- 10/06/2025
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
00:00:06Nous sommes en guerre.
00:00:07Je suis ici, le fait qu'il y a ses 18 ans aujourd'hui.
00:00:09Il a fallu qu'une racaille de merde vienne lui enlever la vie.
00:00:13C'est la France d'aujourd'hui, j'espère qu'elle changera un jour.
00:00:16Parce que ça ne peut plus dire ça, il faut que ça s'arrête.
00:00:18Ça y est, la colonne du pèlerinage de Chartres est élancée.
00:00:21Des éoliennes provoquent l'inquiétude d'un éleveur pour ses chèvres.
00:00:25J'ai découvert une verticalité, une manière d'adorer, de prier.
00:00:28Avant l'arrivée de ces éoliennes, on n'avait pas de problème.
00:00:30L'arrestation de la flottille humanitaire menée par Greta Thunberg et Rima Hassan.
00:00:34Et l'année dernière, à partir d'avril, on a eu une baisse de production.
00:00:37Les autorités israéliennes ont fait savoir qu'elles allaient intervenir pour intercepter notre bateau.
00:00:41How dare you !
00:00:42Nous sommes en guerre.
00:00:44Oui, nous sommes en guerre, mais il y a des moments où effectivement la paix s'installe.
00:00:48On va en parler.
00:00:49Et la paix s'est installée à Chartres.
00:00:53Ce week-end, la fin du pèlerinage Paris-Chartres.
00:00:56Le 43ème pèlerinage.
00:00:59Il a rassemblé plus de 20 000 personnes.
00:01:02Eh bien, vous savez, au moment où on ne parle que de la violence, que des dégrations, que des tabassages,
00:01:07que d'une France qui s'effrite, eh bien, voilà.
00:01:10On a vu, j'y étais, moi, hier, et j'ai vu une autre France aussi qui existe, qui est là.
00:01:16On peut penser ce qu'on veut des cathodradis.
00:01:18On peut penser ce qu'on veut de la tradition, de la religion.
00:01:21Mais quelque chose se passe là, on va en parler avec Jean-Pierre Maugendre.
00:01:26Ce pèlerinage de Chartres qu'a tellement merveilleusement célébré Charles Péguy, autre marcheur.
00:01:34On va en parler.
00:01:35Et puis, on va parler effectivement des éoliennes ensuite.
00:01:37Des éoliennes, quand on voit que des troupeaux d'animaux, notamment de chèvres, sont décimés par des éoliennes.
00:01:42Oui, ce n'est pas une fake news.
00:01:44Ce n'est pas un complotisme.
00:01:47Quelque chose se passe, et on en parlera avec la sénatrice de l'heure et avec l'agriculteur, avec Jean-Philippe Bourbois.
00:01:54Et puis, ce qui s'est passé avec cette flottille, la flotte, la flotte, pardon, la flotte de la liberté, la freedom,
00:02:01avec Rima Hassan et Greta Sonberg et la fin des, je dirais, de quoi ?
00:02:09De quelque chose qui pourrait, qui a sa légitimité, mais qui s'est transformée en une impression de com raté et dommage.
00:02:17On va en parler, et puis on va parler aussi du père de Benoît.
00:02:21Du père de Benoît, dont le fils a été poignardé, et qui lui, non seulement ne tend pas la troisième joue,
00:02:29mais ne fait pas d'éloge du criminel.
00:02:33Et en seconde partie, nous allons recevoir, justement, au propos de la violence et de tout le reste,
00:02:39l'avocat Thibaut de Montbrial.
00:02:42Thibaut de Montbrial, qui fera l'état des lieux.
00:02:44Il y a un état des lieux, mais pour le moment, on va commencer par, justement,
00:02:49ce qui se passe quand quelque chose est plus élevé et monte vers les cimes.
00:02:54Je n'aime pas la blanquette de Vaud.
00:02:58Je n'aime pas la blanquette de Vaud.
00:03:01Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:03Ainsi, nous naviguons vers votre cathédrale, de loin en loin, sur nage, un chapelet de meules,
00:03:10rondes comme des tours opulentes et seules, comme un rang de château sur la barque amirale.
00:03:16De quoi s'agit-il ? De Chartres.
00:03:18On en parle tout de suite.
00:03:20Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:03:23Le fait du jour.
00:03:24Chartres sonne, Chartres t'appelles,
00:03:28Noir au nez, ô Christ le roi.
00:03:33Chartres sonne, Chartres t'appelles, oui.
00:03:36Pèlerinage de Chartres.
00:03:38Pèlerinage de Chartres,
00:03:41qu'est-ce qui se passe qui fait qu'en 1983,
00:03:46on va en parler avec Jean-Pierre Maugendre,
00:03:49directeur général de Renaissance catholique,
00:03:51pèlerin depuis 1983,
00:03:54a été organisé effectivement ce pèlerinage
00:03:57et en 1983, donc il y a 42 ans,
00:04:01il y avait 500 personnes.
00:04:04Aujourd'hui, aujourd'hui, ils étaient 19 000,
00:04:08hier encore,
00:04:11autour de la cathédrale et à la grande messe du dimanche.
00:04:16Je rappelle qu'en 2019, ils étaient 10 000,
00:04:18en 2023, 16 000, 18 000, 19 000.
00:04:21À l'heure où on parle de déchristianisation,
00:04:24à l'heure où l'on parle où c'est fini,
00:04:26personne ne s'intéresse plus à la religion,
00:04:29en tout cas à certaines religions,
00:04:32eh bien apparemment, là, il se passe quelque chose.
00:04:34Moi, j'ai été hier, ce qui m'a vraiment frappé,
00:04:37en dehors de toute, je dirais, de tout parti pris,
00:04:41c'est la jeunesse.
00:04:44Il y avait quand même des milliers de l'âge moyen,
00:04:47quoi, d'hommes, de femmes, de jeunes, de garçons,
00:04:50de filles, évidemment, d'enfants.
00:04:52La moyenne était quoi ? 20 ans, 22 ans, 23 ans ?
00:04:55Pardon ?
00:04:56La moyenne était à 20 ans, effectivement.
00:04:57La moyenne était à 20 ans, voilà,
00:04:59me dit Jean-Pierre Maujandre.
00:05:01Alors, justement, et puis ce défilé
00:05:04de toutes les régions de France,
00:05:06d'Amérique du Sud, d'Europe, d'Angleterre,
00:05:11d'Amérique des États-Unis,
00:05:12il y a même eu une demande d'un mariage
00:05:14devant le parvis de la cathédrale.
00:05:17Alors, Jean-Pierre Maujandre,
00:05:18vous êtes directeur général de Renaissance catholique,
00:05:20et vous avez été, encore une fois,
00:05:23l'un des premiers pèlerins,
00:05:25enfin, le premier pèlerinage de 1943.
00:05:27Mais auparavant, évidemment,
00:05:29il y avait eu d'autres pèlerins
00:05:31qui avaient fait, eux, dans leur coin,
00:05:34seul, ou presque seul,
00:05:35et notamment Charles Péguy.
00:05:38Et je voudrais juste citer
00:05:40cette merveilleuse prière de Péguy
00:05:48qui dit « Ceci, un homme de chez nous
00:05:50a fait jaillir, a fait ici jaillir, pardon,
00:05:53depuis le ras du sol jusqu'au pied de la croix,
00:05:56plus haut que de tous les saints,
00:05:57plus haut que de tous les lois,
00:05:58la flèche irréprochable qui ne peut faillir.
00:06:01C'est la pierre sans tâche et la pierre sans faute,
00:06:04la plus haute oraison qu'on ait jamais portée,
00:06:06la plus droite raison qu'on ait jamais jetée,
00:06:08et vers un ciel sans bord,
00:06:10la ligne la plus haute. »
00:06:12Péguy.
00:06:12Péguy qui dit toujours aussi,
00:06:14je dis « Il faut voir ce que l'on voit,
00:06:15il ne s'agit pas d'en parler. »
00:06:17Jean-Pierre Maugendre,
00:06:18alors justement,
00:06:20qu'est-ce que c'est que ce pèlerinage ?
00:06:21D'abord, qui a eu l'idée ?
00:06:22Enfin, comment ça s'est organisé, ce pèlerinage ?
00:06:25Alors, originellement,
00:06:27ce pèlerinage est une création
00:06:31d'un organisme qui existait
00:06:33qui s'appelle le Centre Henri et André Charlier.
00:06:36Henri et André Charlier,
00:06:37ce sont deux convertis du XXe siècle.
00:06:40Il y en a un qui est devenu directeur d'école,
00:06:42l'école de Maslac,
00:06:43et l'autre qui était à la fois musicien,
00:06:47et sculpteur.
00:06:49D'accord.
00:06:49Et donc, dans le cadre de cette association,
00:06:53un certain nombre de personnes ont été très marquées
00:06:56par deux événements.
00:06:57D'abord, le pèlerinage de Shestokova,
00:06:59en Pologne,
00:07:01puisque en fait, ce pèlerinage,
00:07:03tous les ans,
00:07:04rassemblait des centaines de milliers de personnes
00:07:06pour aller prier,
00:07:08la Vierge de Shestokova,
00:07:10et pour prier aussi,
00:07:12pour que la Pologne soit débarrassée
00:07:14du fléau du communisme.
00:07:16Voilà.
00:07:16Donc, un pèlerinage qui avait été initié,
00:07:19en particulier par le cardinal Wiginski,
00:07:21qui avait organisé une neuvaine de prières
00:07:25de 1957 à 1966,
00:07:28sans soucire du baptême de la Pologne,
00:07:30qui intervient en 966.
00:07:33D'accord.
00:07:33Ça, c'est l'aspiration,
00:07:35vous direz, principale, quoi.
00:07:38Voilà.
00:07:38C'est vouloir transposer en France
00:07:43ce grand pèlerinage populaire.
00:07:46Donc, il s'agit de marcher,
00:07:48alors,
00:07:48qu'on rappelait,
00:07:49justement,
00:07:50pour les auditeurs.
00:07:52Moi-même,
00:07:52je n'étais pas au courant des détails,
00:07:55mais ce qu'on savait,
00:07:56c'est qu'on marche de Paris,
00:07:58depuis l'église Saint-Sulpice,
00:08:00c'est bien ça,
00:08:01jusqu'à la cathédrale de Chartres.
00:08:03Voilà.
00:08:03Alors, historiquement,
00:08:05c'était depuis Notre-Dame de Paris
00:08:07jusqu'à Notre-Dame de Chartres.
00:08:10Oui.
00:08:10Comme il n'a pas été possible
00:08:12de rentrer dans la cathédrale
00:08:12de Notre-Dame de Paris,
00:08:14cette année,
00:08:15ça s'est passé à Saint-Sulpice.
00:08:16Mais le pèlerinage historique,
00:08:18celui qu'a fait Péguy,
00:08:19c'est Notre-Dame de Paris,
00:08:20Notre-Dame de Chartres.
00:08:22D'accord.
00:08:22Donc, première intuition,
00:08:23c'est le pèlerinage de Chesstokovar.
00:08:25D'accord.
00:08:26Et puis, deuxième intuition,
00:08:27c'est l'interpellation
00:08:29du pape Jean-Paul II au Bourget.
00:08:31France, fille aînée de l'église,
00:08:34qu'as-tu fait des promesses
00:08:35de ton baptême ?
00:08:36Voilà.
00:08:36Le Saint-Père,
00:08:37il interpelle les Français.
00:08:39Et donc,
00:08:40ce pèlerinage,
00:08:41dès l'origine,
00:08:42est un pèlerinage marial,
00:08:45est un pèlerinage exigeant,
00:08:48puisque les 110 kilomètres
00:08:50en trois jours,
00:08:50ça n'est quand même pas rien.
00:08:52Oui,
00:08:52c'est 110 kilomètres
00:08:53en deux jours et demi,
00:08:54véritablement.
00:08:55C'est ça ?
00:08:55Oui.
00:08:56Oui.
00:08:57Puisqu'en fait,
00:08:58la dernière demi-journée,
00:09:00comme la messe est à 15 heures,
00:09:02les gens sont déjà arrivés.
00:09:04Et puis,
00:09:04avec également cette idée,
00:09:06et c'est pour ça que l'association
00:09:07qui porte ce pèlerinage,
00:09:09aujourd'hui,
00:09:10s'appelle Notre-Dame de Chrétienté.
00:09:11C'est l'aspiration,
00:09:14c'est la réponse,
00:09:15un élément de réponse
00:09:16à la question du pape.
00:09:18Ce n'est pas un christianisme
00:09:19éthéré,
00:09:20voilà,
00:09:20c'est un christianisme
00:09:22qui cherche à s'incarner
00:09:23dans ce que l'on a appelé
00:09:25la chrétienté,
00:09:26et qui,
00:09:27en fait,
00:09:27était le fait
00:09:29que la religion catholique
00:09:31informait,
00:09:32au sens philosophique du terme,
00:09:34les institutions du pays.
00:09:36Voilà,
00:09:36c'est ce à quoi,
00:09:37c'est ce pour quoi
00:09:38priaient les Polonais,
00:09:39et c'est ce que les fondateurs
00:09:41du pèlerinage,
00:09:42autour de Rémi Fontaine,
00:09:44Jean-Madi Rand,
00:09:45dont Gérard Calvé,
00:09:46ont cherché à mettre en œuvre.
00:09:48Donc,
00:09:48c'est pour ça
00:09:49qu'on appelle aussi,
00:09:51comment dirais-je,
00:09:52un pèlerinage traditionnel
00:09:54de chrétienté,
00:09:55parce que le mot traditionnel
00:09:57joue aussi un rôle
00:09:58non négligeable.
00:09:59Voilà,
00:10:00alors,
00:10:00il y a une volonté historique
00:10:02de se positionner,
00:10:04comme ça avait été le cas
00:10:05pour le pèlerinage
00:10:06de Shostokova,
00:10:07dans l'histoire longue
00:10:09de la France.
00:10:10Voilà,
00:10:10la France,
00:10:11elle ne commence pas
00:10:12en 1789,
00:10:13elle ne commence pas plus
00:10:15en 1981.
00:10:17Voilà,
00:10:17nous sommes les héritiers
00:10:19d'une histoire longue,
00:10:20et depuis ses origines,
00:10:23le pèlerinage cherche
00:10:24à renouer
00:10:25avec cette histoire longue,
00:10:27à la fois dans le choix
00:10:28des thèmes qui sont donnés,
00:10:30et puis également
00:10:30dans la fidélité
00:10:32à la liturgie
00:10:33immémoriale,
00:10:35traditionnelle
00:10:36de l'Église,
00:10:37qui nous relie
00:10:38à l'histoire longue
00:10:39de l'Église
00:10:39et de notre pays.
00:10:40C'est pour ça
00:10:41qu'on vous appelle
00:10:41les cathodradis.
00:10:43Alors,
00:10:43certains pour s'en réjouir,
00:10:45d'autres pour le déplorer,
00:10:47mais au-delà,
00:10:47effectivement,
00:10:48de la polémique
00:10:49ou des polémiques
00:10:50dont on pourra reparler,
00:10:51on fera d'ailleurs
00:10:52quelques émissions là-dessus,
00:10:53justement,
00:10:54sur les visions
00:10:55de la chrétienté
00:10:56et de l'Église
00:10:57aujourd'hui.
00:10:58Jean-Pierre Mojandre,
00:10:59ce qui est quand même frappant,
00:11:00c'est quand on voit
00:11:01les chiffres
00:11:03qui disent
00:11:03que,
00:11:04deux choses d'ailleurs,
00:11:06d'abord,
00:11:06encore une fois,
00:11:07vous étiez 500
00:11:08en 1983
00:11:09ou 300
00:11:10ou 400,
00:11:10vous nous en direz,
00:11:12et vous étiez
00:11:1320 000,
00:11:1419 000
00:11:15en 2025,
00:11:17à l'âge
00:11:17où on dit
00:11:17que la déchirétisation
00:11:19est pratiquement achevée,
00:11:21et puis autre chose
00:11:22aussi,
00:11:22un rappel,
00:11:23je dirais les baptêmes,
00:11:24là,
00:11:24c'est pas lié
00:11:24à Chartres
00:11:25et au pédrinage,
00:11:26mais quand même,
00:11:27en 2025,
00:11:2910 384
00:11:31adultes
00:11:32ont reçu,
00:11:32recevront,
00:11:33dont 4 000
00:11:34en 18 et 25 ans,
00:11:35recevront le baptême
00:11:36en France,
00:11:37c'est-à-dire,
00:11:37c'est plus 45%
00:11:39par rapport à l'année
00:11:39dernière en 2024.
00:11:41Qu'est-ce que ça vous dit,
00:11:42ça,
00:11:43Jean-Pierre Mojandre ?
00:11:44Alors,
00:11:44ça me dit deux choses,
00:11:45ça me dit d'abord
00:11:46que ce pèlerinage,
00:11:49la manière dont il est organisé,
00:11:51c'est une réponse
00:11:52aux besoins
00:11:53de la nature humaine,
00:11:54je crois qu'il y a
00:11:55dans la nature humaine
00:11:56un besoin de beauté,
00:11:58un besoin de transcendance,
00:12:00un besoin de mystère,
00:12:02un besoin de certitude,
00:12:04voilà,
00:12:04et tout ça,
00:12:06on est un peu
00:12:06dans l'ADN
00:12:07de ce pèlerinage,
00:12:10et il apporte
00:12:10des certitudes,
00:12:11et puis également,
00:12:12j'ai oublié
00:12:13une aspiration,
00:12:14c'est la question
00:12:14de l'exigence,
00:12:16voilà.
00:12:16On a cru peut-être
00:12:17trop facilement
00:12:18que convertirait les gens
00:12:20par la facilité,
00:12:23la banalisation
00:12:24et l'horizontalité.
00:12:26Eh bien,
00:12:26je crois que le pèlerinage
00:12:28de chrétienté,
00:12:29il témoigne,
00:12:30eh bien,
00:12:30de ce que la nature humaine
00:12:31aspire à autre chose
00:12:33et que le pèlerinage
00:12:34est en mesure
00:12:35de le donner.
00:12:36Et puis,
00:12:36par rapport à ce que
00:12:37vous évoquez
00:12:38sur la question des baptêmes,
00:12:40il ne faut pas perdre
00:12:41de vue
00:12:41que les chiffres
00:12:42que vous avez évoqués
00:12:43correspondent à la réalité,
00:12:46sont bien sûr
00:12:47des signes encourageants,
00:12:49mais ils ne viennent pas
00:12:50compenser
00:12:51l'effondrement considérable
00:12:53des baptêmes
00:12:53à la naissance.
00:12:55C'est-à-dire que
00:12:56ces baptêmes adultes
00:12:57sont en forte progression,
00:13:00mais je rappelle
00:13:02qu'il y a 60 ans,
00:13:03on devait être
00:13:04sur un taux de baptême
00:13:05à la naissance
00:13:05de 95% des enfants,
00:13:07c'était l'ordre
00:13:08de grandeur, quoi.
00:13:09Aujourd'hui,
00:13:10on n'en est plus
00:13:10du tout là
00:13:11et le nombre
00:13:13de baptisés
00:13:14continue à décroître
00:13:15parce que ces
00:13:1610 000 baptêmes
00:13:18d'adultes
00:13:19ne viennent pas
00:13:20compenser
00:13:20les centaines
00:13:21de milliers
00:13:21de baptêmes
00:13:23d'enfants
00:13:23qui avaient lieu
00:13:24autrefois
00:13:25et qui n'ont plus
00:13:26lieu aujourd'hui.
00:13:27Mais justement,
00:13:28on va continuer
00:13:29d'en parler,
00:13:30Jean-Pierre Maugendre,
00:13:31avec vous
00:13:31pendant quelques minutes
00:13:33après cette petite pause,
00:13:35on va poser la question
00:13:36au fond,
00:13:37que signifie
00:13:38aujourd'hui
00:13:39la foi,
00:13:40la croyance,
00:13:41je parle évidemment
00:13:42de la croyance chrétienne,
00:13:44la croyance catholique,
00:13:45que signifie en tout cas
00:13:46la croyance aujourd'hui
00:13:47dans un monde
00:13:48bouleversé,
00:13:50diffracté,
00:13:51archipélisé,
00:13:52et je parle évidemment
00:13:52de la France,
00:13:53mais pas seulement.
00:13:54On se retrouve
00:13:55après cette petite pause,
00:13:57à tout de suite.
00:13:57Et nous sommes
00:14:05plus que jamais
00:14:05avec Jean-Pierre Maugendre,
00:14:07je rappelle que
00:14:08Jean-Pierre Maugendre
00:14:09est directeur
00:14:10de l'association
00:14:10Renaissance catholique,
00:14:11et on parle
00:14:12de cette chose,
00:14:13de ce phénomène,
00:14:15de, je dirais,
00:14:16oui, un phénomène,
00:14:17pour parler
00:14:18comme un mécréant,
00:14:19un phénomène
00:14:19de société,
00:14:20mais c'est beaucoup
00:14:21plus que ça,
00:14:22qui est le PNH
00:14:23de Chartres.
00:14:23Encore une fois,
00:14:24c'est la première fois
00:14:24que j'y allais,
00:14:25j'étais très très frappé
00:14:27par ce qui se passe,
00:14:27par 25 000 personnes,
00:14:30des jeunes,
00:14:31mais vraiment
00:14:31énormément de jeunes
00:14:33en majorité,
00:14:34et bien voilà,
00:14:35là, il n'y a ni casse,
00:14:36ni problème,
00:14:38ni rien.
00:14:39Ça se passe,
00:14:40en tout cas,
00:14:40dans une espèce
00:14:41de douceur
00:14:42qui est quand même
00:14:44à signaler.
00:14:45Jean-Pierre Maugendre,
00:14:46aujourd'hui,
00:14:46vous disiez justement
00:14:47qu'il y a beaucoup
00:14:48de facilités,
00:14:49qu'il fallait aller
00:14:49vers l'exigence.
00:14:51Sans parler
00:14:52d'un retour ou pas,
00:14:53qu'est-ce qu'il fait
00:14:54aujourd'hui
00:14:55dans une société
00:14:56comme la nôtre,
00:14:57qu'on retrouve
00:14:58cette espèce
00:14:58d'exigence
00:14:59et cette espèce
00:15:00de, je dirais,
00:15:01de transcendance
00:15:02et pas de cette
00:15:03horizontalité,
00:15:05je dirais,
00:15:05presque d'effondrement.
00:15:07C'est peut-être
00:15:08excessif,
00:15:09mais pas tellement
00:15:11que ça.
00:15:12Mais je crois
00:15:12parce que,
00:15:13alors on peut penser
00:15:15à Saint-Augustin,
00:15:16voilà,
00:15:16le pape est un religieux
00:15:18de Saint-Augustin.
00:15:19Saint-Augustin nous dit
00:15:20« Vous nous avez fait
00:15:21pour vous,
00:15:22oh mon Dieu,
00:15:23et notre cœur
00:15:23est inquiet
00:15:24tant qu'il ne repose
00:15:25pas en vous. »
00:15:27Eh bien,
00:15:27je crois aujourd'hui
00:15:28que la société moderne,
00:15:29qui est une société
00:15:30qui a rejeté Dieu,
00:15:32elle ne répond pas
00:15:33aux grandes questions
00:15:35que tout le monde
00:15:36se pose,
00:15:37les hommes,
00:15:38les femmes,
00:15:38les vieux,
00:15:39les jeunes,
00:15:40etc.
00:15:40qui suis-je ?
00:15:42Pourquoi est-ce que
00:15:43j'existe ?
00:15:44Que se passera-t-il
00:15:45après ma mort ?
00:15:47Bon,
00:15:47et ces questions,
00:15:49elles sont inhérentes
00:15:50à la nature humaine
00:15:51et la religion catholique
00:15:54en particulier
00:15:55à ces questions,
00:15:56elle apporte des réponses
00:15:57qui sont des réponses
00:15:59claires
00:15:59et les gens,
00:16:00après ce que l'on a appelé
00:16:02l'apologie
00:16:03ou le développement
00:16:04des maîtres du soupçon,
00:16:06aujourd'hui,
00:16:07les gens ont besoin
00:16:07de certitude
00:16:08de manière à pouvoir
00:16:10guider leur vie,
00:16:12orienter leur vie
00:16:13et puis autant
00:16:14qu'il est possible
00:16:16ici-bas
00:16:17être aussi heureux
00:16:18qu'il est possible.
00:16:19Et pour cela,
00:16:20on a besoin de cadres.
00:16:22Oui, c'est vrai,
00:16:23c'est vrai,
00:16:23mais attendez,
00:16:24les millions et les dizaines
00:16:25de millions de laïcs
00:16:26qui ne sont pas forcément
00:16:28voués aux gémonies
00:16:30de l'enfer
00:16:31et qui cherchent des valeurs
00:16:32et qui se pâtent
00:16:33pour des valeurs,
00:16:34peut-être pas spécialement
00:16:36catholiques,
00:16:37mais en tout cas
00:16:38des valeurs,
00:16:39des valeurs d'humanité,
00:16:40des valeurs de justice
00:16:42et des valeurs de fond
00:16:44et qui se retrouvent
00:16:45très dépourvus
00:16:47quand l'abysse
00:16:48des extrémismes
00:16:49et des intégrismes
00:16:50fut venu.
00:16:51Alors,
00:16:52eux,
00:16:52ils font quoi ?
00:16:53Il faut qu'ils...
00:16:53Il n'y a...
00:16:54Je veux dire,
00:16:55à côté de la religion catholique,
00:16:56est-ce que,
00:16:57pour vous,
00:16:58vous êtes catholique traditionnel,
00:17:00est-ce qu'il ne peut pas
00:17:01y avoir des valeurs
00:17:02qui se posent
00:17:03et s'imposent ?
00:17:04Alors,
00:17:05les valeurs,
00:17:06les valeurs,
00:17:07je crois,
00:17:08elles sont
00:17:08au fond du cœur
00:17:10de chacun d'entre nous
00:17:11parce qu'il existe,
00:17:13alors,
00:17:13ce que l'on a appelé
00:17:14le décalogue.
00:17:17Nous croyons
00:17:18que Dieu,
00:17:19il a gravé
00:17:20au fond du cœur
00:17:21de chacun d'entre nous
00:17:22ce que l'on appelle
00:17:23la loi naturelle,
00:17:24c'est-à-dire
00:17:25que le fait
00:17:25de voler,
00:17:26ce n'est pas bien,
00:17:27le fait que de tuer,
00:17:29ce n'est pas bien,
00:17:30le fait que de mentir,
00:17:31ce n'est pas bien,
00:17:32le fait que de tromper
00:17:33sa femme,
00:17:33ce n'est pas bien,
00:17:34et bien ça,
00:17:35c'est au fond du cœur
00:17:36de chaque homme
00:17:37et je pense que chaque homme
00:17:39le sait,
00:17:41cherche la vérité
00:17:42et puis après,
00:17:43en fonction des événements
00:17:44de la vie,
00:17:45la trouve,
00:17:47l'approche,
00:17:48la recherche,
00:17:49mais je crois que c'est
00:17:50de la nature de l'homme
00:17:51de la rechercher.
00:17:51En tout cas,
00:17:52Jean-Pierre Maugendre,
00:17:53effectivement,
00:17:53je ne sais pas
00:17:54si c'est au fond du cœur
00:17:55de chaque homme
00:17:55eu égard à ce qu'on voit
00:17:56aujourd'hui,
00:17:57même si le commandement
00:17:58est là.
00:17:59En tout cas,
00:18:00ce qui est certain,
00:18:01c'est que ce pèlerinage
00:18:02de Chartres
00:18:03montre qu'il existe
00:18:04d'autres Frances
00:18:06que celles dont on parle
00:18:07du matin au soir
00:18:08dans les médias
00:18:09et que ça fait plaisir
00:18:11de voir qu'il y a
00:18:12d'autres Frances
00:18:13qui ne sont pas
00:18:13uniquement vouées
00:18:14à la haine,
00:18:16qui ne sont pas
00:18:16vouées à la destruction,
00:18:18qui ne sont pas vouées
00:18:19et évidemment que ça existe
00:18:20et évidemment que ça existe
00:18:22pas seulement à...
00:18:23pas seulement
00:18:24à Chartres,
00:18:26mais aussi à Chartres,
00:18:28il faut le dire.
00:18:29Et en tout cas,
00:18:30j'enjoins
00:18:30à tous
00:18:31les personnes
00:18:32de regarder
00:18:33ce qui s'est passé
00:18:34et de méditer cela
00:18:36parce qu'effectivement,
00:18:37il faut de l'exigence
00:18:38et il faut la part
00:18:39la plus haute.
00:18:39Merci Jean-Pierre Moujandre.
00:18:42Sud Radio André Bercoff
00:18:43Bercoff dans tous ses états
00:18:47s'abalance pas mal
00:18:48sur Sud Radio.
00:18:49Oui, vive le vent,
00:18:59vive le vent,
00:19:00vive le vent.
00:19:00Alors c'est formidable le vent.
00:19:02Qu'est-ce qu'on aime le vent
00:19:03quand il souffle ?
00:19:04Mais qu'est-ce qu'on aime aussi ?
00:19:06Il paraît que c'était ça
00:19:08qui allait faire
00:19:08que notre avenir allait changer,
00:19:10notre avenir radioélectricité
00:19:12pour rien,
00:19:13grâce aux éoliennes.
00:19:14Car le vent souffle
00:19:15les éoliennes.
00:19:16Sauf que,
00:19:16sauf que,
00:19:17sauf que,
00:19:17et on le sait depuis des années,
00:19:19sauf que le vent
00:19:20ne souffle pas
00:19:20des matins au soir.
00:19:21Que les éoliennes,
00:19:22donc,
00:19:22ce sont des intermittentes.
00:19:25Et comment voulez-vous
00:19:25ravitailler une nation,
00:19:27un pays,
00:19:27un continent,
00:19:28un monde
00:19:28avec des intermittents ?
00:19:30Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:19:32Et qu'est-ce qu'il y a eu
00:19:32alors récemment ?
00:19:33Pourquoi on en parle aujourd'hui ?
00:19:35Eh bien,
00:19:35c'est très simple.
00:19:36Il s'est passé
00:19:37à Vendugy-sur-Écaillon
00:19:39dans le Nord,
00:19:41des éleveurs
00:19:43ont vu leur troupeau
00:19:43décimé
00:19:44à quelques mois
00:19:45sans raison apparente.
00:19:47Alors,
00:19:47sans raison apparente,
00:19:48ils ont cherché
00:19:49Jean-Philippe Bourgois
00:19:50et puis,
00:19:51voilà,
00:19:52vous êtes
00:19:52agriculteur,
00:19:55vous avez la chèvre
00:19:56et des caillons,
00:19:57vous fournissez
00:19:57Rungis,
00:19:59des grands enseignes,
00:20:00des crémiers,
00:20:01des restaurateurs
00:20:02parisiennes.
00:20:03Et puis,
00:20:03qu'est-ce qui s'est passé ?
00:20:05Eh bien,
00:20:05à partir de
00:20:06avril 2024,
00:20:09la production a baissé,
00:20:10on n'a pas bien compris
00:20:11ce qui se passait.
00:20:12Et puis,
00:20:13à partir de juillet,
00:20:15août 2024,
00:20:16on a perdu 33 chèvres
00:20:17l'été.
00:20:18Et on ne comprenait pas.
00:20:19Sur un troupeau de combien ?
00:20:20Sur un troupeau de 200.
00:20:22En clair,
00:20:23entre août dernier
00:20:25et aujourd'hui,
00:20:26j'ai perdu 150 chèvres
00:20:27mortes sur la chèvrerie
00:20:28et 5 boucs.
00:20:30Vous savez,
00:20:31faire mourir des boucs
00:20:31sur une ferme,
00:20:32il faut déjà être très fort.
00:20:34Donc,
00:20:34on a cherché,
00:20:35on a cherché l'aliment,
00:20:35on a cherché l'eau,
00:20:36on a cherché les foins,
00:20:38on a tout cherché.
00:20:39Et puis,
00:20:39à un moment,
00:20:41à force de chercher,
00:20:42j'ai pris
00:20:42ma responsabilité,
00:20:44j'ai pris
00:20:447 chèvres de chez moi,
00:20:46je les ai mis à 15 kilomètres,
00:20:47puis les chèvres
00:20:48qui ne faisaient plus de lait
00:20:48chez moi,
00:20:49ont refait du lait ailleurs.
00:20:50Alors là,
00:20:51mon vétérinaire
00:20:51est compréhensible.
00:20:51De façon absolue,
00:20:53systématique.
00:20:54Même alimentation,
00:20:55même eau,
00:20:55tout pareil,
00:20:56même ration,
00:20:57et les chèvres se sont mis
00:20:57à faire du lait.
00:20:58Alors là,
00:20:58je me suis posé quand même
00:20:59des questions.
00:21:00Et c'est comme ça,
00:21:01forcé de constater
00:21:02qu'en regroupant
00:21:03tout ce qui s'était passé,
00:21:04on s'est aperçu
00:21:04que fin 2023,
00:21:06début 2024,
00:21:06il y a des éoliennes
00:21:07qui sont arrivées
00:21:07et que depuis ce temps-là,
00:21:10les chèvres
00:21:10ne produisaient plus de lait
00:21:11et en fin de compte,
00:21:12on s'est surtout aperçu
00:21:12qu'on avait des courants
00:21:13vagabonds
00:21:14dans les abreuvoirs.
00:21:15C'est-à-dire que
00:21:16quand vous prenez
00:21:16un multimètre,
00:21:17l'électricien,
00:21:18et que vous mettez
00:21:18une sonde dans la paille
00:21:19et une sonde dans l'eau,
00:21:19vous avez 0,5 volts.
00:21:21Alors pour des personnes,
00:21:22ils vont dire
00:21:220,5 volts,
00:21:23c'est rien,
00:21:24mais pour une chèvre
00:21:25qui a 4 pattes,
00:21:26qui met ses 4 pattes
00:21:27sans ses chaussures,
00:21:28sans ses chaussettes,
00:21:29directement sur la paille,
00:21:30c'est énorme.
00:21:31Ça veut dire
00:21:31que tout le courant
00:21:32quand elle boit de l'eau
00:21:33traverse son corps.
00:21:34Et ça,
00:21:35vous avez combien ?
00:21:36Deux éoliennes ?
00:21:36Non, 11 éoliennes.
00:21:3711 éoliennes, d'accord.
00:21:38Qui se sont installées
00:21:39là en 3-4 mois de temps,
00:21:42sachant qu'il y en avait
00:21:42déjà 7.
00:21:44C'est fou,
00:21:45vous avez perdu 130 bêtes.
00:21:47138 chèvres.
00:21:48138 chèvres.
00:21:49Et qui sont mortes
00:21:50très rapidement.
00:21:51On s'est aperçu
00:21:51qu'en fin de compte,
00:21:52elles ne buvaient plus d'eau,
00:21:52nos chèvres.
00:21:53Au lieu de boire d'hîtes,
00:21:53elles buvaient 2 litres et demi
00:21:54par jour.
00:21:56Et alors,
00:21:56vous avez fait donc le lien,
00:21:58vous avez appelé votre...
00:22:00Vous avez appelé
00:22:02le vétérinaire,
00:22:03on vous a constaté.
00:22:04Et le lien a été fait...
00:22:05Non, le lien n'est pas fait.
00:22:06Parce qu'aujourd'hui,
00:22:07je n'ai pas de preuves.
00:22:08Moi, je vous dis,
00:22:08forcez de constater
00:22:10que depuis que les éoliennes
00:22:11sont arrivées,
00:22:11voilà ce qui m'arrive.
00:22:13Et c'est ce que je propose
00:22:14aux deux sociétés d'éoliennes.
00:22:16J'ai dit,
00:22:16les éoliennes ne tournant pas
00:22:17100%,
00:22:18on le sait tous,
00:22:19c'est très facile
00:22:20de couper les éoliennes
00:22:21pendant 3-4 jours
00:22:22au niveau du compteur EDF
00:22:23pour ne pas qu'il y ait
00:22:24de courant qui circule
00:22:25et de contrôler
00:22:26si je n'ai pas de courant vagabond.
00:22:28Moi, je veux simplement
00:22:28contrôler.
00:22:29Vous vous demandez
00:22:31à contrôler
00:22:32et ils l'ont furusé
00:22:33jusqu'à présent ?
00:22:34On va les rencontrer
00:22:35début juillet,
00:22:36donc on en saura plus.
00:22:37Mais pour l'instant,
00:22:38ils me disent,
00:22:38non, ce n'est pas nous,
00:22:39on ne comprend pas.
00:22:39Vous voyez ce que je veux dire,
00:22:40le discours habituel.
00:22:41Parce que des éleveurs comme moi,
00:22:42j'en connais aujourd'hui 15-20.
00:22:44Qui ont eu les mêmes problèmes ?
00:22:45Bien sûr.
00:22:46Dans tous les départements français.
00:22:47On n'est pas les seuls aujourd'hui.
00:22:49Incroyable.
00:22:50Christina Pluchet,
00:22:51bonjour, madame.
00:22:51Bonjour.
00:22:52Vous êtes sénatrice de l'heure
00:22:53et vous êtes vous-même agricultrice.
00:22:55Alors, qu'est-ce qui se passe
00:22:56de ce point de vue ?
00:22:57Est-ce que vous voyez un peu
00:22:58peut-être le tableau
00:23:00et d'ailleurs même
00:23:00au niveau national ?
00:23:01Ces problèmes sont là.
00:23:03Qu'est-ce que vous avez constaté
00:23:04vous-même ?
00:23:05Écoutez, je crois que ça,
00:23:06c'est un sujet
00:23:06qui ne date pas d'hier.
00:23:08C'est clair.
00:23:09Ça fait 30 ans
00:23:10qu'il y a différents cas.
00:23:12Là, aujourd'hui,
00:23:12ce sont sur des chèvres.
00:23:13Parce que les éoliennes,
00:23:14ça a commencé il y a 30 ans ?
00:23:16Pas 30 ans quand même,
00:23:17moins que ça.
00:23:18Il y a eu des premiers mâts peut-être.
00:23:20Enfin, en tout cas,
00:23:21c'est un sujet
00:23:21sur l'électromagnétisme
00:23:23en fait aujourd'hui.
00:23:24D'accord.
00:23:24Mais c'est vrai que,
00:23:26en tout cas,
00:23:27ces dernières années,
00:23:28toutes ces énergies renouvelables
00:23:29se sont développées
00:23:30de façon verticale,
00:23:32de façon complètement anarchique
00:23:33dans la ruralité exclusivement.
00:23:36Sans prendre compte,
00:23:38effectivement,
00:23:39sans tenir compte
00:23:40des effets
00:23:41effectivement
00:23:41sur l'élevage
00:23:43de l'électromagnétisme
00:23:45aujourd'hui.
00:23:46Alors, il y a eu
00:23:46quelques études
00:23:47qui ont été faites
00:23:48dans ce sens-là
00:23:49et qui mettent en avant
00:23:51le fait qu'il y a
00:23:52un problème
00:23:52sur la santé animale
00:23:53mais qui disent aussi
00:23:56qu'il faut approfondir
00:23:57les recherches.
00:23:59Il n'y a pas eu
00:23:59jusqu'à présent
00:24:00une étude
00:24:01qui a montré
00:24:01le lien,
00:24:02je dirais,
00:24:03une corrélation
00:24:04entre effectivement
00:24:05le mal-être animal,
00:24:07enfin ce qui se passe
00:24:07ou la mort
00:24:08d'un chèvre ou autre
00:24:09et la présence
00:24:11d'éoliennes
00:24:11à proximité.
00:24:12Non, on voit
00:24:13effectivement
00:24:13le nombre de cas
00:24:15en tout cas
00:24:16augmente,
00:24:16enfin le nombre
00:24:17de problématiques
00:24:18qu'on a
00:24:18dans les élevages
00:24:18augmente
00:24:19depuis que ce développement
00:24:20se fait de façon
00:24:21complètement anarchique.
00:24:22Vous voyez,
00:24:22on ne prend pas en compte
00:24:23aujourd'hui effectivement
00:24:24dans les études
00:24:25environnementales
00:24:27de la présence
00:24:27d'élevage.
00:24:29On rapproche
00:24:30de plus en plus
00:24:30les mâts
00:24:31si vous voulez
00:24:32aussi des maisons.
00:24:33Enfin tout ça
00:24:34est un réel problème.
00:24:36C'est pour ça
00:24:36que moi je me suis
00:24:37permis tout de suite
00:24:38parce que j'ai été
00:24:39sollicitée par votre fille
00:24:40et puis sensibilisée
00:24:42forcément par cette problématique
00:24:43parce que je suis
00:24:44agricultrice aussi
00:24:45avec mon mari
00:24:45donc je suis montée
00:24:48au créneau
00:24:48je me suis un petit peu
00:24:49penchée sur le sujet
00:24:50et j'écris à la ministre
00:24:52de l'agriculture
00:24:53Annie Gennevar
00:24:53qui j'en suis sûre
00:24:55sera très réceptive
00:24:56pour lui demander
00:24:58effectivement
00:24:58d'approfondir
00:24:59aujourd'hui
00:24:59les experts le disent
00:25:00eux-mêmes
00:25:00d'approfondir les études
00:25:02mais aussi
00:25:03d'avoir des études
00:25:03qui soient faites
00:25:04par des gens
00:25:05qui soient indépendants
00:25:08Il vaut mieux
00:25:09c'est clair
00:25:10Mais ça c'est un vrai sujet aussi
00:25:12il faut qu'il soit libre
00:25:14de toute pression extérieure
00:25:15ce qui n'est pas forcément
00:25:16le cas aujourd'hui
00:25:17Et d'un certain nombre
00:25:18de lobbies
00:25:18d'ailleurs dans tous les domaines
00:25:19qui fonctionnent
00:25:20avec beaucoup
00:25:21beaucoup d'efficacité
00:25:22Exactement
00:25:23Mais dites-moi
00:25:23l'agriculteur que vous êtes
00:25:24Jean-Philippe Bourgois
00:25:25est-ce que vous avez vu
00:25:27avec d'autres agriculteurs
00:25:28est-ce qu'il y a eu
00:25:29quand même concertation
00:25:30pour se dire
00:25:30écoutez posons le problème
00:25:32que vous ne soyez pas
00:25:32seul à poser le problème
00:25:34et que les agriculteurs
00:25:35en France
00:25:36bon on ne va pas parler
00:25:37du problème
00:25:37de l'agriculture en France
00:25:39on sait ce qui se passe
00:25:40et on sait
00:25:40et d'ailleurs
00:25:41de façon
00:25:42à titre personnel
00:25:44je trouve hallucinant
00:25:45que la France
00:25:45qui est un des plus grands
00:25:46pays agricoles du monde
00:25:47soit obligée
00:25:49d'importer la moitié
00:25:50de...
00:25:51Bon on ne va pas
00:25:51revenir là-dessus
00:25:52parce qu'on pourrait
00:25:53passer des heures là-dessus
00:25:54mais est-ce qu'il y a eu
00:25:55une concertation
00:25:56avec d'autres agriculteurs ?
00:25:58Donc on a téléphoné
00:26:00à pas mal d'agriculteurs
00:26:01pour avoir leur avis
00:26:02certains à chaque fois
00:26:04qu'ils ont voulu
00:26:05on va dire
00:26:05attaquer les éoliennes
00:26:06c'est des procédures
00:26:07qui durent 8, 10, 12, 13 ans
00:26:10vous voyez ce que je veux dire ?
00:26:11Très compliqué
00:26:12très cher
00:26:12sachant qu'on perd de l'argent
00:26:13tous les jours
00:26:14moi je n'ai pas voulu
00:26:15rentrer dans ce débat là
00:26:16parce que je n'ai pas le temps
00:26:17et puis moralement
00:26:18c'est très compliqué
00:26:19j'ai déjà essayé
00:26:20de résoudre le problème
00:26:21c'est-à-dire qu'en fin de compte
00:26:21aujourd'hui
00:26:22nous par exemple
00:26:23on a avant de communiquer
00:26:25vous voyez par exemple
00:26:25avec vous
00:26:25on a d'abord essayé
00:26:26de résoudre le problème
00:26:27depuis 6 mois
00:26:27c'est-à-dire qu'un jour
00:26:28il y a une personne âgée
00:26:29qui m'a dit
00:26:30mais tu devrais mettre
00:26:30des bassines d'eau
00:26:31au lieu d'utiliser la brevoire
00:26:32mettre des bassines d'eau
00:26:33et mettre de la menthe dans l'eau
00:26:34un truc complètement fou
00:26:36alors pourquoi la menthe ?
00:26:37si moi je vous donne un verre
00:26:38avec du chlore ou de la jambelle
00:26:39vous n'allez pas trop aimer
00:26:40et donc si je vous mets
00:26:41une petite goutte de citron
00:26:42l'eau va tout de suite mieux passer
00:26:44vous voyez ce que je veux dire ?
00:26:45et bien la chèvre là
00:26:45elle dans sa mémoire
00:26:46elle a toujours pensé
00:26:47ça fait 6 mois qu'elle pense
00:26:49qu'elle se prend un petit coup de jus
00:26:50quand elle boit de l'eau
00:26:50donc elle ne voulait plus boire d'eau
00:26:51et donc on a mis une bassine d'eau
00:26:53avec que de l'eau
00:26:54puis une bassine d'eau
00:26:55avec un petit peu de menthe
00:26:56et elles se sont remises
00:26:56à consommer de l'eau
00:26:57et donc aujourd'hui
00:26:58les chefs sont passés
00:27:00de 2,8 litres d'eau
00:27:01à 9,7 litres d'eau
00:27:02et donc à refonduler
00:27:03donc maintenant que ça va mieux
00:27:04mais je n'ai pas résolu mon problème
00:27:05j'ai toujours du courant
00:27:06vagabond dans mes abreuvoir
00:27:07mais j'ai résolu mon problème
00:27:09donc j'ai dit maintenant
00:27:09je vais communiquer
00:27:10et il y a plein d'agriculteurs
00:27:11qui me disent
00:27:11merci merci Jean-Philippe
00:27:12parce que tu essaies
00:27:13de faire bouger les choses
00:27:14eux ils n'en peuvent plus
00:27:15parce que vous voyez ce que je veux dire
00:27:16c'est-à-dire qu'en fait
00:27:18vous n'utilisez plus d'abreuvoir
00:27:20vous utilisez bassines
00:27:21et on remplit de l'eau
00:27:22dans les bassines
00:27:23comme vous arrosiez
00:27:24votre jardin
00:27:24avec un jet d'eau
00:27:25vous voyez exactement pareil
00:27:26ça veut dire que l'eau du réseau
00:27:27n'est plus en contact
00:27:28avec l'eau de la bassine
00:27:30et alors par contre
00:27:31c'est une grosse contrainte
00:27:31parce qu'on remplit
00:27:325-6 fois par jour quoi
00:27:33bien sûr
00:27:34toutes les bassines partout quoi
00:27:35avec de la menthe
00:27:36alors on a eu la chance aussi
00:27:37dans cette belle histoire
00:27:38enfin dans cette histoire
00:27:39un peu dramatique
00:27:39mais dans cette histoire
00:27:40c'est qu'on a une usine
00:27:44on va vous aider
00:27:44on va vous donner une palette de menthe
00:27:46ils vont donner une palette de menthe
00:27:47et là demain
00:27:47il arrive une deuxième palette de menthe
00:27:49pour nous aider
00:27:50à alimenter nos chèvres
00:27:51comme quoi ça c'est formidable
00:27:53non mais ce que vous êtes en train de dire
00:27:54parce que quand on
00:27:55quand on essaie de voir
00:27:56quand on essaie d'innover
00:27:57quand on essaie en tout cas
00:27:58de se bagarrer
00:27:59et de trouver des solutions
00:28:00vous voyez il faut inventer
00:28:02on court tourne
00:28:03et on des chemins de traverse
00:28:04mais madame la sénatrice quand même
00:28:06qu'est-ce qui fait qu'il y a
00:28:10cette espèce de laisser faire
00:28:12on dit oui il y a des problèmes
00:28:13mais bon bah écoutez
00:28:14on continue comme avant
00:28:15regardez le budget
00:28:17qui va être alloué aux éoliennes
00:28:18et aux énergies renouvelables
00:28:20alors qu'on sait aujourd'hui
00:28:21et vous l'avez dit
00:28:22hors antenne
00:28:23quel est aujourd'hui
00:28:24le taux de pollution
00:28:26des autres énergies
00:28:28y compris le nucléaire et autres
00:28:30bah écoutez
00:28:31aujourd'hui je pense
00:28:32qu'il y a un peu
00:28:33oui d'idéologie
00:28:33qui s'installe
00:28:34parfois au sein de
00:28:36même au sein de nos ministères
00:28:38il faut le dire
00:28:39ce qui pose
00:28:41ce qui pose vraiment problème
00:28:42parce que
00:28:43beaucoup de choix aujourd'hui
00:28:44politiques sont souvent faits
00:28:46sans étude d'impact
00:28:47là on a le cas
00:28:49vous voyez
00:28:49sur
00:28:50sur
00:28:51sur ce problème d'élevage
00:28:53qu'on a aujourd'hui
00:28:54de monsieur Bourgois
00:28:55c'est en quelque sorte
00:28:59peut-être une alerte
00:29:00vous savez
00:29:00les animaux
00:29:01des récepteurs sensoriels
00:29:02qui sont hyper développés
00:29:03beaucoup plus développés
00:29:05que nous
00:29:0510 à 20 fois plus développés
00:29:07donc vous voyez
00:29:08tout ce développement
00:29:10qui n'est pas mesuré
00:29:12je pense
00:29:13qu'il peut aussi
00:29:15avoir un impact
00:29:16aussi sur la santé
00:29:17parce que
00:29:18s'il y a un problème
00:29:19sur la santé animale
00:29:19c'est pas sans conséquence
00:29:20sur la santé humaine
00:29:21de toute évidence
00:29:22nous on perçoit les choses
00:29:24de façon moindre
00:29:25mais non
00:29:25je pense que tout ça
00:29:26c'est
00:29:26voilà
00:29:27c'est une forme d'idéologie
00:29:29assez dangereuse aujourd'hui
00:29:30coûteuse
00:29:30effectivement
00:29:31alors même qu'on n'a pas
00:29:32de complexe à avoir
00:29:33aujourd'hui
00:29:34on a un mixte
00:29:35électrique
00:29:36qui était à 95%
00:29:37décarboné
00:29:38j'ai envie de vous dire
00:29:40une pause s'impose
00:29:40surtout qu'effectivement
00:29:42vous connaissez
00:29:43comme moi
00:29:44la situation financière
00:29:46de l'état
00:29:46donc je pense
00:29:47qu'il est temps
00:29:48aujourd'hui
00:29:49de flécher l'argent public
00:29:50là où il y a des priorités
00:29:52la sécurité
00:29:53la justice
00:29:54l'école
00:29:54la santé
00:29:55ça ce sont vraiment
00:29:56des priorités aujourd'hui
00:29:57et sur les énergies renouvelables
00:29:59une pause s'impose
00:30:00certes
00:30:01une pause s'impose
00:30:02mais je crois que vraiment
00:30:03peut-être qu'il faut
00:30:04encore aller faire
00:30:04personnellement
00:30:05il faut aller encore
00:30:06un peu plus loin
00:30:07parce qu'il n'y a pas
00:30:08que les bêtes
00:30:08qui sont touchées
00:30:09par ces énergies renouvelables
00:30:11quand on voit
00:30:12que du point de vue
00:30:13d'électricité
00:30:14le prix étant celui
00:30:15qu'il est
00:30:16qui a quadruplé encore
00:30:17et pourquoi
00:30:18bon on ne va pas
00:30:18revenir là-dessus
00:30:19mais surtout
00:30:20surtout surtout
00:30:21on voit très très bien
00:30:22que quand il n'y a pas de vent
00:30:23ou quand il n'y a pas de soleil
00:30:25on fait quoi ?
00:30:26et bien on
00:30:26on arrête tout
00:30:28et on fournit en gaz
00:30:30et en pétrole
00:30:31c'est ce qui est ça
00:30:32le n'importe quoi
00:30:33donc il faut poser la question
00:30:35au fond
00:30:36et vous pouvez arrêter
00:30:37moi je crois
00:30:37vraiment le délire
00:30:38et quand vous revenez à ça
00:30:40je crois que
00:30:41avec vos agriculteurs
00:30:42vous voyez ce que vous avez fait
00:30:43avec la passine d'eau de menthe
00:30:44c'est
00:30:44non mais
00:30:45voilà une initiative
00:30:47formidable
00:30:48mais après ça
00:30:49que les agriculteurs
00:30:50j'espère
00:30:51enfin mettre
00:30:51dans leur
00:30:52je veux dire
00:30:54pour poser la question
00:30:55mais vraiment
00:30:56poser la question
00:30:57vous savez
00:30:57je ne veux pas vous donner
00:30:58l'union fait la force
00:30:59il n'y a que ça
00:31:00qui joue aujourd'hui
00:31:01et la pression
00:31:01qui joue aujourd'hui
00:31:02et vous allez
00:31:03faire une campagne
00:31:05auprès du Sénat
00:31:05enfin de vos collègues
00:31:06etc.
00:31:07là-dessus
00:31:07écoutez oui
00:31:09à l'heure du budget
00:31:10oui moi j'essaie
00:31:11en tout cas
00:31:12d'ouvrir les yeux
00:31:13à un certain nombre
00:31:14de parlementaires
00:31:15sur cette problématique
00:31:15voilà
00:31:16il y a eu aussi
00:31:18un rapport assez alarmant
00:31:19aujourd'hui
00:31:20pour appuyer
00:31:21aujourd'hui nos propos
00:31:22c'est un rapport d'EDF
00:31:24qui vient de mettre en avant
00:31:25c'était en février
00:31:26c'est resté un peu sous silence
00:31:28mais le fait qu'aujourd'hui
00:31:29toute cette injection
00:31:32dans notre réseau électrique
00:31:33vous savez
00:31:33d'énergie renouvelable
00:31:35impose à notre réseau
00:31:37beaucoup de variations
00:31:38et donc ça induit
00:31:42un problème effectivement
00:31:43donc
00:31:44de sécurité électrique
00:31:46et de fonctionnement
00:31:48aussi
00:31:48aujourd'hui une centrale nucléaire
00:31:51vous voyez
00:31:52on est obligé
00:31:52elle ne fonctionne plus
00:31:53à 100% de leur capacité
00:31:54parce qu'il y a un excédent
00:31:55d'énergie renouvelable
00:31:56ce qui fait qu'elles sont obligées
00:31:57de faire du start and stop
00:31:59en permanence
00:32:00non mais on les ferme
00:32:01de temps en temps
00:32:01pour laisser fonctionner
00:32:03les énergies renouvelables
00:32:03sauf qu'aujourd'hui
00:32:04aujourd'hui c'est problématique
00:32:05même en termes de sûreté nucléaire
00:32:07à terme
00:32:08et donc vous voyez
00:32:09l'idéologie
00:32:10va
00:32:11contrecard
00:32:13va au-delà
00:32:13effectivement de cette problématique
00:32:15en tout cas
00:32:15n'en tient pas compte
00:32:16et ça c'est un vrai sujet
00:32:18aujourd'hui
00:32:18il faut ouvrir les yeux
00:32:19l'idéologie tue les chèvres
00:32:20et l'idéologie
00:32:21fragmente les humains
00:32:23ce qui est aussi
00:32:24aussi important
00:32:25alors pour le moment
00:32:27pour finir
00:32:27juste Jean-Philippe
00:32:29vous attendez
00:32:30vous attendez quoi
00:32:31en fait
00:32:32soit du gouvernement
00:32:34soit des autorités
00:32:35vous attendez quoi
00:32:36alors par rapport
00:32:37à ce message
00:32:38c'est aussi nous
00:32:39on attend
00:32:39en passant
00:32:40sur les radios
00:32:42c'est aussi d'informer
00:32:43les jeunes agriculteurs
00:32:43d'être vigilants
00:32:44parce qu'il y a
00:32:45beaucoup de jeunes
00:32:45s'installent sans savoir
00:32:46ces problèmes là
00:32:47et ça c'est hyper important
00:32:48de leur dire
00:32:49attention ça peut arriver
00:32:50il y a même des agriculteurs
00:32:51qui mettent une éolienne
00:32:52sur le terrain
00:32:53par raison financière
00:32:54vous voyez ce que je veux dire
00:32:54il faut financer le remboursement
00:32:55sans savoir les dangers
00:32:57donc ça c'est important
00:32:58au-delà de ça
00:32:59j'aimerais bien que
00:32:59les politiques prennent conscience
00:33:01et approfondissent les études
00:33:03et puis dernier point
00:33:04que là
00:33:05par rapport à mon cas
00:33:06que les deux sociétés d'éoliennes
00:33:07viennent constater
00:33:09et raisonnablement
00:33:10disent
00:33:10ok on arrête
00:33:11on regarde
00:33:12et on va voir
00:33:12on va voir si c'est nous
00:33:13si c'est pas nous
00:33:14et qu'ils acceptent
00:33:15et ils ont peur en fin de compte
00:33:16parce qu'ils se disent
00:33:16si jamais c'est nous
00:33:17ça peut faire jurisprudence
00:33:18et là ça fait peur à tout le monde
00:33:19et oui
00:33:20ça fera jurisprudence
00:33:22vous voyez ce que je veux dire
00:33:22et là pour l'instant
00:33:24il n'y a personne
00:33:24qui a gagné
00:33:24à cause de ça
00:33:25écoutez on va suivre
00:33:27et vous nous tiendrez au courant
00:33:28en tout cas
00:33:28mais vous voyez
00:33:29ça vaut la peine
00:33:29de communiquer
00:33:30de temps en temps
00:33:30merci Jean-Philippe Bourgois
00:33:32et merci Christina Pluchet
00:33:33Sud Radio
00:33:35Bercov
00:33:35dans tous ses états
00:33:36André
00:33:39vous souvenez-vous
00:33:41du vent à la française
00:33:42ah le vent à la française
00:33:43c'est mon vent préféré
00:33:44on reste dans le thème
00:33:46du sujet précédent n'est-ce pas
00:33:47à l'occasion de la fête des pères
00:33:48cette semaine
00:33:49et toute la journée
00:33:50dans chaque émission
00:33:50sur Sud Radio
00:33:51nous vous offrons
00:33:52un bracelet
00:33:52de la collection lettres
00:33:53de la marque
00:33:54levent à la française.com
00:33:55finition dorée
00:33:57confectionnée à la main
00:33:58en France
00:33:59pour participer
00:34:00c'est simple
00:34:01vous appelez le 0 826 300 300
00:34:03l'un de vous sera choisi
00:34:03au tirage au sort
00:34:04et nous annoncerons
00:34:05le gagnant
00:34:06durant l'émission
00:34:06restez bien à l'écoute
00:34:07de Sud Radio
00:34:08à vous de jouer
00:34:08Sud Radio
00:34:10Bercov
00:34:11dans tous ses états
00:34:12il s'appelait Benoît
00:34:33il s'appelait Benoît
00:34:35il se serait fait voler
00:34:38sa casquette
00:34:39quelques jours
00:34:40avant le drame
00:34:41quel drame ?
00:34:42et bien
00:34:43le jeune homme
00:34:43avait réussi
00:34:44à trouver son voleur
00:34:45qui lui aurait fixé
00:34:47un rendez-vous
00:34:49dans une rue de Dax
00:34:51oui
00:34:51s'il s'agit de Dax
00:34:52la ville de Dax
00:34:53dans les Landes
00:34:54et le voleur
00:34:57lui a fixé un rendez-vous
00:34:58et quand il est arrivé
00:35:00Benoît
00:35:00sur le rendez-vous
00:35:01le suspect
00:35:02déjà connu
00:35:03des services de police
00:35:04a sorti un couteau
00:35:06et a assainé
00:35:07cinq coups
00:35:07à Benoît
00:35:08en pleine poitrine
00:35:09voilà
00:35:10il est mort
00:35:11il est mort
00:35:12Benoît
00:35:13il est mort
00:35:13donc
00:35:14il avait 18 ans
00:35:15et son père
00:35:18a parlé
00:35:19a parlé
00:35:20au moment de
00:35:21justement
00:35:22d'un moment
00:35:23de rendre un hommage
00:35:24un dernier hommage
00:35:25à Benoît
00:35:26devant 600 personnes
00:35:27et voici
00:35:28c'est un discours
00:35:29que l'on entend
00:35:31assez peu
00:35:32vous voyez
00:35:32c'est pas un discours
00:35:33de
00:35:33vous n'aurez pas
00:35:35Amen
00:35:35c'est pas un discours
00:35:36de
00:35:37Imagine
00:35:39de John Lennon
00:35:40c'est pas
00:35:40de petites bougies
00:35:42c'est pas
00:35:42des petites fleurs
00:35:44c'est pas
00:35:45des marches
00:35:46blanches
00:35:47et puis
00:35:48s'en vont
00:35:49écouter
00:35:50le père de Benoît
00:35:51je dis ce que je pense
00:35:53de toute façon
00:35:53je l'ai toujours fait
00:35:54comme ça dans ma vie
00:35:54et j'assume
00:35:55le tuer
00:35:58il est enterré
00:35:58dans un champ
00:35:59comme un animal sauvage
00:36:00car il ne veut pas
00:36:03il ne veut rien
00:36:04il ne se dit pas
00:36:05c'est un lâche
00:36:06comme je disais à Benoît
00:36:07quand on échange
00:36:08un différent
00:36:09on le fait avec les mains nues
00:36:10comme un homme
00:36:11c'est ça les hommes courageux
00:36:13et Benoît était courageux
00:36:14les types
00:36:15qui se battent
00:36:16avec un couteau
00:36:17une arme à feu
00:36:18une arme blanche
00:36:18pour moi
00:36:19si on ne lâche
00:36:20ils ne valent rien
00:36:21c'est des moins que rien
00:36:22ils ne devraient même pas naître
00:36:23on aurait stérilisé
00:36:27leur mère
00:36:27ces gens là
00:36:28et s'ils avaient envie
00:36:30on devrait les tuer
00:36:31sur le champ
00:36:32pourtant
00:36:35je ne m'appelle pas
00:36:36la haine du tout
00:36:36c'est fait
00:36:37ce n'est pas du tout
00:36:38mon état d'esprit
00:36:39au contraire
00:36:40j'espère juste
00:36:41de croiser ses complices
00:36:43ou de leur meurtrier
00:36:44parce que j'ai leur tête
00:36:47j'ai leur photo
00:36:48si j'ai le malheur
00:36:50de les croiser
00:36:51croyez-moi
00:36:51je vais leur faire
00:36:54la misère
00:36:54la misère
00:36:57je vais leur faire
00:36:57donc en France
00:36:58on accueille
00:36:59il faut des réfugiés
00:37:00ils sont hébergés
00:37:01nourris
00:37:01et appris
00:37:02tuent aux enfants
00:37:03voilà
00:37:04donc c'est la France
00:37:05d'aujourd'hui
00:37:05j'espère qu'elle changera
00:37:07un jour
00:37:07parce que ça ne peut plus
00:37:08durer ça
00:37:09il faut que ça s'arrête
00:37:10voilà
00:37:10aujourd'hui
00:37:11il allait avoir 18 ans
00:37:12et se réjouissait
00:37:13de fêter ses 18 ans
00:37:15aujourd'hui
00:37:15avec ses copains
00:37:15il a fallu
00:37:17qu'une racaille de merde
00:37:18vienne lui enlever la vie
00:37:20voilà
00:37:22voilà
00:37:23écoutez
00:37:23un père
00:37:24un père qui parle
00:37:25on se rappelle
00:37:25de Patrick Jardin
00:37:26après le Bataclan
00:37:27sa fille
00:37:27était morte
00:37:28dans la fusillade
00:37:29dans le massacre du Bataclan
00:37:31voilà
00:37:31alors on dit
00:37:33oui
00:37:33ils sont violents
00:37:34mais non
00:37:35mais non
00:37:35ils devraient comprendre
00:37:36accepter
00:37:37ça ne le fera pas revenir
00:37:40ça ne la fera pas revenir
00:37:42et bien non
00:37:43et bien non
00:37:43il y a des personnes
00:37:44vous savez
00:37:45il faut le dire
00:37:47et juste
00:37:47je voudrais ajouter ceci
00:37:49vous savez que
00:37:49ce matin
00:37:50hier
00:37:51un collégien
00:37:53a blessé gravement
00:37:54une surveillante au couteau
00:37:55les élèves ont été confinés
00:37:56cette surveillante
00:37:58et bien
00:37:58elle est morte
00:37:59elle est morte
00:37:59là il y a une heure
00:38:01voilà
00:38:02massacrée
00:38:02encore une fois
00:38:03à coup de couteau
00:38:04parce que
00:38:05les gendarmes étaient venus
00:38:06aux avoirs du collège
00:38:08pour fouiller
00:38:09et bien voilà
00:38:10elle est morte
00:38:11elle avait 31 ans
00:38:12cette surveillante
00:38:13et je rappellerai simplement
00:38:14ce qu'a dit
00:38:15dans une interview
00:38:16le président de la république
00:38:18Emmanuel Macron
00:38:19il l'a dit
00:38:19à aujourd'hui en France
00:38:21certains préfèrent
00:38:23pendant ce temps là
00:38:23brainwasher
00:38:25donc brainwasher
00:38:26c'est à dire
00:38:26se laver le cerveau
00:38:27sur l'invasion du pays
00:38:28et les derniers
00:38:29faits divers
00:38:30les derniers faits divers
00:38:31évidemment
00:38:32c'est beaucoup plus important
00:38:33évidemment de s'occuper
00:38:34des océans
00:38:35des profondeurs marines
00:38:36du corail
00:38:37et de tout cela
00:38:38monsieur le président
00:38:39le reste c'est les faits divers
00:38:41qu'est-ce que vous voulez
00:38:42ben voilà
00:38:42ils se sont trouvés
00:38:43au mauvais moment
00:38:44au mauvais endroit
00:38:44écoutez
00:38:46nos comments
00:38:48mais dites-nous
00:38:48toujours ce que vous en pensez
00:38:50d'intéressant non ?
00:38:51alors
00:38:54sécurité
00:38:55ou sentiment
00:38:56d'insécurité
00:38:58vous vous rappelez
00:38:59le célèbre
00:39:01Eric Dupond-Moretti
00:39:02quand il était
00:39:03garde des Sceaux
00:39:04j'ai écouté
00:39:05de quoi vous parlez
00:39:06et bien justement
00:39:08on va parler un peu
00:39:09de cela
00:39:09avec Thibaut de Montbrial
00:39:10bonjour
00:39:11vous êtes avocat
00:39:13vous êtes président
00:39:14du centre de réflexion
00:39:15sur la sécurité intérieure
00:39:17qui vient de fêter
00:39:18ses 10 ans
00:39:19donc l'âge de la maturité
00:39:21pour un centre
00:39:22et justement
00:39:23justement
00:39:24on va en parler
00:39:25et ça devient
00:39:26vous savez
00:39:27des fois on a l'impression
00:39:28de se dire
00:39:29mais ça suffit
00:39:30parce que nous
00:39:31bon c'est la radio
00:39:32c'est l'émission etc
00:39:33on parle notamment
00:39:35de l'actualité
00:39:35mais surtout
00:39:36on parle de
00:39:37ce qui est devenu
00:39:38je ne sais pas si on l'appelait
00:39:40fait divers
00:39:40fait de société
00:39:41mais c'est totalement
00:39:42au-delà de ça
00:39:43c'est devenu
00:39:44une dimension quotidienne
00:39:46ce matin
00:39:47ce matin
00:39:48un élève
00:39:49a été arrêté
00:39:50après avoir
00:39:52poignardé
00:39:52une surveillante
00:39:53avec un couteau
00:39:54pendant une fouille
00:39:54des sacs
00:39:55menée par les gendarmes
00:39:56aux abords du collège
00:39:57Françoise Dolto
00:39:58à Nogent
00:39:59en Haute-Marne
00:40:00donc fouille des sacs
00:40:01couteau
00:40:02et bien
00:40:02il a eu le temps
00:40:03l'élève
00:40:05de poignarder
00:40:06la surveillante
00:40:08elle était âgée
00:40:08de 31 ans
00:40:09elle s'appelait
00:40:11Mélanie
00:40:11parce qu'elle vient
00:40:12de mourir
00:40:12là on a appris
00:40:13de la suite
00:40:14de ses blessures
00:40:15dans la matinée
00:40:16et on ne va pas parler
00:40:17justement de Benoît
00:40:18dont le père a dit
00:40:19ce qu'il pensait
00:40:20vous avez écouté ça
00:40:21il y a quelques minutes
00:40:22Benoît aussi
00:40:23lardé de coups de couteau
00:40:25le couteau devient
00:40:26vraiment
00:40:26l'arme incontournable
00:40:29apparemment
00:40:30et Thibaut de Montbril
00:40:31à l'au-delà de tout ça
00:40:32on pourrait appeler
00:40:34depuis la France
00:40:34orange mécanique
00:40:35depuis des années
00:40:36et peut-être
00:40:38depuis que
00:40:38et même avant
00:40:39que vous ayez fondé
00:40:40ce centre
00:40:40bon il y a toujours
00:40:41eu des meurtres
00:40:41il y a toujours
00:40:42eu des agressions
00:40:43la violence
00:40:44il y a 3000 ans
00:40:45on ne va pas
00:40:46on ne va pas
00:40:47dater cela
00:40:47mais cette insécurité
00:40:49aujourd'hui
00:40:50elle a quand même
00:40:51elle est qualitativement
00:40:52différente
00:40:53je crois
00:40:53d'abord
00:40:54vous me permettrez
00:40:55de dire mon émotion
00:40:56pour la mort
00:40:58de cette jeune femme
00:40:5931 ans
00:41:00Mélanie
00:41:00c'est quelque chose
00:41:02qui dépasse l'entendement
00:41:03et on en est là
00:41:05on en est là
00:41:07André Bercoff
00:41:07alors
00:41:08bien sûr
00:41:10il faut essayer
00:41:11dans l'analyse
00:41:11de prendre de la hauteur
00:41:12mais il ne faut jamais oublier
00:41:13que quand on parle
00:41:14de toutes ces agressions
00:41:15de toute cette violence
00:41:16ça concerne
00:41:18une somme
00:41:19la somme
00:41:19de destins individuels
00:41:21et de familles
00:41:22de familles
00:41:22de destins individuels
00:41:24et de familles
00:41:24de gens qui sont
00:41:26meurtris dans leur chair
00:41:27ou qui sont tués
00:41:28avec tous les dégâts
00:41:30le désastre familial
00:41:31que cela représente
00:41:32alors
00:41:33la question que vous me posez
00:41:34c'est
00:41:35est-ce qu'il s'agit
00:41:36de faits divers
00:41:37comme notre président
00:41:38de la république
00:41:39a encore estimé
00:41:40devoir le dire
00:41:40ce week-end
00:41:41ou est-ce qu'il s'agit
00:41:42de quelque chose
00:41:43de plus grave
00:41:44c'est évidemment
00:41:46quelque chose
00:41:46de plus grave
00:41:47il y a une tendance
00:41:47qui est une tendance
00:41:49qui date
00:41:49il y a 10-15 ans
00:41:50avec une augmentation
00:41:53de plus en plus rapide
00:41:55c'est à dire que
00:41:56nous avons aujourd'hui
00:41:57en France
00:41:57des faits de violence
00:41:59toujours plus graves
00:42:01de plus haute intensité
00:42:02pour des motifs
00:42:03toujours plus futiles
00:42:04c'est à dire que
00:42:05la violence commence plus tôt
00:42:06et elle est plus aiguë
00:42:09songez que
00:42:09les chiffres du ministère
00:42:11de l'intérieur
00:42:11sur l'année 2024
00:42:12nous indiquent
00:42:14qu'il y a eu
00:42:1410 400 attaques
00:42:16au couteau
00:42:16je vous ai fait le calcul
00:42:17ça fait 28 attaques
00:42:19par jour
00:42:1928 attaques par jour
00:42:21dans notre pays
00:42:21ces dernières 48 heures
00:42:24il y a eu plusieurs attaques
00:42:25au couteau
00:42:25il y a un joueur de football
00:42:26professionnel de Montpellier
00:42:27qui a été attaqué au couteau
00:42:28pendant ses vacances
00:42:29il y a des
00:42:30il y a l'adjoint
00:42:31l'adjoint d'un maire
00:42:33vous voyez
00:42:33c'est terrible
00:42:35je ne me souviens même plus
00:42:36où
00:42:36tellement
00:42:37tellement ça arrive
00:42:38régulièrement
00:42:39donc là où je veux en venir
00:42:41André Bercoff
00:42:41c'est que
00:42:42c'est une erreur
00:42:45considérable
00:42:47d'analyse
00:42:48de restreindre
00:42:49ces actes
00:42:51à des faits
00:42:52à des faits divers
00:42:53pourquoi ?
00:42:54parce que
00:42:54vous y avez fait allusion
00:42:55dans votre question
00:42:55la violence
00:42:57elle est consubstantielle
00:42:57à l'homme
00:42:58et dans toute société
00:42:59il y aura toujours
00:43:00un reliquat de violence
00:43:01c'est ce qu'on appelle
00:43:03les faits divers
00:43:03donc il faut tout faire
00:43:05à la fois sur le plan culturel
00:43:06et sur le plan sécuritaire
00:43:07pour minimiser au maximum
00:43:09ces éruptions de violence
00:43:11mais
00:43:11on n'aura évidemment
00:43:13jamais une société
00:43:13zéro violence
00:43:14par contre
00:43:14ce qu'on est en train de devenir
00:43:16et en réalité
00:43:17ce qu'on est déjà devenu
00:43:18j'ai été un des premiers
00:43:19à utiliser le terme
00:43:20d'ensauvagement
00:43:21et celui de sud-américanisation
00:43:23depuis 4 ou 5 ans
00:43:25c'est
00:43:26nous sommes en train
00:43:26de devenir
00:43:27une société
00:43:29où la violence
00:43:30devient le mode
00:43:32de régulation du conflit
00:43:33devient le mode
00:43:35de l'expression
00:43:36de la frustration
00:43:37c'est à dire que
00:43:38aujourd'hui
00:43:39pour un oui
00:43:40ou pour un non
00:43:40pour un regard
00:43:41pour
00:43:42une queue de poisson
00:43:44en voiture
00:43:45je tue
00:43:45alors
00:43:47c'est plus vicieux que ça
00:43:48c'est pas je tue
00:43:49c'est je commets
00:43:50un acte de violence
00:43:51dont le résultat m'indiffère
00:43:52et je peux aller
00:43:53jusqu'à tuer
00:43:54parce que
00:43:55si vous prenez
00:43:55les travaux de Maurice Berger
00:43:57qui est un pédopsychiatre
00:43:58absolument remarquable
00:43:59on l'a reçu
00:44:00qui est expert judiciaire
00:44:01et qui a expertisé
00:44:02des centaines de jeunes
00:44:03mineurs
00:44:04auteurs d'actes
00:44:05tels que celui
00:44:06commis ce matin
00:44:07à nos gens
00:44:08et bien
00:44:08il a
00:44:09il a toujours
00:44:11le même diagnostic
00:44:12qui est fascinant
00:44:13c'est l'indifférence totale
00:44:15des agresseurs
00:44:16aux sœurs de leurs victimes
00:44:17c'est à dire que
00:44:18il y a les règlements de compte
00:44:20entre narcotrafiquants
00:44:21etc.
00:44:22ça c'est autre chose
00:44:22ça augmente aussi
00:44:23parce que la faiblesse de l'état
00:44:25fait que
00:44:25tous ces trafics
00:44:26avec la violence y afférent
00:44:27bien sûr
00:44:28ça on peut en parler
00:44:29on va sans doute en parler
00:44:30c'est une vraie violence
00:44:31mais au moins
00:44:32pour néfaste qu'elle soit
00:44:34elle a une raison
00:44:35mais là
00:44:36on parle
00:44:36de jeunes
00:44:37qui
00:44:38pour plein de raisons
00:44:40parce qu'ils n'ont pas
00:44:41le langage
00:44:41parce que
00:44:42ils sont
00:44:43livrés à eux-mêmes
00:44:45parce que
00:44:46leurs parents ont démissionné
00:44:48parce que l'école
00:44:48ne peut pas tout faire
00:44:49parce qu'ils n'ont même pas les mots
00:44:50parce qu'ils n'ont pas les mots
00:44:52ils ne pensent pas
00:44:52c'est ce que je veux dire
00:44:53c'est quand on est
00:44:54on sait que
00:44:55quand on n'arrive pas
00:44:57à trouver les mots
00:44:58forcément
00:44:59la pulsion
00:45:01s'exprime autrement
00:45:02donc
00:45:02nous sommes une société
00:45:03qui est en train
00:45:04qui est déjà très fracturée
00:45:06y compris sur le plan ethnique
00:45:08et religieux
00:45:08ce qui n'est pas neutre
00:45:10et
00:45:10cette explosion de violence
00:45:12est extrêmement mauvais signe
00:45:14parce que
00:45:14la traiter
00:45:15comme
00:45:16des faits divers
00:45:18Elisabeth Borne a dit
00:45:19la même chose
00:45:19l'autre jour
00:45:20traiter ça
00:45:21comme des faits divers
00:45:21sous-entendus
00:45:23un peu inévitables
00:45:24c'est commettre
00:45:24une très lourde erreur
00:45:26parce que
00:45:26nous avons affaire
00:45:27à un phénomène
00:45:28qui est structurel
00:45:28à un véritable fait de société
00:45:31et ce fait de société
00:45:33ne peut conduire
00:45:35qu'à des choses catastrophiques
00:45:36s'il n'est pas pris
00:45:37pour ce qu'il est
00:45:38mais alors justement
00:45:39parlons de
00:45:41de cette espèce
00:45:42d'erreur
00:45:43je veux dire
00:45:43je suis d'accord avec vous
00:45:45là-dessus
00:45:45c'est erreur de focale
00:45:47et erreur d'optique
00:45:48ce qui est quand même étonnant
00:45:49c'est que
00:45:50juste une question
00:45:52qui est suicidaire
00:45:53par rapport à ça
00:45:53Maurice Berger
00:45:54dont on vient de parler
00:45:56et je l'avais reçu
00:45:57en entretien
00:45:58il disait
00:45:58mais même la police
00:46:00est considérée
00:46:00comme un clan
00:46:01qu'il faut démolir
00:46:03mais alors
00:46:03il y a à ce point
00:46:04plus d'autorité
00:46:05et d'incarnation
00:46:06de l'autorité
00:46:07dans ce pays
00:46:07tous les piliers
00:46:08de l'autorité
00:46:08se sont effondrés
00:46:09les uns après les autres
00:46:10que la police
00:46:12dont la fonction sociale
00:46:15essentielle
00:46:16dans un état
00:46:18est non seulement
00:46:20de protéger
00:46:20mais est de se voir
00:46:22attribuer le monopole
00:46:23de la force
00:46:23pour réguler
00:46:25les conflits
00:46:26et amener
00:46:27à la justice
00:46:28les gens
00:46:28qui s'opposent à elle
00:46:29et qui commettent
00:46:30des infractions
00:46:30et aujourd'hui
00:46:31il n'y a tellement plus
00:46:33de représentation
00:46:35de ce qu'est
00:46:36l'autorité de l'état
00:46:36que effectivement
00:46:38les jeunes délinquants
00:46:40en particulier
00:46:41mais pas seulement
00:46:41c'est aussi le cas
00:46:42des narcotrafiquants
00:46:43c'est aussi le cas
00:46:44des islamistes
00:46:45c'est le cas en réalité
00:46:46de tous ceux
00:46:47qui s'opposent à l'état
00:46:48tous les manifestants
00:46:48qui disent
00:46:49tu es la police
00:46:50tu es la police
00:46:50et bien sûr
00:46:51j'allais y venir
00:46:52au hors de la France insoumise
00:46:55qui multiplie
00:46:57les slogans
00:46:58soit antisémites
00:46:59soit contre la police
00:47:00et qui vise là encore
00:47:02qui ont un agenda politique
00:47:03qui vise à fracturer le pays
00:47:04mais donc
00:47:05tous ces
00:47:06aux yeux
00:47:08de tous ces gens
00:47:09qui constatent
00:47:10la faiblesse de l'état
00:47:11et qui l'exploitent chacun
00:47:12à des fins particulières
00:47:14les trafiquants de drogue
00:47:15pour réguler leur trafic
00:47:17les islamistes
00:47:18pour affaiblir l'état
00:47:20pour finalement un jour
00:47:21arriver à la charrière
00:47:22etc.
00:47:23et donc
00:47:23les jeunes délinquants
00:47:24parce qu'ils n'ont plus
00:47:25aucune conscience
00:47:27de ce que sont
00:47:28les limites
00:47:28les barrières
00:47:29les règles à respecter
00:47:31et bien
00:47:31considèrent que la police
00:47:33est une force
00:47:35adverse
00:47:36un clan adverse
00:47:37qui est là
00:47:39pour empêcher
00:47:40encore une fois
00:47:42pour empêcher
00:47:43que chacun exprime
00:47:44sa toute puissance
00:47:45notamment par la violence
00:47:46et il n'y a donc
00:47:47absolument plus
00:47:47aucun respect
00:47:48intrinsèque
00:47:49qui est
00:47:50plaqué
00:47:51sur la police
00:47:52par ces délinquants
00:47:54d'où les violences
00:47:54commises contre les policiers
00:47:55je rappelle quand même
00:47:56un chiffre
00:47:56qu'on dit très peu
00:47:57c'est que
00:47:58alors c'est un chiffre
00:47:59qui date de juste avant
00:48:00le Covid
00:48:012019
00:48:0226%
00:48:05donc un quart
00:48:06des violences volontaires
00:48:07en France
00:48:08étaient commises
00:48:09contre des policiers
00:48:09ou des gendarmes
00:48:10un quart
00:48:11plus d'un quart
00:48:11incroyable
00:48:12alors
00:48:13et là
00:48:14il y a évidemment
00:48:15se pose la question
00:48:16on va en parler
00:48:16juste après cette petite pause
00:48:18mais pourquoi
00:48:19pourquoi
00:48:20on en arrive à ce stade
00:48:21et surtout pourquoi
00:48:22ils se disent
00:48:23on peut y aller
00:48:24open bar
00:48:25pas de problème
00:48:26maison de passe
00:48:27tout est ouvert
00:48:28on va parler de l'impunité
00:48:30parce qu'il faut parler
00:48:31de l'impunité
00:48:32donc on en parle avec
00:48:33Thibaut de Montbrial
00:48:34tout de suite
00:48:35après cette petite pause
00:48:36restez avec nous
00:48:37et si vous avez des questions
00:48:380 826 300 300
00:48:400 826 300 300
00:48:42sur cet état
00:48:44d'insécurité
00:48:45quand je pense que
00:48:46certains parlaient
00:48:47de sentiments
00:48:48petite parenthèse
00:48:50heureuse quand même André
00:48:51pour Christine
00:48:52du Val d'Oise
00:48:53qui vient de remporter
00:48:53le bracelet
00:48:54de la marque
00:48:55de la marque
00:48:56avant la française
00:48:58bravo
00:48:59Sud Radio Bercoff
00:49:02dans tous ses états
00:49:03midi 14h
00:49:04André Bercoff
00:49:05on va pas les énumérer
00:49:08Mélanie
00:49:09Benoît
00:49:10Lola
00:49:11on va pas les énumérer
00:49:13cette espèce d'inventaire
00:49:15macabre
00:49:16de ce qui se passe
00:49:17dans ce pays
00:49:17voyez d'un côté
00:49:19on parlait du pèlerinage
00:49:20de Chartres
00:49:21où c'était extraordinaire
00:49:22de bonté
00:49:23et de ferveur
00:49:24et puis on parle
00:49:25voilà du quotidien
00:49:26et ce quotidien
00:49:27il est là
00:49:28justement
00:49:29Thibaut de Montbrial
00:49:31il y a quelque chose
00:49:34qui est là
00:49:34est-ce que
00:49:35ça n'a pas
00:49:36tout ce que vous décrivez
00:49:37tout ce qu'on connaît
00:49:38et puis les chiffres
00:49:39que vous avez ajoutés
00:49:39c'est très important
00:49:40de les redire
00:49:41est-ce qu'il y a
00:49:43pourquoi
00:49:43face à ça
00:49:44et c'est à l'avocat aussi
00:49:46que je m'adresse
00:49:47pourquoi il y a
00:49:48cette espèce
00:49:49d'impunité
00:49:50qui nous apparaît
00:49:51de l'extérieur
00:49:52illimité
00:49:53moi j'y vois
00:49:55deux raisons
00:49:55la première
00:49:57qui tient
00:49:57aux politiques
00:49:58et la deuxième
00:49:59qui tient
00:50:00aux magistrats
00:50:00sur les politiques
00:50:02le résultat
00:50:02on est en train
00:50:03d'avoir
00:50:04la facture
00:50:05qui arrive
00:50:05en fait on a
00:50:05toutes les factures
00:50:06parce qu'en même temps
00:50:06on a la facture
00:50:07budgétaire
00:50:08ce qui fait que même
00:50:09si on voulait reprendre
00:50:09la main
00:50:10on aurait beaucoup de mal
00:50:11compte tenu
00:50:12de l'effondrement
00:50:13des moyens
00:50:13dont l'état dispose
00:50:14mais
00:50:15on a aussi la facture
00:50:17des 40 dernières années
00:50:19à quelques exceptions
00:50:19de près
00:50:20de lâcheté
00:50:22de renoncement
00:50:23c'est à dire
00:50:24qu'on a petit à petit
00:50:25enlevé le cadre
00:50:27enlevé les barrières
00:50:28enlevé les notions
00:50:30de bien et de mal
00:50:31au sens le plus large
00:50:32et donc
00:50:33face à tous
00:50:35ces renoncements
00:50:36on a une espèce
00:50:37d'immense
00:50:37d'immense glacis
00:50:39de nihilisme
00:50:40il n'y a plus rien
00:50:40mais renoncement
00:50:41dites-moi
00:50:41lâcheté juste
00:50:42vous les fréquentez
00:50:43vous les connaissez
00:50:44moi aussi
00:50:44lâcheté à ce point
00:50:46pourquoi
00:50:46renoncement à ce point
00:50:47pourquoi
00:50:47c'est très difficile à dire
00:50:49je pense qu'il faut
00:50:50dissocier les erreurs initiales
00:50:51des années 80-90
00:50:53de ce qui est en train
00:50:54de se passer aujourd'hui
00:50:54quand vous parlez
00:50:55aujourd'hui
00:50:56avec la plupart
00:50:58des politiques
00:50:59ils sont parfaitement
00:51:00conscients
00:51:00de ce qui se passe
00:51:01et en privé
00:51:01ils sont tout aussi
00:51:04alarmistes
00:51:04quelqu'un comme
00:51:06Bruno Retailleau
00:51:06par exemple
00:51:07le ministre de l'intérieur
00:51:08a l'immense mérite
00:51:08d'avoir continué
00:51:10à dire
00:51:11en étant aux affaires
00:51:12ce qu'il disait
00:51:13avant
00:51:14comme président
00:51:16du groupe
00:51:16il n'a pas changé
00:51:18il n'a pas changé
00:51:20il n'a pas essayé
00:51:20de minorer
00:51:21de relativiser
00:51:22etc
00:51:23et par la voie
00:51:24réglementaire
00:51:24il a fait
00:51:25un tas de choses
00:51:26qui vont dans le bon sens
00:51:27même si l'absence
00:51:28de majorité
00:51:29à l'Assemblée
00:51:29le prive
00:51:30de la faculté
00:51:31de faire plus
00:51:32mais pour en revenir
00:51:33à votre question
00:51:33les politiques
00:51:36aujourd'hui
00:51:37sont tétanisées
00:51:38parce que chacun
00:51:39sent bien
00:51:40que pour reprendre
00:51:41la main
00:51:41il va falloir
00:51:42taper du poing
00:51:43sur la table
00:51:44moi je théorise ça
00:51:45depuis longtemps
00:51:46j'appelle ça
00:51:46le choc d'autorité
00:51:47il faut rétablir
00:51:48un choc d'autorité
00:51:49et on sait
00:51:50qu'au début
00:51:51ça ne va pas bien
00:51:52se passer
00:51:52pourquoi ?
00:51:53parce qu'on est dans
00:51:53la situation
00:51:54qui est exactement
00:51:55la même
00:51:55de celle
00:51:56que de dire
00:51:57à un enfant
00:51:57qui a été élevé
00:51:59sans qu'on gère
00:52:00sa frustration
00:52:01tout à coup
00:52:02maintenant
00:52:03on pose des règles
00:52:04et on les pose
00:52:04des règles strictes
00:52:05et au début
00:52:06il va donc avoir tendance
00:52:07à s'y opposer
00:52:07c'est exactement
00:52:08ce qui va se passer
00:52:09donc à un moment donné
00:52:11il va y avoir
00:52:11il va y avoir
00:52:12non mais j'y arrive
00:52:14il va y avoir
00:52:15de la violence
00:52:15il y en a déjà
00:52:16mais il va y avoir
00:52:18une violence
00:52:18qui va être exercée
00:52:19par l'Etat
00:52:20ça va être
00:52:20le rétablissement
00:52:21de la plénitude
00:52:22de la force légitime
00:52:23il le faut
00:52:23quand je dis
00:52:24il va y avoir
00:52:25j'espère qu'il va y avoir
00:52:26parce que c'est
00:52:27la seule voie de salut
00:52:28et la plupart des politiques
00:52:30ne veulent pas
00:52:31être les acteurs
00:52:34d'une séquence
00:52:35qui va être terrible
00:52:35mais pourquoi
00:52:36c'est de la lâcheté ?
00:52:37parce que l'inaction
00:52:38n'empêchera pas
00:52:39la violence d'arrivée
00:52:40on la voit
00:52:41qui grandit tous les jours
00:52:42le déshonneur et la guerre
00:52:43le déshonneur et la guerre
00:52:44c'est exactement ça
00:52:45et alors les juges
00:52:46puisque je vous disais
00:52:46il y a les politiques
00:52:47et les juges
00:52:48attendez
00:52:49attendez
00:52:49juste un mot
00:52:50sur les politiques
00:52:50c'est intéressant
00:52:51pourquoi ?
00:52:52alors vous allez me dire
00:52:53oui
00:52:53la comparaison n'est pas raison
00:52:54l'Amérique n'est pas la France
00:52:56regardez ce qui se passe
00:52:57à Los Angeles
00:52:58à ton roi raison
00:52:59Donald Trump dit
00:53:00attendez
00:53:00il y a un vrai problème
00:53:02là-bas
00:53:02à Los Angeles
00:53:03à Californie
00:53:04en général
00:53:04Los Angeles
00:53:05à Montaguay
00:53:05et regardez ce qui se passe
00:53:06depuis trois jours
00:53:07il dit ah
00:53:07c'est presque la guerre civile
00:53:09etc
00:53:09il n'empêche
00:53:10qu'il a fait donner
00:53:11la guerre nationale
00:53:12il a fait donner
00:53:13voilà
00:53:13non mais je ne dis pas
00:53:15qu'il faut faire ça
00:53:15il y a une seconde là-dessus
00:53:19Donald Trump est en réalité
00:53:21dans une bataille politique
00:53:22contre le gouverneur
00:53:23de la Californie
00:53:24qui est un démocrate
00:53:25qui est très à gauche
00:53:26qui a depuis plusieurs années
00:53:28promu une politique pro-migrant
00:53:31et c'est en réalité
00:53:33une surréaction de Donald Trump
00:53:35dont les tribunaux diront d'ailleurs
00:53:37si elle est constitutionnelle
00:53:38parce qu'il y a un sujet
00:53:39qui aboutit à
00:53:40non mais c'est pour ça
00:53:41je pense moi
00:53:43comme bon connaisseur
00:53:44de ces questions
00:53:45que la situation tactique
00:53:46à Los Angeles
00:53:47ne nécessitait pas
00:53:48l'intervention de l'armée
00:53:50mais c'est une décision politique
00:53:52et parce que aussi
00:53:53le gouverneur de Californie
00:53:56a modéré les instructions
00:53:58données à la police
00:53:59parce qu'en réalité
00:54:00il est plutôt d'accord
00:54:00avec les émeutiers
00:54:01donc en fait c'est ça
00:54:02la situation
00:54:02c'est ça qui est
00:54:03donc c'est un combat
00:54:04qui est plus politique
00:54:05non mais moi
00:54:05je citais
00:54:07c'est juste cet exemple
00:54:08pour vous dire
00:54:09qu'à un moment donné
00:54:09bien sûr que le choc d'autorité
00:54:11je ne dis pas
00:54:11qu'il a raison ou pas
00:54:12va engendrer la violence
00:54:13oui
00:54:14mais c'est pour ça
00:54:14que moi j'ai tout un tas
00:54:16de choses que je pense
00:54:17que par une utilisation
00:54:19de la loi de 1955
00:54:21sur l'état d'urgence
00:54:22et en faisant des états
00:54:23d'urgence locaux
00:54:24ce qui est prévu par la loi
00:54:25ce qui a d'ailleurs été
00:54:25utilisé par Nicolas Sarkozy
00:54:27lors des émeutes de 2005
00:54:29sur les sites
00:54:30on peut faire
00:54:31un véritable nettoyage
00:54:33des quartiers
00:54:33avec un boucle
00:54:34vous dites que c'est faisable
00:54:35je pense que c'est faisable
00:54:36à condition d'en assumer
00:54:37d'assumer
00:54:38l'usage de la force
00:54:39qui va nécessairement
00:54:40être une des étapes
00:54:42de ces actions
00:54:43mais j'attire votre attention
00:54:44André Bercoff
00:54:45c'est le devoir
00:54:46de l'état
00:54:47de protéger
00:54:49les plus faibles
00:54:49et qui sont
00:54:50les premières victimes
00:54:51de cette situation
00:54:53insupportable
00:54:54ce sont les populations
00:54:55les plus défavorisées
00:54:56lorsqu'il y a un état
00:54:58un effondrement sécuritaire
00:55:00dans un état
00:55:00comme on est en train
00:55:01de le vivre
00:55:01les plus riches
00:55:04arriveront toujours
00:55:05il y aura des accidents
00:55:06mais ils arriveront toujours
00:55:07à avoir
00:55:08des vigiles
00:55:09des gardes armées
00:55:10des miradors
00:55:11et des caméras
00:55:12donc ce sont les plus faibles
00:55:13et l'état doit
00:55:14aux plus faibles
00:55:15la même protection
00:55:17qu'aux gens
00:55:17qui ont des moyens
00:55:18j'en viens maintenant
00:55:19aux magistrats
00:55:20si vous voulez bien
00:55:20on est parlé des politiques
00:55:21mais tout ça
00:55:22il y a évidemment
00:55:23un sujet bouillonnant
00:55:24et passionnant
00:55:25il y a de quoi faire
00:55:26sur les magistrats
00:55:28la doctrine
00:55:31de la magistrature française
00:55:32qui est actuelle
00:55:34contemporaine
00:55:34elle s'est fondée
00:55:35dans les années 70
00:55:36avec Bourdieu
00:55:38Derrida
00:55:38des sociologues
00:55:40très à gauche
00:55:41qui considèrent
00:55:42que la responsabilité sociale
00:55:43prime sur la responsabilité
00:55:44individuelle
00:55:45pour faire court
00:55:46et la justice
00:55:48n'a pas adapté
00:55:51sa façon de procéder
00:55:52à l'augmentation
00:55:53de la violence
00:55:54dans la société
00:55:55à l'augmentation
00:55:55des fractures
00:55:56aujourd'hui
00:55:57pour faire très court
00:55:58on est dans une logique
00:55:59qui consiste
00:56:00à d'abord être
00:56:01dans la bienveillance
00:56:01donner une première chance
00:56:03une deuxième chance
00:56:03une troisième chance
00:56:04mais on a en face
00:56:05une population délinquante
00:56:07qui considère
00:56:08de son point de vue
00:56:10cette bienveillance
00:56:11comme de la faiblesse
00:56:12et donc ça ne peut pas marcher
00:56:13aujourd'hui
00:56:14à rebours
00:56:14de tout ce
00:56:16qui a été le dogme français
00:56:17en matière de justice
00:56:18et bien
00:56:20j'ai été
00:56:21je suis depuis quelques années
00:56:22avec Béatrice Brugère
00:56:23par exemple
00:56:24de cette magistrate
00:56:25qui est également membre
00:56:26de mon centre de réflexion
00:56:27sur la sécurité intérieure
00:56:28favorable
00:56:29à des peines de prison
00:56:31très courtes
00:56:32pour les primo-délinquants
00:56:33violents
00:56:33pourquoi ?
00:56:34le but n'est pas
00:56:34d'être excessif
00:56:35le but c'est que le délinquant
00:56:37sente
00:56:38qu'il y a
00:56:40une réponse
00:56:41de l'Etat
00:56:42le délinquant
00:56:43qui ressort
00:56:44avec du sursis
00:56:45avec des avertissements
00:56:47etc
00:56:47on peut justifier ça
00:56:48tant qu'on veut
00:56:49dans les colloques
00:56:50au centre de Paris
00:56:51dans les universités
00:56:52la réalité
00:56:53c'est que le délinquant
00:56:54il pense que dans ces cas-là
00:56:55il n'a rien eu
00:56:56donc il faut
00:56:57notamment
00:56:58pour les actes physiques
00:56:59pour la violence physique
00:57:01il faut une réponse
00:57:02qui contraigne
00:57:03il faut qu'il y ait
00:57:03une contrainte
00:57:04la meilleure des réponses
00:57:06vous l'avez eu
00:57:06le lendemain
00:57:07de la coupe du monde
00:57:09de la coupe des champions
00:57:10pardon
00:57:11on a vu
00:57:12tous ceux qui ont été
00:57:13convoqués
00:57:13en comparution immédiate
00:57:15sursis
00:57:15sursis
00:57:16sursis
00:57:16sursis
00:57:17et encore sursis
00:57:18donc voilà
00:57:19c'est la doctrine
00:57:20alors
00:57:21sur la
00:57:22donc pour finir
00:57:23sur la magistrature
00:57:24après je vous dirai un mot
00:57:24sur ce qui s'est passé ce week-end-là
00:57:26parce qu'il y a beaucoup de choses
00:57:26qui n'ont pas été dites
00:57:27à mon avis comme il fallait
00:57:28mais le week-end du sacre du PSG
00:57:30mais
00:57:31là aujourd'hui
00:57:33je pense qu'il faut
00:57:34si vous voulez
00:57:35il y a 30% de magistrats
00:57:36qui sont très à gauche
00:57:37mais il y en a 70%
00:57:38qui ne sont pas
00:57:38vous parlez du syndicat de la magistrature
00:57:39qui prend des positions
00:57:42qui à mon avis
00:57:43sont anticonstitutionnelles
00:57:44de la part d'un syndicat
00:57:45ah oui
00:57:46vous allez jusque là
00:57:47ah bah bien sûr
00:57:48quand on voit un syndicat
00:57:49qui encourage
00:57:50les émeutiers
00:57:51qui donne des conseils
00:57:53pour échapper à la police
00:57:54etc
00:57:55avec des fascicules
00:57:55ça ce sont des choses
00:57:57qui pour moi
00:57:57font partie
00:57:59de comportements
00:58:01qui devraient être interdits
00:58:02de la part d'un magistrat
00:58:04et je ne vous parle pas
00:58:05du mur des cons
00:58:05parce que ça remonte à longtemps
00:58:07mais je ne suis pas sûr
00:58:08que dans leur esprit
00:58:09ce soit aussi loin
00:58:10mais il y a 70% de magistrats
00:58:13pour autant
00:58:13qui ne sont pas des magistrats
00:58:14très à gauche
00:58:15et
00:58:15quand vous parlez avec eux
00:58:17ils sont de bonne foi
00:58:18ils essayent etc
00:58:19mais
00:58:19le changement de logiciel
00:58:21n'a pas eu lieu
00:58:22dans la magistrature
00:58:23c'est à dire qu'aujourd'hui
00:58:24face à des primo-délinquants
00:58:27violents
00:58:28je pense que la justice
00:58:29doit cogner
00:58:30elle ne doit pas cogner
00:58:31de façon aveugle
00:58:32elle doit cogner intelligemment
00:58:33bien sûr qu'il faut
00:58:34adjoindre un accompagnement éducatif
00:58:36mais aujourd'hui
00:58:37dans la justice des mineurs
00:58:38c'est l'éducatif
00:58:39qui prime sur la sanction
00:58:40je pense qu'il faut inverser ça
00:58:42il y a tout un tas
00:58:42de mesures techniques
00:58:43dont je vous fais grâce
00:58:44sauf si vous voulez
00:58:44que je rentre dans le catalogue
00:58:45mais il y a des choses
00:58:46qu'il faut mettre en oeuvre
00:58:47alors comment avoir
00:58:48ce changement d'état d'esprit
00:58:49c'est bien ça
00:58:50comme vous le savez
00:58:51les magistrats
00:58:51ils ne sont pas plus bêtes
00:58:52que d'autres
00:58:53au contraire
00:58:53ils savent ce qui se passe
00:58:55mais comment ce changement
00:58:57de logiciel peut avoir lieu
00:58:58on ne veut pas revenir aux politiques
00:59:00mais on en reparlera
00:59:01parce qu'il faut construire
00:59:02des places de prison
00:59:02oui mais attendez
00:59:04une phrase
00:59:05il faut des places de prison
00:59:07à sécurité différenciée
00:59:08alors Gérald Darmanin
00:59:09enfin s'est emparé
00:59:11de cette idée
00:59:13qui est sur la table
00:59:14notamment au CRSI
00:59:15depuis des années
00:59:16mais il faut des places de prison
00:59:19pour les mineurs
00:59:20y compris pour des peines
00:59:21de 10-15 jours
00:59:22oui mais attendez
00:59:22attendez
00:59:23attendez
00:59:23je vais vous répondre
00:59:24juste avant la pause
00:59:25Maurice Berger
00:59:27le même Maurice Berger
00:59:28en a parlé
00:59:28les centres de rétention
00:59:30pour mineurs
00:59:30aujourd'hui
00:59:31sont remplis à 60%
00:59:32il y a 40%
00:59:34de places vides
00:59:34Maurice Berger
00:59:35d'exit
00:59:36donc on ne me dise pas
00:59:37que pour les mineurs
00:59:38on ne peut rien faire
00:59:38oui mais pour les mineurs
00:59:39pour les mineurs délinquants
00:59:42oui mais moi je pense
00:59:42que pour les mineurs
00:59:43dites-moi pourquoi
00:59:43on ne fait pas
00:59:44les 40% ne sont pas pleins
00:59:45pourquoi 100% ne sont pas pleins
00:59:47alors je pense qu'ils sont
00:59:48plus pleins qu'à l'époque
00:59:49ou plus pleins qu'à l'époque
00:59:51où Maurice Berger
00:59:51il me l'a dit il y a quelques mois
00:59:52je ne sais pas
00:59:53en tout cas
00:59:54en tout cas
00:59:55ce qui est certain
00:59:55c'est qu'il faut
00:59:57qu'il y ait plus de gens
00:59:59en prison en France
01:00:00la population a augmenté
01:00:01de 15 millions de personnes
01:00:02depuis 30 ans
01:00:04le bassin
01:00:06le nombre de prisons
01:00:08par habitant
01:00:08est dans les plus faibles
01:00:09des pays occidentaux
01:00:10donc il faut
01:00:11et les prisons
01:00:12ne coûtent pas toujours
01:00:13le plus cher
01:00:14on n'a pas besoin
01:00:15de prisons de haute sécurité
01:00:16en plus
01:00:16on a besoin de prisons
01:00:17pour les gens
01:00:18qui commettent des actes
01:00:19socialement graves
01:00:20mais qui ne sont pas
01:00:20des gens dangereux
01:00:21pour les autres
01:00:22et donc en gros
01:00:23il faut monter je pense
01:00:23à 100 000 places de prison
01:00:24c'est pas la seule chose
01:00:27mais c'est une chose
01:00:28qui est préalable
01:00:28pour mettre en place
01:00:30un vrai programme
01:00:31de représentation
01:00:33sinon on ne peut rien faire
01:00:34vous avez tout à fait raison
01:00:35on se retrouve
01:00:36avec Thibaut de Montbrial
01:00:37tout de suite après
01:00:38cette petite pause
01:00:390 826 300 300
01:00:41Sud Radio Bercoff
01:00:45dans tous ses états
01:00:46midi 14h
01:00:47André Bercoff
01:00:49la sécurité
01:00:50la violence
01:00:51l'impunité
01:00:53la lâcheté
01:00:54la veulerie
01:00:55tout ça
01:00:56c'est dans ce cocktail
01:00:57un peu explosif
01:00:58dont on parle aujourd'hui
01:00:59avec Thibaut de Montbrial
01:01:00l'avocat
01:01:01et effectivement
01:01:04ce centre
01:01:04de réflexion
01:01:07sur la sécurité
01:01:10voilà
01:01:10je ne sais pas
01:01:13non nous n'avons pas
01:01:13pour le moment
01:01:14d'auditeur
01:01:14mais Thibaut de Montbrial
01:01:16je voudrais qu'on revienne
01:01:17sur quelque chose
01:01:18qui est
01:01:19qui est quand même
01:01:21un peu
01:01:22la ligne rouge
01:01:23de tout cela
01:01:24en fait
01:01:25sans faire de philosophie
01:01:27c'est qu'on a l'impression
01:01:28que cette impunité
01:01:30cet attentisme
01:01:31ce de dire
01:01:32écoutez on verra
01:01:33pour le moment
01:01:34poussière sous le tapis
01:01:35puis on a le temps
01:01:36on se repasse
01:01:37la patate chaude
01:01:37c'est dans tous les domaines
01:01:39ou presque
01:01:39c'est quand même
01:01:41dans beaucoup de domaines
01:01:42je ne dis pas que
01:01:42rien n'a été fait
01:01:43mais enfin depuis
01:01:44quelques décennies
01:01:45on constate que
01:01:46oui oui
01:01:47on verra
01:01:47écoutez il y a les élections
01:01:48on ne va pas commencer
01:01:49à faire tout ça
01:01:50au moment des élections
01:01:51on verra après
01:01:51il n'y a pas ça aussi
01:01:53ce que je constate
01:01:54mais comme tous les citoyens
01:01:56c'est qu'il y a
01:01:58de moins en moins
01:01:59de vision en politique
01:02:01de j'ose pas dire
01:02:02de grandeur
01:02:02parce que le mot
01:02:03paraît tellement décalé
01:02:04avec ce qu'on vit
01:02:04mais les élus
01:02:08qu'on voit aujourd'hui
01:02:09en tout cas sur le plan national
01:02:10pas tous
01:02:11mais quand même
01:02:12beaucoup de gens
01:02:12qui sont en première ligne
01:02:14en tout cas
01:02:16depuis la période
01:02:18Hollande-Macron
01:02:19et parfois pour certains
01:02:21avant
01:02:21donnent l'impression
01:02:23de gérer
01:02:24sur les sondages
01:02:27de gérer
01:02:27à très court terme
01:02:28et de pas être
01:02:29dans une construction
01:02:29dans une dimension
01:02:31qui les dépasse
01:02:32or ça devrait
01:02:32être la dimension
01:02:33de l'homme
01:02:34ou de la femme d'état
01:02:34c'est à dire
01:02:35que quand on arrive
01:02:37au pouvoir
01:02:37on est un maillon
01:02:38d'une grande chaîne
01:02:38mais ni plus ni moins
01:02:40la France
01:02:42est un pays millénaire
01:02:44qui a des racines
01:02:45gréco-latines
01:02:47une tradition judéo-chrétienne
01:02:48tout ça
01:02:48c'est une dynamique
01:02:51Rome, Athènes, Jérusalem
01:02:52voilà exactement
01:02:53et c'est une dynamique
01:02:54et on n'a plus l'impression
01:02:55aujourd'hui
01:02:56qu'il existe cette dynamique
01:02:57et vous savez
01:02:59moi avec mon centre
01:03:00de réflexion
01:03:00sur la sécurité intérieure
01:03:01depuis un peu moins
01:03:02de deux ans
01:03:03j'essaye de faire
01:03:05deux ou trois déplacements
01:03:05en province
01:03:06par mois
01:03:07et donc j'en ai fait
01:03:09plus d'une trentaine
01:03:10et je rencontre
01:03:11à chaque fois
01:03:11il y a beaucoup de gens
01:03:12qui viennent me voir
01:03:13parfois il y a
01:03:13300, 400 personnes
01:03:15et on discute
01:03:17je fais un petit exposé
01:03:19mais surtout
01:03:19ce qui est important
01:03:19c'est surtout
01:03:20d'écouter les gens
01:03:21et c'est fou
01:03:24le décalage
01:03:25qu'il y a
01:03:26entre le peuple
01:03:26parce que là
01:03:27on parle vraiment du peuple
01:03:27et ce que pensent
01:03:30les élites parisiennes
01:03:31et je ne dis pas ça
01:03:32de façon péjorative
01:03:32d'une certaine façon
01:03:33j'en fais partie
01:03:34des élites parisiennes
01:03:35sauf que
01:03:36à force d'aller
01:03:38parler avec les gens
01:03:39voir les policiers
01:03:40municipaux
01:03:41voir les maires
01:03:42voir les conseillers
01:03:44départementaux
01:03:45parce qu'il y a aussi
01:03:45les élus qui viennent
01:03:46et des élus
01:03:47y compris de partis
01:03:48qui sont des partis
01:03:49qui ont été des partis
01:03:50de gouvernement etc
01:03:51il y a une déconnexion
01:03:52absolue
01:03:53donc il y a
01:03:54une véritable lucidité
01:03:56souvenez-vous du sondage
01:03:57qui a été publié
01:03:58par le Figaro
01:03:58au début du mois de mai
01:03:59la question était
01:04:00qui souhaitait-vous voir
01:04:02gagner l'élection présidentielle
01:04:03de 2027
01:04:04qui souhaitait-vous voir
01:04:05c'est une question ouverte
01:04:06le premier
01:04:06c'était Marine Le Pen
01:04:07avec 10%
01:04:08et en dessous
01:04:09ça descendait très vite
01:04:12à moins de 2%
01:04:13et aucun de ces noms-là
01:04:15c'était 58%
01:04:16et c'est un sondage
01:04:18vous pouvez le retrouver
01:04:18facilement
01:04:19donc ça veut dire
01:04:20qu'il y a une déconnexion
01:04:22de plus en plus grande
01:04:23entre la base
01:04:23et la technostructure
01:04:25si vous me pardonnez
01:04:26cet emprunt marxiste
01:04:27et je pense
01:04:29qu'il y a quelques dizaines
01:04:30de milliers de gens
01:04:30à Paris
01:04:31dans les médias
01:04:32dans l'administration
01:04:33dans les partis politiques
01:04:35qui vivent
01:04:35de façon déconnectée
01:04:37par rapport à ce que pensent
01:04:39les français
01:04:39et je pense que les années
01:04:40qui viennent
01:04:40vont être extrêmement intéressantes
01:04:42à cet égard
01:04:43je crois
01:04:44je crois
01:04:44et même peut-être avant
01:04:46Maud je crois
01:04:47que nous avons
01:04:47un Sébastien
01:04:49qui nous appelle
01:04:50de Saint-Claude
01:04:51c'est ça ?
01:04:52oui
01:04:53Sébastien bonjour
01:04:54bien bonjour
01:04:55monsieur Bercoff
01:04:56bonjour
01:04:56et bonjour maître
01:04:58bonjour
01:04:59on vous écoute Sébastien
01:05:00alors
01:05:01voilà
01:05:02je voudrais
01:05:02j'habite à la campagne
01:05:04et tout ça
01:05:05et il m'arrive
01:05:06de réfléchir
01:05:06des fois
01:05:07je voudrais apporter
01:05:08une petite solution
01:05:09éventuellement
01:05:11c'est pas une solution
01:05:12c'est une idée
01:05:13elle est peut-être
01:05:14pas parfaite
01:05:15mais
01:05:16c'est en essayant
01:05:18d'apporter des idées
01:05:19qu'on avance
01:05:20et donc voilà
01:05:22c'est simple
01:05:22donc
01:05:23ça serait de
01:05:25de faire
01:05:26une espèce
01:05:27de contrat civique
01:05:30en fait
01:05:30quand on fait
01:05:31une demande
01:05:32CAF
01:05:32d'allocation
01:05:33de logement
01:05:33RSA
01:05:35chômage
01:05:36toute aide
01:05:38en France
01:05:39c'est d'imposer
01:05:40en fait
01:05:40une signature
01:05:41de contrat social
01:05:42quelles sont
01:05:44les clauses
01:05:44ça serait
01:05:46de responsabiliser
01:05:47les parents
01:05:48pour commencer
01:05:49à s'engager
01:05:51à ce que
01:05:51ces enfants
01:05:52n'entrent pas
01:05:54dans la violence
01:05:56de pillage
01:05:56de casse
01:05:57de biens publics
01:05:58sinon il y aurait
01:05:59sanction
01:05:59c'est ça
01:06:00que vous voulez dire
01:06:00tout à fait
01:06:01et aussi
01:06:02imposer
01:06:03le fait
01:06:04de ne pas
01:06:04s'en prendre
01:06:04en force
01:06:05de l'ordre
01:06:05parce que c'est facile
01:06:06mais
01:06:06ça serait pris
01:06:07deux ans
01:06:08et
01:06:08si ces enfants
01:06:10font
01:06:12quelque chose
01:06:13d'incivique
01:06:15de cette manière
01:06:17on supprime
01:06:18les allocations
01:06:19on supprime
01:06:19les accès
01:06:20au HLM
01:06:21parce qu'il y a
01:06:22des personnes
01:06:22qui se comportent
01:06:23très bien
01:06:23qui sont sur des listes
01:06:24pendant plus de 5 ans
01:06:25et qui n'arrivent pas
01:06:25ils vivent dans leur voiture
01:06:27ils travaillent
01:06:28et tout ça
01:06:28et voilà
01:06:30on a eu le choix
01:06:31d'habiter en France
01:06:32on a bien compris
01:06:35Thibault
01:06:35c'est aussi
01:06:37la question
01:06:38des sanctions
01:06:38qui est posée
01:06:40là
01:06:40est-ce qu'un contrat
01:06:41peut être fait
01:06:42est-ce que ça a une efficacité
01:06:43quelconque
01:06:44je suis complètement d'accord
01:06:45il faut juste mesurer
01:06:47que l'idée séduisante
01:06:49de sa mise en oeuvre
01:06:50est un peu plus compliquée
01:06:51parce que
01:06:52ça ne pourrait s'appliquer
01:06:53qu'à des gens
01:06:53qui sont condamnés
01:06:55de manière définitive
01:06:56donc ça prendrait du temps
01:06:57mais c'est absolument certain
01:06:59que de mettre
01:07:00de la responsabilité
01:07:03de faire peser
01:07:04de la responsabilité
01:07:05un peu comme
01:07:05une épée de Damoclès
01:07:06sur les jeunes majeurs
01:07:08ou sur les parents
01:07:09des mineurs
01:07:10c'est quelque chose
01:07:11qui me paraît important
01:07:12et j'ajoute
01:07:13que notamment
01:07:14pour les droits
01:07:15associés
01:07:16aux étrangers
01:07:18qui sont sur notre territoire
01:07:19c'est évidemment
01:07:20quelque chose
01:07:21sur lequel
01:07:21il faut jouer également
01:07:22je pense que
01:07:23quand on est invité
01:07:24chez les gens
01:07:24on se tient bien
01:07:25et que
01:07:26pour le moment
01:07:28rien n'a été fait
01:07:28de ce point de vue
01:07:29je pense que
01:07:31c'est une piste
01:07:32qui a commencé
01:07:32à être mise en oeuvre
01:07:34de façon empirique
01:07:34par certains élus
01:07:35mais c'est évidemment
01:07:36quelque chose
01:07:37qui va dans le bon sens
01:07:38j'ajoute
01:07:38pour rebondir aussi
01:07:39sur ce que dit
01:07:40notre auditeur
01:07:41Sébastien
01:07:42qu'il va de soi
01:07:44enfin il devrait aller de soi
01:07:45parce que c'est du bon sens
01:07:46que lorsqu'on touche
01:07:48à un uniforme
01:07:49qu'il s'agisse
01:07:49d'un policier
01:07:50d'un gendarme
01:07:50mais même au-delà
01:07:51d'un pompier
01:07:52d'un pompier
01:07:53d'un ambulancier
01:07:54et même d'une manière générale
01:07:56d'une personne
01:07:56chargée d'un service public
01:07:59parce que je pense
01:08:01notamment aux enseignants
01:08:02et ça nous ramène
01:08:02également à l'actualité
01:08:04tragique du jour
01:08:05même si Mélanie
01:08:05n'était pas elle-même
01:08:07enseignante
01:08:07il faut que
01:08:09il faut évidemment
01:08:10une sanction planchée
01:08:12et vous savez
01:08:13les magistrats
01:08:14qui disent
01:08:15on ne peut pas avoir
01:08:15de l'individualisation
01:08:16de la peine
01:08:17on ne peut pas avoir
01:08:18une peine minimum
01:08:18ils ont bien une peine maximum
01:08:20qui contrevient aussi
01:08:21à l'individualisation
01:08:22de la peine
01:08:22et avant 93
01:08:23dans le code pénal
01:08:24d'avant 93
01:08:25il y avait des fourchettes
01:08:26avec un minimum
01:08:27je pense que dans un certain
01:08:29nombre de cas
01:08:29ça a été supprimé
01:08:30oui mais je pense
01:08:31qu'il faut y revenir
01:08:31vous savez
01:08:32ce que l'homme a défait
01:08:33l'homme peut le refaire
01:08:34c'est certain
01:08:34je crois que nous avons
01:08:36un second auditeur
01:08:37un second auditeur
01:08:38oui RIO
01:08:39bonjour RIO
01:08:40est-ce que RIO est là ?
01:08:44non
01:08:44apparemment
01:08:45il n'est pas là
01:08:46Maud
01:08:47j'ai une petite question
01:08:48moi vous posez
01:08:49Thibaut de Montbrial
01:08:50vous parliez tout à l'heure
01:08:51de déconnexion
01:08:52entre le réel
01:08:53et les politiques
01:08:54moi j'aimerais parler
01:08:55de connexion justement
01:08:56sur les réseaux sociaux
01:08:57et de l'accès à la violence
01:08:58les jeunes qui ont accès
01:09:00par exemple à TikTok
01:09:01aujourd'hui sont les électeurs
01:09:02de demain
01:09:02est-ce que vous pensez vous
01:09:04que cet accès à la violence
01:09:05et on parle vraiment
01:09:06de vidéos parfois
01:09:07franchement hard
01:09:08c'est une bonne chose
01:09:09d'une certaine manière
01:09:10parce que ça les confronte
01:09:11vraiment à ce qui se passe
01:09:12réellement
01:09:13ou est-ce qu'au contraire
01:09:14vous pensez que ça risque
01:09:15de les radicaliser
01:09:16d'avoir une très mauvaise influence
01:09:17sur le revenir ?
01:09:19Alors ça c'est une sacrément
01:09:20bonne question
01:09:20complexe
01:09:22je ne suis pas sûr
01:09:23qu'il y ait de réponses faciles
01:09:25parce que la censure
01:09:26l'idée qu'on pourrait avoir
01:09:28c'est de censurer
01:09:28un certain nombre de réseaux sociaux
01:09:29mais le problème
01:09:31c'est que vous en censurez un
01:09:33il y en a dix qui ouvrent
01:09:34donc dans la course
01:09:36entre l'épée et le bouclier
01:09:37vous n'arriverez jamais
01:09:38à tout interdire
01:09:39et puis il y a un deuxième sujet
01:09:40dans le sujet
01:09:41il y a une question dans la question
01:09:42c'est l'intelligence artificielle
01:09:44c'est qu'aujourd'hui
01:09:45déjà maintenant
01:09:46par rapport à il y a six mois
01:09:47les choses vont très vite
01:09:48quand on voit une vidéo
01:09:49on n'est plus certes à 100%
01:09:51qu'elle soit authentique
01:09:52qu'elle n'ait pas été retouchée
01:09:53voire qu'elle soit
01:09:54complètement fabriquée
01:09:55alors ça complexifie encore
01:09:57la question que vous posez
01:09:58moi je pense que
01:09:59plutôt que d'interdire
01:10:02il faut éduquer
01:10:03jusqu'à maintenant
01:10:04et c'est évidemment
01:10:05le sens de votre invitation
01:10:06on a beaucoup parlé
01:10:07et on va continuer
01:10:08sécurité, justice
01:10:09mais il faut garder à l'esprit
01:10:13qu'aucune politique sécuritaire
01:10:15moi mon fameux choc d'autorité
01:10:17tout ça, ça pourra marcher
01:10:18avec le rétablissement
01:10:19de la force légitime de l'Etat
01:10:21à une condition
01:10:22c'est qu'en parallèle
01:10:23il y a une véritable reprise en main
01:10:24par l'éducation et la culture
01:10:26et ça c'est indissociable
01:10:28et il faut réapprendre
01:10:30il faut rééduquer
01:10:33pas rééduquer
01:10:34parce que le terme est évidemment désagréable
01:10:35mais réapprendre à éduquer
01:10:38réapprendre à éduquer
01:10:40dans le sens de l'appartenance
01:10:43à une nation avec des valeurs
01:10:45un sens du collectif
01:10:46nous sommes d'accord
01:10:47mais ça on le dit beaucoup
01:10:48mais je vais vous dire
01:10:49oui oui oui
01:10:49mais je vais vous dire
01:10:50mais c'est indissociable André
01:10:51non c'est pas indissociable
01:10:53je suis absolument pas d'accord
01:10:54et je vais vous dire pourquoi
01:10:55parce que ce que vous dites là
01:10:56bien sûr qu'il faut le faire
01:10:57mais c'est le temps long
01:10:58ah mais bien sûr
01:10:59mais en attendant
01:11:00quand quelqu'un est agressé
01:11:01je fais quoi ?
01:11:02j'attends qu'il soit rééduqué
01:11:04André Bercoff
01:11:04on est parfaitement en phase
01:11:06la reprise en main
01:11:07le choc d'autorité
01:11:08c'est une politique
01:11:09sur deux ou trois ans
01:11:10et bien plus s'il le faut
01:11:11mais qui est un changement de cap
01:11:13radical
01:11:14et qui pique
01:11:15et ça piquera
01:11:16et ça piquera
01:11:17que l'on le fasse
01:11:18ou ça piquera
01:11:19que l'on le subisse
01:11:20il ne faut pas penser
01:11:21que de ne pas le faire
01:11:22nous épargnera les preuves
01:11:24mais par ailleurs
01:11:25il faut penser le temps long
01:11:27on est bien d'accord
01:11:27oui mais ça nous ramène aux politiques
01:11:28et aujourd'hui
01:11:29aux gens qui ne pensent pas
01:11:31ou qui pensent très peu
01:11:32le temps long
01:11:33on va en parler Luc
01:11:35je crois que nous allons au Luc
01:11:35peut-être après la pause
01:11:37si vous êtes d'accord André
01:11:38parce qu'on arrive au moment de la pub
01:11:39à tout de suite
01:11:40et bien oui
01:11:40mais avec Thibaut de Montbrial
01:11:41on a envie de continuer
01:11:42Sud Radio Bercoff
01:11:45dans tous ses états
01:11:46midi 14h
01:11:47André Bercoff
01:11:48et nous sommes toujours
01:11:49avec Thibaut de Montbrial
01:11:51avocat
01:11:53réflexion
01:11:55centre de réflexion
01:11:56sur la sécurité
01:11:56j'y arriverai
01:11:57j'y arriverai
01:11:57on accueille
01:11:59un deuxième auditeur
01:12:01Luc de Nice
01:12:02bonjour Luc
01:12:03bonjour M. Bercoff
01:12:05bonjour M. de Montbrial
01:12:07alors moi
01:12:08je ne partage pas
01:12:10votre analyse
01:12:11sur le côté
01:12:13fatalité
01:12:14juge
01:12:15un peu
01:12:15entre les bonheurs
01:12:18et les politiques lâches
01:12:20moi je pense
01:12:20qu'il y a une vraie volonté
01:12:22d'une partie
01:12:22de la classe politique
01:12:23de déliter l'état
01:12:25de manière
01:12:26à le faire mieux rentrer
01:12:28de déliter la France
01:12:28pour la faire mieux rentrer
01:12:29dans ce grand ensemble européen
01:12:31qu'on veut nous imposer
01:12:32depuis des années
01:12:33et j'en veux pour preuve
01:12:35la différence de réponse
01:12:36qu'il y a eu
01:12:36avec les Gilets jaunes
01:12:37sans je veux dire
01:12:39sans me positionner
01:12:40sur le côté
01:12:41de la violence
01:12:42que pouvaient avoir
01:12:42les Gilets jaunes
01:12:43je veux dire
01:12:43lors des manifestations
01:12:46des Gilets jaunes
01:12:47l'essentiel des blessés
01:12:49et des blessés graves
01:12:50était du côté
01:12:51des manifestants
01:12:52aujourd'hui
01:12:53chaque fois qu'il y a
01:12:53des émeutes
01:12:54qui viennent de citer
01:12:55l'essentiel des blessés
01:12:56du côté des forces
01:12:57de l'ordre
01:12:57et la réponse judiciaire
01:12:59a été très violente
01:13:00pour les Gilets jaunes
01:13:00puisque vous avez des gens
01:13:01qui n'étaient pas condamnés
01:13:03qui n'ont jamais reçu
01:13:04qui n'avaient pas
01:13:05de condamnation
01:13:05sur leur casier
01:13:06et qui ont fait
01:13:07des peines de prison ferme
01:13:08immédiatement
01:13:09alors qu'aujourd'hui
01:13:10vous avez des gens
01:13:11multirécidivistes
01:13:12et qui ont reçu
01:13:13un stage de citoyenneté
01:13:15un petit avertissement
01:13:16et bientôt
01:13:17on va leur donner
01:13:17des sucettes
01:13:18et des bonbons
01:13:18voilà
01:13:19et donc je pense
01:13:19qu'il y a une vraie volonté
01:13:20derrière
01:13:21c'est de détricoter l'état
01:13:23mieux l'intégrer
01:13:24dans cet ensemble européen
01:13:25qu'on veut nous imposer
01:13:26et que les français refusent
01:13:27voilà
01:13:28intervention pertinente
01:13:30je trouve
01:13:30alors je
01:13:31bonjour Luc
01:13:33moi je ne suis pas
01:13:34complètement d'accord
01:13:35avec vous
01:13:36parce que je pense
01:13:37que c'est plus compliqué
01:13:37que ça
01:13:38je pense qu'il n'y a pas
01:13:39de grands plans
01:13:39de grands plans complotistes
01:13:41qui visent à affaiblir
01:13:42l'état volontairement
01:13:43etc
01:13:44ce qui est vrai
01:13:45c'est que
01:13:46quand il s'agit
01:13:48de jeunes racailles
01:13:50venus
01:13:51pour beaucoup
01:13:52des quartiers
01:13:53l'état est toujours
01:13:55plus inquiet
01:13:55parce qu'il a peur
01:13:56d'une perte de contrôle
01:13:57totale
01:13:57ça c'est vrai
01:13:58d'ailleurs
01:14:00c'est la raison
01:14:00pour laquelle
01:14:01moi je suis étonné
01:14:02qu'il n'y ait pas
01:14:03un changement
01:14:03de doctrine profond
01:14:04c'est pas une question
01:14:05d'homme
01:14:05de qui est ministre
01:14:06qui est préfet
01:14:07c'est une question
01:14:07de changement
01:14:08de doctrine
01:14:08et ces émeutes
01:14:10elles sont de plus en plus
01:14:10violentes
01:14:11on a vu 2023
01:14:12on a vu
01:14:12après la victoire
01:14:13du PSG
01:14:14la semaine dernière
01:14:14moi je ne comprends pas
01:14:15qu'on n'ait pas employé
01:14:16les blindés de la gendarmerie
01:14:17les centaures
01:14:18qu'on voit sur des magnifiques
01:14:19vidéos de la gendarmerie
01:14:20qui sont restés au garage
01:14:21il y a des hélicoptères
01:14:22qui peuvent aussi
01:14:23avec de la poursuite lumineuse
01:14:24faire le job
01:14:25je pense que l'état
01:14:26doit mettre tous les moyens
01:14:27et là où je rejoins Luc
01:14:29c'est qu'à l'arrivée
01:14:30il faut qu'il y ait
01:14:30une réponse judiciaire
01:14:31par contre
01:14:32là où ce que vous dites
01:14:34n'est factuellement pas vrai
01:14:35alors je n'ai pas les chiffres
01:14:35sur moi aujourd'hui
01:14:36mais il y a énormément
01:14:38énormément de policiers
01:14:39et de gendarmes
01:14:39qui ont été blessés
01:14:40dont certains grièvement
01:14:41pendant la période
01:14:42des gilets jaunes
01:14:43mais ce qui est vrai
01:14:44c'est qu'au moment
01:14:45des gilets jaunes
01:14:46ce qui était en jeu
01:14:47littéralement
01:14:48c'était la stabilité
01:14:49du pouvoir
01:14:50puisqu'à un moment
01:14:51on a même cru que Paris
01:14:51allait tomber
01:14:52souvenez-vous
01:14:53donc là il y avait
01:14:53une question de presse
01:14:54ils se rapprochaient dangereusement
01:14:56de l'Elysée
01:14:57et donc là il y a eu
01:14:58une perception
01:15:00par les politiques
01:15:01de leur propre finitude
01:15:02institutionnelle
01:15:03et avec une vraie peur
01:15:04un peu physique
01:15:05mais parce que les gilets jaunes
01:15:07menacés au fond
01:15:08je veux dire
01:15:08c'est un vrai problème de société
01:15:10oui
01:15:10mais de dire
01:15:12que les policiers
01:15:14n'ont pas été blessés
01:15:15ou en tout cas moins
01:15:16ça c'est objectivement faux
01:15:17et par ailleurs
01:15:19de dire qu'il y a
01:15:20un grand plan
01:15:20pour fondre
01:15:21parce que vous savez
01:15:21s'il y avait un grand plan
01:15:22pour fondre
01:15:23avec les mondialistes
01:15:25le plan
01:15:27le plan
01:15:27n'est pas en train
01:15:28de fonctionner
01:15:28parce que les gens sont
01:15:29André Bercoff
01:15:30il faut quand même le dire
01:15:30les gens sont
01:15:31exaspérés
01:15:32par se laisser aller
01:15:34et par les casseurs
01:15:35etc
01:15:36on va pas rester là-dessus
01:15:37Justibo
01:15:38mais c'est vrai
01:15:39qu'on a tous assisté
01:15:40à un moment
01:15:41des gilets jaunes
01:15:41et je parle pas
01:15:42des black blocs
01:15:43je parle des gilets jaunes
01:15:44qui étaient du peuple
01:15:45vous parlez du peuple
01:15:46que vous voyez
01:15:47c'était le peuple
01:15:48dans les ronds-points
01:15:49en tout cas
01:15:49une bonne partie du peuple
01:15:50ce que je veux dire
01:15:51c'est que la brutalité
01:15:53quand même
01:15:53a été assez forte
01:15:54du côté des gilets jaunes
01:15:55plus qu'elle ne l'est
01:15:56aujourd'hui
01:15:57la brutalité
01:15:58contre les gilets jaunes
01:15:59elle était
01:16:00en début
01:16:01en fin de journée
01:16:01contre l'ultra droite
01:16:03au tout début
01:16:04et ensuite
01:16:04très vite
01:16:05l'ultra gauche
01:16:05et ensuite
01:16:07les casseurs
01:16:07les racailles
01:16:08qui sont descendus
01:16:08des cités
01:16:09vers 16-17h
01:16:10les jours les plus
01:16:11quand même
01:16:12sur les ronds-points
01:16:14quand c'était
01:16:15les gens
01:16:16dont les fins de mois
01:16:17sont difficiles
01:16:17qui sont
01:16:18le peuple
01:16:20qui a été chassé
01:16:21des centres-villes
01:16:22par le coût
01:16:23de l'immobilier
01:16:23chassé des banlieues
01:16:24par l'immigration
01:16:25qui se retrouve
01:16:26en zone blanche
01:16:27alors qu'on lui parle
01:16:27de start-up nation
01:16:28ce peuple-là
01:16:29a quand même été
01:16:30celui que j'entends
01:16:32qui vient me voir
01:16:33quand je fais mes réunions publiques
01:16:34ce peuple-là
01:16:35n'a pas
01:16:36c'est pas lui
01:16:37qui en première ligne
01:16:37a pris
01:16:38l'impact
01:16:40de la violence
01:16:41de l'état
01:16:41c'est vraiment
01:16:42enfin
01:16:42ça a été très mélangé
01:16:44donc on ne l'a pas
01:16:44beaucoup dit
01:16:45je crois quand même
01:16:47qu'ils n'ont pas été
01:16:48très bien traités
01:16:49il ne faut pas idéaliser
01:16:50les gens qui étaient
01:16:52en première ligne
01:16:53lourdement armés
01:16:54du mouvement des gilets jaunes
01:16:55nous sommes d'accord
01:16:55en tout cas
01:16:57il y aurait beaucoup
01:16:57de choses à dire
01:16:58mais je crois
01:16:59simplement que
01:17:00c'est vrai qu'il y a eu
01:17:01une différence de traitement
01:17:02de ce point de vue
01:17:03moi je dis simplement
01:17:04entre une partie
01:17:05en tout cas
01:17:06de ce mouvement
01:17:06des gilets jaunes
01:17:07moi je suis
01:17:08enfin assez d'accord
01:17:08avec le
01:17:09ce qui est vrai
01:17:09on va se rejoindre
01:17:11c'est qu'aujourd'hui
01:17:12tout le monde
01:17:13est tétanisé
01:17:14par l'hypothèse
01:17:15d'une naël bis
01:17:17c'est à dire
01:17:17qu'on se retrouve
01:17:18comme en 2023
01:17:19et que cette fois-ci
01:17:20il y a des armes de guerre
01:17:21qui sont pour l'instant
01:17:22maintenues
01:17:23sous porte fermée
01:17:25par les trafiquants
01:17:26parce qu'ils ne veulent pas
01:17:27le bordel
01:17:28qui nuirait à leurs affaires
01:17:30mais le jour
01:17:30où on a
01:17:31des émeutes
01:17:32dans 600 ou 700 villes
01:17:33comme on a eu en 2023
01:17:35mais avec l'utilisation
01:17:36d'armes de guerre
01:17:36contre la police
01:17:37et la gendarmerie
01:17:38là on passe
01:17:39dans totalement autre chose
01:17:40ça peut arriver
01:17:41à tout moment
01:17:41et c'est ça
01:17:42qui tétanise un peu
01:17:43tout le monde
01:17:44ça c'est vrai
01:17:44alors Thibaut de Bonbrial
01:17:45ça c'est très
01:17:46c'est très intéressant
01:17:48je dirais
01:17:48même préoccupant
01:17:49ce que vous dites
01:17:49franchement aujourd'hui
01:17:50avec ce que vous voyez
01:17:52avec ce que vous enquêtez
01:17:53avec votre centre de réflexion
01:17:54avec tout ce que vous entendez
01:17:56est-ce que c'est une perspective
01:17:58possible
01:17:58qu'un jour
01:17:59il peut y avoir
01:18:00je ne dirais pas insurrection
01:18:01mais levé
01:18:02d'un certain nombre
01:18:03de territoires perdus
01:18:05par des bruits
01:18:06conquis par d'autres
01:18:06je pense que oui
01:18:07parce que pour l'instant
01:18:08ce qui maintient globalement
01:18:09l'ordre
01:18:10c'est les aides sociales
01:18:12donc l'argent
01:18:13et l'argent
01:18:14du trafic de stupéfiants
01:18:15qui est très régulateur
01:18:17très régulateur
01:18:18le budget du trafic de stupéfiants
01:18:19il est à peu près
01:18:19équivalent au budget
01:18:20de fonctionnement
01:18:21des tribunaux en France
01:18:22pour se rendre compte
01:18:22donc il n'ouvrit des familles
01:18:23bien sûr
01:18:24mais tout ça
01:18:27est assis
01:18:28sur un pays
01:18:29extrêmement fracturé
01:18:30ethniquement
01:18:31religieusement
01:18:32et avec une exaspération
01:18:35en plus croissante
01:18:36entre les gens
01:18:37qui se sont
01:18:37relégués du système
01:18:38par rapport aux autres
01:18:39et donc
01:18:40tout ça pour vous dire
01:18:41que nous ne sommes pas
01:18:42à l'abri
01:18:42qu'un événement fortuit
01:18:46comme il en arrive
01:18:47de plus en plus
01:18:47déclenche par une réaction
01:18:49en chaîne
01:18:49une perte de contrôle
01:18:50et j'ajoute
01:18:51que tout ça
01:18:52se déroule
01:18:54dans un univers
01:18:55international
01:18:56qui est extrêmement instable
01:18:58et que des pays
01:18:59comme la Russie
01:19:01mais aussi l'Algérie
01:19:02l'Iran et la Turquie
01:19:03ont intérêt
01:19:03pour différentes raisons
01:19:04à nous déstabiliser
01:19:05et peuvent jouer
01:19:06de ces faiblesses
01:19:07voire déclencher
01:19:09eux-mêmes
01:19:09des événements
01:19:10qui pourraient conduire
01:19:11à des scénarios
01:19:11extrêmement sombres
01:19:12sur lesquels aujourd'hui
01:19:14les forces de l'ordre travaillent
01:19:15c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:19:16ça n'est plus un tabou
01:19:17au sein de l'administration
01:19:18Il faut prévoir le pire
01:19:19pour essayer d'avoir le meilleur
01:19:20prévoir le pire
01:19:21et espérer le meilleur
01:19:22mais il y a quelques années
01:19:23quand vous parliez
01:19:24avec des hauts responsables
01:19:25de la police
01:19:26de la gendarme ou de l'armée
01:19:27ils vous disaient
01:19:28non non mais ça
01:19:28on n'y pense pas
01:19:29on ne travaille pas
01:19:30aujourd'hui
01:19:30ils ne font plus
01:19:32la même réponse
01:19:32merci Thibaut de Montbréal
01:19:34et à très bientôt
01:19:35on n'y pense pas
01:19:36on n'y pense pas
01:19:36on n'y pense pas
01:19:37on n'y pense pas
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