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00:00Les réunions se multiplient depuis ce matin, puisque vous avez entendu les proches d'Olivier Faure souhaiter le rassemblement des socialistes.
00:08Par définition, nous sommes déjà rassemblés. Si nous sommes tous dans le même parti, c'est que nous pensons que ce parti est notre famille commune.
00:15La question est de savoir si, effectivement, nous allons plus loin.
00:20Certains voudraient que tout le monde se rassemble, y compris dans une direction qui serait collégiale.
00:26Pour cela, il faut qu'il y ait des conditions de fond qui soient aujourd'hui totalement réunies.
00:33Ce n'est pas encore le cas, pour être très clair, mais le congrès dure jusqu'à demain à 13h.
00:39Et nous aurons non seulement des réunions de travail avec les différentes sensibilités, le TOA d'Olivier Faure et de ses représentants,
00:47le TOB de Boris Vallaud et de ses supporters, et nous, au niveau du TOC, avec Nicolas Maillot-Rossignol, Laine Geoffroy et Philippe Brun.
00:55Donc, un travail intense est en cours. Peut-il aboutir ? Ça dépendra des efforts des uns et des autres, mais, je le répète, dans la clarté.
01:07J'insiste là-dessus, dans la clarté. Il ne faut pas qu'il y ait de confusion au sein des socialistes.
01:12Et l'unité n'est pas l'uniformité.
01:13Vous savez, il y a deux éléments qui seront tout à l'heure, d'ailleurs, je pense, rappelés par Nicolas Maillot-Rossignol dans son intervention devant le Congrès.
01:25La question de l'accord, des accords avec les filles. Voilà, on en est toujours là. Certains pensent que tout ça est derrière nous et que ce n'est même plus la peine de l'évoquer.
01:36Nous, nous pensons qu'il faut continuer à l'évoquer parce que ce qui est dans le marbre est dans le marbre.
01:41Et aujourd'hui, nous ne voulons plus de cette brutalisation de la vie politique française qui touche aussi à des valeurs républicaines que nous ne voulons pas voir dévoyer.
01:48Et je pense en particulier à la laïcité. Ça, c'est une première chose. Et puis la question de la primaire.
01:54Olivier Faure, vous le savez, veut une primaire qui rassemble potentiellement de Ruffin à Glucksmann.
02:00D'ailleurs, je ne suis pas sûr que vous intéressez le veuil eux-mêmes, notamment Raphaël Glucksmann.
02:04Et nous, nous pensons qu'il faut d'abord affirmer une ligne politique idéologique et aboutir à une candidature d'un socialiste pour cette élection présidentielle.
02:15Voilà, donc. Et puis aussi la question de la priorité que nous, nous voulons donner aux municipales.
02:19Nous pensons que rien ne sera possible, rien ne sera possible si les municipales ne se passent pas dans les bonnes conditions l'année prochaine.
02:26C'est quoi des bonnes conditions ?
02:27De l'unis pour que les municipales se passent pas ?
02:29Déjà, c'est de préserver tous nos sortants, d'empêcher notamment qu'ils soient fragilisés par des candidatures, notamment de LFI,
02:38qui dit clairement qu'ils feront tomber des villes socialistes.
02:41Moi, je me suis dillois. Quand j'entends M. Lecoq, député, dire que la ville est insoumise et que donc il faut virer les socialaux,
02:48c'est pas des actes de grande amitié, vous le comprendrez.
02:52Et puis des accords avec le reste de l'union de la gauche.
02:54Moi, je pense que nous savons gérer avec les communistes, avec les verts, avec des centristes aussi, parfois, dans des alliances liées aux enjeux municipaux.
03:06Donc, voilà, moi, je souhaite vraiment que nous préservions les villes où nous sommes sortants
03:10et que nous allions à la conquête de villes où nous pouvons gagner, là aussi, dans la clarté.
03:14Le parti est prêt pour les municipales ?
03:16Le parti, je pense, n'est pas prêt aujourd'hui pour les municipales, avec un argument qui est simple,
03:23c'est que nous n'avons pas des candidats partout, y compris même dans des villes importantes.
03:27Le chiffre de 200 villes de plus de 20 000 habitants court sur le fait que nous n'aurions pas de candidats dans ces villes.
03:33Et donc, je suis sénateur, je sais que les sénateurs sont élus avec les grands électeurs,
03:38et si nous n'avons pas de candidats, nous n'aurons pas de grands électeurs.
03:40Donc, la première urgence, c'est d'avoir des candidats partout, partout dans le pays.
03:47Ça, c'est notre objectif.
03:48Et à partir de là, ça veut dire aussi qu'il faut que le parti soit plus fort.
03:52Et aujourd'hui, plus fort, il faut rester, vous l'avez compris.
03:56Et aujourd'hui, je vois quand même que la conséquence du fait que nous ayons le plus petit nombre d'adhérents depuis 1945,
04:05se traduit sur le fait que nous n'avons pas de candidats dans les villes.
04:08Donc, il y a un lien de cause à effet qui est malheureusement évident.
04:11Donc, tout le monde en est conscient, y compris l'équipe autour d'Olivier Fort.
04:14Donc, il faut renforcer ce parti.