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DB - 18-06-2025
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00:00...
00:00Oh, oh, oh, oh, comment va ?
00:12Et comment vont les enfants ?
00:13Oh, mon cher conseiller, je n'ai pas honte de le dire.
00:16Mes enfants me donnent les plus grands de cette...
00:18J'ai mis mon aîné au courant de mes affaires
00:20et j'ai l'impression que la relève sera bien prise.
00:23Ah oui, dites alors, fini les tournois de bridge et les parties de poker ?
00:27Ah, c'était le meilleur joueur de la côte, eh ?
00:29Mais l'hérédité a repris le dessus.
00:31Il n'a plus qu'une seule passion, le bâtiment.
00:33Bravo, bravo.
00:35Quant aux plus jeunes, impossible de l'arrêter dans ses études.
00:38Ce sera une sommité du monde médical.
00:40Nous avions déjà dans la famille un grand spécialiste.
00:43Il fait le bonheur de ma Fernande.
00:45Quant à la cadette, son mari est sur toutes les ondes.
00:48Elle, il suffit qu'elle m'apporte un sourire de Paris.
00:50J'ai trop besoin de toi, tu le sais bien.
00:55Et donc, un riz de joie, quand pleure le mien.
01:02J'ai trop besoin de toi, tu le sais bien.
01:08Non, non, je ne peux pas.
01:11Oui, c'est le lien qui me tient.
01:13Laisse-la tranquille.
01:22Qu'est-ce qu'il y a encore ?
01:23Qu'est-ce qu'il y a encore ?
01:25Elle se languit de Georges.
01:27Elle a reçu une lettre de lui,
01:29et voilà qu'il reste 15 jours de plus à Londres.
01:31Eh bien, tant mieux.
01:32Si les Anglais en redemandent ce qu'il a du succès,
01:34c'est trop difficile, les Anglais.
01:36Et la séparation, qu'est-ce que tu en fais ?
01:39Eh, elle a qu'à rester ici.
01:40Elle sera un peu moins seule.
01:42Elle ne s'est pas encore décidée.
01:44Je vais arrêter ça.
01:45Laisse-la réfléchir.
01:47Il y a des moments où une femme a besoin d'être seule.
01:51Et puis, il faut que je te parle aussi de Julien.
01:54Ah bon, qu'est-ce qu'il a fait encore, Julien ?
01:55Mais rien du tout.
01:57Le maille me fait faire du souci, le pauvre.
02:00Il est trop raisonnable.
02:01Eh, ce serait bien le premier de la famille, hein.
02:03Eh, mais encore une lettre où il ne me parle que de son travail.
02:06La faculté, ce n'est pas fait pour les fainés, hein.
02:08Mais pendant les grandes vacances,
02:10tu crois qu'il se serait un peu amusé ?
02:12Oh, c'est qu'il est toujours à faire ses explosions
02:14ou à charcuter des souris.
02:16Même en mangeant du poulet,
02:17il fallait qu'il m'apprenne le nom des os.
02:20Il nous ira faire manger toute la semaine.
02:22C'était pourtant négoûté.
02:23Oh, tu peux le prendre à la rigolade.
02:25Moi, je sais ce que je me dis.
02:28Ah, pourvu qu'il ne nous devienne pas anormal.
02:30Oh, mais qu'est-ce que tu vas chercher ?
02:33Jamais une amourette.
02:34À son âge, tu trouves ça normal ?
02:36En ce moment, tout se passe dans sa tête.
02:38Où s'ouvre l'esprit, se ferme le cœur.
02:41Le cœur, le cœur, il se l'ouvrira bien à temps, hein.
02:44Moi, je te dis que c'est un gros timide.
02:46Il n'ose pas parler aux jeunes filles.
02:48Alors, toi, son père, tu devrais le prendre à part.
02:52Un garçon de 20 ans ?
02:53Tu t'imagines qu'il a besoin de moi pour se débrouiller ?
02:56Mais pour que tu le prends, on me dit !
02:57Est-ce qu'on m'a donné des leçons à moi ?
02:59Eh oui ? C'est bien moi ?
03:08Je suis un ami de votre fils, Julien.
03:11Il m'a chargé d'une commission, voilà.
03:13Ne vous en faites pas, il vient d'être hospitalisé.
03:15Vous en avez de drôle, vous ?
03:17Rassurez-vous, ce n'est pas grave.
03:19Et surtout, n'en dites rien à votre femme, il m'a bien recommandé.
03:21Mais enfin, mais qu'est-ce qu'il a ?
03:23Il veut seulement que vous veniez le voir, mais vous tout seul.
03:25Enfin, il vous expliquera.
03:26Dites-lui que je pars tout de suite.
03:28Bien, monsieur. Au revoir, monsieur.
03:31Je pars !
03:31Tu restes !
03:32S'il veut me voir tout seul, c'est qu'il a ses raisons.
03:33Des raisons, dorme !
03:34Oh mon Dieu, mais qu'est-ce qu'il a bien dû m'attraper ?
03:36Va me faire la valise !
03:37Bertine !
03:39Tu as entendu, Bertine, ton pauvre frère, tous sont là à l'hôpital.
03:42Mais il ne va plus être seul, puisque papy va...
03:45Et c'est tout ce que tu trouves à dire ?
03:47Où t'as mis mes mouchoirs ?
03:48Et qu'est-ce que tu en as besoin ? C'est à moi de pleurer.
03:52Tiens, tiens, je lui ai mis un morceau de pisse à la dire.
03:55Lui qui l'aime tant.
03:56Tu dois être au régime !
03:58Et dis-le tout de suite, tant que tu ne veux pas y apporter un danger à ton fils.
04:00Va, mais...
04:01Qu'est-ce qu'il se passe ? Il part en voyage ?
04:06Ah, ne m'en parle pas, mon petit est à l'hôpital.
04:08Tout seul, le pauvre, entre la vie et la mort.
04:10Et il ne veut même pas que sa mère aille le voir.
04:12Qu'est-ce qu'il a ?
04:13Il ne veut pas le dire.
04:15Si c'était grave, c'est toi qui l'aurais demandé.
04:17Tu dis ça pour me rassurer.
04:18L'hôpital, ce n'est pas le cimetière. On ne fait que d'y passer.
04:22Oh, coré des yeux !
04:23Moi, je m'enferme chez moi, et j'en sors plus tant que je n'ai pas de bonnes nouvelles.
04:30Qu'est-ce qu'il arrive chez les gros tarots, là ?
04:32Un grand malheur. Leur fils est au plus mal.
04:40Vous n'avez même pas 37.
04:43Vous voyez, je suis très faible.
04:45J'ai bien peur que demain, ils vous mettent à la porte.
04:46Quoi, déjà ? Un opéré, la convalescence, c'est au moins d'une semaine.
04:50Des opérés comme vous, on n'en voit pas tous les jours.
04:52Et des infirmières comme vous, alors ?
04:54Allez, va, faites un petit effort pour me garder encore quelques temps.
04:57Mais ça ne dépend pas de moi.
04:58Parce que si ça dépendait de vous...
05:00Ah, je n'ai pas dit ça.
05:01Françoise, il faut que je vous parle sérieusement.
05:05Si chaque malade me prenait autant de temps que vous...
05:07Oui, mais j'ai d'un cas très grave.
05:08À d'autres.
05:09Oh, ne dites pas ça.
05:10Je vous aurais tout expliqué depuis le début.
05:12Je suis pressée.
05:13J'ai encore toute la grande salle à faire.
05:15Madame, il y a une visite pour M. Gontarot, là.
05:17Mais ce n'est pas l'heure des visites.
05:18Mais c'est son père.
05:19Il vient exprès de Nice.
05:20Vous n'avez pas laissé traîner les heures de la Marseille, ce pauvre homme.
05:23Vous deux, alors.
05:24Ah, le numéro est bien réglé.
05:26Et qui sait qui...
05:26Je rangerai ça.
05:27Vous êtes toujours très arrangeant quand il s'agit de votre copain.
05:29Allez, va, cinq minutes.
05:31Cinq minutes, mais pas plus.
05:33Comment ça, je doutais de quelque chose.
05:35Oui, j'ai...
05:35Ça a l'air.
05:3620, c'est le genre de fille qu'il ne faut pas bousculer.
05:38Alors, s'il me vit de demain, je risque d'être pris de court.
05:40Mais le paquet ce soir.
05:41J'aurais bien aimé que mon père l'avoir.
05:43Mais maintenant, d'ici le dîner, ça, c'est foutu.
05:45Tu n'as qu'à sonner.
05:46Si tu crois qu'elle rappelait quand on les sonne.
05:48Je lui donnerai un médicament à ta portée.
05:50Ciao.
05:55Entrez, M. Gontarot, là.
05:56Il se sent déjà beaucoup mieux.
05:58Et alors, mon petit ?
05:59Je suis bien content que tu sois là.
06:02Tu nous as fait une belle affaire à ta mère et à moi.
06:05Tiens, elle m'a donné ça pour toi.
06:07Bien sûr, tu ne pourras pas y toucher.
06:08Ah, qu'est-ce que c'est ?
06:13Oh, de la piste à la dière.
06:14Tu auras d'autres occasions d'en manger, va.
06:16Alors, explique-moi un peu.
06:18Comment ça t'a pris tout d'un coup ?
06:19Eh oui.
06:20Et on t'a opéré à chaud ?
06:21Eh, c'est ça.
06:22Tu aurais dû nous le dire au téléphone que c'était l'appendicite.
06:25On se serait moins fait de mauvais sang.
06:27Je voulais que tu viennes, pas.
06:28C'est pas que je le regrette, hein.
06:30Comme ça, je pourrais ramener des bonnes nouvelles de vive voix.
06:33Mais, quoi ?
06:34Tu la manges ?
06:35Papa.
06:36Le lendemain de l'opération ?
06:37Papa, je sais pas comment tu vas le prendre, mais...
06:40Il faut que je t'explique.
06:41Ça va pas te faire mal ?
06:42Mais non.
06:44Papa, tu as remarqué la petite infirmière qui sortait de ma chambre juste avant que tu rentres ?
06:47Tu sais, j'avais pas tellement l'esprit à ça, hein.
06:51Elle est jolie, non ?
06:52Je l'ai à peine entrevue.
06:53Eh bien, tu la verras mieux tout à l'heure.
06:55Moi, ça faisait quelque temps que je l'avais remarquée.
06:58Elle me plaisait bien, seulement...
06:59Je n'osais pas l'aborder.
07:01Ta mère avait raison.
07:02Et comment elle pouvait le savoir ?
07:04Continue, continue.
07:05Alors, voilà, je me disais comment faire pour la connaître.
07:08Parce que les filles, tu sais, aujourd'hui, elles sont malignes, hein.
07:10Si tu fonces le premier, elles savent que tu en penses pour elles.
07:13Et alors, elles se camouflent.
07:14Surtout si elles ont envie de te mettre le grappin dessus.
07:16À ce moment-là, les plus dévergondées jouent les prix de vertu.
07:18Elles te fendent, quoi.
07:19Il me semble que tu as bien réfléchi à la question.
07:21Ah, il n'y a pas que l'anatomie qui m'intéresse.
07:23Quoique de ce côté-là, elle n'a rien qui manque, tu sais.
07:25Ouais, continue, continue.
07:27Alors, je me suis dit, voilà, une infirmière, pour bien la connaître,
07:31il faut que tu te fasses soigner par elle.
07:33Là, tu la vois dans son travail, sans qu'elle se doute de rien.
07:36Tu vois, si elle est bien d'humeur égale, si elle n'a pas des gestes trop brusques.
07:41Bref, c'est un peu comme si tu la voyais déjà dans son ménage.
07:43Toi, alors ?
07:45Et l'apendicite, comment tu t'en as arrangé ?
07:46Il fallait trouver une maladie pas trop grave.
07:48Alors, l'apendicite, j'en connais par cœur tous les symptômes.
07:50Alors, je leur ai fait tout le cirque, quoi.
07:52Les douleurs au ventre, la crise aiguë.
07:54Le jour même, j'étais sur le billard.
07:56Parce qu'ils t'ont opéré ?
07:57Il fallait bien.
07:58Mais qu'est-ce qu'ils ont dit, après ?
07:59Ben, ils ont été surpris de rien trouver, mais ça leur arrive, tu sais.
08:02Alors, ils m'ont recousu, et puis ils m'ont mis ici, dans cette chambre, en observation.
08:06Parce que mon copain à l'externe, celui qui t'a téléphoné, il avait tout arrangé.
08:09Tu voyais pas que je tombe sur notre infirmière, non ?
08:11Qu'est-ce que tu fais ?
08:12Je la sonne pour que tu la voies.
08:14Pour moi, mon diagnostic est fait.
08:16Cette fille, c'est la perfection.
08:19Vraiment, comme c'est pour le bon motif, j'aimerais bien avoir ton avis.
08:24Après les sacrifices que tu as consentis, qu'est-ce que tu veux que j'aille te dire ?
08:29Avec ton expérience des femmes ?
08:30Oh, n'exagérons rien.
08:46Il paraît que vous avez des brûlures d'estomac.
08:48Oui, ça m'a prévu, juste après le déjeuner.
08:51Je vous présente mon père.
08:52Monsieur ?
08:53Mademoiselle, excusez-moi l'émotion.
08:55J'ai pas pris le temps de déjeuner.
08:56Je vous en prie.
08:57Tenez, buvez ça.
08:59Eh, je vois que vous prenez bien soin de lui, hein ?
09:01Ce n'est pas un malade trop difficile.
09:03Vous avez peut-être la manière.
09:04Pourquoi ? À la maison, il était insupportable ?
09:06Eh, dites, si vous voulez, je peux sortir, hein ?
09:09Vous n'avez pas la permission.
09:10C'est notre dernier, mademoiselle.
09:13Ce sont toujours les plus gâtés.
09:14Ici, pas de favoritisme.
09:16Nous les dressons.
09:17Vous avez bien vos petites faiblesses.
09:19Il ne faut pas le leur montrer, sinon ils en profitent.
09:21Je sais pas si c'est ce médicament, mais je me sens tout chause.
09:24Tu ne le sens pas bien ?
09:25Vous allez vous allonger.
09:27Monsieur, il va falloir le laisser se reposer.
09:29Encore cinq minutes.
09:30En tout cas, je dirais à sa maman que je l'ai laissée en bonne main.
09:33Merci, monsieur.
09:34Vos parents vivent à Marseille ?
09:35Non, monsieur, à Aix.
09:37La terre de la Provence.
09:39Pas étonnant qu'il y naisse d'aussi jolie fille.
09:41N'oubliez pas vos gouttes à huit heures.
09:43Monsieur ?
09:44Au plaisir de vous revoir, mademoiselle.
09:47Et alors, qu'est-ce que tu en penses ?
09:49Chapeau ! Elle est du tonnerre.
09:51Ça valait bien une cicatrice, non ?
09:52Et par dix !
09:54Monsieur, si j'ai un bon conseil à vous donner, ne sonnez pas.
10:04Pas aujourd'hui.
10:06Ils sont dans le malheur.
10:07Madame, je...
10:08Je ne peux pas vous en dire plus.
10:12Bon, à moi, je tombe toujours bien.
10:24Il n'y a personne, hein ?
10:30Bonjour, monsieur.
10:32C'est-à-dire que dans les douloureuses circonstances que vous...
10:34Qu'est-ce que vous racontez ?
10:36C'est la voisine d'enfance, elle m'a conseillé de ne pas la sonner.
10:38Mais quoi, le sommet, là, ce qui vient aux sorcières, empêcher les gens d'entrer chez moi ?
10:42Ah, mais ça, par exemple, je vous en prie, monsieur.
10:45Entrez, entrez, je vous en prie.
10:46Mais tu pourrais pas être plus clair au téléphone, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'appendicite ?
10:51Galina, ton fils, il a fait un coup fumant.
10:53Encore à Nice ?
10:54Eh oui.
10:54On peut dire que je suis fier de lui.
10:56Figurez-vous, j'ai eu des nouvelles de Georges.
10:57Moi aussi.
10:58Albertine, écoute ça.
10:59Julien va bien ?
11:00Julien va pour le mieux.
11:01Alors, maman m'en racontera, j'ai deux mots à dire.
11:02Je pouvais tout de même pas quitter Nice sans vous dire au revoir.
11:10Mais voilà une semaine qu'on se dit au revoir.
11:12Eh bien oui, c'est ce qui permet de se rencontrer.
11:15Voilà, il n'y a que les adieux qui sont définitifs.
11:18Quel genre d'affaires êtes-vous venu traiter à Nice ?
11:20Les affaires immobilières.
11:23Oui, ça traîne toujours un peu.
11:26Non, puis alors, j'adore la côte en hiver.
11:28C'est vrai, pendant que les gens sont grippés à Paris,
11:29mais c'est vrai, là-bas, on les voit cracheux, cateuses.
11:34Oh, dis-donc, pas tellement bénignes, hein ?
11:37Mais quelle idée aussi de rester enfermée dans votre chambre, là,
11:40écouter des disques.
11:42Ça marche pour lui, il vient de faire un boom à Londres,
11:44alors vous devriez être contente.
11:45Je suis très contente.
11:46Alors, on fait ça ?
11:48Oh, Jacques !
11:49Comment vous faire comprendre que malgré les apparences,
11:52Nice est une ville de province,
11:53que j'y suis connue depuis mon enfance,
11:55que j'ai une sœur ?
11:56Je connais votre sœur.
11:58C'est vrai, j'oubliais.
11:59Vous l'avez d'ailleurs fait grande impression.
12:02Ah, alors votre sœur m'apprécie,
12:04vos parents me reçoivent,
12:05alors tout est pour le mieux.
12:07Il ne reste pas moins que chacune de nos sorties
12:08donne lieu à des échos divers.
12:10Je ne voudrais tout de même pas
12:11que ça finisse par se savoir dans les journaux.
12:13Je ne suis tout de même pas Franck Sinatra.
12:20Vous ne passez pas une aperçue ?
12:22Bon, alors supposez que je vous invite à dîner dans un trou.
12:24Alors, un trou, comme moi seul, c'est en dénicher.
12:27Aïe, mon fils est amoureux.
12:30Adieu ses études.
12:31Quoi, tu ne vas pas pleurer maintenant ?
12:33Alors qu'on avait si peur pour le quatrième,
12:35un enfant de vieux.
12:37Eh bien, tu as pris à t'en faire.
12:39Il est normal.
12:41Et comment elle est, cette petite ?
12:43Un vrai bijou.
12:44Tiens, si ce n'était pas mon fils,
12:47de la savoir comme ça toute seule dans Marseille,
12:50je me la serais invitée à dîner.
12:52Et quel âge est-là ?
12:53Vingt ans.
12:56Ah, il te les faut à vingt ans maintenant.
12:58Ah oui, eh bien, puisque c'est comme ça,
13:01moi, je vais me faire couper le bout du nez.
13:04Je me fais tout remonter vers le haut
13:06et je m'achète une perruque aux fosses.
13:10Albertine !
13:11Albertine, tu ne sais pas la dernière.
13:13Ton père est amoureux d'une petite de vingt ans.
13:15Oh, pardon, monsieur.
13:17Oh, ben, on vous reçoit bien mal aujourd'hui.
13:19Oh, ben, on vous reçoit bien.
13:49Merci.
13:51Sous-titrage Société Radio-Canada
13:52Merci.
13:52Sous-titrage Société Radio-Canada
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