- il y a 4 jours
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00:02:32On va parler de quoi ?
00:02:34Qui était au départ scientifique est devenue une religion et qu'il est temps qu'elle revienne à ce qu'on appelle la science et la science c'est avoir question à tout et avoir débat à tout.
00:02:44A tout de suite.
00:02:44Sud Radio.
00:02:46Dans tous mes états, effectivement, nous avons changé de studio, donc ça pose quelques petits problèmes, mais tout va être réglé, sans problème.
00:02:58Donc, on va parler de quoi ? On va parler de cette aide publique au développement.
00:03:04Vous n'êtes pas sans savoir qu'un certain nombre de députés, un certain nombre de politiques, un certain nombre de journalistes ont posé des questions sur cette aide publique au développement général, mais sur cette aide française au développement à l'AFD.
00:03:22Vous savez, vous savez, vous savez, où va cet argent ?
00:03:27Parce que le développement, c'est très, très bien.
00:03:29Contribuer au développement d'un centre de nations, ça me paraît éviter moins la moindre des choses.
00:03:34Alors, Jean-Poulegerevitch, bonjour.
00:03:36Alors, Jean-Poulegerevitch, on ne vous présente pas, mais on vous présente quand même.
00:03:41Spécialiste d'immigration, essayiste.
00:03:43Vous avez écrit énormément de livres et on vous a reçu à plusieurs reprises.
00:03:46Et puis là, vous venez de terminer un rapport, un rapport très très très très fort
00:03:53qui va apparaître dans le cycle des études de contribuables associés.
00:03:58Contribuables associés, on les aime beaucoup et on le reçoit très très souvent aussi.
00:04:03Donc, de quoi s'agit-il ? Et surtout, surtout, surtout, parce que j'ai vu le sous-titre, voyez.
00:04:09Trop de dépenses publiques, disent contribuables associés, c'est trop d'impôts.
00:04:12Et justement, parlons-en de ces dépenses.
00:04:16Surtout qu'on a été attiré par certains de choses.
00:04:20Juste, Jean-Paul Gaurévić, avant de vous donner la parole,
00:04:23j'ai été très frappé, par exemple, que, alors pourquoi pas,
00:04:27que nous nous occupions, je parle de l'aide française au développement,
00:04:30de réduire les violences de genre au sein des collèges par la pratique du rugby ou à Madagascar.
00:04:36Algérie-Tunisie, jeunesse et pouvoir d'agir, très bien.
00:04:39Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger recherchent le cri qui est pèlerin.
00:04:47Sénégal, assertion socio-professionnelle des jeunes filles et garçons talibés dans les zones périurbaines, etc.
00:04:53Beaucoup de choses à dire.
00:04:54Et puis, les études de genre aussi, dans des endroits comme l'Irak ou ailleurs.
00:05:00Effectivement, mais quand on est dans un pays, je parle de la France,
00:05:03où on recherche désespérément, tous les ministres nous le disent, y compris le premier d'entre eux,
00:05:0840 milliards, où on a les problèmes économiques, les problèmes de santé, les problèmes de logement,
00:05:14les problèmes, je veux dire, de chacun.
00:05:17Qu'est-ce que c'est que cette aide ?
00:05:18Et d'ailleurs, de nous expliquer, c'est quoi cette aide publique au développement, comment elle fonctionne ?
00:05:24Alors, moi, j'ai fait un travail, donc, d'état des lieux, le plus scientifique possible.
00:05:30J'ai travaillé pendant 26 ans en Afrique, et je continue à travailler avec les diasporas africaines en France.
00:05:37Donc, l'aide au développement, c'est un sujet que je connais bien.
00:05:41Et pour essayer de cadrer très vite, qu'est-ce que ça représente ?
00:05:46Ça représente, pour la France, 14 milliards et demi d'euros payés par les contribuables, par le gouvernement français.
00:05:5614 milliards et demi d'euros par an ?
00:05:58Par an.
00:05:58C'est ça, d'accord.
00:05:59Et il faut ajouter à ça les transferts de fonds, les investissements des entreprises, les dons, le service civil, les volontariats, etc.
00:06:12Globalement, la contribution de la France, pas simplement du gouvernement français, la contribution de la France, c'est environ 23 milliards d'euros.
00:06:23Et nous sommes le cinquième contributeur en volume et le onzième contributeur en pourcentage du revenu national brut,
00:06:33puisque à peu près 0,5% du revenu national brut français passe dans notre aide publique au développement.
00:06:42Alors, en général, Jean-Paul Grévitch, effectivement, c'est une bonne chose.
00:06:47Et il ne s'agit pas de mettre en question l'aide au développement, en tant que tel, généralement.
00:06:53Mais la question qu'on peut se poser, y compris au vu au-dessus de votre rapport,
00:06:58et y compris en entendant un certain nombre de gens qui se posent vraiment des questions,
00:07:02est-ce que c'est bien distribué ?
00:07:04Et surtout, surtout, quel est le contrôle ?
00:07:07On a parlé hors antenne avant de commencer de la Cour des comptes.
00:07:10Est-ce qu'il y a véritablement des contrôles ?
00:07:12Où va cet argent et comment il est prodigué ou distribué ?
00:07:16Alors, il y avait quatre objectifs de l'aide publique au développement.
00:07:20Le premier, il est plus ou moins atteint, c'est essayer d'augmenter le produit intérieur brut des pays qui sont en difficulté.
00:07:32Le deuxième, freiner les flux migratoires, il n'est pas atteint du tout,
00:07:37puisque plus on augmente l'aide au développement, plus les flux migratoires légaux et illégaux augmentent.
00:07:43Mais comment ça se fait ? Attendez, avant que vous alliez, parce que ça, c'est quand même...
00:07:47On pourrait penser, Jean-Paul Gourevitch, on pourrait dire un bon sens,
00:07:51que plus les pays, on les aide à se développer, plus les habitants de ces pays,
00:07:57qui en profitent vraiment, eh bien, qui sont quand même attachés au pays,
00:08:02aimeraient y rester. Or, c'est le contraire, vous dites.
00:08:04— Oui. Dans mes travaux sur l'immigration, j'ai développé ce paradoxe que j'ai vécu en Afrique,
00:08:13qui est que pour réussir sa migration, il faut à la fois avoir quelque chose à vendre,
00:08:22avoir de l'argent pour pouvoir rembourser et avoir des relations.
00:08:27Et en fait, tout l'argent de l'aide au développement va augmenter le désir des gens de migrer,
00:08:35c'est-à-dire de quitter leur propre pays pour trouver quelque chose de mieux.
00:08:39Je vais pas rester très longtemps là-dessus. C'est un paradoxe.
00:08:43Moi-même, je pensais au début, très naïvement,
00:08:45« Ah oui, on donne de l'argent aux gens, donc ils vont rester dans leur pays ».
00:08:48Pas du tout. Ça leur donne au contraire l'envie de partir.
00:08:53Le troisième objectif, qui était d'aider les entreprises françaises,
00:08:58il n'est pas véritablement atteint, puisque 49% des marchés qui sont initiés par la France
00:09:04sont accaparés par nos concurrents.
00:09:08Et le quatrième objectif, augmenter le rayonnement de la France.
00:09:12Alors là, on peut dire qu'on est très loin de compte,
00:09:14parce qu'en fait, paradoxalement, l'aide au développement a développé un sentiment anti-français,
00:09:21c'est très visible en Afrique, qui laisse entendre que, bon, on les aide,
00:09:27mais c'est pour des raisons politiques ou économiques,
00:09:31et donc on n'a pas du tout augmenté la qualité des rapports avec les pays bénéficiaires.
00:09:39Alors vous avez parlé du contrôle.
00:09:41– Effectivement, il y a très peu de contrôle sur ce qu'on appelle l'aide multilatérale,
00:09:46c'est-à-dire de l'aide qui est donnée à des fonds internationaux.
00:09:50Il y a un peu plus de contrôle sur l'aide bilatérale,
00:09:55mais on est là encore très loin de compte.
00:09:57Et vous avez cité la Cour des comptes européenne.
00:10:01La Cour des comptes européenne a fait un rapport sur une des aides à l'Afrique
00:10:07qui est totalement croustillant parce qu'on s'aperçoit que l'aide ne va pas du tout aux gens qui en ont besoin.
00:10:16– Alors vous avez des exemples là-dessus ?
00:10:17– Ah oui, je cite un exemple.
00:10:19Je vais reprendre carrément le texte de la Cour des comptes européenne
00:10:25parce que je trouve que c'est un exemple absolument extraordinaire.
00:10:30Non seulement nous donnons des matériels à des écoles qui n'ont pas d'électricité,
00:10:42mais voilà un exemple.
00:10:43En 2018, un bénéficiaire en Gambie a reçu une formation, une subvention
00:10:50pour créer une entreprise dans le secteur de la volaille
00:10:52au titre du soutien à la réintégration octroyée par un projet du Fonds européen pour l'Afrique.
00:10:59Il a fait des poulets, des aliments, des médicaments, du matériel.
00:11:04En 2022, il a bénéficié du même soutien qu'en 2018,
00:11:08alors qu'il avait confirmé oralement ne pas avoir eu d'activité auparavant.
00:11:12Et en 2023, lorsque nous sommes rendus chez lui, il avait vendu tous ses animaux
00:11:17et ce second projet financé par l'Union européenne ne correspondait plus à rien.
00:11:22Bon, ça, c'est une anecdote.
00:11:23– Donc chaque année, on lui donne des choses et puis après, on s'aperçoit
00:11:26qu'adieu vos vaches cochons-poulets.
00:11:28– Voilà, mais il y a beaucoup plus grave.
00:11:31L'Union européenne a financé par exemple les centres de rétention des migrants en Libye.
00:11:38Eh bien, on a... Je lis le texte.
00:11:44Les autorités libyennes n'ont pas été en mesure de nous dire
00:11:48qui est à présent responsable des bâtiments ayant bénéficié du soutien de l'Union européenne pour l'Afrique.
00:11:55Nous n'avons pas pu visiter aucun des centres de rétention financés par l'Union européenne
00:12:01puisque les autorités libyennes nous en ont refusé l'accès.
00:12:05Donc des petites choses et des grosses choses montrent très bien
00:12:12qu'une partie, alors une partie bien sûr, de l'argent est gaspillée.
00:12:17Et si on veut aller plus loin, on s'aperçoit même que, bien sûr,
00:12:21nous avons aidé les pays à se développer.
00:12:24Mais ça ne veut pas dire que nous avons aidé les populations de ces pays à en bénéficier.
00:12:30— Il faut bien préciser. On a aidé les pays, les gouvernements, les gens qui reçoivent l'argent.
00:12:36Mais est-ce que c'est redistribué comme il faut ? Grand point d'interrogation.
00:12:40— C'est plus qu'un point d'interrogation parce qu'on a pu constater que, dans certains pays,
00:12:46non seulement l'aide n'arrivait pas aux personnes qui en avaient besoin,
00:12:51mais elle était carrément détournée par un certain nombre de services officiels,
00:12:56gouvernementaux ou autres, avec parfois la complicité des gens qui finançaient.
00:13:03C'est ça qui est le plus grave. C'est qu'on sait qu'une partie de cette aide est gaspillée ou détournée.
00:13:10Mais on ne fait rien, alors pour des raisons géopolitiques, stratégiques,
00:13:16et surtout parce que nous n'avons pas le moyen de contrôler sur place ce qui se fait.
00:13:22— Mais comment ça se fait ? On ne sait pas doter les moyens de contrôler sur place.
00:13:26Après tout, c'est l'argent du contribuable, c'est l'argent de toute la population, disons européenne,
00:13:30pour le parler que d'elle française. Et il n'y a pas de contrôle, ou presque pas.
00:13:34— Pour qu'il y ait un contrôle, il faudrait qu'il y ait un suivi par les services de nos ambassades,
00:13:40par exemple, dans le pays en question. Alors les ambassades pour leur travail, je ne le discute pas,
00:13:46mais n'ont pas les moyens techniques et humains d'aller voir sur le terrain
00:13:52si véritablement l'argent est utilisé pour ce qu'il devrait être.
00:13:57— Oui. Et c'est ça qui est quand même assez hallucinant, parce que, effectivement, vous avez raison,
00:14:03il faut dire que c'est une partie de l'argent. Mais quand vous dites, par exemple,
00:14:07qu'il y a une complicité quelque part... — Il y a un laissé-aller, en tout cas.
00:14:12— En tout cas, un laissé-aller. Est-ce qu'on peut parler de corruption ?
00:14:16— Alors... — Ou pas.
00:14:17— Le mot « corruption », c'est un mot très lourd.
00:14:21— C'est d'accord.
00:14:22— Il n'est pas toujours évident que les donateurs bénéficient en retour des aides qu'ils ont fournies.
00:14:32Mais s'il y avait... C'est pour ça que cette commission d'enquête qui a été validée en février 2025
00:14:43peut quand même être très utile, parce qu'on va pouvoir savoir exactement comment ça fonctionne sur le terrain.
00:14:51Enfin on peut espérer qu'on va savoir comment ça fonctionne sur le terrain.
00:14:54Et ça va permettre de repositionner une partie de notre aide. Parce que j'ai donné tout à l'heure des chiffres en disant, bon, 14 milliards et demi d'euros.
00:15:05Mais vous avez là-dedans de l'argent qui n'est pas du tout destiné aux bénéficiaires.
00:15:13Je prends un exemple. Dans cette aide publique au développement, il y a 1,6 milliard qui va au programme Immigration et Asile.
00:15:23Le programme Immigration et Asile, il est fait pour des gens qui ont quitté leur pays pour vivre ailleurs.
00:15:32Donc mettre l'aide au développement dans ce programme-là, c'est aberrant.
00:15:38— Ça pourrait presque être... On fait ça pour aider au développement de l'immigration et de l'asile.
00:15:45C'est totalement contre-productif. Bon, nous avons une partie de notre aide qui passe par des associations.
00:15:53Bon, il y a des associations qui font très bien leur travail. Il y en a quelques autres où le travail est beaucoup plus idéologique qu'économique.
00:16:02Pour prendre le cas de Coalia, d'SOS Méditerranée et de tels que j'ouvre.
00:16:06Bon, il pourrait y avoir au moins un contrôle permettant de savoir sur les comptes de l'année précédente
00:16:15qu'est-ce que vous avez fait, à qui c'est allé et quels bénéfices les gens en ont retiré.
00:16:22— On va continuer à en parler après cette petite pause. Jean-Paul Gourévitch, il se passe quand même quelque chose de grave.
00:16:30Il n'y a pas de contrôle à ces milliards. On ne dit pas qu'ils sont tous gâchés ou dispersés.
00:16:35Mais où est le contrôle ? On verra avec cette commission d'enquête.
00:16:38On va continuer à en parler pendant quelques minutes avec Jean-Paul Gourévitch
00:16:42et cette étude et ce rapport sur la publique au développement, parce qu'il cache beaucoup de choses.
00:16:48— C'est Philippe David. Tout à l'heure, à 20h, débat passionné sur l'actualité.
00:16:55— Sud Radio, Bercov dans tous ses États.
00:16:57— Je ne dois pas être le seul à être dans tous mes États avec ce rapport de fait par Jean-Paul Gourévitch
00:17:06qui paraîtra que vous pourrez consulter au site de Contriables Associés fin juin, le 30 juin, au 3 juillet,
00:17:14l'aide publique au développement.
00:17:15Jean-Paul Gourévitch, je vais vous demander, est-ce que vous utiliseriez les termes qu'a utilisé l'eurodéputé Sarah Knafow
00:17:24qui dit « on ne prend pas la mesure de ce qu'est, de ce que c'est que de prendre l'argent dans la poche des Français
00:17:30pour l'envoyer au monde entier ».
00:17:32Est-ce que vraiment, est-ce que c'est politique ? Est-ce que c'est scandaleux ?
00:17:38Ou quand même, il y a des choses, enfin en tout cas, vous l'avez déjà dit,
00:17:42qui quand même posent question, c'est le moins que l'on puisse dire depuis des années.
00:17:46C'est pas nouveau.
00:17:46— Alors j'ai analysé effectivement les critiques de Sarah Knafow, dont certaines sont justifiées
00:17:53et d'autres beaucoup moins.
00:17:55Il y a un certain nombre de points qui sont indiscutables.
00:17:58Par exemple, nous finançons complètement les premières années d'inscription des étudiants étrangers en France.
00:18:06Bon, c'est peut-être très bien d'avoir des étudiants étrangers en France.
00:18:11Mais premièrement, on ne sait pas ce que vont devenir ces étudiants étrangers.
00:18:16Est-ce qu'ils vont rentrer dans leur pays pour le développer ?
00:18:19Est-ce qu'ils vont rester en France pour développer le PIB français ?
00:18:23Ou est-ce qu'ils vont partir dans un autre pays ?
00:18:26On ne sait rien là-dessus.
00:18:27Donc on met de l'argent, mais on fait le travail que devraient faire les pays
00:18:34qui envoient leurs étudiants en France.
00:18:37Premier point.
00:18:39Deuxième point.
00:18:40Nous donnons de l'argent à des pays qui sont économiquement autonomes,
00:18:46comme la Chine ou l'Inde.
00:18:47— Oui, c'est ça.
00:18:48— Bon, il y a eu quand même quelques restrictions là-dessus,
00:18:52parce que c'était quand même un peu trop.
00:18:54— Enfin on donnait, on donnait, je crois, 115 ou 115 millions à la Chine pendant un moment.
00:18:59— Oui, voilà.
00:18:59Ce qui est quand même...
00:19:01— Et surtout, on donne de l'argent avec des pays qui sont en situation conflictuelle avec nous,
00:19:06comme le Burkina, comme le Mali, comme le Niger, comme l'Algérie.
00:19:11Bon, on est en train de réduire effectivement cette aide,
00:19:15parce que c'est pas logique d'aider des pays qui passent leur temps à critiquer vertement l'action de la France.
00:19:26Bon. Et puis, troisième point.
00:19:31Notre aide, elle est beaucoup faite de dons et beaucoup moins de prêts.
00:19:38— J'attends, oui.
00:19:39— Bien sûr, les prêts, c'est toujours dangereux, parce qu'on n'est jamais sûr qu'ils soient remboursés.
00:19:43— Oui, on peut se demander déjà s'ils soient remboursés, oui.
00:19:45— Le don, c'est encore aussi dangereux, parce qu'il faut bien s'assurer que le don va à quelqu'un qui en a besoin
00:19:54et qu'il va être utilisé pour améliorer sa situation.
00:19:59Ça, non plus, on ne peut pas le faire.
00:20:01— Oui, il n'y a pas de contrôle. De ce point de vue-là, il n'y a pas de contrôle.
00:20:03— Voilà. Et nous avons des aides, et vous l'avez cité dans plusieurs exemples que vous avez donnés,
00:20:09des aides qui sont carrément des aides idéologiques pour des pays très lointains
00:20:14qui sont très loin de nous. Et on ne voit vraiment pas, alors que la situation française
00:20:20est quand même très difficile, on ne voit vraiment pas pourquoi l'argent va là-bas.
00:20:23— Mais Jean-Paul Gourévitch, justement, je ne sais pas si vous en parlez,
00:20:25je n'ai pas lu évidemment tout votre rapport, qui décide ?
00:20:30Qui décide de l'envoi du thème de ceci à tel ou tel pays ? Qui décide ?
00:20:35— Malheureusement, la tête de l'État. Car qui pilote l'aide publique au développement,
00:20:42c'est un conseil français du développement qui est présidé par le président de la République.
00:20:52Alors il est assisté de plusieurs organismes consultatifs. Mais c'est quand même lui qui décide de tout.
00:21:00— C'est l'Élysée qui décide. — Ah oui. C'est totalement l'Église.
00:21:03Parfois même, il met en difficulté ses propres ministères, parce que ses ministères apprennent que le président...
00:21:12Alors je ne dis pas qu'il est systématiquement sort. Mais c'est lui qui décide.
00:21:17Et c'est aussi pour ça qu'il est très important d'avoir un contrôle démocratique sur ce que fait le conseil présidentiel
00:21:27pour l'aide au développement. Et ça n'existe pas.
00:21:30— Oui. C'est-à-dire que cartel est bon bon plaisir, quoi, quelque part.
00:21:33— C'est un petit peu ça. C'était très bien de mettre des organismes consultatifs pour accompagner ce conseil présidentiel.
00:21:43Sauf que ces organismes se réunissent assez souvent. Mais pour rien. Parce que ces conseils,
00:21:48ils ne sont pas pris automatiquement en compte par le décision.
00:21:52— Et ces organismes se sont payés eux-mêmes. — Ces organismes sont payés, évidemment.
00:21:55— Les conseillers sont payés. — Oui. Ça fait partie de tous ces organismes
00:22:03dont on demande sinon la disparition, du moins de faire un état des lieux,
00:22:12parce qu'il y en a quand même qui ne servent pas à grand-chose.
00:22:14— C'est intéressant. La dépense publique. La dépense publique dans son...
00:22:18Écoutez, en tout cas, Jean-Paul Grévitch, on pourrait passer des heures,
00:22:22mais on en reparlera de cela, parce qu'il y a quelque chose qui est incroyable.
00:22:26Au moment même où on dit « Oui, il faut absolument se serrer la sature.
00:22:30Vous êtes tous concernés ». On voit, je ne dis pas encore une fois,
00:22:33et vous avez raison de ne pas généraliser, il y a des choses très bonnes qui se font.
00:22:37Et il le faut, l'aide publique au développement.
00:22:38Mais où ça va sur des dizaines et des dizaines de milliards, c'est quand même grave.
00:22:43Et en tout cas, j'espère qu'on va encore en reparler.
00:22:46Merci, Jean-Paul Grévitch. — Merci.
00:22:47— Sud Radio, André Bercoff.
00:22:52Bercoff, dans tous ses états, s'abalance pas mal sur Sud Radio.
00:22:55— Oh là là, c'est long, la retraite. Oh là là, c'est long.
00:23:01Ça te rend gaga, la retraite. La retraite, c'est con.
00:23:05— Oui, la retraite, c'est con, c'est con. Mais vous savez, quand on a retraite 40 ou même plus, etc.,
00:23:11bon ben, on ne va pas en vouloir à un certain nombre de personnes de vouloir profiter d'une retraite
00:23:16qu'on dit bien acquise et puis qui, surtout, qui leur permet de vivre.
00:23:22Et apparemment, ça devient de plus en plus compliqué.
00:23:26Vous savez, quand vous parlez à un certain nombre de jeunes, ils disent « Oh ben, on sait très bien qu'on n'aura jamais notre retraite », etc. »
00:23:31Ils exagèrent. Ils exagèrent, mais vraiment autant que ça.
00:23:34Théo-Michel, bonjour.
00:23:35— Bonjour.
00:23:36— Vous êtes secrétaire général adjoint de l'UDR, d'Éric Ciotti, c'est bien ça.
00:23:40— Tout à fait.
00:23:40— Vous êtes fiscaliste.
00:23:43Alors, on ne va pas aborder, d'ailleurs, on vous fera revenir parce qu'on va faire un vrai numéro spécial,
00:23:47un vrai émission spéciale sur la retraite pendant le temps qu'il faut.
00:23:51Mais je voudrais savoir, alors, donc, comme on le sait aujourd'hui, François Bayrou a donné jusqu'à fin mai
00:23:57aux syndicats et aux patronats pour tenter d'améliorer la très impopulaire réforme des retraites de 2023,
00:24:03tout en rétablissant, alors ça j'aime bien, un retour à quel est financier du système pour 2030.
00:24:09Vous y croyez ?
00:24:09— Non. Moi, je n'y crois pas.
00:24:12Et nous n'y croyons pas avec Éric Ciotti.
00:24:14Ce conclave, de toute manière, il a été inventé, mis en place pour sauver le soldat Bayrou.
00:24:20Nous, voilà, il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
00:24:23Et on pense, nous, à l'UDR, que ce conclave est là pour gagner du temps.
00:24:27Il y a déjà plusieurs organisations syndicales, d'ailleurs, qui ont quitté ce conclave, cette réunion,
00:24:33parce qu'ils voient bien que, finalement, aucun accord n'est possible.
00:24:37Vous avez le patronat qui veut rester sur l'âge de 64 ans.
00:24:40Vous avez les autres syndicats qui représentent les salariés qui veulent revenir à 62 ans.
00:24:46Donc, non, nous, on n'y croit pas.
00:24:47On pense plus que c'est une opération politique pour se maintenir à Matignon.
00:24:52— Alors, dites-moi, est-ce que toute l'affaire des retraites, aujourd'hui, c'est entre 62 et 64 ans ?
00:24:57Ce n'est évidemment pas que ça.
00:24:58Est-ce que c'est l'arbre qui cache la forêt ?
00:25:00— C'est l'arbre qui cache la forêt.
00:25:02Nous, ce que nous proposons à l'UDR, et vous savez, si vous m'aviez invité il y a 5 ans,
00:25:07pour parler notamment de ce qu'on propose à la retraite par capitalisation,
00:25:10ça aurait été un tabou total.
00:25:12Et on voit qu'au fur et à mesure, beaucoup de formations politiques, et notamment l'UDR,
00:25:17et on est en pointe sur ça, proposent d'introduire une dose de capitalisation
00:25:20pour sortir justement de ce schéma actuel qui ne veut plus rien dire.
00:25:25Aujourd'hui, vous avez de plus en plus de retraités pour de moins en moins d'actifs.
00:25:302,8 actifs seulement pour un retraité.
00:25:33— Aujourd'hui, on est à 2,8 actifs pour un retraité.
00:25:37— Exactement. Et c'est en chute, on sera autour de 1,6 dans 20 ans.
00:25:42Donc vous voyez qu'on va avoir un gros problème.
00:25:45— On arrive presque à un actif pour un retraité d'ici 30 ou 40 ans.
00:25:48— Exactement. Et on ne va pas demander aux Français de travailler jusqu'à 70 ans, 75 ans.
00:25:53Vous faisiez référence aux jeunes. Moi, j'ai 30 ans.
00:25:56Je vous avoue que là, avec ce système actuel, je ne sais pas quand est-ce que je vais partir à la retraite.
00:26:00Vraiment. Voilà. C'est vraiment ce que se disent les jeunes.
00:26:03Et nous, en mettant cette dose de capitalisation, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:26:07Ça veut dire qu'on va prendre...
00:26:08— Alors c'est quoi ? Alors expliquez, justement, parce qu'on en parle souvent.
00:26:10Qu'est-ce que c'est exactement la capitalisation ?
00:26:12Et pourquoi ça fait peur à un certain nombre de gens de dire
00:26:15« Non, non, non, ça y est, c'est l'Amérique, etc. »
00:26:18C'est quoi la capitalisation, très simplement ?
00:26:21— Très simplement, c'est que, par exemple, sur votre salaire brut,
00:26:24actuellement, vous avez à peu près 28% de cotisations retraites
00:26:28qui vont au système général que l'on connaît.
00:26:31Nous, ce que nous proposons, c'est de prendre à peu près 10% de ces cotisations retraites
00:26:34et de les mettre dans un fonds de capitalisation.
00:26:36Qu'est-ce que c'est un fonds de capitalisation ?
00:26:39C'est un fonds qui va acheter des actions d'entreprises.
00:26:42— Un fonds de pension.
00:26:42— Exactement, comme ce que vous avez aux États-Unis
00:26:44ou dans d'autres pays anglo-saxons et même des pays du Nord.
00:26:48Vous avez la Suède qui fonctionne comme ça.
00:26:49Vous avez les Pays-Bas.
00:26:51Et avec ces placements financiers,
00:26:53on s'est rendu compte que...
00:26:55En tout cas, c'est le chiffrage de l'UDR et d'Eric Ciotti.
00:26:57Vous avez un rendement autour de 5%.
00:26:59Le système actuel, c'est 0,3% de rendement.
00:27:03Donc on voit bien...
00:27:04— Un rendement garanti de 5% ?
00:27:05C'est quand même énorme, attention.
00:27:07— Alors, c'est pas si important.
00:27:09Après, il faut voir en fonction des risques que chacun veut prendre.
00:27:14— Bien sûr.
00:27:14— En fonction...
00:27:15— Et donc prendre 10% de ces 28% qui sont sur la fiche de paye.
00:27:20Enfin, c'est un bruit, c'est ça.
00:27:22— Exactement.
00:27:22Ça permettrait, un, d'enrichir les retraités, comme je viens de le dire.
00:27:26Ça permettrait d'investir dans l'économie
00:27:29et remettre aussi un peu de croissance dans ce pays qui en manque cruellement.
00:27:34Le système de retraite, c'est aussi lié au nombre d'emplois et au nombre de cotisants.
00:27:39Donc ça permettrait de dynamiser l'économie française
00:27:42et ça permettrait de recréer une forme d'équilibre dans ce système.
00:27:47Il y a un rapport de la Cour des comptes qui vient de sortir.
00:27:50D'ici 2045, il y aura autour de 35 ou 40 milliards de déficit.
00:27:55C'est énorme.
00:27:56— Sur les retraites ?
00:27:57— Sur les retraites.
00:27:58Uniquement sur les retraites.
00:27:59— Uniquement sur les retraites.
00:28:00— C'est la Cour des comptes qui vient de sortir un rapport.
00:28:03Donc il faut sortir de ce système.
00:28:05Pas totalement.
00:28:06On ne dit pas qu'il faut sortir du système de répartition.
00:28:09On dit simplement qu'il faut introduire une dose de capitalisation
00:28:13comme ce qui est fait dans les pays du Nord.
00:28:15Et tous les économistes aujourd'hui s'accordent à dire
00:28:17qu'un bon système de retraite, c'est un système hybride.
00:28:20C'est un système qui lie les deux.
00:28:22— Et alors pourquoi ça fait encore...
00:28:24Enfin, il faut en parler.
00:28:26Pour quelle cause ?
00:28:27Est-ce que c'est idéologique, politique ou autre ?
00:28:29Ça fait encore tellement peur ?
00:28:30En tout cas, ça fait hurler un certain nombre de Français
00:28:34ou en tout cas un certain nombre de partis, de syndicats, etc.
00:28:38Dès qu'on parle même de capitalisation,
00:28:41alors qu'elle existe chez les fonctionnaires.
00:28:42Donc je ne m'abuse.
00:28:44— Bien sûr.
00:28:44Il y a déjà des systèmes pour certains métiers où ça existe.
00:28:48Moi, je pense qu'on est un pays...
00:28:51En tout cas, notre classe politique depuis des années
00:28:53est une classe politique qui défend plus l'État
00:28:57et a une vision un peu socialiste, on ne va pas se mentir,
00:29:00de l'économie, alors que, vous savez,
00:29:02il y a beaucoup de Français qui ont un PEA,
00:29:05qui ont un compte-titre, etc.
00:29:08Donc nous, ce qu'on propose, c'est qu'une partie
00:29:10de ces cotisations puissent également faire tourner l'économie
00:29:15et qu'il y ait un meilleur rendement en investissant dans l'économie.
00:29:19Alors certes, c'est peut-être un peu tabou pour la classe politique.
00:29:21Pour la CGT, n'en parlons pas, bien sûr.
00:29:24Eux, ils pensent que c'est qu'en taxant les riches
00:29:26qu'on va réussir à créer des emplois
00:29:28et à remettre sur pied ce système de retraite,
00:29:32nous ne pensons pas que ça passera par le privé, forcément.
00:29:35– Ça ne passera pas par le privé ?
00:29:37– Ça ne passera que par le privé,
00:29:38pas que par le privé,
00:29:40mais voilà, par un système hybride.
00:29:43– Mais est-ce qu'il n'a pas un vrai problème aussi,
00:29:45et tant qu'il n'est pas vraiment posé,
00:29:48et évidemment c'est encore plus explosif,
00:29:49c'est la différence entre les traitements,
00:29:51les retraites, etc., du secteur privé et du secteur public.
00:29:54– Bien sûr.
00:29:55– Vous avez une différence abyssale entre les deux, quand même.
00:29:59Alors on parle.
00:30:00– Nous, ce que nous proposons à l'UDR,
00:30:02c'est de mettre sur le même pied
00:30:05les retraites privées et les retraites publiques.
00:30:07– Ça me paraît…
00:30:08– Et je crois que beaucoup de Français qui nous écoutent,
00:30:11en tout cas qui travaillent dans le privé,
00:30:13sont scandalisés de voir que dans certaines catégories d'emplois,
00:30:17on peut partir plutôt tôt à la retraite.
00:30:19Encore une fois, le système qui a été modifié par Emmanuel Macron
00:30:23ne modifie pas cela.
00:30:25Avec notre système, j'y reviens,
00:30:27juste pour que les gens nous comprennent,
00:30:29avec un salaire de 3 000 euros brut par mois,
00:30:33vous avez aujourd'hui une retraite avec le système actuel
00:30:36de 1 800 euros par mois.
00:30:38C'est-à-dire, vous avez 3 000 euros,
00:30:40vous aurez 1 800 euros de retraite.
00:30:42Avec le système que nous proposons,
00:30:43c'est-à-dire 10% des cotisations retraites vers la capitalisation,
00:30:46vous aurez 2 200 euros de retraite.
00:30:49– Ce qui n'est pas négligeable.
00:30:50– C'est plus 400 euros par mois.
00:30:52Donc, moi, je ne vois pas pourquoi ça bloque,
00:30:55je ne vois pas pourquoi on en ferait un tabou,
00:30:57mais c'est peut-être le mot capitalisation qui fait peur en France,
00:31:00mais en allant au-delà, je crois qu'on peut trouver un consensus
00:31:03avec les formations politiques avec lesquelles nous sommes alliés,
00:31:06d'ailleurs, et plus largement avec l'Assemblée nationale qui est aujourd'hui…
00:31:11– Oui, parce qu'il va refuser une augmentation de la retraite
00:31:14à partir du moment où on ne déséquilibre pas tout.
00:31:17Évidemment, mais ce qui est absolument fascinant,
00:31:20de voir que ça fait des années,
00:31:22allez, je dirais des décennies qu'on parle de ça,
00:31:24et on revient toujours à 62, 64, etc.,
00:31:28alors que d'autres pays européens ont déjà bougé très, très largement.
00:31:31– Complètement, et moi, ce que je considère,
00:31:35c'est vraiment dommage, c'est qu'aujourd'hui, on perd du temps.
00:31:38Parce que ceux qu'on clave, il va accoucher d'une souris,
00:31:41on le sait très bien.
00:31:42– Pas de la mets blanche.
00:31:43– Oui, non, non, il n'y en aura pas, cette fois-ci.
00:31:46Et encore une fois, c'est un objet politique
00:31:48qui a été inventé par le Premier ministre,
00:31:51des organisations syndicales ont quitté la table des négociations,
00:31:55et encore une fois, il faut sortir de ce schéma
00:31:57parce qu'il est plus viable.
00:31:58Il ne faut sortir pas totalement de ce schéma, pour être précis.
00:32:02Nous, ce qu'on propose, c'est un système hybride.
00:32:03C'est ça qu'il faut faire.
00:32:05Les Pays-Bas l'ont fait, la Suède l'a fait,
00:32:07les États-Unis, ce n'est pas le même système.
00:32:09C'est 100% capitalisation, pour le coup,
00:32:11vous êtes bien placé pour le savoir, puisque vous êtes un expert
00:32:13des États-Unis,
00:32:14mais on n'est pas obligé de copier les États-Unis.
00:32:17– Oui, on n'est pas obligé de devenir BlackRock
00:32:19pour en parler de cela.
00:32:20– Exactement, on ne va pas devenir demain,
00:32:23on ne va pas changer le système de retraite
00:32:25qui a été inventé il y a très longtemps
00:32:27à un système par capitalisation totale.
00:32:29Moi, ce n'est pas ce que je souhaite,
00:32:30ce n'est pas ce qu'on souhaite à l'UDR,
00:32:31mais on souhaite surtout du bon sens.
00:32:33– Écoutez, moi, je vous souhaite en tout cas
00:32:35que vous en parliez, que ce soit sur la table
00:32:38et qu'on arrête de dire, parce qu'effectivement,
00:32:41des gens de votre âge, et j'en connais beaucoup,
00:32:43des amis qui me disent, on sait qu'on ne touchera rien,
00:32:47eh bien non, on espère qu'on touchera quelque chose en tout cas.
00:32:49– Oui, voilà, couvrez ces armes que je ne saurais voir.
00:32:54Eh oui, eh oui, qu'est-ce qu'il y a eu ?
00:32:56Il y a eu une polémique, évidemment,
00:32:57parce que le stand d'Israël,
00:32:59le stand effectivement d'Israël qui présentait
00:33:01son matériel militaire comme tous les autres pays,
00:33:04a été bâché, c'est-à-dire qu'on arrivait devant,
00:33:07noir, noir c'est noir,
00:33:08et pas question d'y accéder.
00:33:14Alors, qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
00:33:17Eh bien, le Premier ministre François Bayrou
00:33:19a expliqué la cause de ce boycott,
00:33:25sinon de cette interdiction.
00:33:28– La position du gouvernement français était très simple,
00:33:30c'était pas d'armement de guerre offensif sur le salon.
00:33:38Des armements de guerre défensifs,
00:33:41c'était tout à fait possible,
00:33:44mais l'exposition d'armement qui soit des armements
00:33:49offensif n'était pas possible.
00:33:51Alors, écoutez, là, quand même, il y a quelque chose,
00:33:54une explication de texte s'impose.
00:33:57Moi, je veux bien que, selon d'ailleurs les dires de François Bayrou,
00:34:01c'était, à part pour ce qui se passe,
00:34:03la guerre menée par Israël à Gaza,
00:34:05situation moralement inacceptable,
00:34:07et qui impose de marquer réprobation et distance,
00:34:09d'après les dires du chef du gouvernement français.
00:34:11Parfait, ça on peut le dire,
00:34:12mais à partir de ce moment-là,
00:34:14eh bien, il fallait dire, écoutez,
00:34:15il fallait dire, en tout cas,
00:34:17notre position, c'est qu'on n'accepte pas
00:34:19ce qui se passe à Gaza,
00:34:20de votre part, les Israéliens,
00:34:23ou le gouvernement israélien,
00:34:24eh bien, écoutez, oui, effectivement,
00:34:26vous étiez prévus,
00:34:27il y a eu ce qu'il y a eu,
00:34:28eh bien, on n'est pas d'accord,
00:34:29pas de stand israélien au salon du Bourget.
00:34:35Ça, au moins, c'est clair.
00:34:36On est d'accord, on n'est pas d'accord, c'est clair.
00:34:37Non.
00:34:38Là, ce qui est extraordinaire, quand même,
00:34:40et là, ça a atteint des sommets
00:34:41que même Molière et le Tarfif n'auraient jamais rêvés,
00:34:45c'est qu'on dit, attention,
00:34:46vous n'aurez amené que des armes défensives,
00:34:49ça allait,
00:34:50mais des armes offensives,
00:34:51ah, quelle horreur !
00:34:53Attendez, une arme, c'est une arme ?
00:34:55Est-ce qu'une arme défensive
00:34:56ne peut pas devenir une arme défensive
00:35:00de par la manière dont on s'y prend
00:35:03et avec qui on se bat ?
00:35:05Est-ce qu'une arme offensive
00:35:06ne peut pas devenir une arme défensive ?
00:35:09Est-ce qu'un couteau est une arme offensive
00:35:11ou défensive ?
00:35:13Est-ce que ça ne dépend pas
00:35:15de la manière dont on l'utilise ?
00:35:17C'est ça qui est extraordinaire.
00:35:19Dites les choses, dites effectivement,
00:35:21on n'est pas d'accord,
00:35:22on n'est pas là comme un gouvernement israélien,
00:35:24ce qui se passe à Gaza
00:35:26est inacceptable pour nous,
00:35:28eh bien, écoutez,
00:35:29vous ne serez pas au salon du Bourget cette année.
00:35:32Non !
00:35:32Ah non, non, non, encore une fois,
00:35:34arme défensive et offensive,
00:35:36quand même, franchement,
00:35:37c'est ce fiche du monde,
00:35:39ce n'est pas la peine,
00:35:40dites les choses,
00:35:41apprenez un tout petit peu
00:35:43ce qu'on appelle
00:35:44cette obscure clarté
00:35:46qui tombe des étoiles.
00:35:48Cher François Bayrou,
00:35:49vous qui êtes au centre,
00:35:50depuis si longtemps,
00:35:52vous devriez savoir ça.
00:35:52Sud Radio Bercov,
00:35:55dans tous ses états.
00:35:57Qu'est-ce qu'il fait ?
00:35:57Qu'est-ce qu'il a ?
00:35:58C'est celui-là.
00:36:01Complètement toqué,
00:36:02je ne sais pas.
00:36:04Complètement gaga.
00:36:06Ah, je dois dire,
00:36:07je dois dire,
00:36:08vraiment,
00:36:09je dois dire,
00:36:09Trump, il exagère.
00:36:10Non, non, très bien.
00:36:11Je ne sais pas s'il est toqué,
00:36:12s'il est gaga,
00:36:13je ne sais pas.
00:36:14Mais vous avez vu ce qu'il a fait
00:36:15à notre cher président ?
00:36:16Vous avez vu ce qu'il a fait ?
00:36:18Eh bien, écoutez,
00:36:18il y avait le sommet du G7,
00:36:19comme vous le savez hier au Canada,
00:36:21le grand sommet du G7,
00:36:23et on a vu que Donald Trump,
00:36:26il est parti.
00:36:28Il est parti après la photo.
00:36:29Il y a eu la photo,
00:36:30il est resté une heure,
00:36:31il est parti.
00:36:31Il est parti,
00:36:32il est rentré,
00:36:33on ne sait pas où il est rentré.
00:36:34Et Emmanuel Macron
00:36:36a déclaré au départ de Trump
00:36:38qu'il avait l'explication.
00:36:39Emmanuel Macron,
00:36:40notre président.
00:36:41Oui, il y a effectivement
00:36:42une proposition de rencontre
00:36:44et d'échange.
00:36:45Une proposition a été faite
00:36:46spécialement pour ténérer,
00:36:47cesser le feu,
00:36:48entre Israël et l'Iran,
00:36:49et puis lancer ensuite
00:36:50des discussions plus larges.
00:36:51Voilà.
00:36:52Emmanuel Macron,
00:36:53donc informé,
00:36:54et en principe,
00:36:54Trump est parti pour discuter
00:36:56avec l'Iran et Israël
00:36:57d'un cessez-feu possible.
00:36:59Et voilà-t-il pas
00:37:00que dans son réseau
00:37:02« Truth Social »,
00:37:03« Truth Social »,
00:37:04« La vérité sociale »,
00:37:06voici ce qu'écrit
00:37:07Donald Trump.
00:37:10Texto, hein,
00:37:10je lis texto,
00:37:11les mots de Trump.
00:37:12Le président Emmanuel Macron
00:37:14de France,
00:37:15pour se faire de la publicité,
00:37:16a dit par erreur
00:37:18que j'avais quitté
00:37:18le sommet du G7 au Canada
00:37:20pour retourner à Washington
00:37:21pour travailler
00:37:22à un cessez-le-feu
00:37:23entre Israël et l'Iran.
00:37:25Faux !
00:37:26Faux !
00:37:26Il n'a aucune idée
00:37:27de la raison pour laquelle
00:37:28je suis maintenant
00:37:29en route pour Washington,
00:37:30mais cela n'a certainement
00:37:31rien à voir
00:37:32avec un cessez-le-feu.
00:37:34C'est beaucoup plus gros
00:37:35que ça.
00:37:35Volontairement ou pas,
00:37:37Emmanuel ne comprend
00:37:38jamais rien.
00:37:39Voilà ce qu'écrit
00:37:41Donald Trump.
00:37:42Emmanuel ne comprend
00:37:43jamais rien.
00:37:44Mais ça ne va pas, non ?
00:37:45Ça ne va pas
00:37:45d'insulter aussi
00:37:46comme ça
00:37:47notre président ?
00:37:49Mais vous prenez
00:37:50pour qui,
00:37:51Donald Trump ?
00:37:52Comment Emmanuel Macron
00:37:53ne comprend jamais rien ?
00:37:54Comment on se permet
00:37:55d'insulter
00:37:56un chef de l'État
00:37:57comme ça ?
00:37:58Je trouve ça,
00:37:59mais scandaleux,
00:38:00scandaleux.
00:38:01Voilà.
00:38:01Voilà ce qui se passe
00:38:02au G7.
00:38:03On ne peut pas
00:38:03tourner le dos
00:38:04qu'on commence
00:38:05à raconter n'importe quoi
00:38:07et s'insulter.
00:38:08Ah, on n'est pas
00:38:09sortis de l'auberge.
00:38:11C'est franchement,
00:38:13je ne sais pas
00:38:13si c'est le café du commerce
00:38:14d'un côté
00:38:15comme de l'autre,
00:38:17mais franchement,
00:38:17ce n'est pas très,
00:38:18très, très, très drôle.
00:38:20Mais arrêtez de dire
00:38:21simplement qu'Emmanuel Macron
00:38:23ne comprend rien.
00:38:24Donald Trump,
00:38:25Emmanuel Macron
00:38:27comprend tout.
00:38:27Et d'ailleurs,
00:38:28s'il y aura
00:38:29un cessez-le-feu
00:38:30entre Israël et l'Iran,
00:38:32ce sera grâce à nous,
00:38:33ce sera grâce
00:38:34à notre diplomatie,
00:38:35à tous ces diplomates
00:38:36qu'on leur entend
00:38:37du matin au soir
00:38:38pérorées
00:38:39sur les ondes de télévision.
00:38:41Magnifique,
00:38:41ils ont tout compris.
00:38:42Voilà, écoutez,
00:38:43ainsi va le monde
00:38:44et à tout de suite.
00:38:47André Bercoff.
00:38:48How dare you !
00:38:49How dare you !
00:38:54Vous avez entendu
00:38:55le cri d'alarme
00:38:56de Greta Thunberg.
00:38:58Eh oui,
00:38:59Greta Thunberg
00:38:59qui est passée
00:39:00sans transition
00:39:01des verres paradis,
00:39:03des amours
00:39:04enfantines et écologiques,
00:39:05à la croisière.
00:39:07Non, je suis méchant.
00:39:08Ce qui passe
00:39:08à la croisière
00:39:09en Méditerranée,
00:39:10sur Gaza, etc.
00:39:12Greta Thunberg,
00:39:14c'est intéressant,
00:39:14mais là,
00:39:15je vais vous dire,
00:39:16je suis dans tous mes états
00:39:17parce que
00:39:19je ne sais pas
00:39:19ce qui va se passer
00:39:20et la police est dehors.
00:39:21Je reçois un écolo-traître.
00:39:22Vous savez que
00:39:23les écolo-traîtres,
00:39:25quand même,
00:39:25moi,
00:39:26je n'aime pas.
00:39:26Ça m'embête.
00:39:27On m'a dit
00:39:27mais comment tu reçois
00:39:28Bertrand Alliot ?
00:39:30Alors,
00:39:31pourquoi je reçois
00:39:31Bertrand Alliot ?
00:39:32parce qu'il a écrit un livre
00:39:33qui est un très bon appel
00:39:35à, je dirais,
00:39:37à une certaine raison
00:39:38sur ce qu'il y a eu
00:39:39sur l'écologie.
00:39:40Personne n'est contre
00:39:41l'environnement,
00:39:42personne n'est pour la pollution,
00:39:44personne n'est pour,
00:39:45évidemment,
00:39:45que la Terre
00:39:46soit plus propre
00:39:47et que les radiations
00:39:48soient moins fortes,
00:39:49etc.
00:39:50etc.
00:39:50Mais quand ça dérape,
00:39:53quand l'écologie
00:39:54devient religion,
00:39:56devient dogme,
00:39:57devient inquisition,
00:39:58qu'est-ce qui se passe ?
00:39:59Voilà pourquoi
00:40:00l'écolo-traître
00:40:01Bertrand Alliot
00:40:01est convoqué
00:40:02et il va nous dire
00:40:04qu'on prend
00:40:05l'incroyable écologie.
00:40:06Alors,
00:40:06d'abord,
00:40:07Bertrand Alliot,
00:40:08je vous demandais
00:40:08d'où vous parlez
00:40:11pour parler d'écologie ?
00:40:12Ah,
00:40:13c'est une très bonne question.
00:40:14Merci de m'en recevoir d'abord.
00:40:15Écoutez,
00:40:16depuis l'enfance,
00:40:17je suis un passionné
00:40:18des oiseaux
00:40:18en particulier.
00:40:19et donc de la nature.
00:40:21Donc,
00:40:21je suis un naturaliste amateur
00:40:22et j'ai milité
00:40:24longtemps
00:40:24dans des associations
00:40:25de protection
00:40:26de la nature
00:40:26et de l'environnement,
00:40:27notamment la Ligue
00:40:28pour la protection
00:40:28des oiseaux.
00:40:29Pendant 15 ans,
00:40:30j'étais au conseil
00:40:31d'administration
00:40:31de cette grande association,
00:40:33la plus grande
00:40:34pour la protection
00:40:34de la nature
00:40:35en France.
00:40:36Et puis,
00:40:37progressivement,
00:40:38il y a quelques...
00:40:38Et dès que j'étais
00:40:39très jeune, ça.
00:40:40Ah oui,
00:40:40il y a 12 ans,
00:40:41j'ai adhéré
00:40:41au centre ornithologique
00:40:42d'Auvergne.
00:40:43Je suis toujours auvernien,
00:40:44mais voilà,
00:40:46je suis monté à Paris
00:40:46comme beaucoup
00:40:47et donc,
00:40:48c'est pour ça
00:40:49que j'ai vraiment milité
00:40:50pour protéger
00:40:51notamment la biodiversité.
00:40:53Mais à un moment donné,
00:40:54j'ai un peu basculé
00:40:55parce que l'écologie
00:40:56était en train
00:40:57de...
00:40:58Comment dire ?
00:41:00De...
00:41:01De déraisonner.
00:41:03C'est-à-dire qu'il y a
00:41:04un catastrophisme
00:41:05exacerbé aujourd'hui.
00:41:06On nous annonce
00:41:07la fin du monde
00:41:07sans arrêt.
00:41:09Et puis,
00:41:10vous l'aviez dit
00:41:10avec Greta Thunberg,
00:41:11l'écologie a tendance
00:41:12à se marier
00:41:13avec des causes
00:41:14qui n'ont rien à voir
00:41:15avec l'environnement.
00:41:17N'est-ce pas ?
00:41:17Et donc,
00:41:18je pensais qu'il était temps
00:41:19d'avoir un autre discours
00:41:21que celui
00:41:23qu'on entend habituellement
00:41:24parce qu'il y a tellement
00:41:24de raisons de se réjouir.
00:41:27Et je crois
00:41:27qu'on n'en est pas
00:41:28au début de la fin du monde
00:41:30sur les questions écologiques.
00:41:31Peut-être qu'il y a
00:41:31d'autres raisons
00:41:32pour lesquelles
00:41:33un danger nous menace.
00:41:35Mais ce n'est pas,
00:41:35en tout cas,
00:41:36l'apocalypse verte
00:41:40comme on dirait
00:41:40ou la colère.
00:41:42Ce n'est pas
00:41:43cet apocalypse-là
00:41:44qui doit nous faire
00:41:45le plus peur.
00:41:46Mais justement,
00:41:46je voudrais rentrer
00:41:47dans le vif du sujet
00:41:48Bertrand Alliot.
00:41:50Qu'est-ce qui fait
00:41:51qu'on est arrivé au point
00:41:52où par exemple,
00:41:54je le rappelle
00:41:55et je le redis,
00:41:57la patronne,
00:41:58je n'ai pas mis le sonore,
00:42:00mais la patronne
00:42:00de Radio France
00:42:01a dit,
00:42:03attendez,
00:42:03nous on est ouverts à tout,
00:42:05on peut parler de tout,
00:42:06il n'y a aucun problème,
00:42:07le service public,
00:42:08surtout je le rappelle,
00:42:09payé par le contribuable français,
00:42:10mais enfin bon,
00:42:11sauf du réchauffement climatique.
00:42:14Il ne s'agit pas
00:42:14de mettre en question,
00:42:15mais même si,
00:42:17est-ce qu'on n'est pas là
00:42:18pour mettre en question
00:42:19toutes les choses,
00:42:21enfin en tout cas,
00:42:22non, non, non, non,
00:42:23on ne peut pas.
00:42:23Et quand je parle
00:42:24du réchauffement climatique,
00:42:25je parle du reste,
00:42:26je parle du CO2,
00:42:27comme si le CO2
00:42:28était un poison violent,
00:42:31etc.
00:42:31etc.
00:42:32Qu'est-ce qui a fait,
00:42:33alors vous avez suivi ça justement,
00:42:35qu'est-ce qui a fait
00:42:36que partant
00:42:37de très bonnes intentions,
00:42:40mais on sait que l'enfer
00:42:41n'est pas mis de bonnes intentions,
00:42:43qu'est-ce qui a fait
00:42:43que ça a muté comme ça ?
00:42:45Et à votre avis,
00:42:46quand et comment ça a muté ?
00:42:48– En fait,
00:42:49la mutation,
00:42:51l'écologie a toujours été la même,
00:42:52j'explique toujours ça,
00:42:53c'est que l'écologie c'est quoi ?
00:42:55C'est un mouvement qui estime,
00:42:56c'est ce que je raconte dans le livre,
00:42:58qui estime qu'il y a une crise,
00:43:00une crise existentielle de l'humanité.
00:43:02À partir du moment
00:43:03où vous avez fait un tel diagnostic,
00:43:04vous devez mettre en place
00:43:06des politiques de salut public.
00:43:08Il y a une logique derrière tout ça.
00:43:10– C'est-à-dire l'humanité est mourante,
00:43:11elle risque de disparaître.
00:43:12– Ou la civilisation.
00:43:13– La civilisation, etc.
00:43:14Donc il faut un comité de salut public.
00:43:17– Nous sommes dans
00:43:18dans une guerre, en fait.
00:43:20Vous savez qu'aujourd'hui,
00:43:21un conseil de guerre écologique,
00:43:23l'État français a créé ça.
00:43:25– Ça s'appelle
00:43:26le conseil de guerre écologique ?
00:43:27– Oui, c'est le même type
00:43:29que le conseil de guerre
00:43:30pour la vraie guerre.
00:43:33Et donc ça, c'est assez fascinant.
00:43:34Donc ça veut dire
00:43:34qu'on a fait du sujet environnemental
00:43:38une question de vie ou de mort.
00:43:41Vous voyez ?
00:43:41L'environnement, c'est quoi ?
00:43:43C'est que je m'occupe
00:43:43des pollutions, des risques,
00:43:45des nuisances.
00:43:46J'essaie de les corriger
00:43:48d'une certaine manière.
00:43:49Non.
00:43:50L'écologie, c'est comment
00:43:51je...
00:43:54C'est le salut de la société.
00:43:55Comment je me sors
00:43:56de cette...
00:43:58Ce que la mort nous attend.
00:44:00Et donc ça, évidemment,
00:44:01avec un raisonnement comme ça,
00:44:03eh bien,
00:44:04vous mettez l'écologie
00:44:05ou le thème environnemental
00:44:06au-dessus de tout.
00:44:08Puisque sinon,
00:44:08on va...
00:44:09Vous voyez ce que je veux dire ?
00:44:09– C'est une question de vie
00:44:10ou de mort, comme on dit.
00:44:11– Voilà.
00:44:12Et donc, quand vous disiez
00:44:13quand ça a changé,
00:44:14ce qui a changé,
00:44:14ce n'est pas l'écologie.
00:44:16Disons que c'est sa réussite incroyable,
00:44:19notamment au niveau des élites,
00:44:21des élites politiques,
00:44:22des élites, je dirais,
00:44:24de toute forme d'élite,
00:44:25aussi médiatique.
00:44:26Parce qu'aujourd'hui,
00:44:28l'écologie,
00:44:29ce diagnostic de crise existentielle,
00:44:30il est repris absolument
00:44:31par tout le monde.
00:44:32Et donc, c'est pour ça
00:44:33qu'il faut des politiques
00:44:34quand même assez radicales.
00:44:36Quand vous voyez
00:44:37qu'il faut atteindre
00:44:38la neutralité carbone
00:44:40en 2050,
00:44:41c'est absolument spectaculaire.
00:44:42D'ailleurs, on n'y arrivera pas.
00:44:43– En 25 ans, oui.
00:44:44– Donc ça,
00:44:45il y a vraiment une forme
00:44:46de radicalité derrière ça.
00:44:48Donc...
00:44:49– Vous avez vu aussi
00:44:50les moteurs thermiques,
00:44:51les aides à feu,
00:44:52tout ça procède de la même chose.
00:44:54Et non, mais la question
00:44:56que je peux la poser autrement,
00:44:58quand l'écologie ouverte
00:45:00s'est transformée
00:45:01en écologie punitive,
00:45:03c'est-à-dire
00:45:03si vous ne faites pas ça,
00:45:05voilà ce qui vous arrive
00:45:05et donc on a commencé
00:45:07à éduiter des lois,
00:45:08des normes, etc.
00:45:08– Alors, pour moi,
00:45:09l'écologie a toujours été punitive
00:45:10d'une certaine manière
00:45:11parce que pour s'en sortir,
00:45:12il faut organiser
00:45:13une grande politique
00:45:14de sobriété.
00:45:15– D'accord.
00:45:16– Mais le thème
00:45:17qui a véritablement,
00:45:18comment dire,
00:45:20fait changer de statut
00:45:21l'écologie,
00:45:23c'est le thème
00:45:23du changement climatique.
00:45:25En fait, avant,
00:45:26il y a eu d'autres crises,
00:45:26vous vous rappelez peut-être,
00:45:27André,
00:45:28il y avait la crise
00:45:30sur la couche d'ozone.
00:45:33– Oui, absolument.
00:45:33Le fameux trou
00:45:34dans la couche d'ozone.
00:45:35– C'était colossal
00:45:36comme crise.
00:45:37Je veux dire,
00:45:37on entendait parler
00:45:38matin, midi et soir.
00:45:40Vous voyez,
00:45:40il y a eu les pluies acides.
00:45:42– Les pluies acides,
00:45:43absolument.
00:45:43– Et donc l'écologie
00:45:44a toujours développé
00:45:45des crises.
00:45:45Mais c'est avec
00:45:46les politiques climatiques,
00:45:47l'histoire climatique,
00:45:49que en fait,
00:45:49on a réussi à,
00:45:51que les écologistes
00:45:52ont réussi à faire
00:45:53monter la panique
00:45:54au niveau de la société entière
00:45:56et notamment,
00:45:57encore une fois,
00:45:57des élites.
00:45:57– Oui, alors justement,
00:45:59c'est intéressant
00:46:00de vous raconter
00:46:01dans votre livre,
00:46:02comment ça s'est passé.
00:46:03C'est-à-dire,
00:46:04est-ce que ça a été
00:46:04quelque chose
00:46:05d'organisé ?
00:46:06Je ne dis pas
00:46:07que c'est un complot,
00:46:07il ne faut pas rentrer
00:46:08dans les théories complotistes,
00:46:09mais qu'est-ce qui a fait
00:46:11qu'à un moment donné,
00:46:12est-ce qu'ils se sont dit,
00:46:13c'est brave,
00:46:14ceux qui prônaient,
00:46:15et c'était vraiment
00:46:16cette écologie,
00:46:17attention,
00:46:18de salut public,
00:46:18et sinon,
00:46:19c'est la fin du monde,
00:46:20qui prônaient ça
00:46:21et qui disaient,
00:46:22attention,
00:46:22si on ne fait pas ça,
00:46:23on est fichu,
00:46:24on est mort.
00:46:24Je me rappelle,
00:46:25d'ailleurs,
00:46:26enfin,
00:46:27je veux dire,
00:46:27ça ne me rajeunit pas,
00:46:28mais en 1980 et autres,
00:46:30à la télévision,
00:46:31on entendait
00:46:31qu'en 2000,
00:46:32c'est fichu,
00:46:33je veux dire,
00:46:3320 ans après,
00:46:34moi je me rappelle très bien
00:46:35de speakers,
00:46:38ce qu'on les appelait
00:46:39à l'époque,
00:46:39journalistes,
00:46:40par là,
00:46:41à la télévision,
00:46:41en disant,
00:46:42en 2000,
00:46:42on est mort,
00:46:43parce que,
00:46:44voilà,
00:46:44la terre va brûler,
00:46:45etc.
00:46:46Le club de Rome aussi,
00:46:47le club de Rome,
00:46:47croissance zéro,
00:46:48et compagnie.
00:46:49Donc,
00:46:49il y avait la décroissance,
00:46:51il y avait le fait que,
00:46:52attention,
00:46:52le CO2,
00:46:54voilà,
00:46:55et surtout,
00:46:56alors,
00:46:56qu'est-ce qui a fait
00:46:57que ça a gagné les gens ?
00:46:59Est-ce que c'est politique,
00:47:00idéologique ou quoi ?
00:47:01Qu'est-ce qui a fait
00:47:01que ça a gagné
00:47:02l'élite mondiale ?
00:47:03C'est vraiment idéologique,
00:47:04évidemment.
00:47:05D'abord,
00:47:05il y a eu la création du GIEC.
00:47:07Ça a été un étape
00:47:08très importante,
00:47:09où en fait,
00:47:10on a mis le saut
00:47:11de la science
00:47:12sur le diagnostic de crise.
00:47:14Avant le diagnostic de crise,
00:47:15on le critiquait,
00:47:16etc.
00:47:17Vous voyez ce que je veux dire ?
00:47:17Ou alors,
00:47:18on le réglait d'ailleurs,
00:47:18parce qu'avec des solutions simples,
00:47:20on arrivait à régler le problème.
00:47:21Mais aujourd'hui,
00:47:22on a un GIEC,
00:47:23qui disent
00:47:25la crise
00:47:26n'est pas discutable
00:47:27puisqu'elle est
00:47:28d'une certaine manière scientifique.
00:47:29C'est ce que dit Radio France.
00:47:31Radio France dit non seulement
00:47:32qu'on ne peut pas parler
00:47:33vraiment du changement climatique,
00:47:34mais surtout,
00:47:34il dit qu'on ne peut pas remettre
00:47:35en cause
00:47:36le fait qu'il y ait
00:47:37une crise climatique.
00:47:38Or,
00:47:39on pourrait dire
00:47:39qu'il y a un changement climatique
00:47:40sans pour autant penser
00:47:42qu'il y a une crise climatique.
00:47:43Vous voyez ce que je veux dire ?
00:47:44Eh bien,
00:47:45non.
00:47:45Donc,
00:47:46on est tombé
00:47:46dans des formes
00:47:47effectivement de religion.
00:47:49Au début,
00:47:49je vous ai dit
00:47:50que l'écologie,
00:47:51c'était
00:47:51faire de l'environnement
00:47:53une question de vie ou de mort
00:47:54et donc poser la question
00:47:55du salut.
00:47:56À partir du moment
00:47:57où on pose cette question-là,
00:47:59où on est dans cette dynamique,
00:48:01on rentre forcément
00:48:02dans un phénomène religieux.
00:48:04Parce que
00:48:05qu'est-ce qui pose
00:48:05la question du salut ?
00:48:07C'est la religion,
00:48:08finalement.
00:48:08Ou l'idéologie
00:48:09qui a des aspects religieux,
00:48:11si vous voulez.
00:48:12Le marxisme
00:48:13n'étant qu'une adaptation
00:48:14claïque
00:48:15du messianisme,
00:48:17évidemment.
00:48:18Enfin,
00:48:18l'autre messianisme
00:48:19mais beaucoup d'autres aussi.
00:48:21C'est-à-dire,
00:48:21au fond,
00:48:22c'est la fin du monde,
00:48:23c'est attention
00:48:24pour éviter la fin du monde,
00:48:25il faudra faire ça
00:48:25et ça
00:48:26et ça
00:48:26et ça.
00:48:26Oui,
00:48:27et en fait,
00:48:27ce que j'essaie d'expliquer
00:48:28dans le bouquin,
00:48:29c'est que
00:48:29ce diagnostic de crise,
00:48:32il sert essentiellement,
00:48:33c'est pour ça
00:48:34qu'il est sacralisé,
00:48:35c'est qu'il sert
00:48:36à développer ensuite
00:48:37un discours
00:48:38sur les êtres humains,
00:48:40sur la fin du monde,
00:48:41etc.
00:48:41Un discours eschatologique.
00:48:43Et en fait,
00:48:44pour que ces discours
00:48:45eschatologiques
00:48:46de fin du monde
00:48:47et de rédemption,
00:48:49etc.
00:48:49existent,
00:48:50il faut qu'il y ait
00:48:51un diagnostic de crise.
00:48:52Vous voyez ce que je veux dire ?
00:48:53Pour avoir Jésus,
00:48:54il a fallu Judas.
00:48:55Vous voyez ce que je veux dire ?
00:48:56Le mal crée finalement
00:48:58une aventure vers le bien.
00:48:59Vous voyez ce que je veux dire ?
00:49:00Et donc,
00:49:00il faut le mal,
00:49:01il faut montrer le mal,
00:49:02il faut le positionner.
00:49:04Voilà, et là c'est la crise,
00:49:05le mal,
00:49:06c'est officiellement
00:49:06cette crise écologique
00:49:07qui est devenue indiscutable.
00:49:09Pourquoi elle est devenue indiscutable ?
00:49:10Pourquoi elle est un dogme ?
00:49:12Parce qu'elle protège
00:49:12le discours sur le salut.
00:49:14Donc c'est là
00:49:15où on est dans la religion
00:49:16et on se rend compte
00:49:17qu'on est dans la religion
00:49:17parce qu'on ne peut plus
00:49:18en parler en fait.
00:49:19Vous savez que je me suis fait virer
00:49:20de mon...
00:49:21J'étais passé ici
00:49:22à Sud Radio
00:49:22pour en parler,
00:49:23de mon poste à l'université
00:49:25pour mauvaise pensée écologique
00:49:26alors que j'avais un poste
00:49:27de direction.
00:49:28Vous faisiez quoi ?
00:49:28Alors j'étais directeur
00:49:30de la valorisation
00:49:31de la recherche,
00:49:32on m'a promu
00:49:33dans un nouveau poste
00:49:34sur le développement
00:49:37de la recherche
00:49:38mais c'était un poste
00:49:39uniquement administratif,
00:49:39je n'avais aucun...
00:49:40Voilà, vous voyez ce que je veux dire ?
00:49:41J'étais un exécutant quoi.
00:49:43Et on vous avirait ?
00:49:44Et on m'a démis
00:49:45de mes fonctions.
00:49:46Pourquoi ?
00:49:47Parce que je développais
00:49:48en dehors
00:49:48de mon activité professionnelle
00:49:49des idées sur justement
00:49:51cette critique de la crise,
00:49:53vous voyez ?
00:49:53Et donc voilà ce qui m'est arrivé.
00:49:55Il y a eu d'autres exemples
00:49:57sur d'autres sujets
00:49:57mais l'écologie
00:49:58est un sujet vraiment
00:49:59très très...
00:50:00Notamment à l'université française
00:50:01qui est en train
00:50:02de se transformer
00:50:03comment dire...
00:50:05en église...
00:50:06Et pas seulement là-dessus,
00:50:08on a vu avec le WOC,
00:50:09on a vu beaucoup de choses
00:50:10entre autres.
00:50:11C'est ça.
00:50:12Alors justement,
00:50:13on va parler
00:50:13de votre livre
00:50:15parce que vous inventeriez
00:50:16un certain nombre
00:50:17d'exemples.
00:50:18Je voudrais qu'on revienne
00:50:19sur ces exemples.
00:50:20Montrez un peu comment
00:50:21s'est fait cette mutation
00:50:22et comment on peut
00:50:23aussi la combattre
00:50:24parce qu'il y a des retours
00:50:25de balanciers
00:50:27et heureusement
00:50:27qui se font.
00:50:28On en parle tout de suite
00:50:29après cette petite pause.
00:50:31A tout de suite.
00:50:32Sud Radio.
00:50:33Sud Radio.
00:50:34Parlons vrai.
00:50:34Parlons vrai.
00:50:35Sud Radio.
00:50:36Parlons vrai.
00:50:38Sud Radio Bercoff
00:50:40dans tous ses états
00:50:41midi 14h.
00:50:42André Bercoff.
00:50:43Oui, un écolo traître
00:50:45est dans nos murs.
00:50:47Il fait paraître
00:50:47un livre aux éditions
00:50:48Salvator.
00:50:49Un livre que je vous recommande
00:50:50parce que ça met quand même
00:50:52un certain nombre de choses.
00:50:54Ça contextualise
00:50:55un certain nombre de choses
00:50:56à l'endroit.
00:50:57Il y a tellement de choses
00:50:57à l'envers en ce moment
00:50:58que Bertrand Alliot
00:51:00comprend entre
00:51:00l'incroyable écologie.
00:51:03Incroyable vraiment
00:51:04ou encore une fois,
00:51:06je voudrais qu'on
00:51:07l'inventorie un peu
00:51:08les exemples parus
00:51:09dans votre livre,
00:51:10Bertrand Alliot.
00:51:11Par exemple,
00:51:13cette espèce de mutation
00:51:14vous vous rappelez
00:51:14à un moment donné
00:51:15quand on a choisi
00:51:16de se dire
00:51:16non maintenant
00:51:17il faut être,
00:51:19il faut comprendre
00:51:19que si on ne fait pas ça
00:51:21c'est la fin du monde.
00:51:22Il n'y a pas une date.
00:51:23Alors vous avez parlé
00:51:23du GIEC.
00:51:24Le GIEC c'était
00:51:24c'est en...
00:51:26C'est dans les années 80
00:51:28je crois.
00:51:2880 à peu près.
00:51:29Mais avant ça
00:51:30il y avait déjà
00:51:30le Club d'Orme
00:51:31avec la décroissance
00:51:34etc.
00:51:34Il y a plein de mouvements
00:51:35qui sont parus
00:51:37en même temps
00:51:37presque millénaristes
00:51:39d'ailleurs à l'époque.
00:51:40et aujourd'hui
00:51:42comment ça a passé
00:51:43justement vous en parlez
00:51:44dans l'élite
00:51:45qu'elle soit politique
00:51:46qu'elle soit
00:51:48même scientifique
00:51:49enfin un certain nombre
00:51:49de scientifiques
00:51:50alors beaucoup
00:51:51contestent cela
00:51:52mais un certain nombre
00:51:53ont embrassé la religion
00:51:54de façon très très enthousiaste.
00:51:58Racontez-nous.
00:51:58Oui tout à fait
00:51:59il y a plein de...
00:52:01Si vous voulez
00:52:01le problème c'est qu'il y a
00:52:02une chape de plomb
00:52:03comme dans un phénomène
00:52:04idéologique ou religieux
00:52:05donc c'est très difficile
00:52:06de critiquer le fait
00:52:07qu'il y ait une crise
00:52:08encore une fois
00:52:08on peut avoir
00:52:09un changement climatique
00:52:10mais c'est pas pour ça
00:52:11qu'il y a la fin du monde
00:52:12et qu'il faut complètement
00:52:13aller vers des politiques
00:52:15de décroissance
00:52:16il faut un peu se calmer
00:52:16c'est ce qu'on dit toujours
00:52:17après
00:52:19oui oui
00:52:20il y a un certain nombre
00:52:21de scientifiques
00:52:21mais vous savez
00:52:22comment est financée
00:52:25aujourd'hui la science
00:52:25il y a énormément de fonds
00:52:28qui vont toujours
00:52:29dans le même sens
00:52:29c'est-à-dire qu'il faut
00:52:30faire partie aussi du
00:52:31si vous voulez avoir
00:52:32des crédits de recherche
00:52:33il faut embrasser
00:52:34cette thématique-là
00:52:35sinon vous n'en avez pas
00:52:36donc vous sélectionnez
00:52:37toujours des gens
00:52:37qui sont toujours
00:52:38dans cette forme
00:52:39de panique
00:52:40Et les crédits de recherche
00:52:41sont tous
00:52:42ou presque orientés vers ça ?
00:52:44Il y a franchement
00:52:44il y a beaucoup
00:52:45de crédits de recherche
00:52:46qui sont aujourd'hui
00:52:46consacrés à la question
00:52:47de la décarbonation
00:52:49c'est colossal
00:52:50et vous avez aussi
00:52:51un enthousiasme
00:52:52dans la société
00:52:53chez les jeunes
00:52:53il faut reconnaître
00:52:54vous avez le shift project
00:52:56de Jean-Marc Jancovici
00:52:57qui vient de faire
00:52:58une levée de fonds
00:52:58absolument spectaculaire
00:52:59une des meilleures
00:53:00qui n'a jamais existé
00:53:013 millions d'euros
00:53:02ils ont récolté
00:53:02pour influencer
00:53:03l'élection présidentielle
00:53:05dans le sens
00:53:06de la crise écologique
00:53:07et dans le sens
00:53:08de la prochaine
00:53:09élection présidentielle
00:53:11et ils vont mettre
00:53:12en place des politiques
00:53:13enfin en tout cas
00:53:14ils veulent qu'il y ait
00:53:17des politiques
00:53:17de décroissance
00:53:18de l'économie
00:53:19mise en oeuvre
00:53:20donc c'est un projet
00:53:22qui a énormément
00:53:22de succès
00:53:23et puis ce qu'il faut
00:53:25dire aussi
00:53:25c'est que tout à l'heure
00:53:26on a parlé des crises
00:53:27qui existaient
00:53:28dont on parle plus
00:53:28la couche d'ozone
00:53:30aujourd'hui c'est le climat
00:53:31mais de plus en plus
00:53:32c'est quand même critiqué
00:53:33et le fait est que ça marche
00:53:35de moins en moins
00:53:35je trouve en tout cas
00:53:37et il y a ce qu'on appelle
00:53:39des crises de remplacement
00:53:40dont je parle dans le livre aussi
00:53:41c'est des crises de remplacement
00:53:42la crise climatique
00:53:43est une crise
00:53:44qui a remplacé
00:53:45celle qui existait auparavant
00:53:46et aujourd'hui
00:53:47vous avez la crise
00:53:48de la biodiversité
00:53:49qui arrive en force
00:53:50et très très souvent
00:53:51par exemple
00:53:51vous avez reçu
00:53:52Benoît Arito
00:53:52sur cette antenne
00:53:54de plus en plus
00:53:55dans les conférences
00:53:55à la fin
00:53:56il est tout de suite interrogé
00:53:58sur ah oui
00:53:58le climat d'accord
00:53:59bon c'est peut-être pas
00:54:00très grave
00:54:00mais il y a quand même
00:54:01cette question de la biodiversité
00:54:02et il y a d'autres
00:54:03il y a par exemple
00:54:04Didier Raoul
00:54:04qui dit un peu ça
00:54:05le climat
00:54:07il n'y a pas de problème
00:54:07mais la biodiversité
00:54:10oui vous avez
00:54:10Gaspard Koenig aussi
00:54:11Olivier Hamant
00:54:12vous avez tout un tas
00:54:14de personnalités
00:54:14il y a quand même
00:54:15des problèmes
00:54:15qui existent aussi
00:54:16oui oui
00:54:17après c'est
00:54:18comment je fais
00:54:19comment je transforme
00:54:20des problèmes
00:54:21éventuellement existants
00:54:22en une crise existentielle
00:54:24qui nous demande
00:54:24encore une fois
00:54:25des politiques
00:54:25de salut public
00:54:26radicales
00:54:27c'est ça la question
00:54:28qu'il faut se poser
00:54:28et sur la biodiversité
00:54:30il y a plein
00:54:30il y a énormément
00:54:32de bonnes nouvelles
00:54:33qu'on oublie totalement
00:54:35la bonne santé
00:54:37des espèces de rapaces
00:54:39qui n'existaient beaucoup
00:54:40qui étaient très faibles
00:54:41les oiseaux d'eau
00:54:42les oiseaux d'eau
00:54:44les ongulés sauvages
00:54:45les sangliers
00:54:46mais il n'y a pas que
00:54:47les cerfs
00:54:48les chevreuils
00:54:48etc
00:54:49il y a un foisonnement
00:54:51assez incroyable
00:54:52sur certaines espèces
00:54:53et d'ailleurs
00:54:53beaucoup d'espèces
00:54:54qui sont en haut
00:54:55de la chaîne alimentaire
00:54:55donc on a appris
00:54:57à l'école
00:54:57que quand c'était
00:54:58en haut de la chaîne alimentaire
00:54:59c'est que
00:55:00la chaîne alimentaire
00:55:01fonctionne d'une certaine manière
00:55:02c'est qu'ils ont à manger
00:55:03donc le castor
00:55:05la loutre d'Europe
00:55:06qui revient absolument
00:55:07partout dans les rivières
00:55:08et les dauphins par exemple
00:55:09on est en train
00:55:10d'interdire certaines choses
00:55:11sur la pêche
00:55:12pourquoi pas d'ailleurs
00:55:12parce qu'il faut améliorer
00:55:14pour protéger l'environnement
00:55:15mais les dauphins
00:55:16sont de plus en plus visibles
00:55:17par les gens
00:55:18sur la côte
00:55:19on voit de plus en plus
00:55:20de dauphins
00:55:21pourquoi
00:55:21ben oui
00:55:22ils ont à manger
00:55:23André
00:55:24tu vois ce que je veux dire
00:55:25elle est où la crise
00:55:26à un moment donné
00:55:27il faut
00:55:27d'accord
00:55:28on peut protéger
00:55:29des espèces
00:55:30on peut mettre en place
00:55:30des choses
00:55:31mais vous savez
00:55:31les dispositions
00:55:33sur la biodiversité
00:55:34avec ce qu'on appelle
00:55:35la restauration de la nature
00:55:36c'est une loi européenne
00:55:37qui va être mise en place
00:55:38dans les mois qui viennent
00:55:40ça peut paralyser le territoire
00:55:42alors moi je dis
00:55:42si vous voulez que
00:55:43c'est à dire comment ça
00:55:44ça peut parler
00:55:44ben oui parce que
00:55:45vous avez
00:55:46le climat c'est quoi
00:55:47c'est la décroissance
00:55:48dans le temps
00:55:48puisqu'en 2050
00:55:49il faut une décarbonation
00:55:51d'économie
00:55:51et les histoires
00:55:52de protection
00:55:53de la biodiversité
00:55:53c'est une décroissance
00:55:54dans l'espace
00:55:55donc c'est l'espace-temps
00:55:56dans la décroissance
00:55:57pourquoi une décroissance
00:55:58dans l'espace
00:55:58c'est parce que
00:55:59vous avez plein d'espèces
00:56:00dites
00:56:01des espèces protégées
00:56:03et donc
00:56:04dès que vous voulez
00:56:04implanter
00:56:05un bâtiment agricole
00:56:06une usine
00:56:07une route
00:56:09on l'a vu
00:56:10avec la 69
00:56:10vous allez forcément
00:56:12bousculer des espèces
00:56:13protégées
00:56:14une mésange bleue
00:56:15c'est une espèce
00:56:15protégée
00:56:16vous voyez ce que je veux dire
00:56:17et donc il y a une forme
00:56:18de paralysie du territoire
00:56:19qui est en train
00:56:21de se former
00:56:22tout le monde
00:56:23vous le dira
00:56:23sur le territoire
00:56:24c'est de plus en plus
00:56:25difficile
00:56:25de faire émerger
00:56:26des projets
00:56:27même des projets
00:56:28c'est ça qui est fascinant
00:56:29c'est comme les crises
00:56:30se multiplient
00:56:31et se succèdent
00:56:32il est plus en plus
00:56:34difficile
00:56:35de mettre en place
00:56:35des éoliennes
00:56:36ou des panneaux solaires
00:56:37les panneaux solaires
00:56:38où les éoliennes
00:56:39c'est censé nous protéger
00:56:40de la crise
00:56:40du climat
00:56:42mais à cause
00:56:43de la crise
00:56:44de la biodiversité
00:56:44qui est en train
00:56:45de remplacer
00:56:45la précédente
00:56:46on ne peut plus
00:56:48utiliser les solutions
00:56:49pour la crise climatique
00:56:50donc on ne peut rien faire
00:56:51si ce n'est décroître
00:56:53et revenir
00:56:53à la lampe à pétrole
00:56:54c'est la seule solution
00:56:56surtout qu'on a vu
00:56:57l'extraordinaire
00:56:59moi je dis
00:56:59arnaque des éoliennes
00:57:01enfin on a vu
00:57:02les intermitants
00:57:03du spectacle
00:57:03éoliennes et panneaux solaires
00:57:05enfin franchement
00:57:06on a beaucoup reçu
00:57:07de monde là-dessus
00:57:08on va continuer
00:57:09à en parler
00:57:10avec Bertrand Alliot
00:57:11effectivement
00:57:12oui
00:57:12il faut sauvegarder
00:57:14il faut dépolluer
00:57:15tout ce qu'on a à dépolluer
00:57:15les plastiques
00:57:17dans les océans
00:57:18etc etc
00:57:18mais où on fait
00:57:20et effectivement
00:57:21qu'est-ce qui fait
00:57:22que ça ne devient pas
00:57:23une espèce de mystique
00:57:24au fond
00:57:25sur un fond d'hypocrisie
00:57:26on va parler aussi
00:57:27de l'hypocrisie internationale
00:57:28parce que
00:57:29vous en pensez
00:57:30ça joue un rôle
00:57:30à tout de suite
00:57:31après cette petite pause
00:57:33et je rappelle
00:57:34que si vous voulez
00:57:35intervenir
00:57:360826 300 300
00:57:39pour poser des questions
00:57:41à Bertrand Alliot
00:57:41et essayer de comprendre
00:57:43cette incroyable écologie
00:57:45Radio Bercoff
00:57:46dans tous ses états
00:57:47midi 14h
00:57:48André Bercoff
00:57:49comprends
00:57:51si vous voulez comprendre
00:57:52l'incroyable écologie
00:57:53lisez le livre
00:57:53de Bertrand Alliot
00:57:54qui vient de paraître
00:57:55aux éditions Salvatore
00:57:56et puis appelez-nous
00:57:570826 300 300
00:57:59parce que
00:58:00le problème
00:58:01et le paradoxe
00:58:02c'est que
00:58:02si vous présentez
00:58:04il ne s'agit pas
00:58:04d'être contre
00:58:05l'écologie
00:58:06ou contre l'environnement
00:58:07ce qui est une stupidité
00:58:08mais il ne s'agit pas
00:58:09de croire avec le mort
00:58:11à un certain nombre
00:58:11de faux dogmes
00:58:12qui sont donnés
00:58:13depuis des décennies
00:58:14et des décennies
00:58:15à des gens
00:58:15qui disent
00:58:16si vous ne vous comportez
00:58:18pas comme ça
00:58:19et bien
00:58:20vous êtes mort
00:58:21vous serez à l'enfer
00:58:22c'est toujours
00:58:22l'enfer
00:58:23mais moi
00:58:24ce qui me fascine
00:58:25aussi quand même
00:58:26ça fait partie
00:58:27de la chose
00:58:27Bertrand Alliot
00:58:28c'est que pendant
00:58:29qu'on dit ça
00:58:30c'est l'Europe
00:58:30qui dit ça
00:58:31c'est l'Europe
00:58:32le Canada
00:58:32enfin l'Europe
00:58:33disons l'Europe
00:58:34un peu les Etats-Unis
00:58:35etc
00:58:36l'Occident
00:58:36pendant ce temps-là
00:58:38mais même l'Occident
00:58:39non non
00:58:39parce que les Etats-Unis
00:58:40c'est allez
00:58:41gaz de schiste
00:58:42tant qu'on veut
00:58:43l'Inde
00:58:44la Russie
00:58:46la Chine
00:58:47qui en eux deux
00:58:47font 67%
00:58:49du gaz à effet de serre
00:58:51de la pollution
00:58:51etc
00:58:51personne ne leur dit rien
00:58:53je veux dire
00:58:53oui oui
00:58:54alors c'est terrible
00:58:55c'est terrible
00:58:55mais comme on ne peut rien
00:58:57leur dire
00:58:57parce qu'ils disent
00:58:58vous êtes bien gentils
00:58:59vous avez votre frigo
00:59:00et tout ça
00:59:01donc vous êtes contents
00:59:01mais nous on veut arriver
00:59:02au développement
00:59:03total comme vous
00:59:04donc est-ce qu'il n'y a pas
00:59:06sur fond de tout ça
00:59:07cette hypocrisie
00:59:08tartufienne
00:59:10quoi
00:59:10oui mais alors
00:59:11normalement ça devrait
00:59:12sauter aux yeux
00:59:12on se dit
00:59:13nos dirigeants
00:59:14devraient le voir
00:59:15c'est extrêmement fascinant
00:59:16c'est pour ça
00:59:16qu'on ne peut que conclure
00:59:18c'est un phénomène
00:59:18idéologique
00:59:19ou religieux
00:59:21le communisme
00:59:22a mis longtemps
00:59:22là aussi
00:59:23il avait
00:59:23comment dire
00:59:24agrippé les élites
00:59:26vous voyez ce que je veux dire
00:59:27c'était au niveau
00:59:27de l'état
00:59:28et donc on ne se sortait pas
00:59:29de cette situation
00:59:30mais vous avez raison
00:59:31l'Europe est une des seules régions
00:59:32du monde
00:59:33notre petite péninsule européenne
00:59:35a diminué
00:59:36des résultats d'ailleurs
00:59:37nullissimes sur le CO2
00:59:38parce que c'est vraiment
00:59:39des baisses très très très très faibles
00:59:41qui n'ont absolument aucun impact
00:59:42donc on dépense
00:59:43des milliards d'euros
00:59:44ça se compte en centaines de milliards
00:59:46alors qu'on a besoin
00:59:47de 40 milliards
00:59:48pour les hôpitaux
00:59:49et ailleurs
00:59:49et les SDF
00:59:50enfin entre autres
00:59:51et ça n'a aucune espèce d'incidence
00:59:52donc l'Europe a décidé
00:59:55de faire l'ermite
00:59:56l'ermite
00:59:56c'est celui qui va rejoindre sa cabane
00:59:58au fond des bois
00:59:58d'accord
00:59:59mais quand il rejoint sa cabane
01:00:01André
01:00:01le reste du monde
01:00:03continue à fonctionner
01:00:04les bistrots sont toujours ouverts
01:00:05n'est-ce pas
01:00:06les restaurants fonctionnent
01:00:07à plein régime
01:00:08on rigole
01:00:09on se marre
01:00:09on essaye de vivre
01:00:11et c'est ce que fait le monde
01:00:12en fait
01:00:12et non
01:00:13l'Europe a rejoint
01:00:14son ermitage
01:00:15mais du coup
01:00:16elle n'aura aucun impact
01:00:17puisque le reste du monde
01:00:18fonctionne
01:00:19vous voyez ce que je veux dire
01:00:20et qu'on n'est pas dans une planète européenne
01:00:23qui est comme la planète Mars
01:00:24qui est à des millions de kilomètres
01:00:26on est là
01:00:27on est sur Terre
01:00:27et oui absolument
01:00:28donc c'est une
01:00:30comme je dis dans le bouquin
01:00:31c'est une
01:00:31l'Europe mène une drôle de guerre
01:00:35avec de drôles de politique
01:00:38quoi
01:00:38c'est exactement ce qu'elle est en train de faire
01:00:41donc ça ne mènera jamais nulle part
01:00:43et en fait
01:00:43il y a une révolte
01:00:44qui est en train de se produire
01:00:46en fait il faudrait revenir
01:00:47à l'environnement
01:00:48vous savez
01:00:48le premier ministère de l'environnement
01:00:50il s'appelait justement
01:00:51le ministère de la nature
01:00:53et de l'environnement
01:00:53plus précisément
01:00:54c'était Robert Poujade
01:00:55Robert Poujade
01:00:56oui dis donc
01:00:57et donc
01:00:59et en même temps
01:01:01on est passé au ministère de l'écologie
01:01:03et je pense qu'en fait
01:01:04il faut revenir à la notion d'environnement
01:01:05d'environnement
01:01:06et l'environnement
01:01:07c'est encore une fois
01:01:07je le répète
01:01:08parce que c'est pédagogique
01:01:09c'est lutter contre les pollutions
01:01:11les nuisances
01:01:12et les risques
01:01:12donc c'est pas mettre
01:01:14les questions d'environnement
01:01:14en priorité
01:01:15c'est corriger les effets pervers
01:01:17du développement
01:01:18parce qu'il y en a toujours
01:01:19évidemment
01:01:19il faut diminuer
01:01:21il faut atteindre
01:01:22ce qu'on appelle
01:01:22l'optimum de pollution
01:01:23en fait
01:01:23même mental
01:01:26voilà
01:01:26je crois
01:01:27Maud nous avons
01:01:27oui on accueille
01:01:28Sandrine
01:01:29qui nous appelle
01:01:29déviant
01:01:30oui bonjour Sandrine
01:01:31bonjour
01:01:32alors moi j'ai travaillé
01:01:35sur ce sujet
01:01:35dans les années
01:01:3686
01:01:37excusez moi
01:01:38je vous entends
01:01:38j'ai un retour
01:01:39c'est difficile
01:01:39donc j'ai travaillé
01:01:41sur le sujet
01:01:41dans les années 90
01:01:42et j'ai une prise de conscience
01:01:45par rapport à la compréhension générale
01:01:48qui est que
01:01:49pour certains
01:01:50la limite n'est pas la même
01:01:52que pour d'autres
01:01:53et par exemple
01:01:54il y a certaines personnes
01:01:55qui vont vous dire
01:01:55on peut pas être à plus
01:01:57que 5 milliards d'individus
01:01:58d'autres qui vont vous dire
01:02:0020 milliards etc
01:02:01mais on a tous une limite
01:02:02parce que si on dit
01:02:03on peut pas être
01:02:05100 milliards de millions
01:02:06d'individus sur la terre
01:02:07bon bah là on est d'accord
01:02:08c'est pas possible
01:02:09donc en fait
01:02:10l'intérêt ce serait aujourd'hui
01:02:12peut-être pour se comprendre
01:02:13de se dire
01:02:14bon on va chercher
01:02:15à savoir
01:02:16quelles sont les limites
01:02:17de chacun
01:02:18est-ce qu'on veut être
01:02:19un certain nombre
01:02:20d'individus
01:02:20qui vivent
01:02:21avec la façon de vivre
01:02:23à l'européenne
01:02:24ou plus nombreux
01:02:25à vivre autrement
01:02:26etc
01:02:26mais quelles sont nos limites
01:02:28qu'est-ce qu'on accepte
01:02:30ou pas
01:02:30mais on a tous une limite
01:02:32et c'était ça vraiment
01:02:33qui n'existait pas
01:02:34dans les années 90
01:02:36où on avait pas
01:02:37cette notion là
01:02:37de
01:02:38on n'a qu'une seule planète
01:02:39mais à partir de là
01:02:41on peut tout faire
01:02:42mais il faut juste
01:02:43réussir à discuter
01:02:44ensemble
01:02:45oui on peut tout faire
01:02:46mais malheureusement
01:02:47quand vous dites
01:02:47on est 6 milliards
01:02:48d'individus
01:02:49je me demande
01:02:49s'il n'y a pas 6 milliards
01:02:50d'opinions différentes
01:02:51et c'est tout le problème
01:02:52mettre un lieu
01:02:53oui alors
01:02:54non c'est intéressant
01:02:55la notion de limite
01:02:56parce qu'effectivement
01:02:57tout repose sur la question
01:02:58de limite
01:02:59on dit
01:02:59jusqu'à quand on peut
01:03:01ouais c'est ça
01:03:02mais une limite
01:03:03est réelle
01:03:04quand elle s'impose
01:03:05à nous
01:03:05tant qu'on peut se développer
01:03:07tant qu'on a de l'énergie
01:03:08à dépenser etc
01:03:09je veux dire
01:03:10elle est où la limite
01:03:11donc en fait
01:03:12l'écologie
01:03:12parce qu'elle pense
01:03:13qu'il y a cette crise là
01:03:14elle a finalement
01:03:15puisque les limites
01:03:16n'arrivent pas
01:03:16à s'imposer à nous
01:03:17elle invente
01:03:19des limites administratives
01:03:21vous voyez ce que je veux dire
01:03:21par exemple
01:03:22les ZFE
01:03:23typiquement
01:03:24ou les limites
01:03:25les zones à faible émission
01:03:28les normes réglementations
01:03:29c'est toujours fixer des limites
01:03:31mais toujours un peu arbitraires
01:03:32sur certains sujets
01:03:32comme les 2,5 degrés
01:03:34à pas dépasser etc
01:03:35et donc
01:03:36et puis sur la population mondiale
01:03:38le club de Rome
01:03:38vous savez
01:03:39qui pensait
01:03:39qu'il y aurait une grotte
01:03:40catastrophe dans les années 70
01:03:41il y avait 3,8 millions d'habitants
01:03:45je le dis dans le bouquin
01:03:46milliards d'habitants
01:03:47et aujourd'hui
01:03:48on est je crois
01:03:49plus de 8 milliards
01:03:50et il s'est rien passé
01:03:51de dramatique
01:03:52vous voyez ce que je veux dire
01:03:53donc
01:03:54et c'est d'ailleurs
01:03:55assez fascinant
01:03:55rétrospectivement
01:03:57on pouvait s'inquiéter
01:03:57je suis d'accord
01:03:58mais quand on regarde
01:03:59un peu ce qui s'est passé
01:04:00l'augmentation de la population
01:04:02s'est faite tranquillement
01:04:02alors évidemment
01:04:03on a bouleversé
01:04:04un peu les paysages
01:04:05il y a eu plus de pollution
01:04:07et de nuisances
01:04:07qu'il faut corriger
01:04:08mais plus vous avez
01:04:09un pays riche
01:04:10plus vous corrigez
01:04:11les nuisances
01:04:11et les pollutions
01:04:12oui c'est ça
01:04:12alors ça
01:04:13on va en parler d'ailleurs
01:04:14parce que n'oubliez pas
01:04:14qu'une autre des croyances
01:04:15les plus fortes
01:04:16c'est que c'est l'homme
01:04:16qui pollue bien sûr
01:04:17oui mais c'est l'homme
01:04:18aussi qui dépollue
01:04:19oui c'est ça
01:04:21mais on ne parle que
01:04:21de l'homme qui pollue
01:04:22on ne parle pas
01:04:23de l'homme qui dépollue
01:04:23nous avons je crois
01:04:24on donne la parole
01:04:25à Philippe
01:04:26qui appelle de Caen
01:04:27oui bonjour Philippe
01:04:28bonjour André
01:04:29bonjour monsieur Alliot
01:04:30bonjour
01:04:31j'ai deux questions
01:04:33et puis un petit clin d'oeil
01:04:34tout à l'heure
01:04:35d'après vous
01:04:36vivre et défendre
01:04:37une écologie
01:04:38est-elle encore envisageable
01:04:42à l'époque de René Dumont
01:04:44ça c'est une première question
01:04:46alors je mets
01:04:48écologie-économique
01:04:50c'est intéressant
01:04:51et je
01:04:53attends quelque chose
01:04:55c'est assez précis
01:04:56monsieur Alliot
01:04:57existe-t-il vraiment
01:04:59une antenne secrète
01:05:02allemande
01:05:03au sein du ministère
01:05:04d'écologie
01:05:05pour le lobbying
01:05:06éolien
01:05:07là il faut vraiment
01:05:09trancher
01:05:09vous devez le savoir
01:05:10alors
01:05:10nous sommes entre nous
01:05:12oui oui non mais
01:05:12attendez je vais juste
01:05:13répondre à
01:05:14je ne sais pas si
01:05:15Bertrand Lio sait
01:05:16mais ça c'est quelque chose
01:05:17qui a été enquêté
01:05:19affirmé par
01:05:20Fabien Bouglet
01:05:21que nous avons reçu
01:05:22à plusieurs reprises
01:05:23et qui a affirmé
01:05:24et je peux dire
01:05:25qu'il n'a pas été démenti
01:05:26ni qu'on l'a poursuivi
01:05:27qu'il y avait une antenne
01:05:29effectivement
01:05:29disons
01:05:31du gouvernement allemand
01:05:32effectivement
01:05:33au sein du ministère
01:05:34de la transition écologique
01:05:35française
01:05:35au niveau de
01:05:37vous savez
01:05:38il y a eu
01:05:38l'offensive anti-nucléaire
01:05:40à un moment donné
01:05:40et puisque l'Allemagne
01:05:42a décidé
01:05:43comme vous le savez
01:05:43de ne plus avoir
01:05:44une seule centrale nucléaire
01:05:46il fallait que la France
01:05:47prenne cette option
01:05:48en tout cas
01:05:49la question que vous posez
01:05:51en tout cas
01:05:52Fabien Bouglet
01:05:53qui a enquêté
01:05:54a répondu
01:05:54par un positif
01:05:55maintenant si vous voulez ajouter
01:05:56oui non
01:05:57je n'ai rien à dire
01:05:58sur ce sujet là
01:05:58par contre
01:05:59je voudrais rebondir
01:05:59sur René Dumont
01:06:00c'est un exemple intéressant
01:06:01un peu comme
01:06:02le club de Rome
01:06:02pour ceux qui ne savent pas
01:06:04il s'était présenté
01:06:04le premier candidat écologiste
01:06:05à la présidentielle
01:06:06en 1974
01:06:07tout à fait
01:06:08le premier
01:06:08on peut voir sa vidéo
01:06:09ça fait 50 ans
01:06:10sur internet
01:06:11il avait ce verre d'eau
01:06:12comme ça
01:06:13et il disait
01:06:14vous voyez
01:06:15avant la fin du siècle
01:06:16on manquera d'eau
01:06:18a-t-il dit
01:06:18avant la fin du siècle
01:06:20vous pouvez regarder
01:06:21cette vidéo fameuse
01:06:22et bien c'est comme
01:06:23le club de Rome
01:06:23il avait le verre d'eau
01:06:24il disait
01:06:24on n'aura plus d'eau
01:06:25il finit son truc
01:06:26en buvant le verre d'eau
01:06:28qui manquera
01:06:29avant la fin du siècle
01:06:30alors c'était le 20ème siècle
01:06:31bien sûr
01:06:32l'eau
01:06:33je voudrais dire
01:06:34à René Dumont
01:06:34et à tous les écologistes
01:06:35l'eau n'a pas manqué
01:06:37d'accord
01:06:37donc René Dumont
01:06:39c'est un scoop ça
01:06:39eh oui
01:06:40René Dumont s'est trompé
01:06:41de même que beaucoup
01:06:42finalement de gens
01:06:43qui annonçaient l'apocalypse
01:06:45Al Gore aussi
01:06:45en recevant son prix Nobel
01:06:47a dit
01:06:48en 2014
01:06:49probablement
01:06:50qu'il n'y aura plus
01:06:50de banquise
01:06:51au pôle nord
01:06:54eh bien il y en a aujourd'hui
01:06:558 millions de kilomètres carrés
01:06:56ce qui fait
01:06:578 fois la surface
01:06:59de la France
01:06:59vous désespérez
01:07:01Bertrand Alliot
01:07:02le réel frappe à la porte
01:07:04et vous le laisse rentrer
01:07:05je suis un rassuriste
01:07:08un rassuriste
01:07:09absolument
01:07:10on n'a personne d'autre
01:07:12d'accord
01:07:13je voulais savoir
01:07:13parce que
01:07:14alors justement
01:07:16je voudrais qu'on
01:07:17continue à parler de ça
01:07:18Bertrand Alliot
01:07:21par rapport à
01:07:21effectivement
01:07:22ce qui est en train
01:07:24de se passer
01:07:24on parlait du balancier
01:07:26qui bouge
01:07:26quand même
01:07:26il y a un retour
01:07:27de balancier
01:07:28et comment
01:07:29vous le définissez
01:07:30comment on peut
01:07:31l'appréhender
01:07:32et concrètement
01:07:34quel
01:07:35peut-être
01:07:36preuve
01:07:36quel témoignage
01:07:37vous avez
01:07:37de retrouver
01:07:39peut-être
01:07:39de la volonté
01:07:41de retrouver
01:07:41un certain équilibre
01:07:42effectivement
01:07:42je finis mon livre
01:07:43sur une partie
01:07:44qui s'appelle
01:07:44l'affaiblissement
01:07:45de l'écologie
01:07:45et finalement
01:07:46ce que je pense
01:07:47qu'il y aura
01:07:49un retour
01:07:49à l'environnement
01:07:50en fait
01:07:51si vous voulez
01:07:54l'affaiblissement
01:07:54l'écologie
01:07:55c'est de mettre en
01:07:56on met en scène
01:07:58une crise
01:07:58d'accord
01:07:59mais cette crise
01:08:00est spéculative
01:08:00on ne la voit pas arriver
01:08:01donc on ne s'adapte pas
01:08:02d'une certaine manière
01:08:03c'est très difficile
01:08:03d'avoir des politiques
01:08:04on veut des politiques
01:08:04de décroissance
01:08:05on n'arrive pas vraiment
01:08:06à les mettre en place
01:08:07donc on a des trucs
01:08:08de décroissance molle
01:08:09c'est un peu bizarre
01:08:10cette situation
01:08:10et donc par contre
01:08:12qu'est-ce qui va mettre fin
01:08:13à ce délire
01:08:14ou ces exagérations écologiques
01:08:16ce sont les vraies crises
01:08:17qui arrivent
01:08:18précisément
01:08:19des crises pour le coup
01:08:20il va falloir qu'on s'adapte
01:08:21donc ça va être
01:08:22la crise financière
01:08:24évidemment
01:08:24par exemple
01:08:25l'appauvrissement
01:08:26des français
01:08:27qui ont de plus en plus
01:08:29de difficultés
01:08:30dans leur quotidien
01:08:31et donc quand ils voient
01:08:32arriver les normes
01:08:33alors ça je parle
01:08:33pour les agriculteurs
01:08:34pour l'industrie
01:08:35parce que tout le monde
01:08:36dépend de l'activité économique
01:08:37bien sûr
01:08:37donc cet appauvrissement
01:08:39comme on est
01:08:42dans des carcans normatifs
01:08:43il va falloir
01:08:44qu'on les fasse exploser
01:08:46vous voyez les ZFE
01:08:47il y a eu un excellent
01:08:49travail des députés
01:08:50qui va être déconstruit
01:08:51par les députés
01:08:52de Macron
01:08:53c'est incroyable
01:08:54c'est-à-dire qu'ils vont
01:08:55refuser toute la loi
01:08:56parce que la loi
01:08:57permettait aux ZFE
01:08:58enfin on supprimait
01:08:59les ZFE
01:09:00comme ils ne sont pas
01:09:01d'accord avec la suppression
01:09:02des ZFE
01:09:03alors que cette politique
01:09:05est une horreur
01:09:06est un scandale
01:09:07incroyable
01:09:08enfin on va jouir
01:09:09on va
01:09:10on rejette les pauvres
01:09:12les gueux
01:09:12comme dit certaines
01:09:13des centres-villes
01:09:15quoi
01:09:15c'est absolument scandaleux
01:09:16et donc c'est pareil
01:09:18bon pour les agriculteurs
01:09:19il y a des normes
01:09:19de façon incroyable
01:09:20maintenant dès que vous avez
01:09:21un castor qui fait
01:09:21un castor qui se porte très bien
01:09:24et j'annonce que dans quelques années
01:09:26il y aura une régulation du castor
01:09:27tellement il va poser de problèmes
01:09:29donc voyez ce que je veux dire
01:09:31la 69 c'est pareil
01:09:32les pouvoirs publics ont décidé
01:09:35j'ai l'impression quand même
01:09:37un consensus local
01:09:38et bien on détruit etc
01:09:39dont vous avez le retour
01:09:41si vous voulez
01:09:42la crise financière
01:09:43la ruine de l'état
01:09:43qui va nous obliger
01:09:44à nous adapter
01:09:45à une crise réelle
01:09:46celle-là
01:09:47et on pourra ajouter
01:09:48le contexte international
01:09:50de guerre bien sûr
01:09:51parce que vous savez
01:09:52c'est peut-être pas fini
01:09:53ce qu'on est en train de vivre
01:09:54et on peut vivre
01:09:54des événements
01:09:55qui ne sont pas forcément plaisants
01:09:57beaucoup plus forts bien sûr
01:09:58et donc l'investissement
01:09:59qu'on met
01:09:59les milliards d'euros
01:10:00qu'on met sur un sujet
01:10:02qu'on ne réglera jamais
01:10:03la quantité de CO2
01:10:05dans l'atmosphère
01:10:06enfin franchement
01:10:06si vous croyez
01:10:07qu'avec vos petits gras musclés
01:10:08vous allez régler ce problème-là
01:10:09et bien ces milliards-là
01:10:11il faut absolument
01:10:11qu'on les mette
01:10:12sur d'autres sujets
01:10:13qui va pouvoir
01:10:15faire en sorte
01:10:16d'améliorer notre quotidien
01:10:17non mais c'est ça
01:10:18Bertrand Alliou
01:10:19qui est incroyable
01:10:20on met des centaines
01:10:21de milliards
01:10:22sur quelque chose
01:10:22dont on sait
01:10:23dont ils savent
01:10:24et c'est là où vraiment
01:10:25il y a un problème psychique
01:10:26où je ne sais pas
01:10:27quel problème
01:10:28il va développer
01:10:28à part les problèmes
01:10:29des conflits d'intérêts
01:10:30ça évidemment
01:10:31ça existe
01:10:32alors qu'ils savent
01:10:33qu'ils ne le régleront pas
01:10:34puisque les trois quarts
01:10:35de l'humanité
01:10:36ne sont pas du tout
01:10:38dans cette démarche-là
01:10:39religieuse
01:10:41en tout cas
01:10:41circonstancielle
01:10:42ils ont autre chose à faire
01:10:43et c'est quand même
01:10:45je ne dirais pas
01:10:46un suicide collectif
01:10:47mais on peut se poser la question
01:10:48ouais
01:10:49et donc
01:10:49mon sentiment
01:10:51c'est que ça va craquer
01:10:52et on est en train
01:10:53en fait
01:10:54qu'est-ce qu'on est en train
01:10:54de vivre en Europe
01:10:55et en France en particulier
01:10:56c'est un basculement
01:10:57on le voit bien
01:10:58on voit bien
01:10:59les trois parties
01:11:00de l'Assemblée Nationale
01:11:01vous voyez bien
01:11:02qu'il y a un changement
01:11:03aujourd'hui
01:11:03tous les partis de droite
01:11:04sont quand même
01:11:04sur une position
01:11:05assez dure
01:11:05sur le pacte vert
01:11:06qui est vraiment
01:11:08l'instrument
01:11:09de la décroissance
01:11:09en Europe
01:11:10le Parlement européen
01:11:12est en train
01:11:12de changer quelque part
01:11:13vous voyez ce que je veux dire
01:11:14donc ça tire de tous les côtés
01:11:15et je pense que le basculement
01:11:17va arriver
01:11:17et je pense qu'on reviendra
01:11:19finalement à des politiques
01:11:20plus raisonnables
01:11:21de l'environnement
01:11:22et on reverra apparaître
01:11:23les mots qui ont disparu
01:11:24parce que ce mot environnement
01:11:26a totalement disparu
01:11:27au profit de l'écologie
01:11:28c'est le ministère de l'écologie
01:11:29aujourd'hui
01:11:30vous savez
01:11:30c'est pas le ministère
01:11:32de l'environnement
01:11:32et bien moi je promeux
01:11:33ce ministère de l'environnement
01:11:36qui sera beaucoup plus raisonnable
01:11:37mais Europe écologie
01:11:38les verts vont encore
01:11:39chez Moigny
01:11:40vous voulez pas
01:11:40mettre en Europe
01:11:41environnement les verts
01:11:42quand même
01:11:43non mais eux
01:11:44resteront des écologistes
01:11:45mais je pense que l'écologie
01:11:46va continuer d'exister
01:11:47mais sera dans des petits cercles
01:11:49finalement
01:11:50un peu
01:11:50vous savez
01:11:50quand vous avez des phénomènes
01:11:52religieux très très forts
01:11:53et bien après
01:11:54vous avez des orthodoxes
01:11:55ou des
01:11:55ce seront les mormons
01:11:58de l'écologie
01:11:59de l'environnement
01:12:00oui oui c'est ça
01:12:01vous avez des survivalistes
01:12:02c'est pas d'ailleurs
01:12:02inintéressant comme démarche
01:12:03bien sûr
01:12:04mais au moins les survivalistes
01:12:05c'est ce que j'appelle
01:12:06dans le livre
01:12:07il y a le salut public
01:12:08dont j'ai parlé
01:12:09il y a le salut privé
01:12:10et les survivalistes
01:12:11ils organisent leur salut privé
01:12:13oui
01:12:13et alors
01:12:14l'avantage avec eux
01:12:15c'est qu'ils emmerdent pas le monde
01:12:16vous avez vu d'ailleurs
01:12:18c'était Yves Rocher
01:12:18je crois
01:12:19Yves Cochet
01:12:20Yves Cochet pardon Rocher
01:12:21Yves Cochet
01:12:22qui s'est réfugié
01:12:23il est cité dans le livre
01:12:24et alors
01:12:24il m'avait dit
01:12:25à la terrasse d'un café
01:12:26parce que je l'avais invité
01:12:27il y a une quinzaine d'années
01:12:28à faire
01:12:29à l'université
01:12:30une intervention
01:12:31il m'avait dit
01:12:32vous savez
01:12:33il n'y aura pas
01:12:33de Jeux Olympiques
01:12:34en 2012
01:12:35à Londres
01:12:37à cause des problèmes
01:12:38de pétrole etc
01:12:38il m'a dit
01:12:39j'ai même parié
01:12:40des caisses de champagne
01:12:41sur ce sujet là
01:12:42vous voyez
01:12:43donc on a dit
01:12:43le club de Rome
01:12:44on a dit
01:12:45René Dumont
01:12:46et on a dit Yves Cochet
01:12:47ça fait trois exemples
01:12:48et on a dit aussi
01:12:49Al Gore
01:12:50vous voyez
01:12:50c'est cette annonce
01:12:51c'est cette annonce
01:12:51toujours
01:12:52mais il faut un peu
01:12:53arrêter de se
01:12:54vous voyez
01:12:54c'est incroyable
01:12:55et en fait
01:12:55ce qui est extraordinaire
01:12:56c'est qu'ils ont dit ça
01:12:57qui a été
01:12:58enfin les faits
01:12:59leur ont donné raison
01:13:00évidemment
01:13:00enfin
01:13:00on peut rigoler là dessus
01:13:02mais je veux dire
01:13:03mais ils n'ont pas été
01:13:04d'abord
01:13:05l'autocritique
01:13:06de même ça
01:13:07n'en parlons pas
01:13:07mais même les autres
01:13:08rien
01:13:09je veux dire
01:13:10pas un mot
01:13:10pas une contre-offensive
01:13:13en disant
01:13:13arrêtez le délire
01:13:14oui bah
01:13:15sur le nucléaire aussi
01:13:16par exemple
01:13:16c'est assez spectaculaire
01:13:17les verts
01:13:18mais aussi le gouvernement
01:13:19monsieur Macron
01:13:20qui a dit
01:13:21qu'il n'avait pas de leçon
01:13:22de recevoir d'écologie
01:13:22récemment
01:13:23bien sûr
01:13:24il avait dit quand même
01:13:25il n'y a pas très longtemps
01:13:26on va diminuer à 50%
01:13:27on ne sait pas pourquoi
01:13:28parce qu'il y a une domination
01:13:29culturelle de l'Allemagne
01:13:31à un moment donné
01:13:31où je ne sais pas comment
01:13:32il faudrait dire
01:13:33mais l'Europe était dominée
01:13:35finalement par les Allemands
01:13:36et là c'est peut-être
01:13:37en train justement
01:13:38de se modifier
01:13:39mais voilà pourquoi
01:13:40à mon avis
01:13:41l'écologie va perdre
01:13:42en puissance
01:13:43parce qu'aussi
01:13:43on en a marre
01:13:44de ce discours apocalyptique
01:13:46les discours
01:13:47si vous voulez
01:13:47les histoires
01:13:48nous fatiguent
01:13:49à un moment donné
01:13:50c'est
01:13:51donc on a besoin
01:13:52de passer à autre chose
01:13:53heureusement
01:13:53heureusement que la réalité
01:13:54un peu montre le bout de son nez
01:13:56qu'à un moment donné
01:13:57on ne peut pas
01:13:57on ne peut pas l'éviter
01:13:58c'est vraiment ça
01:13:59vous savez c'est le narratif
01:14:01et le réel
01:14:02et sans ça
01:14:03et le narratif
01:14:04écologique
01:14:05punitive
01:14:08apocalyptique
01:14:09et messianique
01:14:10a vraiment régné
01:14:11pendant 30 ans
01:14:12on peut se dire 40 ans
01:14:13et là ça bouge
01:14:14c'est en train de bouger
01:14:15on va continuer d'en parler
01:14:170826 300 300
01:14:19après cette petite pause
01:14:20Sud Radio
01:14:23c'est vous qui donnez le temps
01:14:24Sud Radio Bercoff
01:14:26dans tous ses états
01:14:27midi 14h
01:14:28André Bercoff
01:14:29on est en ligne avec Marc
01:14:30qui nous appelle de Paris
01:14:31bonjour Marc
01:14:33oui bonjour
01:14:34monsieur Bercoff
01:14:35bonjour
01:14:36votre invité
01:14:37vous êtes vraiment
01:14:38votre présence
01:14:40est indispensable
01:14:41monsieur Bercoff
01:14:42merci
01:14:42voilà justement
01:14:43à propos des éoliennes
01:14:46les centrales
01:14:47des usines
01:14:48de Fessenheim
01:14:49fermées par monsieur Hollande
01:14:52produisaient
01:14:53paraît-il
01:14:54autant d'électricité
01:14:55que toutes les éoliennes
01:14:56bon
01:14:57voilà
01:14:58c'est un petit détail
01:14:59bon la question
01:15:00une des questions
01:15:01il y en a tellement
01:15:01à monsieur Alliot
01:15:03voilà
01:15:03premièrement
01:15:04beaucoup disent
01:15:06que le nombre
01:15:07de forêts
01:15:07et de la forestation
01:15:08dans le monde
01:15:09diminue
01:15:09alors est-ce que c'est vrai
01:15:10et deuxième question
01:15:12madame
01:15:13madame
01:15:14qui est une
01:15:15financière indépendante
01:15:17très spécialiste
01:15:18a estimé
01:15:19qu'on pourrait
01:15:20en France
01:15:20exploiter le gaz
01:15:22de schiste
01:15:22voilà mes deux questions
01:15:23ah oui
01:15:24intéressant
01:15:25alors
01:15:26alors
01:15:26première chose
01:15:27effectivement
01:15:28parce qu'on pourrait dire
01:15:29aussi c'est vrai
01:15:30qu'il y a des problèmes
01:15:31en Amazonie
01:15:31ils ont déforesté
01:15:33à mort en Amazonie
01:15:33je dis pas que c'est fini
01:15:34mais enfin
01:15:35il y a eu quand même
01:15:36il faut le dire aussi
01:15:37qu'il y a eu des
01:15:37je dirais
01:15:39que l'homme
01:15:39n'a pas toujours été
01:15:41de bons conseils
01:15:42et de bons allois
01:15:43sur la terre
01:15:44il y a eu beaucoup de choses
01:15:45assez
01:15:46je dirais pas dégueulasses
01:15:47mais peut-être
01:15:48peut-être pas très bien
01:15:49mais effectivement
01:15:50déforestation
01:15:51donc est-ce que
01:15:52est-ce qu'il y a une diminution
01:15:53ou pas
01:15:54dans le monde
01:15:55effectivement
01:15:55il y a une déforestation
01:15:57notamment dans certaines
01:15:58zones tropicales
01:16:01notamment
01:16:01et parce qu'aussi
01:16:02il y a une augmentation
01:16:03de la population
01:16:03dans ces zones-là
01:16:04et donc ils ont besoin
01:16:05de vivre
01:16:05ils ont besoin
01:16:06de mettre en culture
01:16:07certains terrains
01:16:08ce qu'on a fait en Europe
01:16:09je vous signale que nous
01:16:10c'est ce qu'on a fait
01:16:11on a transformé
01:16:12certaines forêts
01:16:13en bocage
01:16:13le bocage est devenu
01:16:14quelque chose d'incroyable
01:16:15pour les écologistes
01:16:16ou pour les environnementalistes
01:16:17un truc vraiment à protéger
01:16:18comme dit
01:16:19Christian Lévesque
01:16:21qui est un ami
01:16:21le bocage
01:16:22c'est une forêt dégradée
01:16:23donc voyez
01:16:25encore une fois
01:16:26c'est d'accord
01:16:27mais est-ce que c'est
01:16:29pour autant
01:16:29la fin du monde
01:16:31ou est-ce que c'est un problème
01:16:32existentiel
01:16:32qui va nous créer
01:16:33énormément de problèmes
01:16:34et qu'on le collera
01:16:35à résoudre
01:16:35par contre il faut rappeler
01:16:37qu'en Europe
01:16:38qui est quand même
01:16:38un pays développé
01:16:39on peut estimer
01:16:40que des pays
01:16:40en voie de développement
01:16:42vont finir par nous ressembler
01:16:43au niveau
01:16:43d'organisation
01:16:44du paysage
01:16:45etc
01:16:45et bien vous avez
01:16:46une augmentation
01:16:47de la forêt
01:16:47assez significative
01:16:49en Europe
01:16:49en Chine
01:16:50ça commence aussi
01:16:51à revenir
01:16:52etc
01:16:52l'augmentation
01:16:53des territoires
01:16:54forêts
01:16:55très net
01:16:55en Europe
01:16:56par exemple
01:16:57il y a un truc
01:16:57que vous pouvez faire
01:16:58une expérience
01:16:58très très simple
01:16:59vous regardez
01:16:59les photos
01:17:01en noir et blanc
01:17:02de votre coin
01:17:02c'est toujours spectaculaire
01:17:04vous voyez
01:17:05la photo en noir et blanc
01:17:06il y a beaucoup moins
01:17:08de végétation
01:17:09que sur la photo
01:17:10récente
01:17:10ah bon
01:17:11mais oui
01:17:11parce qu'avant
01:17:12il y avait beaucoup
01:17:14plus d'agriculture
01:17:14d'animaux notamment
01:17:15qui broutaient
01:17:16etc
01:17:17le territoire
01:17:18était beaucoup plus
01:17:19aujourd'hui
01:17:19il y a une déprise
01:17:20agricole
01:17:20très très forte
01:17:21en Europe
01:17:21et donc la forêt
01:17:23regagne du terrain
01:17:24c'est ça que vous voulez dire
01:17:24beaucoup
01:17:24et d'ailleurs
01:17:25ça change
01:17:26certaines espèces
01:17:26par exemple
01:17:27l'irondelle
01:17:27n'est pas
01:17:27une espèce
01:17:29de forêt
01:17:30donc forcément
01:17:30ça va les faire
01:17:31diminuer aussi
01:17:32quand on spécialise
01:17:33des oiseaux
01:17:34absolument
01:17:34oui alors la seconde
01:17:36c'est sur le gaz de giste
01:17:37sur le gaz de giste
01:17:38effectivement
01:17:38la première question
01:17:39du gaz de giste
01:17:40c'est pas faut-il
01:17:41la première question
01:17:42à se poser
01:17:43c'est est-ce que
01:17:43nous en avons besoin
01:17:45première question
01:17:47alors attendez
01:17:48moi je peux vous répondre
01:17:49tout simplement
01:17:49nous importons
01:17:50aujourd'hui
01:17:51du gaz de giste
01:17:52des Etats-Unis
01:17:52donc a priori
01:17:52nous en avons besoin
01:17:53a priori
01:17:54donc la deuxième
01:17:55si on en a sur notre territoire
01:17:57pourquoi s'en priver
01:17:58on peut essayer
01:17:59d'exploiter le gaz de giste
01:18:00dans certains endroits
01:18:01le faire avec
01:18:02des politiques environnementales
01:18:04bien sûr
01:18:04qui permettent
01:18:05de ne pas faire n'importe quoi
01:18:06et de diminuer la pollution
01:18:07etc
01:18:08mais enfin vous voyez
01:18:09c'est une hypocrisie
01:18:10absolument incroyable
01:18:11et en plus ça va créer
01:18:12évidemment
01:18:13ça va jouer avec
01:18:14pour la réindustrialisation
01:18:15de la France quoi
01:18:16et pour notre autonomie
01:18:18notre souveraineté
01:18:19mais on s'empêche de le faire
01:18:20pour des raisons
01:18:20complètement débiles
01:18:21première question
01:18:22en a-t-on besoin
01:18:23si oui
01:18:24et bien on va pas s'en priver
01:18:25de l'exploiter évidemment
01:18:25mais ça c'est la logique
01:18:27vous pointez du doigt
01:18:28vraiment encore une hypocrisie
01:18:31assez lamentable
01:18:32c'est qu'on importe
01:18:33on le sait
01:18:33on le sait
01:18:34on a dit depuis la crise
01:18:35depuis 2022
01:18:36enfin Russie-Ukraine
01:18:38on importe du gaz de giste
01:18:39très cher
01:18:40et puis vous savez
01:18:41combien de pollution
01:18:42les métalliers
01:18:42qui traversent les océans
01:18:44effectivement
01:18:45mais ça on n'en parle pas
01:18:46voilà
01:18:46donc c'est bizarre
01:18:48d'avoir des ressources
01:18:49et de ne pas voulant s'en servir
01:18:50à partir du moment
01:18:51où on en a besoin
01:18:51ce studio
01:18:52enfin je pense
01:18:54qu'il a été fait
01:18:54avec beaucoup de matériaux
01:18:55pris dans la terre
01:18:57vous voyez
01:18:57les gens sont dans un univers
01:18:58alors qu'est-ce qu'on
01:18:59retourne dans la forêt quoi
01:19:00oui oui
01:19:01c'est vrai
01:19:02on fera ça
01:19:03sur un arbre
01:19:05comme ça
01:19:06avec des lampes à huile
01:19:07en guise de micro
01:19:08c'est quand même
01:19:09notre bonheur matériel
01:19:11en tout cas
01:19:11est lié à ça
01:19:12à ces extractions
01:19:13et encore une fois
01:19:14vous savez
01:19:14il y a beaucoup de carrières
01:19:16en France
01:19:17notamment dans le Cantal
01:19:19chez moi
01:19:19il y a des carrières
01:19:20de diatomites
01:19:21très belles carrières
01:19:22de pierres
01:19:22diatomites
01:19:23c'est quoi le diatomite
01:19:24c'est des micro-organismes
01:19:27qui servent à absorber
01:19:29ou à filtrer
01:19:30des éléments
01:19:30c'est très utilisé
01:19:31même dans des produits
01:19:32très écologiques
01:19:33ce que je veux dire
01:19:34c'est qu'il y a eu
01:19:35beaucoup de carrières
01:19:36à un moment donné
01:19:36elles sont exploitées
01:19:37pendant 20-30 ans
01:19:38et après
01:19:39elles reviennent
01:19:41à la nature
01:19:41ces carrières là
01:19:42vous voyez
01:19:42c'est jamais définitif
01:19:43vous voyez ce que je veux dire
01:19:44donc il y a beaucoup
01:19:45de carrières d'ailleurs
01:19:46qui sont de granulats
01:19:47près des rivières
01:19:48qui ont été transformées
01:19:49en véritable paradis
01:19:50pour les oiseaux
01:19:51utilisés aujourd'hui
01:19:52par les ornithologues
01:19:53d'accord
01:19:54qui ont fait des centres
01:19:55pour aller les observer
01:19:56et tout
01:19:56donc une carrière
01:19:57alors c'est terrible
01:19:58quand vous avez une maison
01:19:59de campagne
01:19:59et qu'on installe une carrière
01:20:00à côté de chez vous
01:20:01vous avez les boules
01:20:02je suis d'accord
01:20:03mais il faut comprendre
01:20:04que ça va durer
01:20:0520 ans peut-être
01:20:07et puis après
01:20:07ça va revenir
01:20:08à la nature
01:20:09je pense que le propriétaire
01:20:10de la maison
01:20:10ne va pas vous écouter
01:20:12là-dessus
01:20:12mais on peut comprendre
01:20:14sous le fond
01:20:14il a raison
01:20:15mais après
01:20:15il y a l'intérêt supérieur
01:20:17de l'État
01:20:17il faut qu'on ait
01:20:19des matières premières
01:20:21donc en fait
01:20:22ce que vous dites
01:20:23quelque part
01:20:24dans votre livre
01:20:24Bertrand Alliot
01:20:25revenons à la raison
01:20:26revenons à une certaine raison
01:20:28ou un certain rationalisme
01:20:30au bon sens du terme
01:20:31oui alors
01:20:32dans mon livre
01:20:32finalement
01:20:33j'explique
01:20:34de façon simple
01:20:35ce qu'est l'écologie
01:20:35en fait
01:20:36comment on peut la comprendre
01:20:36notamment face à l'environnement
01:20:38face à quelque chose
01:20:39qu'on a appelé
01:20:39le développement durable
01:20:40dont on ne parle plus du tout
01:20:41vous voyez
01:20:41j'essaye de montrer
01:20:42comment tout ça
01:20:43est arrivé chez nous
01:20:44comment ça s'est
01:20:45oui comment ça a rencontré
01:20:47du succès
01:20:48et j'essaye de décrypter
01:20:49de façon très simple
01:20:50c'est à la fois
01:20:50pour les écologistes
01:20:52qui s'étonnent parfois
01:20:53qu'on n'ait pas
01:20:54des politiques assez puissantes
01:20:55mais c'est aussi
01:20:56pour les ennemis
01:20:57de l'écologie
01:20:57ce livre
01:20:58pour comprendre un peu
01:20:59pourquoi elle a eu
01:21:00tant de puissance
01:21:00elle a gagné etc
01:21:01et pour tous les gens
01:21:03qui s'intéressent
01:21:03notamment tous les gens
01:21:04qui sont à Sciences Po
01:21:06par exemple
01:21:06c'est une espèce de
01:21:07que sais-je
01:21:07en plus flamboyant
01:21:09sur l'écologie
01:21:09vous voyez ce que je veux dire
01:21:10et avec un retour aussi
01:21:12sur à la fin
01:21:14en tout cas
01:21:14cette espèce d'analyse
01:21:15pourquoi je pense
01:21:16qu'elle va perdre en puissance
01:21:17mais je ne suis pas le seul
01:21:18à le dire finalement
01:21:19et qu'on va revenir
01:21:20à des choses plus raisonnables
01:21:21et vous croyez
01:21:21qu'on va écouter
01:21:22un écolo traître ?
01:21:23bien sûr
01:21:24est-ce qu'il se repend
01:21:25de temps en temps
01:21:25cet écolo traître ?
01:21:27bah écoutez
01:21:27non je ne me repends plus
01:21:28là c'est terminé
01:21:29j'ai eu trop de malheur
01:21:30pour me repentir
01:21:31non non
01:21:32j'assume d'être
01:21:33vous persistez
01:21:34vous signez
01:21:34oui alors par contre
01:21:35ce qui est fascinant
01:21:36c'est ça André
01:21:37c'est qu'un profil
01:21:38comme le mien
01:21:38qui vient du sérail
01:21:39ben oui en plus
01:21:40c'est ce que je veux dire
01:21:41il n'y en a quasiment pas
01:21:43et ça c'est pas tout à fait normal
01:21:45c'est-à-dire qu'il devrait
01:21:46y avoir des gens
01:21:46qui ont eu le même
01:21:48genre de parcours
01:21:49que moi
01:21:49qui rejoignent un peu
01:21:52cette critique
01:21:53de ce qui est devenu
01:21:54l'écologie
01:21:54ça existe dans certains pays
01:21:56Schellenberger
01:21:57par exemple aux Etats-Unis
01:22:00il y en a aussi
01:22:01un ou deux
01:22:01en Angleterre
01:22:03mais très très peu en France
01:22:04et j'attends
01:22:05qu'on me rejoigne
01:22:06vous savez
01:22:07je suis porte-parole
01:22:07d'une association
01:22:08qui s'appelle
01:22:08Action Ecologie aussi
01:22:09et donc on essaye
01:22:11d'avoir un discours
01:22:11un peu différent
01:22:12et voilà
01:22:14mais écoutez
01:22:15en tout cas
01:22:16c'est bien d'avoir
01:22:17des gens du sérail
01:22:17comme vous dites
01:22:18parce que simplement
01:22:19ils savent
01:22:20ce dont ils parlent
01:22:20donc lisez le bouquin
01:22:21de Nathan Alliot
01:22:22vraiment lisez-le
01:22:23comprendre l'incroyable
01:22:24écologie
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01:22:30pour ramener l'église
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01:22:34de Chantal Delsol
01:22:35que nous aimons beaucoup
01:22:36que je vais recevoir
01:22:37dans les prochains jours
01:22:38d'ailleurs
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