Grâce à un travail précis de lecture labiale, cette série documentaire permet de découvrir ce qu'Adolf Hitler et les hauts dignitaires nazis se sont vraiment dit alors qu'ils pensaient être inaudibles. Année de Production : 2021
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00:00De 1941 à 1945, les caméras allemandes filment Adolf Hitler et ses proches jusqu'à l'effondrement total du Troisième Reich.
00:14Dans ses archives, Hitler et ses proches parlent librement puisque ses films sont muets.
00:20Personne alors n'imagine que l'on pourrait décrypter ce qui se dit.
00:23Mais si l'intelligence artificielle fait d'immenses progrès, c'est grâce aux spécialistes de la lecture sur les lèvres que ces images parlent pour la première fois.
00:41Was denken Sie, wie Sie uns aus dieser Lage wieder herausholen?
00:46Unglaublich, in so kurzer Zeit solch ein großer Erfolg.
00:49Das hier können wir ganz schön aufteilen mit unseren italienischen Freunden.
00:53Avec ce décryptage historique, nous sommes au cœur de la machine de guerre nazie jusqu'à sa chute.
00:59De la plus grande offensive militaire du XXe siècle contre l'Est à l'apocalypse d'une Allemagne en ruine.
01:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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34:08Rhône, c'est uniquement parce qu'il veut se rapprocher un petit peu plus du pouvoir, c'est évident.
34:14Trois jours après ce mariage, les alliés débarquent sur les plages de Normandie.
34:19Les troupes allemandes résistent, mais un peu partout, les lignes sont enfoncées.
34:24En quelques semaines, les alliés se rapprochent de Paris.
34:28C'est alors que survient l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler.
34:32Vers 12h42, alors qu'Hitler et son état-major étudient des cartes dans la Tanière du Loup, à Rastenburg,
34:38en Prusse orientale, une bombe explose.
34:44Hitler ne souffrant que de blessures légères, il reçoit comme prévu vers 16h Benito Mussolini.
34:54À qui il fait visiter les ruines du barraquement.
35:02Il s'est pas déplacé au attentat, la visite était déjà prévue.
35:07Le 20 juillet, il devait venir le voir simplement pour parler de la Normandie, ce qui était logique.
35:13Au milieu de juillet, il fallait parler de la France.
35:17Et c'est justement au moment où on l'attendait, c'est la dernière conférence de situation avant l'arrivée de Mussolini, que la bombe a explosé.
35:25Et donc, parallèlement au revers de l'axe, on assiste au déclin physique de ces deux dictateurs.
35:34Et de ce point de vue-là, leur dernière rencontre, qui intervient juste après l'attentat contre Hitler,
35:41est d'une certaine façon une belle métaphore du cours que prennent les événements,
35:50puisqu'il y a véritablement un climat de, même pas de fin de règne, mais d'apocalypse.
35:56L'attentat est perpétré par des officiers qui veulent se débarrasser d'Hitler.
36:03Ils jugent que ces décisions sont de plus en plus irrationnelles.
36:07Et il est un obstacle à la conclusion d'une paix.
36:10Hitler en réchappe miraculeusement.
36:12Il a été protégé par la lourde table d'état-major.
36:15L'explosion fait quatre blessés graves et neuf plus légers.
36:19Le coup d'état militaire est un échec.
36:21Le fureur est vivant.
36:22Ce qu'on voit aussi sur ces images, c'est la reconfiguration des cercles de pouvoir
36:40avec la montée en puissance de deux individus qui étaient au fond assez marginalisés jusqu'ici.
36:46C'est Goebbels qui est revenu en grâce au fond à partir de l'hiver 1943,
36:52mais qui là, à partir de l'été 1944, devient très important comme chef de la propagande,
36:59comme Gauleiter de Berlin et comme chef de ce qu'on appelle le Volkssturm,
37:04c'est-à-dire la levée en masse du peuple allemand contre les soviétiques.
37:08Et l'autre individu qui est à l'acmé de son pouvoir, au summum de son pouvoir,
37:14c'est Heinrich Himmler.
37:16Heinrich Himmler est immédiatement chargé de mener l'enquête tambour battant contre les conjurés militaires.
37:24Cinq mille hommes dont de nombreux officiers sont rapidement arrêtés, puis exécutés.
37:28La propagande est omniprésente.
37:31Il est très important de montrer Hitler vivant.
37:34On le voit physiquement diminuer,
37:35mais il est visiblement en état de commander et de parler au peuple allemand.
37:39Il est très important.
37:42Il est très important.
37:44Je suis très aimé.
37:45Je suis très aimé.
37:46Je suis très aimé.
37:47Je suis très aimé.
37:48Je suis très aimé.
37:49Je suis très aimé.
37:50Hitler passe à la radio nationale allemande vers une heure du matin et il dit,
38:16« Je suis vivant ».
38:18Un complot perfide a été déjoué, mené par un groupe de lâches qui a essayé de me tuer,
38:24et j'y ai survécu.
38:25Et au cours des semaines qui suivent, cela fait remonter la popularité d'Hitler car personne ne voulait que les comploteurs ne réussissent.
38:34L'attentat a été utilisé par la propagande pour signaler qu'une tentative d'assassinat avait été menée sur le Führer,
38:43que c'était une trahison.
38:46Et la trahison est une des idées les plus honteuses qui existent en Allemagne.
38:50Et tandis que des millions de jeunes Allemands combattent l'armée rouge, ces gens ne s'intéressent qu'au pouvoir.
38:59Il s'agit donc encore une fois d'une tentative de rallier l'opinion publique en faveur du régime désormais visiblement en état de siège.
39:13Une opinion qui subit des raids aériens meurtriers sans discontinuer.
39:17A l'image de Dresde, ou Hambourg, la capitale Berlin est copieusement bombardée.
39:23Jusqu'au printemps 1945, 314 raids aériens sont menés sur Berlin.
39:29La moitié des habitations est endommagée.
39:32Un tiers est inhabitable.
39:3416 km² de la ville sont un amas de ruines.
39:37Les estimations du nombre total de morts à Berlin vont jusqu'à 50 000.
39:41L'idée est de dire aux Allemands, votre patrie est en train d'être détruite.
39:51Et on ne montre pas toute l'étendue de la destruction.
39:54Il suffit de montrer des images de temps en temps pour susciter des sentiments de vengeance.
40:00Et simplement pour stimuler ceux qui pensent qu'ils ne veulent plus se battre.
40:05Et pour encourager la population, c'est le Reichmarschall Göring,
40:13le visage sympathique du nazisme qui est envoyé au contact de la population.
40:17On voit trois Göring, en fait.
40:31On voit le Göring qui est le visage humain du régime,
40:34le Göring sympathique,
40:36qui va au contact de la population.
40:41Le second Göring, c'est celui qui est en échec.
40:45C'est celui qui est censé assurer le ravitaillement du Reich.
40:47Et il y a un troisième Göring, lui aussi en échec,
40:50qui est le chef de la Luftwaffe.
40:51Il demeure que malgré ces échecs-là,
40:54Göring reste officiellement le successeur d'Hitler,
40:57le numéro 2 du régime.
41:00Le troisième Reich est au bord de l'effondrement,
41:03acculé de toutes parts.
41:05La propagande nazie tente par tous les moyens
41:07de mobiliser encore les militaires et la population.
41:11Pour le 12e anniversaire de la prise du pouvoir par les nazis,
41:14fin janvier 1945,
41:15Goebbels décide de filmer Hitler au travail.
41:19Le théâtre du pouvoir se maintient autour de lui.
41:22Les gens font semblant d'écouter,
41:24de faire en sorte que la fiction du pouvoir se perpétue.
41:27Hitler se tait et devient invisible.
41:44Mais c'est précisément pour cela qu'il faut montrer qu'il est toujours là.
41:50Parce que tout le monde se demande pourquoi le Führer ne nous parle pas.
41:54Et c'est pourquoi il faut montrer qu'il existe, c'est obligatoire.
41:58Mais le charisme d'Hitler a naturellement subi
42:02une énorme perte de crédit au cours de l'année 1944.
42:05Il travaille sans relâche pour s'assurer que l'effort de guerre allemand
42:12les mènera à la victoire.
42:14C'est bien sûr de moins en moins crédible,
42:16car les gens vivent en direct le début de l'invasion alliée
42:20de différentes parties de l'Allemagne.
42:21Au fil des combats sur le territoire allemand,
42:33les alliés découvrent l'horreur et l'ampleur du projet nazi
42:35en libérant les camps d'extermination.
42:41Le 15 avril 1945,
42:44les troupes britanniques tombent sur le camp de Bergen-Belsen,
42:47devenu avec le chaos un gigantesque mouroir à ciel ouvert.
42:51Ils y découvrent le mépris total
42:53que les nazis ont pour la vie de leurs ennemis.
42:58Les Anglais y arrêtent le commandant SS, Joseph Kramer.
43:02Ce SS a été commandant de plusieurs camps de concentration,
43:05notamment une partie d'Auschwitz.
43:08Surnommé la bête de Belsen par les déportés,
43:10sitôt arrêté, il commence par se dédouaner.
43:14Ici, on voit un officier de la SS,
43:16un commandant de camp de concentration,
43:18le commandant de Bergen-Belsen, Joseph Kramer,
43:19qui vient d'être arrêté par les Britanniques
43:21qui ont libéré le camp.
43:22Joseph Kramer, c'est un nazi typique.
43:26Il a commandé auparavant le camp du Stroutov en Alsace,
43:29où il a effectué sans état d'âme
43:31tout ce qu'on lui demandait de faire,
43:34avec une forme de jouissance impériale
43:37dans l'effectuation de ses missions.
43:39Oui, je suis le commandant des Lagers.
43:53Je fais ça à l'appel de Hitlers.
43:55Je m'avais des milliers de KZ-Häftlinge
43:57dans ce camp de concentration.
43:58Je ne peux pas pour ça.
44:01Je n'ai pas la responsabilité.
44:03Je crois que la majorité des responsables de camps,
44:11comme ceux de Bergen-Belsen,
44:13Buchenwald ou d'autres camps,
44:16savaient très bien qu'ils commettaient un crime.
44:20Mais en même temps,
44:21ils ne pouvaient pas faire grand-chose.
44:25Ils avaient des ordres
44:26et les camps étaient de plus en plus bondés.
44:28Cette stratégie de défense
44:32ne tient pas une seconde,
44:34dans la mesure où, certes,
44:35ils avaient peut-être une représentation
44:37à la hiérarchie et leur devoir,
44:38mais c'était aussi des nazis convaincus.
44:40Et là, on est dans cette espèce de balance
44:42entre d'un côté le petit rouage minable
44:46qui ne fait qu'exécuter
44:47et au fond transmettre,
44:50et le criminel idéologique
44:51qui est convaincu de ce qu'il fait.
44:53Joseph Kramer comme Adolf Reichmann
44:55sont très exactement dans cette situation-là.
45:00Ce sont des criminels de conviction idéologique
45:03parfaitement responsables
45:05et totalement coupables de ce qu'ils ont fait.
45:10L'offensive finale contre Berlin
45:12commence le 16 avril.
45:14Malgré l'infériorité du nombre
45:16et de l'armement,
45:17les troupes allemandes
45:18défendent farouchement la ville.
45:21Le maréchal Zhukov,
45:22chef de l'état-major général de l'armée rouge,
45:24ne réussit pas à effectuer une percée
45:26avant le quatrième jour.
45:28À partir du 20 avril,
45:30la bataille de Berlin devient une bataille de rue.
45:35Ce jour-là,
45:37Hitler fête son 56e anniversaire.
45:39C'est à cette occasion
45:40qu'il effectue sa dernière apparition publique.
45:44Il sort de son bunker
45:45pour encourager des membres
45:46des jeunesses hitlériennes
45:47qui vont participer au combat.
45:49C'est une heure,
46:02c'est un heureux,
46:03tout est.
46:10C'est un heureux,
46:11c'est un heureux,
46:11La séquence des adolescents, elle est sidérante parce que ce sont les dernières images filmées d'Hitler.
46:25Il est au fond du bunker, on est véritablement à la fin de la guerre.
46:31C'est un homme qui ne sort quasiment plus et là, donc, on l'exhume, si vous voulez, de son bunker devant les caméras de propagande pour montrer que les combats continuent.
46:39Cette scène est destinée à rallier le soutien du Volkssturm, les jeunes hitlériens, les personnes âgées,
46:48qui sont encouragées à prendre les armes afin d'éviter ce que la propagande nazie avait longtemps suggéré, un désastre absolu.
46:57Car si l'armée rouge gagnait la guerre, ce serait la fin du peuple allemand.
47:02Alors, on engage tout ce qu'on a.
47:07Et ces jeunes, ces jeunes qui prennent les armes, sont vraiment l'avenir de l'Allemagne.
47:12Et par leur courage, ils montrent la voie à tout le monde.
47:16Quelques jours plus tard, sur la foi du récit de la crise de désespoir de Hitler du 22 avril,
47:27Göring, toujours numéro 2 du régime, interprète les propos de Hitler comme un mandat pour négocier.
47:32Mais revigoré, Hitler démet le maréchal du Reich de tous ses titres et de toutes ses charges,
47:38et fait placer Göring en résidence surveillée au Berghof.
47:41Le 25 avril 1945, Göring est désavoué, puis placé aux arrêts.
47:47Hitler lui octroie néanmoins sa grâce au vu de ses services passés.
47:51Le Führer exclut Göring du Parti National Socialiste dans son testament du 30 avril,
47:56ainsi que Himmler avant de se suicider.
47:59Quelques jours plus tard, le 8 mai 1945, Göring se rend aux Américains de la 7e armée.
48:04Le Führer exclut Göring
48:10Können Sie Ihre Position erklären?
48:12Wie gesagt, ich rede morgen früh vor dem Tribunal.
48:14Morgen werden Sie bereit sein?
48:17Also ich bin bereit.
48:20Bereite mich dazu vor.
48:21Ich bin bereit.
48:22Auf jeden Fall.
48:24Schlechte Informationen über mich
48:25sind im Umlauf.
48:28Ich bin fit.
48:30Ich weiß, ich habe mit dieser Festnahme gerechnet.
48:32Möchten Sie etwas essen?
48:34Wir haben alles auf Lager.
48:36Einen Apple, eine Nectarine.
48:38Also ja, gerne.
48:40Ich hatte wenige gute Mahlzeiten.
48:43In letzter Zeit, ich wurde misshandelt.
48:46Ich rede nicht, bevor ich Ihren Kommandanten gesehen habe.
48:49Ich möchte wissen, wie es für mich aussieht.
48:51Ich habe mich ergeben.
48:52Verstanden?
48:54Mr. Göring, follow me, please.
48:56Göring pense avoir un rôle à jouer.
48:58D'ailleurs, il porte beau, plutôt avec son Uniform, Rutilant, etc.
49:02Et il l'argumente en disant, écoutez, moi aussi, je suis une victime des nazis, du 3e Reich.
49:07Puisque de fait, comme c'est quelqu'un qui estimait qu'il fallait faire la paix avec les Américains
49:12pour continuer la guerre avec les Soviétiques,
49:14il a été accusé de trahison par Hitler et puis mis en état d'arrestation.
49:18Il était clair pour lui que l'Allemagne avait perdu.
49:22Il était également clair pour lui que l'industrie allemande avait été détruite et qu'il fallait tout reconstruire.
49:31Mais aussi que beaucoup de choses pouvaient être reconstruites et que le peuple allemand était capable de faire tout cela.
49:38Et Göring pensait qu'il serait l'un de ceux qui y contribueraient.
49:46Mais c'était sans compter la lourde suspicion qui pèse sur l'un des fondateurs de la SS et des camps de concentration.
49:52Ok.
50:00Je suis prêt. Absolument prêt.
50:02Je pense que c'est optimal pour moi, de vos
50:22Göring était un homme extrêmement égocentrique et il pensait qu'il pourrait user de son charme pour négocier avec les Alliés.
50:32Et il s'est rendu compte assez rapidement, en fait, quand ils ont pris sa photo et l'ont mis en prison,
50:37qu'il n'allait pas recevoir de traitement de faveur particulier.
50:46Eisenhower a vu le premier camp de concentration et à partir de ce moment-là, le premier nazi qu'on lui présentait,
50:51et il voyait rouge, évidemment, normal.
50:54Et il n'avait jamais imaginé que des choses comme ça puissent se passer.
50:58Et donc, l'idée de voir un nazi, c'était surtout pas Göring.
51:02Et surtout qu'à l'époque, on pensait que Göring avait des responsabilités dans les camps de la mort,
51:07ce qui était faux. Göring n'en avait pas.
51:09Hermann Göring, comme des dizaines d'autres dignitaires nazis, est condamné à mort à Nürnberg.
51:19Mais comme des centaines d'autres, dont Adolf Hitler,
51:22il préfère le suicide à la justice internationale des Alliés.
51:26Pour beaucoup d'autres, la remise en question est le début d'un long chemin.
51:30L'Allemagne est en ruine.
51:51Le plus grand bourreau de l'histoire récente a laissé le chaos derrière lui.
51:56Meurtre de masse, extermination, Shoah.
52:00En 13 ans de pouvoir, les maîtres du Troisième Reich ont marqué à jamais dans le sang et la douleur
52:05l'histoire de l'humanité.
52:07Sous-titrage Société Radio-Canada
52:37Sous-titrage Société Radio-Canada
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