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00:00Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1
00:0817h18 de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1. On va tout de suite partir à Tel Aviv, rejoindre Frédéric Simon, l'envoyé spécial d'Europe 1. Bonsoir Frédéric.
00:20On est au cinquième jour de tir de missiles iraniens sur Israël. Il y a toujours des alertes aussi régulières et des missiles qui tombent de façon extrêmement fréquente.
00:32Oui, écoutez, à un moment, je vous parle, on signale des tirs de missiles vers le sud d'Israël. La nuit dernière ce matin et enfin d'après-midi, trois salves de missiles ont été lancées par l'Iran vers le territoire israélien.
00:42Des salves nettement moins fournies que dans les tout premiers jours de la confrontation entre Israël et l'Iran.
00:47Vous vous en souvenez probablement, plusieurs dizaines de missiles étaient tirés simultanément, ce qui avait comme effet de submerger la défense antiaérienne israélienne.
00:56Et les missiles qui parvenaient à passer entre les mailles du filet ont été, on le sait, meurtriers. Ils ont coûté la vie à 24 Israéliens.
01:02Alors, ce n'était pas le cas aujourd'hui, puisque des groupes de 8 à 10 projectiles seulement se sont dirigés vers Israël à trois reprises.
01:08Donc, depuis la nuit dernière, ce changement est probablement dû au succès de l'aviation israélienne qui serait parvenu.
01:14C'est en tout cas ce qu'affirme le porte-parole de Tsaal, à détruire la moitié des rampes de lancement de missiles iraniens.
01:21C'est donc contraint probablement que le régime des Mola a changé de tactique.
01:25Moins de missiles tirés simultanément, mais des salves plus fréquentes,
01:28ce qui a pour effet de perturber davantage encore la vie quotidienne des Israéliens,
01:32qui doivent se précipiter de plus en plus souvent, trois, quatre fois par jour,
01:36y compris au beau milieu de la nuit, vers les pièces protégées et vers les abris.
01:40Merci beaucoup Frédéric Sillon, correspondant d'Europe en Israël.
01:45Il y a en ce moment même une alerte rouge dans la zone de Dimona, après des tirs de missiles iraniens.
01:50Gautier Lebrecht.
01:51Non mais comme nous le disait Frédéric, il y a un décalage entre les menaces iraniennes
01:56et le nombre de missiles qu'ils envoient.
01:59Parce que les Israéliens ont détruit énormément de rampes de lancement de missiles iraniens.
02:04Hier, ils ont juste menacé de faire vivre la pire nuit de son histoire à l'État hébreu.
02:09Ça n'a pas été le cas.
02:12Le colonel Rafovitz dénonçait hier sur l'antenne la propagande iranienne qui menace énormément.
02:19Et voilà, ensuite il y a peu d'impact et fort heureusement pour la population israélienne.
02:23Alors il y a toujours cette peur, mais c'est quand même, je pense, à souligner
02:27que l'aviation israélienne a fait un travail très approfondi sur les rampes de lancement
02:33et les stocks de missiles iraniens.
02:35Et on voit bien que l'Iran a du mal à mettre ses menaces à exécution.
02:39France, là-dessus, sur ce qui se passe actuellement en Israël, ces répliques iraniennes ?
02:43Ce qui est intéressant aussi, c'est du point de vue iranien.
02:45Je pense que la grande difficulté d'Israël, c'est effectivement de mettre hors d'état de nuire la République islamique.
02:53Mais en même temps, il faut faire très attention de ne pas faire des victimes civiles.
02:58Pourquoi ? Parce que les Iraniens sont pour Israël.
03:01Enfin, c'est connu, on le sait.
03:03On a vu des réactions, le peuple, on a vu les Iraniens dans les stades après le 7 octobre 2023.
03:09Vous vous souvenez ?
03:10Et puis ils parlent ouvertement.
03:13Et puis dans les rues, tous ces gens qui enlèvent les turbans des mollas,
03:17qui les ridiculisent en permanence, ces images qu'on voit.
03:20Enfin, donc, c'est un peuple qui est pour Israël, aujourd'hui.
03:24Donc, effectivement, les Israéliens, dans leur offensive,
03:27ils sont obligés de s'en prendre un certain nombre d'objectifs civils, militaires.
03:33Mais forcément, il y a des civils.
03:35Et à un moment donné, il peut y avoir une action qui se retourne contre Israël à un moment donné.
03:40Alors, j'aimerais qu'on s'intéresse juste à cette fameuse bombe américaine qui s'appelle GBU-55.
03:45C'est la seule qui est capable de détruire des bunkers à plusieurs dizaines de mètres de profondeur,
03:49environ 80, nous disait le général Clermont tout à l'heure.
03:52Pour l'instant, elle n'a pas été utilisée.
03:55Ce sont les Américains qui la détiennent.
03:56On fait le point avec Michael Dosantos.
03:58Et puis, je vous passe la parole là-dessus, Patrick.
03:59C'est la bombe anti-bunker la plus puissante au monde.
04:04La GBU-57 permet d'atteindre des sites enfouis jusqu'à 60 mètres de profondeur.
04:10Elle contient près de 2 tonnes et demie d'explosifs.
04:13Une arme XXL, propriété exclusive de l'armée américaine, que les Israéliens aimeraient acquérir.
04:19Elle pourrait détruire des sites nucléaires iraniens comme Nathan Zeffordo,
04:23à condition de s'armer de patients, selon le général Bruno Clermont.
04:27Si les Américains rentraient dans l'opération, on va voir comment ça va se passer dans la journée.
04:32Effectivement, ils l'utiliseraient pour taper un particulier des sites qui s'appelle Fordo,
04:36qui n'est plus défendu.
04:37Il y a des centrifugeuses.
04:39Le problème, c'est qu'ils sont peut-être à 500 mètres sous le sol.
04:41Donc, ce n'est pas une GBU-57 qu'il faut, c'est 50 GBU-57.
04:45Ce n'est pas gagné.
04:46Les Etats-Unis n'ont jamais fourni ou vendu ces bombes à leurs alliés,
04:49dont le stock serait très limité.
04:51Toutefois, leur intervention ne peut pas être exclue.
04:54Plusieurs bombardiers B2, les seuls à pouvoir transporter ces bombes GBU-57,
05:00sont déployés à Diego Garcia.
05:02Une base aérienne située dans l'océan Indien, en face de l'Iran,
05:06preuve que les Etats-Unis se préparent à toute éventualité.
05:09Mais pour l'instant, les Américains, Patrick-Martin-Jeunier,
05:12ne sont pas entrés dans le conflit directement.
05:15Donald Trump a dit, pour l'instant, il n'a pas dit que les Américains entraient dans le conflit.
05:20Il veut toujours forcer les Iraniens à revenir à la table des négociations.
05:23Il l'a dit, même si les Iraniens ont décidé, in fine, au dernier moment, ce dimanche,
05:27de ne pas y aller.
05:28Il veut toujours les forcer à la négociation.
05:30Il prépare également un autre train de sanctions,
05:32qui pourrait être également très, très dissuasif.
05:34Quand on a envoyé ces vaveuses bombes pénétrantes,
05:37qui sont les seules à pouvoir atteindre ces sites nucléaires,
05:40oui, comme cela a été dit, il en faudrait plusieurs dizaines.
05:43Alors, les sites géographiques Natanz, c'est différent de Fordo.
05:46Fordo, c'est une montagne, il faudrait exploser la montagne.
05:49Donc, il en faudrait sans doute plusieurs dizaines.
05:51À Natanz, il y a 15 000 centrifuges.
05:54Vous imaginez, toutes les détruire, c'est quasiment impossible.
05:57Et aujourd'hui même, on peut dire que le site nucléaire,
06:00la préservation, la capacité nucléaire de l'Iran,
06:03est parfaitement préservée pour l'instant.
06:05Donc, on voit bien que ce sera très dur.
06:06Mais inopérante.
06:07Voilà. Alors, il n'y a pas que cela, pourtant.
06:09Il peut y avoir la possibilité, certains spécialistes le disent,
06:12des militaires, d'empêcher l'accès,
06:15d'empêcher de détruire des routes,
06:16de détruire d'autres avions,
06:18détruire des aéroports, détruire des tunnels,
06:20des infrastructures énergétiques.
06:22Tout cela est possible,
06:23et ça peut faire beaucoup de mal à l'Iran.
06:25Mais jusqu'à présent, effectivement, je ne crois pas,
06:26et je n'ai pas entendu Trump dire qu'il allait envoyer ces bombes pénétrantes là-bas.
06:30Non, il n'a pas dit ça,
06:31mais il a dit que l'Iran ne devait pas avoir la bombe atomique.
06:34Et s'il n'y a que cette bombe,
06:37la GBU-57,
06:38qui est capable,
06:39avec certitude,
06:41et en plus, il n'en faut pas qu'une,
06:43de mettre un terme au développement de la bombe atomique de l'Iran,
06:47il fait quoi, le président américain ?
06:48S'il n'y a que cette solution-là ?
06:50Alors, on voit bien qu'ils ne veulent pas s'impliquer directement.
06:53Il faudrait qu'ils vendent l'avion.
06:54C'est la seule solution militaire.
06:56Ah oui, c'est la seule solution militaire.
06:58Alors, je rappelle quand même...
06:59Ou alors, troupe au sol,
07:00mais évidemment, il n'y aura aucune troupe étrangère au sol.
07:03Mais je rappelle quand même...
07:04Sabotage...
07:05Et on le dit peu,
07:07que Donald Trump a dénoncé les accords de Vienne.
07:10Il y avait un accord sur le nucléaire iranien,
07:13où les Iraniens s'engageaient à ne pas développer la bombe atomique.
07:16Donald Trump a dénoncé cet accord lors de son premier mandat,
07:19et en réaction à cela,
07:21l'Iran a dit, puisque c'est comme ça,
07:22on accélère.
07:23Donc, il y a quand même une responsabilité lors du premier mandat de Donald Trump,
07:27mais ce n'était sans doute pas la bonne idée
07:28que de dénoncer l'accord de Vienne,
07:30sur le nucléaire iranien.
07:31Ça, c'est la thèse française,
07:32je pense que ça mérite quand même un peu...
07:34Alors, c'est toujours plus nuancé que ça,
07:36mais enfin...
07:36Oui, il faut nuancer...
07:36D'accord, mais enfin, c'était une bonne idée de dénoncer l'accord ?
07:39Non, mais enfin, il y a...
07:39Je ne sais pas.
07:40Le problème, c'est que ceux qui dénonçaient l'accord
07:43disaient qu'ils n'étaient pas respectés.
07:44Et je vous signale quand même
07:45que historiquement, depuis 1979,
07:48depuis que les MOLA sont arrivés au pouvoir,
07:50ils ne respectent jamais aucun accord.
07:52Donc, effectivement,
07:54c'est pas notre faute comme d'habitude.
07:56Ce que vous disiez, c'est toujours la faute de l'Occident.
08:00Non, c'est aussi que ces gens-là
08:02ont signé effectivement des accords,
08:05mais qu'est-ce qu'il nous dit
08:07qu'il est respecté à l'époque ?
08:08Rien.
08:09En plus, il ne voulait pas qu'on aille vérifier.
08:11Alors, qu'est-ce que vous voulez ?
08:13Je ne sais pas, ça me paraît évident.
08:14Donc, si ce n'est pas la diplomatie,
08:15c'est la GBU 57, et mes bons moments...
08:17Oui, mais Françoise, d'abord.
08:18La GBU 57,
08:20alors je n'ai pas de grandes compétences
08:22en matière de fusion nucléaire,
08:24mais si on fait exploser ces sites nucléaires,
08:28il y a une possibilité de dispersion nucléaire quand même.
08:31Ce n'est pas quelque chose de complètement anodin.
08:33Ce n'est pas juste, on fait sauter des tunnels
08:34ou une centrale électrique
08:36qui n'est plus opérante, etc.
08:37Donc, on peut comprendre
08:38qu'il y a en effet une certaine réticence
08:40et des Etats-Unis et du reste du monde
08:41à se dire, avant de bombarder
08:43et de faire exploser des installations nucléaires
08:47dont on ne sait pas très bien exactement
08:49ce qu'il y a dedans d'ailleurs,
08:50peut-être qu'il faut y réfléchir à deux fois.
08:52Les autres options, alors en effet, que sont-elles ?
08:54Est-ce qu'on peut avoir du sabotage ?
08:56Des infiltrations ?
08:58Une rébellion de la population ?
08:59Une rébellion de la population.
09:01On est quand même bluffés par la capacité
09:02qu'ont eu les Israéliens
09:03à infiltrer quand même
09:05y compris les rangs les plus importants
09:09chez les frères de la Révolution, etc.
09:12Donc, ça reste une option.
09:13Que la population se soulève,
09:15oui,
09:17mais enfin, la population,
09:18elle a reçu tellement de coups,
09:21elle est tellement terrorisée.
09:21Ce n'est pas la population
09:22qui va aller désinstaller
09:23les installations nucléaires.
09:24Non, mais si on change de régime,
09:26on peut imaginer
09:27qu'un nouveau régime
09:28serait moins intéressé par le nucléaire.
09:29On ne sait pas ce qu'il y aura derrière.
09:30Et moi, ce qui m'a frappé,
09:31c'est que quand on a interviewé
09:32des Iraniens en France,
09:35ils témoignaient à visage masqué.
09:38C'est que même les Iraniens en France
09:39ont peur.
09:40À l'instant,
09:40Donald Trump dit
09:41qu'il ne compte pas tuer
09:44le guide suprême iranien
09:46pour le moment.
09:47Pour le moment.
09:48Voilà.
09:48La nuance, c'est pour le moment,
09:50Éric Reveille.
09:50qui ne vont pas traquer.
09:52Alors que Netanyahou
09:53a dit qu'il allait s'en occuper.
09:56Il a dit que c'était
09:57la meilleure façon
09:59de mettre fin à la guerre.
10:00Donc, s'il veut mettre fin
10:02à la guerre,
10:02c'est s'en occuper.
10:03Il voulait déjà lui régler son compte,
10:04mais il y a eu
10:04le veto de Donald Trump.
10:05Mais là, visiblement,
10:06pour le moment,
10:07Trump est sur cette position.
10:09Non, mais moi,
10:09je me méfie quand même
10:10des changements de régime.
10:11Évidemment, encore une fois,
10:12je ne soutiens pas le régime
10:13du tout des Molas.
10:13Je rappelle quand même
10:16ce qui s'est passé en Libye,
10:17je rappelle ce qui s'est passé en Irak.
10:19Non, mais attendez,
10:20attendez, France.
10:21Non, mais ce n'est pas juste
10:21un petit truc
10:22où tout d'un coup,
10:23la démocratie...
10:24On parle de la chute du chat,
10:25mais il y avait quand même
10:26une police qui s'appelait
10:26la SAVAC à l'époque du chat
10:28qui n'était pas non plus
10:29un modèle de démocratie,
10:30si vous voulez.
10:31Donc, un régime qui tombe
10:32dictatorial, sanguinaire,
10:34affreux comme celui des Molas,
10:35c'est une chose.
10:36Mais derrière,
10:37quelle implication ça a
10:38pour les pays
10:40en Occident
10:42en termes d'immigration ?
10:44Si la guerre s'éternise,
10:45les...
10:47Les Araniens.
10:48Non, non,
10:49il va y avoir
10:49des répercussions économiques
10:50puissantes quand même,
10:51il faut le dire aux Français.
10:52Et notamment sur le prix du pétrole.
10:53On en parlera tout à l'heure
10:54avec Michel-Edouard Leclerc,
10:55on va parler de tout ce qui est
10:56d'économie.
10:57Voilà, si le 2-3...
10:58Tout ça, je comprends très bien,
11:00mais il y a quand même
11:01une réalité,
11:02c'est que le peuple iranien
11:04vomit ce régime.
11:05C'est la réalité.
11:06Après,
11:08qu'est-ce qu'il y aura après ?
11:09Ça, je ne sais pas.
11:09D'une certaine manière,
11:11ce n'est pas notre problème.
11:12Mais si, ça peut être
11:13notre problème, François.
11:14Ça peut être notre problème
11:15rapidement.
11:16Mais si, ce n'était pas
11:16le problème avec Kadhafi,
11:17c'était exactement.
11:19Alors, pas tous en même temps.
11:20C'est une très grande
11:22civilisation.
11:23Le peuple iranien,
11:24c'est un grand peuple
11:25très cultivé.
11:27Et là,
11:27ils ont eu,
11:28comment dire,
11:28des abrutis sanguinés
11:30et corrompus
11:31qui les ont dirigés.
11:32Bon,
11:32ils ont envie de changer.
11:34Est-ce que ça peut être pire ?
11:35Je ne pense pas.
11:35Regardez quand même,
11:36mille exécutions par an.
11:39C'est le pays
11:39qui tue le plus
11:40de gens
11:41qui pend
11:42ou qui lapide.
11:43En ce moment-là,
11:45le prince Reza Palavi
11:46s'adresse à la population
11:47iranienne
11:48et dit que le régime
11:49est en train de s'effondrer.
11:51On va suivre évidemment
11:52ce que dit
11:53le prince Reza Palavi,
11:55le fils du chadiens.
11:56On part tout de suite
11:57à Tel Aviv
11:57rejoindre Régine Delfour
11:58et Thibaut Marcheteau.
11:59Bonsoir à tous les deux.
12:00Vous venez d'arriver
12:01en Israël.
12:02Vous avez pu constater,
12:03Régine,
12:03à quel point le quotidien
12:05des habitants d'Israël
12:06est dicté par les alertes
12:07à la bombe
12:07qui n'arrêtent pas.
12:08C'est bien cela, Régine ?
12:10Oui, absolument, Laurence,
12:14puisque nous étions
12:15à peine arrivés
12:16à Tel Aviv
12:17qu'il y a eu
12:18une alerte
12:19de missiles.
12:21Alors,
12:21le système
12:22a un petit peu changé
12:23puisqu'on a vu
12:24avec ces 24 personnes
12:26qui sont mortes
12:27que la plupart
12:28n'avaient pas eu le temps
12:29de rejoindre les abris
12:30puisqu'en fait,
12:31il y avait trois alertes
12:33à trois niveaux d'alerte.
12:34Une à 30 minutes,
12:35une autre à 12
12:35et une autre
12:36à 1 minute 30.
12:37Donc, les personnes
12:38qui voient 30 minutes
12:39se disent qu'elles ont le temps
12:40donc là,
12:41on est passé à 12 minutes
12:42ce qui fait que
12:43ça laisse un petit peu de temps
12:44mais pas trop non plus.
12:45On a vu,
12:46nous,
12:46on a pu se mettre
12:47dans l'abri de l'hôtel
12:48où il y a en fait
12:49beaucoup de voisins
12:50qui viennent
12:50puisque tout le monde
12:51n'a pas des abris.
12:52Le nôtre est extrêmement
12:53sécurisé.
12:55On voit des gens
12:55qui commencent évidemment
12:56à perdre patience
12:58qui ont un peu
12:58les larmes aux yeux
12:59parce qu'il faut quand même
12:59comprendre qu'ils sont
13:00à bout de l'air.
13:01Ça fait quand même
13:01cinq nuits
13:02qu'ils ne dorment pas.
13:04On entend des choses
13:05un petit peu contradictoires.
13:06Il y a beaucoup de rumeurs
13:07qui disent qu'apparemment
13:09on aurait des missiles
13:10qui arriveraient
13:11sans avoir d'alerte
13:12ce qui inquiète aussi
13:13la population
13:13mais le peuple ici
13:14reste déterminé.
13:16D'autres problèmes,
13:17Laurent,
13:17c'est évidemment
13:17les magasins qui sont vides.
13:19C'est compliqué aussi
13:20pour s'alimenter.
13:21Tout est fermé ici
13:22en Israël
13:23mais évidemment
13:24il est hors de question
13:26comme le disent
13:27les Israéliens
13:28avec lesquels
13:28nous avons pu échanger
13:30Thibaut Marcheteau et moi
13:31qu'il faut arrêter cela.
13:33Ils ont commencé
13:34le gouvernement israélien
13:36à commencer donc
13:37à se défendre
13:39par rapport
13:39à cette menace nucléaire
13:41et il faut aller
13:41jusqu'au bout.
13:42Merci beaucoup
13:43Régine Belfour,
13:43Thibaut Marcheteau
13:44qui viennent d'arriver
13:45sur place à Tel Aviv.
13:46Patrick Martin-Jeunier
13:47un dernier mot.
13:48On est dans une phase
13:49où les bombardements
13:50sont quotidiens,
13:51multi-quotidiens,
13:53côté iranien
13:53comme côté israélien
13:55et peut-être
13:56que nous sommes en train
13:56d'arriver à un tournant
13:58dans ce conflit.
13:59Il va falloir
14:00passer à l'étape supérieure
14:01si on veut vraiment
14:02affaiblir
14:03voire anéantir
14:04le potentiel nucléaire iranien.
14:05Oui, je crois qu'on est
14:07dans une nouvelle étape
14:08très importante,
14:08un basculement
14:09parce qu'il y a
14:10beaucoup de morts en Israël
14:11et Israël est quand même
14:12un pays aujourd'hui vulnérable.
14:13On le voit bien,
14:14le dôme de fer à Tel Aviv
14:15ne fonctionne pas
14:16nécessairement
14:16à cause de cette saturation.
14:18Donc il y a véritablement
14:19un danger,
14:20une trentaine de morts
14:21effectivement
14:21comme cela vient d'être dit.
14:23Donc c'est considérable.
14:24Ce qui veut dire
14:24qu'aujourd'hui
14:25l'Iran représente
14:27un véritable danger
14:27et qu'il est temps
14:28d'éliminer,
14:29d'éradiquer
14:30complètement ce danger.
14:31Selon moi,
14:31il n'y a pas
14:32d'autre solution
14:33que la chute
14:34du régime d'Emola.
14:35C'est la seule solution.
14:36Ayons une pensée aussi
14:37pour le peuple iranien
14:38qui est sous les bombes aussi.
14:39Voilà,
14:40on est d'accord.
14:41On est d'accord.
14:42Je pense qu'il y a plus de morts
14:43en Iran aujourd'hui.
14:44Il faut faire la distinction
14:45entre le peuple iranien perse
14:46qui est un très grand peuple
14:47et le régime
14:48de la République islamique.
14:49Et qui est un régime terrible
14:50comme cela vient d'être dit
14:51qui tue,
14:52qui élimine,
14:53qui pend,
14:53qui lapide.
14:54Et donc c'est ce régime
14:55qu'il faut éliminer.
14:56Il faut espérer...
14:56Le terrorisme
14:57parce que c'est le terrorisme.
14:59Et il faut espérer en effet
15:00que soit le peuple se soulève,
15:02soit qu'un coup d'État
15:03atteint de mettre un terme
15:04à ce régime.
15:06Juste pour répondre à Éric Crevel,
15:08on ne sait pas
15:08combien de civils iraniens
15:10sont morts.
15:11C'est un drame.
15:12Et quand même juste
15:13une différence d'intention
15:14entre Israël...
15:15Oui, oui,
15:15je suis d'accord.
15:17Les installations militaires...
15:18Je vais juste terminer ma phrase, Éric.
15:19Très bien.
15:20Qui cible des infrastructures militaires,
15:22des scientifiques,
15:23des chefs d'États militares,
15:24des infrastructures militaires
15:25et l'Iran
15:26qui vont faire
15:27un maximum
15:28de civils israéliens.
15:29Mais moi,
15:29j'ai toujours un mot
15:30pour le peuple ukrainien,
15:31pour le peuple gazaoui,
15:32pour le peuple iranien.
15:33Voilà,
15:34j'ai toujours un mot
15:34pour eux
15:35parce qu'il faut penser...
15:36On l'a dit,
15:37franchement.
15:38Écoutez,
15:38alors,
15:38j'ai mis la mémoire.
15:40François,
15:40François,
15:40François,
15:42François,
15:42François,
15:42François,
15:43François,
15:43François,
15:43François,
15:44François,
15:44je ne voudrais pas
15:45paraître trop futile
15:46dans ce débat
15:47d'une extrême gravité,
15:49mais puisque vous évoquez
15:50l'appel
15:50du fils du chat
15:53du prince Palavi
15:54au soulèvement
15:58de la population iranienne,
16:00je tiens quand même
16:01à dire que
16:02hier ou avant-hier
16:03à Paris,
16:04sa fille,
16:04Imane Palavi,
16:05a épousé
16:06en grande pompe,
16:07si je puis dire,
16:08un homme d'affaires
16:10juif new-yorkais
16:11qui s'appelle
16:11Bradley Sherman.
16:13Et donc,
16:14il y a là,
16:15comment dire,
16:15une sorte de concordance
16:16qui fait qu'on voit bien
16:17que le rapprochement
16:18d'une certaine façon
16:19entre le peuple perse
16:20et le peuple juif
16:21existe.
16:23Ah mais attendez,
16:24c'est historique,
16:24c'est historique,
16:26il ne faut jamais oublier
16:27Cyrus le Grand,
16:29le grand empereur perse
16:31qui a fondé
16:32l'empire perse,
16:33qui l'a développé,
16:34qui a fait des conquêtes,
16:35c'était le grand ami
16:36des juifs,
16:37puisqu'il y avait des tas
16:37de juifs qui étaient prisonniers
16:39et il leur a dit,
16:39allez,
16:40vous pouvez retourner
16:40à Israël
16:41et reconstruire
16:42le temple de Salomon.
16:44C'est ça,
16:44c'est une amitié
16:46ancienne d'ailleurs.
16:47la politique étrangère
16:49du père
16:49de Reza Palavi,
16:52c'est-à-dire le chat d'Iran,
16:53c'était une politique étrangère
16:54vraiment très bien orientée
16:56en harmonie avec Israël,
16:58comme d'ailleurs
16:59la politique des Turcs
17:00à l'époque.

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