- À Estivareilles, lectures et hommages pour la Journée nationale de la Résistance ce 27 mai.
- La préfecture et le département de la Loire inaugurent l'espace Violette Maurice, en mémoire de la Résistance.
- À Feurs, des élèves de CE2 découvrent les bons réflexes du quotidien avec le "permis de la vie".
- Saint-Cyprien inaugure l'avenue de l'Industrie après deux ans de travaux menés principalement de nuit.
- À l'Écopole du Forez, parents et enfants découvrent le blaireau à l'occasion de sa journée mondiale.
- À Rive-de-Gier, la gravure funéraire mêle gestes anciens et nouvelles technologies.
- À Saint-Étienne, des collégiens créent une pièce sur l'adolescence jouée à La Comète début juin.
- La préfecture et le département de la Loire inaugurent l'espace Violette Maurice, en mémoire de la Résistance.
- À Feurs, des élèves de CE2 découvrent les bons réflexes du quotidien avec le "permis de la vie".
- Saint-Cyprien inaugure l'avenue de l'Industrie après deux ans de travaux menés principalement de nuit.
- À l'Écopole du Forez, parents et enfants découvrent le blaireau à l'occasion de sa journée mondiale.
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00:00Ce 27 mai marque la journée nationale de la résistance.
00:19A cette occasion, de nombreuses manifestations se sont déroulées sur le département.
00:23On vous fera vivre la cérémonie hommage à Estivareil
00:26et l'inauguration de l'espace Violette-Maurice à la préfecture.
00:30On reviendra sur ces manifestations dans ce journal.
00:33La communauté de communes Forêt Est organise une nouvelle journée de sensibilisation sur les risques du quotidien.
00:39Toute la journée, des élèves de CE2 ont participé à des ateliers de prévention de sécurité routière,
00:45de risque de noyade et de gestes de premier secours.
00:48On vous fera découvrir cette journée.
00:50On s'intéressera à un métier de l'ombre, celui de graveur sur pierre tombale.
00:54Dans cette entreprise familiale, le savoir-faire se transmet de génération en génération
00:59et même si ce métier reste très manuel, il doit quand même s'adapter à certaines évolutions.
01:04On vous fera découvrir ce métier.
01:06Et enfin, on vous emmènera à l'écopole du Forêt où le mammifère Le Blaireau était mis à l'honneur.
01:11A l'occasion de la journée mondiale autour de cet animal, des animations et des ateliers étaient organisés.
01:18On vous fera découvrir le travail réalisé par l'écopole du Forêt.
01:23Bienvenue dans cette nouvelle édition.
01:24Je suis ravie de vous retrouver.
01:26Je vous l'annonçais dans les titres.
01:28Ce 27 mai marque la journée nationale de la résistance.
01:31Et pour honorer cette journée, une cérémonie de commémoration a été organisée à Estivareil
01:36au programme lecture de textes de Charles de Gaulle et présentation du livre
01:41« L'armée secrète dans la Loire, une histoire de courage et de liberté ».
01:45Louvalla était présente pour cette journée consacrée à la résistance.
01:49Il est impérativement nécessaire que la nation se rassemble dans un effort proprement français.
01:56C'est face à ce monument aux morts que s'est tenue la cérémonie d'hommage à la résistance dans le département.
02:01Le petit-fils du résistant Lucien Neuwirth s'était présent et il était ému.
02:04Je pense tous les jours à lui, à ce qui a fait son engagement.
02:10Parce que l'engagement, il n'est pas pour soi, il est avant tout pour les autres.
02:14Et moi, ça me motive au quotidien.
02:16Et ces moments-là où justement on honore la mémoire de gens comme lui
02:20sont des moments particulièrement importants et qui me touchent à chaque fois.
02:25C'est une évidence à chaque fois.
02:26Ce ne sont pas mes délégations, effectivement, à la ville de Saint-Etienne.
02:29Mais c'est vrai que j'ai un attachement particulier avec Estivareil.
02:34Donc aujourd'hui, oui, je représente officiellement le maire de Saint-Etienne.
02:37Je portais l'écharpe tricolore.
02:39Pour la première fois, c'est la commune d'Estivareil qui a accueilli cette cérémonie.
02:42De quoi rendre fière la commune et ses habitants.
02:45Donc on a été quand même honoré par le préfet
02:48qui a souhaité justement organiser cette commémoration dans notre petit village.
02:55C'est un petit village de 700 habitants.
02:58On avait même la présence des jeunes élèves qui étaient juste au-dessus de notre commémoration.
03:04Le choix d'organiser la cérémonie de la journée nationale de la résistance ici a semblé être une évidence.
03:10Estivareil, comme vous le savez, il y a eu plusieurs types de combats à la fin de la Deuxième Guerre mondiale
03:17qui se sont terminés à Estivareil.
03:19Et c'est à Estivareil qu'on y trouve un monument aux morts, qu'on y trouve le musée.
03:21Et donc pour moi, c'est un symbole important.
03:24Venir ici, c'est une sorte de convergence pour la mémoire.
03:27Et c'est extrêmement important de le faire ici.
03:29On a l'habitude de faire les cérémonies à Saint-Etienne, on en fait tout le temps.
03:31Je trouvais que cette année, pour le 80e anniversaire de la libération,
03:35de la fin des combats des années 40,
03:36on célèbre aujourd'hui la première réunion du Conseil national de la résistance de 1943.
03:41Il y avait plusieurs symboles qui faisaient que je trouve que Estivareil était le bon endroit pour célébrer cet anniversaire.
03:48Trois collégiens de l'établissement Gambetta ont lu des textes de Charles de Gaulle
03:51pour perpétuer la mémoire de la résistance durant la cérémonie.
03:55Et toujours à l'occasion de la journée nationale de la résistance,
03:58la préfecture et les départements de la Loire ont inauguré l'espace Violette-Maurice.
04:03Situé au sommet du bâtiment de la préfecture,
04:06ce nouvel espace est partagé entre les deux institutions.
04:09Georges Ziegler, président du département de la Loire,
04:12nous raconte la symbolique de ce nouvel espace au micro de Louvala.
04:15« Un autre symbole, c'est de l'inaugurer avec le préfet, avec M. Alexandre Rochette,
04:21parce que c'est un espace partagé entre le département et la préfecture, et l'État donc.
04:26Et je trouve que c'est un beau symbole,
04:28qu'on se retrouve tous autour d'une personnalité comme Violette-Maurice.
04:32D'ailleurs, dans ce bâtiment, il y a un parcours de la résistance,
04:34parce que la grande salle du conseil départemental, c'est Lucien Levirth.
04:40Ensuite, on a un parcours avec Denise Bastide pour nos salles de commission,
04:46Alice Arteille et donc Denise Bastide.
04:50Toutes les trois, c'était des résistants.
04:52Et puis aujourd'hui, on met Violette-Maurice dans cette lignée,
04:56et je trouve que c'est bien.
04:57Alors pourquoi on fait ça ?
04:59Parce que le souvenir dégage de l'avenir.
05:02Depuis 2017, des élèves de CE2 de Forêt Est apprennent le permis de la vie à l'hippodrome de Feur.
05:10Des classes de toute la communauté de communes viennent à la rencontre de spécialistes de la prévention.
05:15Les thèmes sont très variés, et cette année, le numérique en fait partie.
05:19Thibault Rivière était sur place.
05:22T'as un sens interdit, là !
05:24Dès l'âge de 8 ans, les fondamentaux de la route sont appris avec ces fausses voitures,
05:29histoire de remettre à zéro les mauvaises habitudes familiales.
05:33Ma maman, elle conduit en téléphonant,
05:35et mon papa, il conduit à une main ou alors sans les mains.
05:38Tout droit, il veut m'impressionner, alors du coup, il conduit sans les mains.
05:41Cet atelier de la préfecture fait partie d'une des nouveautés du permis de la vie.
05:46Il y a eu un investissement de la préfecture de la Loire
05:49sur un tapis de 6 mètres par 4,
05:52et l'an prochain, il y aura encore 6 mètres par 4.
05:56Donc là, on aura, parce que là, ça fait un peu serré,
05:59donc on aura une superficie, le double, et on peut avoir la superficie du triple.
06:04Et ça met en évidence des choses, parce qu'ils ne se rendent pas compte que
06:07quand leur papa conduit, leur maman conduit, le papi, la mamie,
06:11mais ils ne se rendent pas compte qu'il faut regarder partout, il faut être attentif.
06:15Il y a un stop, là !
06:17Dans ce permis, on prépare au mieux au risque de la vie.
06:20Natation, piétons, vélo, premiers secours et bien plus encore,
06:24sans oublier le patrimoine de Forêt Est.
06:27Le petit nouveau de cette année, c'est le numérique et les dangers des écrans.
06:31Pourquoi pas d'écran dans la chambre de l'enfant ?
06:34Pour apprendre à s'ennuyer.
06:36Pourquoi c'est important de s'ennuyer ?
06:37Quand on s'ennuie, notre cerveau va chercher des trucs à faire.
06:41Et ça, le mécanisme d'aller chercher des choses à faire,
06:45c'est hyper important pour le développement.
06:47J'essaie de leur expliquer de manière, sans diaboliser l'écran
06:52et sans leur dire que ce qu'ils font, c'est mal.
06:56C'est de leur dire que c'est une science, que ça a été théorisé
07:01et comment ça a été mis en place.
07:0315 classes de CE2 ont participé cette année.
07:06Les organisateurs doivent choisir entre les 42 communes
07:09et il n'est jamais trop tôt pour inculquer tous ces principes.
07:12Ils ne retiendront peut-être pas 100%, mais déjà, ils auront une idée.
07:17La germe aura été plantée, donc c'est une bonne formule.
07:21Sur cette édition, 342 élèves de Forêt Eston participé à cette journée de prévention.
07:28À Saint-Cyprien, les travaux de l'avenue de l'industrie sont enfin terminés.
07:32Deux années de chantier menées principalement de nuit
07:34pour ne pas perturber l'activité des entreprises voisines.
07:37Christophe Basile, le président de Loire-Forêt,
07:41est venu inaugurer cette nouvelle route.
07:43Que vont se partager piétons, cyclistes et voitures ?
07:46On l'écoute au micro d'Alban Crochet.
07:48On vous a amené sur le chantier de Saint-Cyprien qui vient de se terminer,
07:52mais je redis qu'on consacre plusieurs millions d'euros dans les aménagements de zone.
07:55Sur ces nouveaux aménagements, il y a quelques années,
07:58vous imaginez bien, on ne faisait pas tout ça,
08:00mais on voit que les bandes végétalisées qui sont ici,
08:03le calcul des 3 mètres de voie verte,
08:06plus le trottoir en face,
08:08bon, c'est des aménagements qui n'ont plus rien à voir.
08:09Et quand on raisonne zone économique,
08:12on pense toujours voiture-camion,
08:13mais vous aussi pensez aux salariés qui viennent travailler
08:16et qui peuvent venir travailler en vélo.
08:18Et si l'aménagement cyclable n'est pas prévu,
08:19c'est moins agréable de prendre le vélo.
08:22Alors vous mettez bien en tête ce panneau-là,
08:24j'insiste,
08:25parce qu'il n'est pas très connu des populations.
08:28Ça, ça veut dire voie verte,
08:29partage de piétons et de vélos.
08:31L'aménagement, c'est ça.
08:32C'est la voie cyclable,
08:34la route qui est ici, qui est une voie de chaussée lourde,
08:36pour des déplacements sur 40 entreprises quotidiennes,
08:40avec des travaux qui se sont faits de nuit.
08:42Allez, restez avec nous.
08:44Dans quelques instants,
08:45on vous fera découvrir un métier parfois méconnu,
08:47celui de graveur sur Pierre Tombale.
08:50Ce savoir-faire se transmet de génération en génération.
08:53A l'occasion de la journée mondiale du blaireau,
08:57l'écopole du fourré a organisé plusieurs animations
08:59autour de cet animal.
09:01Pendant une petite heure,
09:02les enfants, accompagnés des parents,
09:04ont pu se mettre à la place du mammifère
09:06pour mieux les comprendre.
09:08Thibault Rivière a assisté à l'un de ses ateliers.
09:11Ici, oubliez la perception insultante,
09:14voire péjorative du blaireau.
09:16Alors, après une petite présentation de l'animal,
09:20sortons du terrier.
09:21Les blaireaux, quand ils sortent,
09:23en fait, ils se nettoient.
09:24Alors, on va tous se nettoyer.
09:26Surtout le ventre, attention.
09:28Hop.
09:29On relève bien notre poil.
09:32Une petite toilette de museau.
09:34Et mettons-nous dans le costume du blaireau.
09:36On ne voit pas grand-chose.
09:37Eh bien, on ne voit presque rien.
09:39Heureusement, le blaireau,
09:41pour s'en sortir,
09:43lui, il va utiliser son nez et ses oreilles.
09:51On dirait un peu un ours.
09:53Avoir les yeux fermés au milieu d'un pré,
09:55puis devoir se diriger au son,
09:58ou bien reconnaître des odeurs,
10:00ça ancre les souvenirs,
10:02et ça ancre le savoir sur le blaireau.
10:05En dehors des sens,
10:06ces enfants ont pu apprendre ce qu'ils mangent
10:08et où ils habitent.
10:09Les blaireaux, ils construisent des terriers
10:12pas en hauteur, pas à côté de l'eau,
10:14mais dans des endroits éloignés des humains.
10:17Ils n'étaient pas que carnivores ?
10:19Des vés de terre, des pommes, des billes, des limaces.
10:24Cette espèce a une image péjorative chez certains,
10:27notamment à cause de leurs immenses terriers
10:29qui peuvent provoquer des effondrements.
10:32Ce mammifère peut retirer près de 40 tonnes de terre.
10:36Sans compter, 2024,
10:37la population du blaireau est en baisse chaque année.
10:41Quand on voit ça,
10:42on se dit protégeons la population du blaireau.
10:45Dans le barin, ça fait des années que le blaireau est protégé.
10:49Il n'y a pas une surpopulation de blaireaux.
10:51Eux, ils ont mis en place un système
10:53où quand il y a un terrier de blaireau,
10:55on déplace le blaireau,
10:57on le capture.
10:58Ensuite, avec des pelleteuses,
11:00on va mettre en place un faux terrier.
11:03On va sécuriser avec des canalisations,
11:06avec des chambres qui vont être renforcées
11:08de manière à ce que le blaireau puisse s'installer
11:12et qu'en fait, ils ne mettent pas en danger la circulation.
11:15France Nature Environnement espère également
11:17que la prolongation de la chasse en veinerie sous terre
11:20soit interdite au-delà du 1er juin dans la Loire,
11:23comme dans la majorité des départements dans la région.
11:27À Rive de Gilles,
11:28la gravure sur Pierre Tombale
11:29se transmet de génération en génération.
11:32Un savoir-faire rare
11:33entre gestes ancestrales et nouvelles technologies.
11:36Car si ce métier reste un art traditionnel,
11:39il évolue aussi avec son temps.
11:40et ses innovations, Alban Crochet vous fait découvrir ce métier.
11:45Des lettres, des dates, des souvenirs.
11:48Chaque gravure funéraire raconte une histoire
11:50et derrière ces mots, des artisans.
11:53Robert Maréchal est graveur depuis 47 ans.
11:56Mes parents étaient pompes funèbres
11:57et comme ils ne trouvaient pas de graveur,
11:59ils m'ont dit « tiens, tu n'apprends pas la gravure ».
12:00Donc je suis venu là-dedans.
12:03Après la gravure, j'ai rencontré des anciens
12:06qui étaient très bons formateurs.
12:08Et puis ça m'a plu, donc j'ai continué là-dedans.
12:11Au début, on gravait tout à la main à la massette.
12:15Et puis après, avec un collègue de Bourg-en-Bresse,
12:17nous, on a voulu développer la massette
12:19et d'être venue pneumatique.
12:21Donc ce qui nous a facilité et permis de gagner du temps.
12:24Et puis maintenant, on suit l'évolution aussi.
12:27Il y a le jet de sable.
12:27Mais enfin, le jet de sable,
12:29ça fait le gros du travail en atelier.
12:30Mais après, en cimetière, la plupart du temps,
12:32les graveurs travaillent pour les marbrouillés
12:33ou les pompes funèbres en cimetière à la main.
12:35Avec ces outils, un graveur confirmé peut encore réaliser
12:38jusqu'à 150 lettres par jour.
12:41Mais aujourd'hui, le numérique apporte une précision inégalée.
12:45Les lettres sont d'abord tracées sur ordinateur,
12:47puis imprimées sur une feuille posée directement sur la pierre.
12:51Un repère parfait pour une gravure nette, sans ambiguïté.
12:55Le processus reste artisanal avec les familles.
12:58Le choix des lettres, le traçage, puis la gravure
13:01sont bien sûr choisis par les proches du défunt.
13:03Alors, en premier temps, ils choisissent d'abord
13:05la matière du monument,
13:08donc du granit, du marbre,
13:10suivant ce qui leur plaît le mieux.
13:12Et puis après, une fois que le monument est posé,
13:14on voit qu'ils veulent graver dessus.
13:16Donc souvent, on va avoir en haut
13:17le famille untel,
13:19et puis en dessous, on aura les noms.
13:21Et puis nous, après, on fait tout le travail
13:23de polissage et de découpe
13:25avec tout le matériel qu'on a dans l'atelier
13:27et puis l'assemblage.
13:28La main reste irremplaçable
13:30pour reproduire d'anciennes inscriptions
13:32ou pour définition, plus fines.
13:34C'est là que l'œil et le geste de l'artisan
13:36prennent tout leur sens.
13:38Mais dans ce métier,
13:39les vocations manquent,
13:40les formations sont rares.
13:41Alors, pour susciter l'envie,
13:44des stands sont présentés
13:45au salon professionnel Rocalia
13:47en décembre prochain.
13:48Depuis deux ans,
13:50les sections théâtre des collèges Gambetta
13:52et Puy-de-la-Loire à Saint-Etienne
13:54montent des créations communes.
13:56Après Trouve ton clown,
13:58l'an dernier,
13:58les collégiens ont écrit,
14:00parlé, improvisé
14:01sur leur statut d'adolescent.
14:03Une création encadrée
14:04par deux artistes
14:06qui sera présentée
14:07à la comète début juin.
14:08Chantal Joassard
14:09les a suivis en résidence.
14:12C'est le second projet commun
14:13des collèges Gambetta
14:14et Puy-de-la-Loire,
14:15option théâtre,
14:16de créer ce spectacle ensemble
14:18titré « Corps et âme,
14:20questionner l'adolescence
14:21à partir du corps ».
14:22Alors, c'est pas facile.
14:24Il y a des mots,
14:25des mouvements
14:25et de vraies questions.
14:27Comment on peut montrer
14:27la meilleure image de soi-même ?
14:29La sensation quand tu grandis.
14:31Ça peut être
14:31le comportement des adolescents,
14:34les fréquentations,
14:36l'impact des personnes
14:38dans ton entourage.
14:40En fait, c'est souvent
14:40pendant l'adolescence
14:41qu'on va se dire
14:42« Pourquoi est-ce que je suis pas comme elle ? »
14:43etc.
14:44Alors que normalement,
14:44c'est normal de ne pas être
14:45comme les autres,
14:46d'avoir des défauts,
14:47d'avoir des complexes.
14:49Le malaise des collégiens,
14:50c'est aussi le regard social,
14:51une sorte de « oui mais ».
14:52De par exemple,
14:53d'être maigre,
14:54mais pas trop,
14:54de bien manger,
14:57mais de pas trop manger,
15:00d'être sportive.
15:03On nous impose
15:03de suivre les idées
15:04et quand on essaye
15:05de faire différemment,
15:06on s'en jugeait très vite.
15:08Et je suis sûre,
15:08vous vous êtes déjà demandé
15:09« Mais pourquoi donc
15:10est-ce que les jeunes,
15:11quand il fait froid,
15:12ils mettent pas de manteau ? »
15:13Des questions lourdes,
15:14mais l'effet de groupe
15:15les rassure.
15:16Ça peut nous aider tous,
15:17par exemple,
15:19plus on va être plusieurs ensemble.
15:22Mieux on fait,
15:23c'est-à-dire,
15:23vu qu'on est en effet de groupe,
15:25on va réussir nos scènes,
15:28nos échauffements,
15:29tout.
15:30Du coup,
15:31voilà,
15:31ça sert à ça,
15:32l'effet de groupe.
15:33Et ça va plus loin,
15:34le théâtre permet aussi
15:35de se construire
15:36un personnage.
15:38On arrive à se détacher
15:39du fait de ce qu'on dit
15:40et de se mettre
15:41dans notre personnage
15:42qu'on a pour le théâtre
15:43et du coup,
15:44c'est un peu dur au début
15:46mais on arrive à s'y habituer.
15:47C'est nous
15:47mais dans un autre monde.
15:50Comment expliquer ?
15:51Le collège et le théâtre,
15:53c'est un autre monde.
15:54Le théâtre,
15:55on se libère des moqueries,
15:57on s'amuse entre nous
15:58et le collège,
16:00le jugement,
16:01l'harcèlement
16:01et tout ça.
16:02Après chercher son clone,
16:04cette création
16:05fait tomber les masques,
16:06partie de leur vécu,
16:07de leur parole.
16:08Les enseignants
16:09ont fortement accompagné
16:10les élèves
16:10et leurs émotions.
16:11Je pense que la chance
16:12pour eux,
16:13c'est d'aller explorer
16:14ces,
16:16comment dire,
16:17ce qu'ils sont,
16:18leurs inquiétudes.
16:19Ça leur a permis déjà
16:20de mettre des mots dessus
16:21ou s'ils n'ont pas pu
16:22mettre des mots,
16:23en tout cas,
16:24le montrer par un travail
16:26corporel avec Mathieu,
16:28par exemple.
16:29Et en tout cas,
16:29le fait de toujours
16:30avoir peur de son image
16:32qui soit plus ici
16:34dans l'écoute
16:35et la bienveillance
16:36par rapport
16:36à ce qu'ils ressentent,
16:37ça leur a permis
16:38de se débarrasser
16:40entre eux
16:40de cette image.
16:41Après,
16:41au plateau,
16:42ils sont dans leur personnage,
16:43mais dans les voix
16:44qu'on entend au début,
16:45et je ne sais pas
16:46si vous avez remarqué,
16:47mais il y a des sanglots
16:48quand même,
16:48il y avait des choses
16:49qui étaient au niveau
16:51du ressenti
16:51qui étaient fortes.
16:53Au bout d'un an de travail,
16:54lecture, atelier,
16:55l'émotion est devenue
16:57l'énergie du groupe.
16:58Des mouvements furtifs
16:59ou au contraire ralentis,
17:01un jeu contrasté,
17:02où tous se disent,
17:03mais aussi engrangent,
17:04la mémoire des autres.
17:06Une création qui sera
17:06sur le plateau
17:07de la comète le 5 juin
17:08devant les élèves
17:09de la famille d'enseignants.
17:10Un grand moment
17:11dont on se demande
17:12si c'est la construction
17:14sera possible à l'avenir
17:15après la disparition
17:16du pass culture.
17:19C'est la fin de cette édition.
17:21Merci de l'avoir suivie.
17:23L'actualité revient
17:24ce mercredi à 19h,
17:25mais l'information
17:26se tente continue
17:27sur nos réseaux sociaux
17:28et notre site internet
17:29tl7.fr.
17:31Merci de notre fidélité.
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