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  • 17/06/2025
Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-06-17##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
00:048h27, on en parle avec vous Benjamin Gleize.
00:07Manifestations partout, en Italie, en Espagne, au Portugal, contre le surtourisme.
00:13Oui, la colère qui monte d'un cran dans les pays du sud de l'Europe.
00:17Dimanche, les manifestations se sont tenues dans de nombreuses villes.
00:19A Venise, Gênes, Palère, Milan, Naples en Italie.
00:22A Barcelone et dans sept autres villes en Espagne.
00:25Et puis à Lisbonne, dans la capitale portugaise.
00:27A Barcelone, les manifestants se sont rassemblés pour dénoncer, je cite,
00:30des niveaux excessifs de tourisme qui forcent les habitants à quitter les logements à Borda,
00:35font grimper le coup de la vie et encombrent les centres-villes.
00:38Là-bas, le pistolet à eau est devenu le symbole de la lutte contre le surtourisme.
00:43C'est ainsi que dimanche, les touristes, assis à la terrasse d'un café à Barcelone,
00:47ont été arrosés par une manifestante.
00:50Ailleurs, dans le sud de l'Europe, on ne compte plus les graffitis anti-touristes
00:53qui s'affichent sur les murs, notamment ces messages touristes.
00:57Rentrez chez vous.
00:58Qu'est-ce que vous en pensez, mesdames ?
00:59Écoutez, moi je prends Naples, qui est une ville que je connais bien,
01:01parce que j'habite pas très loin.
01:03Naples, par exemple, qui est une ville pauvre.
01:05C'est le sud de l'Italie.
01:06Eh bien, vous avez maintenant un tel surtourisme que tout augmente.
01:10Les restaurants augmentent.
01:11Vous ne pouvez plus manger, par exemple, votre pâte de pizza à carbonara,
01:14ou votre... pour 9 euros, maintenant c'est 10-15 euros minimum sur le port de Naples.
01:19Les loyers augmentent, les gens ne peuvent plus suivre.
01:21Donc je suis ravi, en fait.
01:23– Et Isabelle ?
01:24– Alors moi, vous savez, je pense que le tourisme de masse
01:26est une des plus grandes calamités que l'humanité ait inventée.
01:30Donc, je ne vais pas aller jusqu'à Naples,
01:32je vais simplement parler du quartier où nous habitons,
01:35Françoise et moi, en diagonale autour de Notre-Dame.
01:40Et je dois vous dire...
01:43Alors d'abord, je pense qu'aucun de nos monuments en Versailles
01:45n'a pas été fait pour recevoir la place d'armes devant Versailles,
01:49n'a pas été faite pour accueillir des cars puants et voilà.
01:53Non, non, mais excusez-moi.
01:54– En Venise, non plus, bien sûr.
01:55– C'est un parking de cars.
01:56À Venise, vous avez encore ces bateaux de croisière
01:59qui étaient supposés être interdits.
02:00Il y a toujours des délais qui font trembler.
02:03– Ah, maintenant, il y a 5 euros.
02:03– Oui, 5 euros pour entrer.
02:04– Qui font trembler les palazos.
02:07Je veux dire, à Paris, vous ne pouvez pas marcher dans la rue.
02:10Parce que moi, ça ne me dérange pas,
02:11les gens qui individuellement se promènent comme on faisait avant.
02:15On s'est volé avec leur famille, leurs copains.
02:17Parce que ça, ce n'est pas du tout le problème.
02:20Le problème, c'est que vous avez des hordes de gens
02:22qui marchent en resserré.
02:24Non, mais c'est ça, le tourisme de masse.
02:26– Le tourisme de masse, oui, mais c'est moins cher aussi.
02:28Ça permet à des personnes de visiter nos villes.
02:31– Il faut un, que nos économies se reconvertissent.
02:34On ne peut pas dépendre de cela.
02:37Deux, il faut que les gens acceptent que dans une ville,
02:39non, ils ne verront pas tout.
02:41Ils ne verront pas la terre entière.
02:42Je veux dire, nous allons devoir, voilà, nous inscrire.
02:47Nous allons devoir si nous voulons aller.
02:49Écoutez, quand on va au Louvre maintenant,
02:51quand on va au Louvre, d'accord ?
02:53Avant, moi, quand j'étais gamine, on pouvait aller au Louvre,
02:55on entrait, voilà.
02:56Maintenant, quand on va au Louvre, il faut prendre des billets,
02:58des machins.
02:59– Bien sûr, il faut prendre rendez-vous, bien sûr.
03:00– Eh bien, je crois que les villes, au lieu d'essayer Paris,
03:04à Paris, ils disent, c'est génial, Paris, cette année,
03:06on a encore gagné, on en a des millions.
03:09C'est affreux.
03:10– Ça légifère vachement sur Airbnb,
03:11mais je suis d'accord avec ce que vous dites.
03:14– Bon, mesdames, vous êtes d'accord ?
03:15– On est tous d'accord.
03:17– Non, non, moi, je ne suis pas d'accord.
03:19– Je suis pour que les gens modestes puissent faire du tourisme,
03:21mais je suis pour une régulation, ce n'est pas comme elle.
03:23Elle, elle parle des cars puants.
03:25Moi, je ne parle pas des cars puants.
03:26– Non, mais c'est puant, c'est puant,
03:29parce qu'il laisse le moteur allumé.
03:30– Il laisse le moteur allumé, bien sûr.
03:31– Il laisse le moteur allumé, parce qu'il sent que mauvais.
03:33– Oui, bien sûr, et les paquebots vénitiens aussi.
03:36– Le rappel des titres de l'actualité Lory Leclerc.
03:39– C'est du racisme anti-cars.
03:40– Mais il fait du racisme anti-malien.
03:42– Il est sous-vasseur.
03:43– Sous-titrage ST' 501
03:44– Sous-titrage ST' 501

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