l'espace
16:17qui donne son mode
16:18et qui soit en relation
16:20avec les gens
16:21sur un mode d'immersion
16:23et de temps.
16:24Parce que quand je dis
16:25que c'est un jardin public
16:25d'intérieur,
16:26ça veut dire qu'aussi,
16:27si les gens ont envie
16:28de rester là,
16:29de lire,
16:29d'écouter,
16:30de passer un temps,
16:31c'est complètement possible.
16:34Voilà donc un jardin fourrure
16:37qui attire le public,
16:39qui vient chercher son refuge,
16:41faire la conversation.
16:42Un jardin qui se peuple
16:44d'un moment à soi,
16:45à vivre à la Biennale
16:46jusqu'au 6 juillet.
16:48Et l'entrée est gratuite.
16:51C'est la fin de cette édition.
16:53Merci de l'avoir suivie.
16:55L'actualité revient ce vendredi
16:57à 19h.
16:58Mais l'information,
16:59c'est en continu
17:00sur nos réseaux sociaux
17:01et notre site internet
17:02tl7.fr.
17:04Merci d'être fidélité.
17:09Sous-titrage Société Radio-Canada

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