00:00Vous avez voyagé dans ces pays à risque, mais moi j'y suis né et je suis venu en France après la guerre.
00:06J'ai connu aussi la guerre moi-même et j'ai vu des corps par terre moi-même.
00:09Et je peux vous dire que moi je ne règle pas mes comptes avec des couteaux et je ne règle pas mes comptes avec des fusils.
00:14Et ni moi, ni mes frères, mes soeurs, mes amis, mes cousins, et personne ne règle ça comme ça.
00:21Il y a un problème réellement avec certains qui sont en réalité, qui appliquent une règle islamique qui est la conquête.
00:28Ils ont cette idée de conquête.
00:30Et la conquête, ils cherchent à faire peur pour que vous, les femmes, vous, les filles, vous ne sortiez plus, comme on l'a vu l'autre jour.
00:38Les piqûres c'est ça pour vous ? Les piqûres qu'il y a eu à Paris, c'est pour empêcher les femmes de sortir ?
00:41Mais bien sûr, et pas que les piqûres.
00:42Quand on avait vu les vidéos où ils donnaient des coups de pied en pleine figure d'une femme à terre, c'était pourquoi ?
00:47C'est pour que les femmes ne sortent plus, pour que les filles ne sortent plus.
00:49Mais les couteaux, ce n'est pas que les enfants d'origine arabe ou...
00:52Je l'ai bien entendu.
00:53Sauf que moi j'ai été agressé avec des cutters, ok ?
00:55Et les gens qui étaient avec les cutters, ils étaient tous d'origine algérienne, marocaine, tunisienne.
01:00Je suis désolé, c'est factuel.
01:02J'étais en classe avec eux, quand je suis venu en France, je suis allé dans une école publique.
01:07Ensuite, j'ai quitté l'école publique pour aller à l'école catholique qui était juste à côté.
01:11Ceux qui nous ont agressé, parce qu'on était en train de faire un truc avec l'école, dans le cadre de l'école privée,
01:18c'était des anciens camarades à moi qui étaient en école publique, qui étaient des enfants d'immigrés comme moi.
01:23Donc il y a un problème culturel aussi, c'est la question que je posais tout à l'heure.
01:26Je ne dis pas que culturel, je dis culturel mais religieux également.
01:29Parce que, non, ce que culturel, moi je suis d'origine libanaise, ce n'est pas un problème culturel chez les Libanais,
01:33ce n'est pas un problème culturel chez les Israéliens, ce n'est pas un problème culturel chez même des Algériens chrétiens ou je ne sais quoi.
01:40Il y a un problème que l'islamisme cherche à conquérir toute la terre qui n'est pas musulmane.
01:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je ne fais aucun amalgame, je ne fais aucun amalgame, pas du tout, je ne fais tellement pas d'amalgame
01:55parce que je suis d'origine libanaise, je suis né avec les musulmans, j'ai vécu avec les musulmans, j'ai pas de problème avec les musulmans.
02:01Je n'ai aucun problème, vous m'avez dit que je fais d'amalgame alors que moi j'ai vécu avec eux.
02:07Mais moi j'ai vécu aussi avec eux.
02:09Justement, et donc comme moi j'ai vécu avec eux et vous aussi, je ne fais pas d'amalgame, mais je sais et je connais leur religion.
02:15Et je sais qu'il y a des choses dans leur religion qui quand elle est manipulée et elle est utilisée par certains imams, elle peut devenir dangereuse.
02:22Et il y a certains imams qui les appellent à conquérir ce qui n'est pas musulman.
02:26Je ne fais sûrement pas des imams qui font cette pratique très conquérante, sûrement pas.
02:31Et je veux ouvrir les yeux, il y a un vrai problème.
02:33Mais c'est ce qu'on dit.
02:34Oui, il y a un problème.
02:36Donc vous êtes d'accord ?
02:37Je ne partage pas la totalité de votre point de vue, mais évidemment vous n'avez pas totalement tort non plus.
02:42Mais dites-moi où j'ai tort ?
02:43C'est intéressant sur quoi il a tort.
02:46A mon sens, de plaquer l'islam sur la question des couteaux.
02:51Il y a combien de mères de famille avec leurs fichus le matin qui sont dans le métro pour aller travailler,
02:56gagner 3 francs 6 sous pour nourrir leurs gamins, qui elles-mêmes sont musulmanes ?
03:00Est-ce qu'on va dire que ces femmes-là poussent leurs enfants forcément à sortir des couteaux ?
03:04Non, c'est ce que je leur disais.
03:04Je n'ai pas accusé les mères.
03:05Il apparaît de l'islamisme.
03:06Il apparaît de l'islamisme.
03:07Oui, c'est la maladie de l'islam.
03:09La maladie de l'islam.
03:10D'accord.
03:11C'est la plaie de l'islam.
03:13C'est la plaie de l'islam.
03:14Mais malgré tout, cette notion de couteau, excusez-moi, mais...
03:17Mais bien sûr, aujourd'hui, il y a une espèce d'épidémie de jeunes qui sortent des couteaux
03:24pour un oui, pour un non.
03:25Non, mais apparemment, j'ai vu des gamins aussi qui partaient à l'école avec un couteau
03:28en se disant...
03:29Oui, mais ça, c'est un peu l'excuse facile, à mon avis, quand même.
03:31Le gars, le fameux Quentin, qui a tué l'assistante du lycée très récemment, c'était un musulman, ce gars-là, ou pas ?
03:42Bah oui, c'est un prénom.
03:43Bah oui.
03:44Bah oui.
03:46Et vous pensez que ses parents lui ont dit d'aller...
03:48Non, parce que je n'ai pas parlé des parents.
03:49Je vous ai dit...
03:50Allons voir les parents.
03:52Mais les parents, vous avez raison, il faut punir les parents financièrement.
03:56C'est intéressant, c'est intéressant.
03:57Tous les parents.
03:58Non, mais c'est intéressant, vous prenez ce fait de société dramatique.
04:02Dramatique.
04:03Qui nous a tous bouleversés.
04:05Vous prenez le prénom en disant, regardez, il n'y a pas d'amalgame, regardez, voilà, c'est un bon français,
04:11et en fait, vous avez tort, vous êtes percuté par le réel.
04:13Le réel, c'est quoi ? C'est que le gamin s'appelle Écantin, mais c'est quoi le réel ?
04:18Je m'appelle Mémona, à l'état civil.
04:21Et quand j'ai été baptisée à 8 ans, je me suis appelée Marie.
04:24Oui.
04:25Et donc, si je m'appelle Marie, c'est bien.
04:27Et si je m'appelle Mémona, c'est pas bien.
04:29Mais personne n'en fait aussi l'amalgame.
04:31Le problème est trop grave pour en faire un amalgame.
04:33Le problème, il est idéologique.
04:34Vous n'allez pas au bout des choses.
04:36Vous n'allez pas au bout des choses.
04:37Vous restez au milieu du guet, et vous ne voulez pas voir le lien écrasant entre l'immigration anarchique
04:46et l'insécurité sauvage aujourd'hui qui gagne notre pays.
