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  • 18/06/2025

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00:00Europe 1 et CNews, 9h, 9h30, l'heure des pros, Pascal Proulx.
00:07Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 sur CNews jusqu'à 10h30.
00:15Il incarne une époque que nous avons tant aimé, les shorts courts et les chaussettes baissées.
00:20La fin des années 70, le début des années 80, quand les verres de l'Arquet ont réveillé le football en France,
00:27quand les bleus de Platini ont allumé une passion qui brûle encore dans nos mémoires.
00:33Bernard Lacombe ne connaissait pas le football.
00:35Il était le football qu'il respirait jusqu'à la pointe de ses crampons.
00:41Avec lui meurt l'idée que le football est un jeu, que les attaquants sont des aristocrates
00:46et les avancentrent les princes d'un sport devenu business mondial
00:51quand il était il y a 50 ans un artisanat provincial.
00:55Comme Henri Michel, comme Alain Giresse, comme Dominique Rocheteau,
01:00Bernard Lacombe n'a jamais quitté la France.
01:02Meilleur buteur de feu, la première division, 38 sélections chez les bleus.
01:07Numéro 9, avec Lyon, Saint-Etienne, Bordeaux, dirigeant, conseiller, mémoire de l'Olympique lyonnais.
01:14Aux côtés de Jean-Michel Aulas, l'homme président qui a fait de Lyon un grand d'Europe.
01:20Bernard Lacombe résume 50 ans de football dans notre pays.
01:24Il illustre aussi un art de vivre qui passait par l'amitié, la fidélité et le rire.
01:31D'un célèbre attaquant, il disait, chez lui, il n'y a que les cheveux qui bougent.
01:36D'un autre avant-centre maladroit, il rapportait qu'il avait oublié d'enlever les boîtes de chaussures.
01:41D'un troisième, qu'il fallait bosser à la NASA pour le trouver sur le terrain.
01:46Il disait aussi qu'il avait vu un de ses coéquipiers tirer des deux pieds à l'entraînement, mais en même temps.
01:53Bernard Lacombe était un titillanais qui parlait avec les mots de Michel Audiard.
01:58Il avait 72 ans, infiniment trop jeune pour mourir.
02:03Il n'y a pas d'âge pour mourir.
02:04Il n'y a pas d'âge non plus pour pleurer.
02:06Pensez ce matin pour Mireille, son épouse, pour Sébastien et Arnaud, ses garçons.
02:13Il est 9h01, Shana Lousteau.
02:159h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europe 1.
02:26Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:27Emmanuel Macron présidera un conseil de sécurité et de défense aujourd'hui à 16h.
02:33Un conseil entièrement consacré à la guerre entre Israël et l'Iran.
02:36Il sera question de la sécurité des Français dans la région et de l'adaptation face à la menace.
02:41La priorité pour le chef de l'État est d'abord un cessez-le-feu en Iran, puis la reprise des discussions.
02:46Cette information exclusive CNews et Europe 1.
02:49Bruno Retailleau lance une vaste campagne d'adhésion aux Républicains.
02:53Il l'a annoncé ce matin sur notre antenne.
02:55Le président du parti souhaite rassembler de nouveaux adhérents sous un slogan commun, la France.
03:01Des honnêtes gens pour l'illustrer.
03:02Plusieurs affiches ont été dévoilées avec au centre des métiers essentiels, tels que pompiers, policiers, infirmières ou encore agriculteurs.
03:10Et puis, bonne nouvelle, l'utilisation des titres restaurants dans les supermarchés sera pérennisée après 2027.
03:17La ministre du Commerce et des PME l'annonce ce matin dans Ouest France.
03:21Deux choses à retenir.
03:22D'abord, vous pourrez utiliser vos tickets restaurants, même pour les produits qui ne sont pas directement consommables.
03:27Et deuxième chose, le gouvernement veut aller vers la fin des titres en format papier.
03:31Voilà pour l'essentiel de l'information.
03:33C'est à vous, Pascal.
03:33Merci, Shana Lousteau.
03:35Sarah Salman est avec nous.
03:36Éric Nolot aussi.
03:37Thomas Bonnet et puis Georges Fenech.
03:38Georges, vous êtes né à Lyon ?
03:40J'ai grandi à Lyon.
03:41Je voudrais d'abord vous remercier pour l'édit que vous avez fait.
03:44Je veux dire que tout Lyon est en deuil aujourd'hui.
03:48Bernard Lacombe, c'était Lyon.
03:49Et c'est avec lui que Jean-Michel Olas a remporté, cette fois d'affilée, vous vous souvenez, le championnat de France.
03:55Ce qui est quand même historique.
03:56Voilà, je suis triste.
03:57Vraiment, je connaissais personnellement, comme beaucoup d'Yonnais, évidemment.
04:00Mais il était tellement attachant.
04:02Il s'identifiait tellement à cette équipe et à la ville.
04:05Il y a le mur de Lyon qui est très célèbre.
04:08Je pense que c'est le seul sportif.
04:09Il y a Paul Bocuse, évidemment.
04:12Oui, c'est le seul sportif, Bernard Lacombe.
04:15Alors, on pourra en parler tout à l'heure avec Jacques Vendrouge.
04:18Je voulais simplement vous montrer une archive parce qu'il y a cet accent aussi.
04:21Ah, il avait vraiment l'accent.
04:22Vous pouvez me faire l'accent, Lyonnais ?
04:25Oui, ça fait les gognes qui parlent comme ça un petit peu.
04:29Ils ont vraiment un accent.
04:31Et lui, il l'avait.
04:32Il ne s'en cachait pas.
04:34Je voulais vous faire écouter une archive en 1973.
04:36Il y a une finale qui m'a fait pleurer.
04:38Parce que j'étais enfant à l'époque.
04:39C'est Lyon-Nantes.
04:40Nantes-Lyon.
04:41Et il faisait très chaud ce jour-là.
04:42Nantes jouait en rouge.
04:44Et il y a eu deux buts marqués.
04:45Il y a eu deux un.
04:46Et il y a eu deux buts marqués sur deux mains.
04:48C'est-à-dire que le premier but, c'est Bernard Lacombe qui contrôle le ballon de la main.
04:52Et le deuxième but, c'est Didier Cuecou qui marque du point.
04:55Et c'était Robert Wurtz qui, à l'époque, était le plus grand arbitre.
05:00Mais qui n'avait pas vu ses deux mains.
05:02C'est un truc incroyable.
05:03Deux mains au final de la Coupe de France.
05:04Et écoutez ce qu'il dit.
05:05Je crois que c'est Rabier qui est à côté de lui.
05:07Je pense que c'est Rabier.
05:08Vous allez voir.
05:09Aviez-vous touché le ballon de la main ?
05:12Je l'ai un petit peu contrôlé de la main.
05:16Mais l'arbitre, on ne l'avait pas vu.
05:19M. Wurtz était dans mon dos.
05:20Il n'a pas pu voir l'action.
05:21Mais je pensais que l'arbitre de tout, j'allais peut-être le voir.
05:23Mais malheureusement, heureusement pour nous, malheureusement pour les Nantais,
05:28le but a été accordé.
05:29Tant mieux pour nous.
05:29On a gagné la Coupe comme ça.
05:31Je pense que c'est Michel Drucker qui fait l'interview.
05:33Et j'ai une novembre et on m'a pleuré ce jour-là.
05:36Mais bon, c'est la vie.
05:38Pensez donc pour Bernard Lacombe.
05:39Et puis vraiment, tout Lyon, vous l'avez dit.
05:41C'est quelqu'un qui était adoré.
05:42Tous les journalistes de France.
05:44À l'époque...
05:45Il était tellement humble.
05:47C'était quelqu'un qui n'était pas dans la lumière.
05:49Il était toujours discret.
05:50Et quand vous dîniez avec lui après les matchs,
05:52c'était toujours des souvenirs, des anecdotes.
05:57Et puis une connaissance du football.
05:59Quand on dit qu'on respire le football,
06:01ce sont vraiment des gens qui...
06:03Non, ce n'est pas seulement Lyon.
06:05C'est l'équipe de France.
06:06Bien sûr.
06:07Alors qu'on était moins flamboyant,
06:09moi, je n'ai jamais vécu le football
06:10avec autant d'intensité qu'à l'époque Lacombe.
06:12On vient le dire.
06:13Alors qu'on gagne beaucoup plus maintenant.
06:15Et j'ai un rapport plus distancié.
06:16Donc Lacombe, pour moi, c'est...
06:18Et peut-être parce que c'était notre jeunesse,
06:20chers camarades.
06:20C'est certain.
06:21C'est certain.
06:22C'était notre jeunesse.
06:23Je pense vraiment que cette équipe de France est inégalée.
06:26L'équipe de France de 82-86,
06:27et je pense qu'elle est inégalée.
06:29Je pense que ça peut surprendre de dire ça.
06:32Bon.
06:33La France des honnêtes gens.
06:35C'est intéressant quand même comme slogan.
06:39Pourquoi c'est intéressant ?
06:40Parce que je pense qu'il y a 10 ans,
06:42ça aurait été caricaturé.
06:44La France moule, la France des honnêtes gens.
06:47Et il l'assume, Bruno Retailleau.
06:49Et il l'assume avec cette campagne d'affiches
06:56La France des honnêtes gens.
06:58Quelque chose presque dans ce slogan.
07:01Moi, la première fois qu'il l'a dit,
07:02j'ai été surpris.
07:05Et finalement, ça passe assez bien dans l'opinion publique.
07:07Je pensais qu'il y aurait plus d'attaques sur ce slogan.
07:12Curieusement, vous voyez.
07:13C'est un génie de la langue française.
07:14Parce que les honnêtes gens, ce n'est pas les gens honnêtes.
07:17Oui.
07:17Ce n'est pas du tout la même chose.
07:18Alors, c'est quoi la différence ?
07:20Les gens honnêtes, donc, dans un rapport à la légalité, etc.
07:22Les honnêtes gens, c'est les gens décents dans la vie,
07:24qui mènent une vie décente,
07:25qui n'ont pas dans l'idée, en se levant le matin,
07:27de découper quelqu'un à la machette, par exemple,
07:30ou de brûler des abribus ou des bagnoles.
07:32Ce sont des honnêtes gens.
07:34Voilà.
07:34C'est-à-dire 90% des Français qui se laissent emmerder,
07:37mais apparemment, c'est fini,
07:39par 10% qui, eux, ont décidé de les emmerder.
07:41Donc, Bruno Rotaillot a décidé d'être le porte-parole
07:44de cette France majoritaire et pourtant marginalisée.
07:47La France silencieuse, on l'a dit, parfois.
07:48Oui, c'est la France silencieuse,
07:50c'est la France de Jean-Pierre Pernault.
07:52C'est la France qui a été récutée pendant des années
07:55par les guignols de l'info.
07:57C'était aussi la France des braves gens.
08:00Oui, c'est pas la même chose.
08:00De Georges Brassens.
08:02Oui, c'est pas la même chose.
08:04Des braves gens.
08:05C'est un peu différent.
08:06Mais en tout cas, c'est toujours pareil.
08:08Oui, ça frappe.
08:10Ça frappe l'opinion.
08:12C'est assez consensuel.
08:14Oui, Sarah Salmane.
08:16Je m'attendais à beaucoup plus de critiques
08:17quand j'ai entendu ce slogan.
08:18En réalité, il n'y en a pas tant que ça
08:20parce que les gens en ont assez
08:21de ne pas pouvoir vivre décemment de leur travail
08:23pour ceux qui travaillent.
08:24En fait, la classe moyenne est tout le temps entre deux.
08:26Ça veut dire pas assez pour être aidé
08:28et trop, enfin, c'est l'inverse,
08:30trop pour être aidé
08:31et pas assez pour vivre décemment.
08:32Donc, c'est aussi cette France-là
08:33qui se passe.
08:34Ça déplace le clivage sur un terrain moral.
08:35On passe de la politique à la morale
08:37parce que l'opposition à la France des honnêtes gens,
08:39c'est par définition les gens malhonnêtes
08:40et donc ça permet de renvoyer tous ceux qui...
08:43Non, mais c'est un climat...
08:45Du climat...
08:46Honnêtes gens, ça va bien au-delà.
08:48Ça dessine une France des familles.
08:50Les honnêtes gens, c'est ceux qui...
08:52Non seulement qui travaillent,
08:54mais lorsque leurs enfants...
08:56Qui ont envie que leurs enfants fassent mieux qu'eux,
08:59fassent des études peut-être plus longues qu'eux,
09:01que leur vie soit meilleure.
09:03La France des honnêtes gens,
09:04c'est la France qui, effectivement,
09:06célèbre quelques valeurs anciennes.
09:08La famille, pourquoi pas ?
09:09L'amitié, sûrement.
09:11Il y a toute cette dimension-là.
09:13C'est le bon père de fait.
09:14Il y a un rapport à l'existence.
09:15Exactement.
09:16Vous voyez...
09:18Et c'est cela que je perçois dans ce slogan.
09:21Alors, Marine, est-ce qu'on peut écouter ?
09:24Ouais, si on pouvait écouter,
09:25parce que l'interview de Bruno Rotaio
09:28a été faite il y a quelques minutes.
09:30Donc, on pourrait écouter ce qu'il a dit
09:33sur la France des honnêtes gens.
09:35On parlera également...
09:37Alors, ce n'est pas prêt.
09:39Ah, c'est bon, me dit Marine Lançon.
09:42Ça a été prêt ?
09:43Voilà, c'était prêt.
09:45Allons-y.
09:46Allons-y, allons-y.
09:47Écoutons ce qu'a dit Bruno Rotaio
09:48sur la France des honnêtes gens.
09:50C'est un message important
09:51et qui prend toute son importance aujourd'hui.
09:54Nous sommes le 18 juin
09:55avec l'appel du général de Gaulle
09:57et nous sommes ses héritiers.
09:59Il avait dit un jour,
10:00il faut faire la politique
10:01de la majorité nationale.
10:03Beaucoup d'hommes et de femmes politiques
10:04françaises, français,
10:06ont fait la politique des minorités.
10:08Voilà, moi, je veux m'adresser
10:09à la majorité.
10:10Cette majorité, pour moi,
10:11c'est précisément la France des honnêtes gens.
10:13C'est ces honnêtes gens
10:14qui travaillent dur.
10:15Quand on marre de voir
10:16que d'autres abusent du système,
10:18qui vivent au crochet de la société,
10:20je veux que nous puissions créer
10:21un plafonnement,
10:22une allocation sociale unique
10:24pour qu'il y ait une différence
10:25entre le revenu du travail
10:27et le revenu de l'assistance.
10:28Ces gens-là,
10:29ces honnêtes gens,
10:30ils élèvent durement parfois
10:31leurs enfants.
10:32Ils en ont marre
10:33de voir des familles
10:34qui touchent
10:34des allocations familiales
10:36et qui laissent des gamins
10:37de 11 ans, de 12 ans
10:38traîner dans les rues
10:39après minuit et le soir.
10:40La seule chose
10:41qu'on pourrait dire,
10:42Georges Fenech,
10:42c'est que ça fait juste 30 ans
10:44que j'entends ça
10:45et que vous vous réveillez
10:46bien tard,
10:48les Républicains.
10:49Ça fait 30 ans
10:49que j'entends dire
10:50ceux qui ne travaillent pas
10:52gagnent autant
11:01que ceux qui travaillent
11:03et qui ont un petit salaire
11:05et que c'est pas normal.
11:05Ça fait juste 30 ans
11:06que j'entends ça.
11:07Vous vous souvenez pas
11:08de travailler plus
11:09pour gagner plus ?
11:10Non, mais ça,
11:10c'est autre chose.
11:10Pardonnez-moi,
11:11ça n'a rien à voir.
11:12Il y a la valeur du travail.
11:13Non, mais ça n'a rien à voir.
11:14C'est pas ce que je vous dis.
11:15Et on a lutté
11:16contre l'assistanat aussi.
11:17Et c'est pas ce que je vous dis.
11:18Vous dites quoi alors ?
11:19Je vous dis qu'il y en a
11:21qui restent chez eux
11:22et qui gagnent autant
11:22en restant chez eux
11:23que ceux qui bossent.
11:25C'est l'assistanat, voilà.
11:25Oui, vous l'avez pas
11:26lutté puisque vous avez
11:28lutté.
11:28Mais vous reprochez
11:29à Laurent Wauquiez
11:30d'avoir parlé
11:30du cancer
11:31d'assistanat.
11:32Mais Laurent Wauquiez,
11:33tout ça,
11:35c'est sur l'année dernière.
11:36Je vous parle de 30 ans.
11:38Mais généralement,
11:39les gens n'ont pas envie
11:39de vivre des allocs.
11:40Sarah Salmane.
11:41Parce que là,
11:42vous dites ça
11:42comme si ça leur faisait plaisir.
11:43Moi, je pensais comme vous.
11:44Je sais que je vais encore
11:44en reparler,
11:45mais avant le film
11:45avec François,
11:46je pensais comme vous.
11:47Et maintenant,
11:47j'ai compris que les gens,
11:48ça ne leur fait pas plaisir
11:49de vivre des allocs
11:50et qu'ils voudraient
11:51au contraire
11:51de leur travail.
11:52En fait,
11:52c'est pas vrai.
11:53Et qu'est-ce que vous en savez ?
11:54Parce que moi,
11:55je vois des jeunes gens
11:57dans la restauration
11:58qui s'arrêtent
11:59et qui reviennent,
12:00qui s'arrêtent
12:01et qui reviennent.
12:01Vous parlez d'une minorité,
12:02moi je vous parle.
12:03Non, non,
12:04je vous dis,
12:05je vous dis...
12:06Ça ne fait pas plaisir
12:06de vivre des allocs.
12:07Je vous dis si,
12:08certains si.
12:09Mais moi je vous dis non.
12:10Ben oui,
12:10mais c'est pour ça qu'on parle,
12:11c'est parce qu'on n'est pas d'accord.
12:13Si je vous dis,
12:13je vous ai déjà dit...
12:15Oui, mais moi je vous parle
12:15de la majorité des personnes.
12:16Je vous ai déjà dit,
12:17Sarah,
12:18avant 30 ans,
12:19avant 30 ans,
12:21plus de chômage.
12:21Mais ça ne veut rien dire
12:22de dire avant 30 ans,
12:23plus de chômage.
12:23Ça veut dire que vous dites
12:24pourquoi 30 ans,
12:25pourquoi pas 35 ?
12:25Parce que tu es jeune,
12:27avant 30 ans,
12:28c'est une mesure de bon sens.
12:30Non,
12:30c'est une mesure déjà
12:31qui est infaisable
12:33et en plus de ça
12:34qui n'a pas de sens.
12:34Pourquoi 30 ans
12:35et pas avant 35 ?
12:36Mais je vous répète,
12:37parce que c'est pas la même chose.
12:40Justement,
12:40on est jeune,
12:41on a de l'énergie,
12:42beaucoup plus.
12:43On est,
12:44comment dire,
12:44au tout départ
12:45de la vie professionnelle.
12:46Il y a du job partout.
12:48Partout,
12:49il y a du job.
12:49Et ceux qui,
12:50effectivement,
12:51ne prennent pas avant 30 ans,
12:53je parle,
12:54effectivement,
12:54ils peuvent le trouver.
12:55Vous fixez un seuil arbitraire
12:56à 30 ans
12:56et donc ça n'a pas de sens.
12:58Si,
12:58c'est arbitraire.
13:00Mais c'est comme la retraite,
13:01c'est aussi arbitraire.
13:02Et puis la majorité,
13:03c'est arbitraire,
13:0418 heures.
13:05Pourquoi est-ce qu'on ne peut conduire
13:08qu'à partir de 18 ans ?
13:09Vous parlez de travaux
13:10extrêmement pénibles
13:11et vous dites ça,
13:11oui,
13:12ils n'ont qu'à faire ça.
13:13Non,
13:13avant 30 ans,
13:15avant 30 ans,
13:16aller travailler à l'usine,
13:18c'est quelque chose de pénible
13:19et il y a des gens
13:19qui se confrent
13:20de leur condition de travail.
13:21Mais ce n'est pas vrai
13:22ce que vous dites.
13:23Allez travailler à l'usine,
13:24vous verrez.
13:25Les gens,
13:25comment dire,
13:26vous avez un rapport de classe
13:28en disant que les gens
13:30qui travaillent à l'usine,
13:31ils souffrent.
13:32Non,
13:33chère madame,
13:33ils sont très fiers.
13:35Mais ils sont très fiers.
13:35Ce que vous dites,
13:36c'est horrible même.
13:37C'est horrible,
13:38c'est un rapport de classe.
13:39Tout le monde n'est pas avocat.
13:41Il faut sortir de son plateau
13:42de télévision
13:43et voir que dans le métier
13:44de l'usine,
13:45il y a des gens qui souffrent.
13:46Ils sont très fiers.
13:47Ils ont une appartenance
13:49parfois,
13:50croyez-moi,
13:51une appartenance
13:52de vouloir travailler
13:53et ce que vous dites,
13:54c'est un mépris.
13:54C'est faux.
13:55Allez travailler
13:56à l'usine de poisson,
13:57vous levez à 4h du matin,
13:58on verra s'il y a
13:59un sentiment d'appartenance.
14:00Non, c'est faux.
14:01C'est un métier alimentaire
14:02pour gagner 1200 euros.
14:03Les déclarations
14:04de M. Retailleau.
14:05Avant, j'observe
14:06que Sarah Salman
14:07appelle François Ruffin
14:08François,
14:09après qu'il l'avirait
14:09de son film.
14:10Le syndrome du Stockholm
14:11a des beaux jours devant lui.
14:12Enfin bon,
14:13de toute façon,
14:13j'ai vu le film.
14:15Ensuite, M. Retailleau,
14:16moi ce qui me frappe,
14:16c'est qu'il apparaît
14:17comme révolutionnaire
14:19et disruptif
14:20qu'un homme politique
14:21dise à partir de maintenant
14:22qu'on va agir
14:23et gouverner
14:23pour la majorité
14:24et pas pour les minorités.
14:26On est arrivé
14:26à un tel point
14:27que ça nous frappe
14:28qu'on se dit
14:28cet homme est un révolutionnaire
14:30à l'envers,
14:30un contre-révolutionnaire.
14:32Voilà où nous en sommes arrivés.
14:33Donc en effet,
14:34je ne sais pas
14:35si c'est la bonne mesure
14:36que propose Pascal Praud,
14:37mais il va falloir
14:38en finir
14:39avec cette culture
14:40qui nous a amené
14:41de là où on en est.
14:42Voilà, je cite
14:42Catherine Evrard
14:43qui nous regarde souvent
14:44et puis qui est une femme
14:45de l'entreprise
14:46qui disent
14:46beaucoup font de l'intérim
14:48car 6 mois d'intérim,
14:496 mois payés
14:50puis intérim à nouveau.
14:52Vous avez parfaitement raison Pascal,
14:54énormément de gens profitent
14:55d'un système
14:55pour travailler 6 mois
14:56et toucher pendant 6 mois
14:57un chômage
14:57et ils ne veulent plus de CDI.
14:59Oui, non mais ça existe.
15:01Mais si ça existe,
15:04il faut changer le système.
15:05En fait, changer le système
15:06à cause d'une minorité.
15:07Non, mais vous en arrêtez
15:08avec les minorités en fait.
15:09Parce que dans tout,
15:10on dit c'est une minorité.
15:11Dans tout, c'est une minorité.
15:13Non, ce sont des choses
15:14qui existent fortement
15:15et les gens en ont fortement.
15:18Vous n'en savez rien.
15:19Et vous non plus.
15:20Alors donc,
15:21ni l'un ni l'autre n'en savons.
15:23Moi, il y a quand même des cas.
15:24Il y a des cas
15:25et pour ces cas, je supplie.
15:27Vous êtes penché sur quoi ?
15:28Vous avez tourné un film
15:29avec François Rupin
15:29qui vous a...
15:30Arrêtez !
15:32Mais pas du tout !
15:33Vous, vous n'êtes pas
15:35sorti du plateau.
15:36Moi, je suis allé à l'usine.
15:38Moi, j'ai travaillé.
15:39Mais Sarah, j'y suis.
15:40Pardonnez-moi,
15:41on est confronté précisément.
15:43Je ne vais pas vous raconter ma vie,
15:44mais je suis confronté précisément
15:45sur le monde de l'usine.
15:47Mais vous voyez à quel point
15:47c'est difficile.
15:48Sarah, pardon.
15:49Mais ce n'est pas...
15:49C'est vrai,
15:50je n'aime pas entendre
15:51ce qu'elle vient de dire
15:51et je ne sais pas ce qu'elle dit d'habitude.
15:53C'est un mépris de classe
15:54que vous mettez en place.
15:55Mon père a travaillé à l'usine.
15:56Oui.
15:57J'ai travaillé à l'usine.
15:57Oui.
15:58Avec une perspective d'évolution,
15:59vous êtes devenu magistrat.
16:00Non, j'ai fait des études ensuite.
16:02J'ai travaillé à l'usine.
16:03Oui.
16:03Je peux vous parler
16:04de la fierté de l'ouvrier
16:05quand il fait bien son travail,
16:07quand il reçoit son salaire,
16:09même s'il râle,
16:09comme la chanson de Daniel Guichard
16:11à la fin du mois.
16:12Il est fier.
16:13Il est fier de travail
16:14et d'avoir bien travaillé.
16:16Alors, ce n'est pas normal
16:17qu'il soit payé aussi peu.
16:18Ce n'est pas du mépris.
16:18Ne méprisez pas la classe ouvrière.
16:20Vous me faites dire
16:20ce que je n'ai pas dit
16:21parce que je dis que c'est difficile
16:22et vous me dites que je méprise.
16:23Vous dites que c'est ça
16:23parce qu'ils ne peuvent pas
16:24faire autre chose.
16:25En tout cas,
16:26d'ailleurs,
16:27on ne va pas faire
16:27le débat sur les ouvriers.
16:28En tout cas,
16:29le débat qu'on doit faire,
16:30c'est sur l'intérim,
16:31sur ces choses-là.
16:32C'est-à-dire qu'il y a des gens
16:32qui font des allers-retours
16:33en permanence.
16:35Vous vous fichez de moi.
16:36Non.
16:36Si vous n'êtes d'accord,
16:37on ne parle que de ça.
16:38Sur l'intérim,
16:39je suis d'accord.
16:39Là où je ne suis pas d'accord,
16:40c'est avant 30 ans,
16:41pas de chômage.
16:42C'est le rapport au travail
16:43des jeunes, généralement.
16:44Mais alors,
16:44je pourrais dire aussi
16:45avant 30 ans,
16:45pas d'impôts.
16:46Vous voyez,
16:47ça va avec.
16:47Déjà, c'est plus cohérent.
16:48Avant 30 ans,
16:49après, on va me dire
16:50les footballeurs.
16:51Bon, évidemment,
16:51les footballeurs.
16:52Mais avant 30 ans,
16:53pas d'impôts sur le revenu.
16:54Avant 30 ans,
16:55pas de chômage.
16:56Voilà.
16:57Il faut des choses disruptives
16:58qui changent le pays.
17:00Doualem.
17:01C'est vraiment intéressant,
17:02Doualem,
17:03parce que vous allez entendre
17:04Bruno Retailleau,
17:04parce que c'est un...
17:06Comment dire ?
17:06C'est ce qui frappe
17:07l'opinion publique,
17:08Doualem.
17:09Pourquoi ?
17:09Vous avez un influenceur.
17:10Il est sorti libre
17:11du centre de rétention administrative
17:13en Seine-et-Marne.
17:14Il devait être expulsé,
17:16mais on ne peut pas l'expulser.
17:17Et il est dans la nature.
17:19Donc, c'est l'impuissance française.
17:21Écoutez ce qu'a dit Bruno Retailleau.
17:23Que l'on marche sur la tête.
17:25Que l'on marche sur la tête.
17:27Attendez.
17:28Moi, d'abord,
17:29un, bientôt,
17:30dans quelques jours,
17:30la semaine prochaine,
17:31en commission des lois,
17:32un texte que j'avais poussé au Sénat
17:34va, j'espère, être adopté,
17:36qui va passer de 90 jours
17:38à 210 jours
17:39la rétention pour les individus
17:40les plus dangereux.
17:42Ensuite, cet échec-là,
17:43c'est l'échec,
17:45notamment,
17:47vis-à-vis de la réadmission
17:48en Algérie.
17:49Je suis très prudent aujourd'hui.
17:51Parce que vous savez
17:51que le jugement
17:52qui va concerner
17:53Boalem Sansal,
17:54grand écrivain
17:55que je soutiens depuis le début,
17:56depuis des mois,
17:58emprisonné injustement,
17:59devrait tomber
18:00à la fin de ce mois.
18:02Et on verra
18:02s'il y a une libération
18:03ou une autre.
18:04Ou non.
18:05Je tiens ma langue.
18:07Bon.
18:08Moi, ce que je trouve
18:09ce qui est difficilement
18:10Georges Chenec.
18:11Oui.
18:12Je disais Bruno Retailleau,
18:13c'était pour les auditeurs
18:14d'Europe 1.
18:15Bruno Retailleau
18:16qui nous écoute.
18:18Non.
18:18Je veux dire,
18:19ce qui est frappant,
18:20je pense que tous les Français
18:21le ressentent,
18:22c'est notre impuissance
18:23à éloigner des...
18:25D'accord ?
18:25Alors, une fois que j'ai dit ça,
18:27je pense qu'on ne fait pas
18:28ce qu'on devrait faire.
18:29C'est-à-dire qu'il faut
18:29rétablir le délit
18:31de séjour irrégulier
18:32en France.
18:33À partir du moment
18:34où vous rétablissez ce délit,
18:35c'est puni d'un an
18:36d'emprisonnement,
18:36moi je l'ai appliqué à l'époque,
18:37il existait,
18:38c'est François Hollande
18:39qui l'a supprimé
18:40en application
18:41d'une directive européenne.
18:42Eh bien, l'individu,
18:43vous lui dites,
18:44vous partez
18:45ou vous allez en prison ?
18:47Parc, spontanément,
18:49et partant spontanément,
18:50son pays est obligé
18:51de l'accueillir.
18:51Mais non, son pays...
18:52Mais si !
18:52Il était sur le territoire algérien,
18:54son pays l'a refusé.
18:55Il l'a refusé
18:55parce qu'il était conduit
18:56manu militari par la France.
18:58Mais s'il rentre spontanément...
18:59Ah oui, s'il s'est en départ.
18:59Il n'a pas tort.
19:00S'il rentre spontanément...
19:01Ah oui,
19:02apparemment,
19:03il sort de prison,
19:03vous repartez,
19:05si vous ne repartez pas,
19:06vous revenez à la case départ,
19:07prison.
19:07Il a été condamné,
19:09en l'occurrence,
19:10à une peine de sursis.
19:11Mais il a raison.
19:12C'est-à-dire qu'il est en prison.
19:13Je l'ai appliqué,
19:14mais moi je vais plus loin que lui.
19:16Ou il repart chez lui,
19:18ou il est en prison
19:18jusqu'à la fin de sa vie en France.
19:20Il fera des allers-retours.
19:22Il n'a pas...
19:22Voilà,
19:23c'est assez simple la vie.
19:24Moi je pense que l'idée,
19:25c'est quand même qu'il retourne dans son pays.
19:26Parce que là,
19:26c'est...
19:26Mais si,
19:28je vous répète,
19:29il repart en Algérie,
19:31où il reste en prison
19:32jusqu'à la fin de sa vie en France.
19:34Voilà.
19:34Ça ne me paraît pas inhumain
19:36de dire ça.
19:37De pouvoir le reconduire.
19:38Je ne crois pas.
19:39C'est un an,
19:39la peine ne sera pas existée.
19:40Ça existait jusqu'en 2012.
19:41Ça sera un aménagement de peine
19:42si c'est un an d'emprisonnement.
19:43Mais là encore,
19:44il faut...
19:45Je vous répète,
19:46la règle,
19:46elle est simple.
19:51Vous êtes en France
19:52jusqu'à la fin de votre vie.
19:53Vous êtes en situation régulière,
19:54vous allez en prison.
19:55Une réclusion criminelle
19:56à perpétuité.
19:56Non.
19:57Mais non,
19:57parce que je lui dis
19:58qu'il retourne en...
19:59Au bout d'un an,
19:59il ressort de prison.
20:00En fait,
20:00vous ne voulez pas changer...
20:02Vous rentrez en prison.
20:03Vous souriez tous.
20:04Vous ne voulez pas changer les choses.
20:05Mais vous ne voulez pas.
20:07Ce sont pas forcément réalistes.
20:08Mais rien.
20:08Tout à l'heure,
20:09vous m'avez dit
20:10que ce n'était pas fait.
20:10Ça existait jusqu'en 2012.
20:11C'est pas réaliste.
20:12Moi,
20:13il faut tout changer.
20:14Vous mettez une peine.
20:15C'est pas forcément
20:15de saturer nos prisons
20:16avec les étrangers
20:17sachant qu'on a déjà
20:18un manque de place.
20:18L'idée,
20:19c'est quand même
20:19qu'Infiné,
20:20il retourne.
20:21Si vous lui demandez
20:22l'alternative
20:23entre rester en prison
20:25en France
20:26et repartir,
20:27je vous assure
20:27qu'il va partir
20:27plus vite que vous le pensez.
20:28Il y a une question essentielle.
20:29Comment vous faites sauter
20:30les verrous
20:30qui interdisent
20:31de mettre en pratique
20:33les mesures que vous...
20:34Mais il suffit de le voter.
20:35Ou la CEDH.
20:36Ça a été abrogé,
20:37je vous dis,
20:37sous quinquennat.
20:38Oui, je crois que c'est surtout ça
20:38le problème.
20:39Mais la CEDH nous empêche
20:43de faire beaucoup...
20:43Et d'ailleurs,
20:44je crois que Bruno Retailleau
20:45a l'attention
20:46de faire voter à nouveau
20:47ce délit.
20:49Ce qui est intéressant
20:50dans ce qu'a dit Bruno Retailleau,
20:51vous avez vu sa prudence
20:51sur le dossier algérien
20:52en parlant du cas
20:54de l'écrivain Boalem Sansal.
20:55On comprend que le jugement
20:56va être rendu
20:57dans les prochains jours.
20:58Il y a la fête nationale algérienne
20:59aussi au début du mois de juillet.
21:01Souvent,
21:01il y a le moment
21:02où il y a des grâces présidentielles.
21:03Donc, on peut imaginer peut-être
21:04que Boalem Sansal
21:06soit gracie.
21:07Mais la question,
21:07c'est qu'ensuite,
21:08est-ce que la France
21:08haussera le ton face à l'Algérie
21:11une fois que Boalem Sansal,
21:12on l'espère, sera libérée ?
21:13Thomas Bonnet.
21:14Il y a des nouvelles
21:14que j'apprends à l'instant
21:16qui sont absolument formidables.
21:18C'est tombé ce matin
21:19et on va parler évidemment
21:20d'Israël et d'Iran
21:21et c'est des choses
21:22bien plus importantes.
21:23Mais il y a parfois
21:23des informations comme ça
21:25qui traduisent
21:25la société française.
21:27Figurez-vous
21:28qu'il pourrait y avoir
21:29bientôt des casiers
21:30sur les plages de Nice.
21:33Des niçois ont proposé
21:34de mettre en place
21:35des casiers
21:35sur la promenade des Anglais
21:36pour permettre
21:37entendez-vous bien
21:38aux baigneurs
21:39de stocker leurs affaires
21:41quand ils vont nager.
21:44Parce qu'on leur pique
21:45leurs affaires
21:45entre le moment
21:46où ils vont nager
21:47et où ils reviennent
21:49sur leurs serviettes
21:49ce qui n'existait
21:50évidemment pas jadis.
21:52C'est ça en fait
21:52la civilisation.
21:53Ça ça n'existait pas avant ?
21:54Vous voyez, c'est ça.
21:54Jamais.
21:55Ah bon ?
21:55À jamais.
21:57Je peux vous dire
21:58que j'ai été...
21:59Je me suis souvent baigné
22:00sur toutes les plages de...
22:01Ailleurs qu'à la boule ?
22:02Mais vous êtes insupportable !
22:04Mais enfin,
22:05mais Sarah Salman...
22:07Ah oui, là...
22:08Vraiment !
22:10Je me suis baigné
22:1150 000 fois,
22:12je suis revenu
22:12sur ma serviette.
22:14Normalement,
22:14il n'y a pas des choses
22:15de valeur sur une serviette,
22:16il y a des petites choses
22:17comme ça.
22:18Ce qui est troublant
22:18dans l'attitude de Sarah Salman,
22:20c'est qu'avant le début
22:20de l'émission,
22:21elle s'est assise à votre place.
22:22Alors est-ce qu'il n'y a pas
22:22une stratégie ?
22:24Moi, c'est intéressant
22:25de savoir s'il y a des casiers
22:26sur les pages de la force.
22:26Sarah Salman qui est
22:27pour la dernière fois
22:28avec nous ce matin
22:28dans notre émission.
22:30Et...
22:31Et Thomas Hill.
22:34Et après...
22:34Thomas Hill.
22:35Thomas Hill !
22:36Bonjour Pascal !
22:37J'étais en train de me dire que...
22:38C'est dur de manager
22:40parfois des...
22:41Ah oui, il faut serrer les boulons,
22:42Pascal.
22:43Il faut serrer les boulons.
22:43Comment ?
22:44Il faut serrer les boulons, Pascal.
22:46Oui, mais moi,
22:46je suis trop gentil.
22:48J'étais en train de me dire
22:49que ça aurait pu être très gênant
22:50sur la plage
22:52si on vous piquait
22:52toutes vos affaires.
22:54Bah oui.
22:55Bah oui.
22:56Oui, je crois qu'il n'y a pas
22:58grand-chose généralement.
22:59Mais vous avez une paire
23:00de lunettes.
23:01Non, mais comme je sais
23:02que vous aimez bien
23:02vous baigner nu...
23:03C'est gênant.
23:08C'est gênant
23:09si vous revenez
23:10qu'il n'y a plus vos affaires.
23:10Mais Thomas-Hill,
23:12ce sont des informations
23:13que vous donnez
23:14aux téléspectateurs.
23:15Je ne sais d'où vous les tenez.
23:17Les gens ont le droit de savoir.
23:18Les gens...
23:19Ou alors,
23:19il faut sortir les photos.
23:21Bon.
23:23Tout va bien, cher Thomas ?
23:24Tout va très bien.
23:25On sera avec William Lémergie
23:26dans un instant.
23:26Ah !
23:27L'excellent William Lémergie.
23:28L'excellent William Lémergie.
23:29Votre voisin.
23:30Votre voisin, oui, paraît-il.
23:31Oui.
23:32Alors, si on pouvait
23:32donner toutes les informations
23:34confidentielles
23:35de toutes nos vies,
23:36ça nous arrangerait peut-être,
23:37chers camarades.
23:39Bon, voilà.
23:40Et Baptiste Lecaplin,
23:41vous le connaissez aussi,
23:42un comédien excellent.
23:43C'est très étrange
23:44cette affaire de cheveux quand même.
23:45Parce que vous avez des cheveux
23:46mais ils ne poussent pas.
23:47Vous avez remarqué ?
23:48Si vous plaisantez ou quoi ?
23:49Ça y est,
23:49je suis en train de reprendre
23:50du poil de la bête là.
23:52Je suis assez content.
23:53C'est lent.
23:54Ah, c'est lent.
23:54Franchement,
23:55c'est lent, c'est lent, c'est lent.
23:57On fera un point
23:57en fin de saison.
23:58Allez, à tout à l'heure.
24:009h30, 11h,
24:01Europe 1,
24:02Culture Média.
24:03Thomas Hill.
24:04Et voilà,
24:05vous connaissez tout le programme.
24:06On se retrouve dans une minute
24:07pour Culture Média.
24:08A tout de suite.

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