Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-05-20##
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
00:04– Bien, avec vous Benjamin, nous parlons de quoi ?
00:08– Alors je vous avais donné ma fiche de lancement, je sais que vous voulez.
00:10– Oui, vous ne l'avez pas, donc je vais m'auto-lancer.
00:12– Je vais m'auto-lancer.
00:13– J'ai tout perdu.
00:14– Ah si, je l'ai, si, si, je l'ai, je l'ai.
00:16– Allez-y, faites-moi ce plaisir.
00:17– Alors, Teddy Riner, on parle de Teddy Riner.
00:20– Ben oui.
00:21– Il était l'invité d'honneur de Choose France.
00:23Vous savez, cette fameuse réunion des investisseurs étrangers à Versailles hier.
00:30Quelques sorties d'Eric Riner, de Teddy Riner, ont été largement commentées.
00:35– Effectivement, notamment à propos de ses ambitions.
00:38Teddy Riner qui ne s'interdit à rien, même pas la politique.
00:41Mais s'il s'engage, ce n'est pas pour finir ministre des Sports.
00:44Écoutez, c'était sur BFM.
00:46– Si demain, je me lance dans quelque chose, je le ferai bien.
00:48Et je le ferai pour une cause.
00:50Pourquoi je dis ça ?
00:50Parce que souvent, on me pose la question, on me dit
00:52« Oh, vous verrez bien le ministre des Sports. »
00:54Mais pourquoi toujours réduire le sportif au sport ?
00:58– Alors, question de journaliste politique.
01:00Quand vous voyez Emmanuel Macron travailler, la présidence de la République,
01:02Teddy Riner, vous vous dites, c'est un bel engagement ?
01:04– Ben voilà, vous voyez le champion que je suis.
01:06Si demain, je rentrerai en politique, ce n'est pas pour être ministre des Sports.
01:08– C'est pour être président de la République.
01:09– Bien sûr.
01:10Moi, quand je fais quelque chose, c'est pour gagner.
01:12– Teddy Riner, président de la République.
01:14Alors, vous l'entendez, ça rigole en plateau.
01:16Mais est-ce sérieux ?
01:16Il a été interrogé, Teddy Riner, un peu plus tard sur le sujet.
01:19Il affirme que pour l'instant, il n'a pas prévu de se lancer dans la politique.
01:22Il s'occupe de gérer ses entreprises.
01:24Et c'est déjà pas mal comme ça, dit-il.
01:26Car oui, le quintuple champion olympique investit depuis près de 20 ans
01:29dans des sociétés françaises.
01:30D'ailleurs, s'il devait arriver au pouvoir, voici ce qu'il ferait pour les entreprises.
01:34– Je leur faciliterai leur chemin.
01:36Parce que je pense, aujourd'hui, que les sociétés,
01:39pour pouvoir créer de l'emploi, c'est un peu compliqué,
01:42tant qu'il y a autant de taxes.
01:43Je pense qu'il faut les aider en ce sens,
01:45pour que demain, il y ait plus d'emplois.
01:47– Mais je pense qu'il faut faciliter un petit peu
01:49les personnes qui entreprendent en France.
01:51et ça créerait beaucoup plus d'employabilité.
01:54– Il va falloir qu'ils creusent, quand même.
01:55Pour que demain, il y ait plus d'emplois.
01:57– Oui, il faut creuser.
01:59– Sans méchanceté aucune.
02:00– Moi, je trouve un peu, même si tout le monde se marre,
02:02je trouve un peu arrogant, quand même, Teddy Riner.
02:04Je l'adore comme judoka, c'est un champion extraordinaire.
02:07Je trouve que la blague est à demi une blague.
02:10Ça n'existe pas, même si on rigole.
02:12Si on rigolait, Elisabeth Lévy, vous seriez présidente.
02:15Nous, on va rigoler, on va s'esclaffer.
02:16Tout le monde va comprendre qu'il n'y a zéro doute
02:18et qu'on n'en a pas envie du jeu.
02:19– Ah bon ?
02:20Non mais lui, il y a quelque chose d'un peu arrogant.
02:22– Je suis, écoutez, j'en ai assez.
02:29C'est un peu de notre faute à expliquer
02:30que la politique, ce n'était pas un métier.
02:32– Mais je suis d'accord.
02:33– Oui, bien sûr, n'importe qui peut s'improviser.
02:37Président de la République, comme si l'État,
02:40si vous voulez, c'était un truc simple, c'est facile à dire.
02:44Non, franchement, ça commence à être un peu…
02:46Après, on a eu Anouna, maintenant on a Teddy Rénail.
02:49– Il y a Karim Bonnerin.
02:50– Ce n'est pas, comme le dit François,
02:52ce n'est pas complètement des blagues.
02:54Ces gens pensent qu'ils peuvent…
02:56Non, pas Cyril Anouna d'ailleurs,
02:58parce que lui, il a vraiment laissé le canular se faire, je crois.
03:00Mais il y a des gens qui pensent
03:01qu'on peut transformer la popularité télévisuelle,
03:05la popularité sportive, en capital politique.
03:08– Et je trouve ça assez méprisant pour la politique.
03:11– Chacun à sa place.
03:12– Oui, mais c'est à nous aussi d'arrêter de dire
03:15la politique, ce n'est pas un métier.
03:16– Je suis d'accord avec vous, Elisabeth.
03:18– Et puis c'est aussi Emmanuel Macron.
03:20Emmanuel Macron a donné des mauvaises idées à tout le monde.
03:23– Soyez fiers d'être des amateurs.
03:25– Oui, soyez fiers d'être des amateurs.
03:26Et puis surtout, ex-Nilo, il arrive,
03:28les mains dans les poches, il n'a même pas 40 ans.
03:29– Oui, enfin, il avait fait un peu de politique.
03:31– Je suis d'accord avec vous,
03:32mais ce que je veux dire par là,
03:33c'est que tout le monde se dit
03:35« Waouh, il a réussi à le faire,
03:37sauf que c'est un alignement de planètes
03:38qui arrive une fois par siècle. »
03:40– Bien, merci.
03:41Edouard Philippe sera là dans quelques instants.
03:43Lui, il connaît bien la politique.
03:45Ça fait un moment qu'il y est.
03:46– C'est plus très libre, peut-être.
03:48– Il est avec nous dans quelques instants
03:51sur Sud Radio.
03:52C'est une exclusivité Sud Radio.
03:54Je suis très heureux de l'offrir à Sud Radio
03:56parce qu'il s'exprime peu.
03:59Nous sommes avec Laurie Leclerc
04:01pour le rappel des titres de l'actualité, Laurie.