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  • 12/06/2025
Le 13 octobre 1990, Johnny Hallyday est l'invité de la RTBF pour la "Soirée de l’Espoir" au Forest National. Dans cette interview exclusive, il évoque la tournée Cadillac, son état d'esprit, et sa vision de la scène à cette époque. Un document rare et précieux pour les fans comme pour les curieux.

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Musique
Transcription
00:01Oui, vous savez, bon, il y a toujours un petit pincement au cœur quand je reviens à Belgique parce que je suis quand même à moitié d'origine belge.
00:07Mais il faut dire que bon, en général, le public pour ce genre de spectacle sont toujours d'abord formidables et sont toujours enthousiastes.
00:17Et c'est toujours avec énormément plaisir que je reviens après un spectacle de Paris, après que je fais les autres villes d'Europe, enfin de France, de Belgique et de la Suisse.
00:27Mais c'est vrai que bon, c'est vrai que quelque part, j'ai toujours un petit pincement au cœur quand je reviens à Bruxelles.
00:32Alors on a beaucoup parlé dans la presse, on a peut-être déformé certains de vos propos, d'un arrêt de la carrière de Johnny à 50 ans avec un concert d'adieu. Qu'est-ce qu'il en exacte ?
00:39Non, c'est pas exactement ce qui s'est passé. C'est pas exactement ce qui s'est passé. Je suis sorti de scène, bon, comme on est toujours un petit peu exalté quand on sort de scène.
00:46Et j'ai voulu dire par là que dans trois ans, c'est-à-dire pour célébrer mes 50 ans, donc mes... oh mon Dieu, mes 33 ans de carrière, déjà, je voulais faire une grande fête.
01:04Et je voulais faire le Parc des Princes de Paris. Pas mon dernier spectacle, mais mon premier grand spectacle pour mon anniversaire.
01:11C'est-à-dire avec une scène en forme de gâteau, avec des fusées qui éclairent le ciel. Enfin bon, un spectacle qui serait, à mon avis, je ne ferai qu'une fois dans ma vie, qui sera totalement unique.
01:22Alors ce soir, pour la télévision...
01:23On ne peut jamais vraiment dire quand est-ce qu'on va arrêter de faire une carrière, d'arrêter de chanter.
01:29Parce que bon, je pense que quand on aime la scène, comme moi j'aime la scène, et qu'on aime venir sur scène, je ne peux pas vous dire que j'ai envie d'arrêter dans un an,
01:37ou j'ai envie d'arrêter dans trois ans, ou dans cinq ans, ou dans dix ans.
01:40Je pense que le jour où j'aimerais plus faire le mythique que je fais, je pense que j'arrêterai.
01:44Parce que je crois qu'on ne peut pas être bien sur une scène si on n'aime pas ce qu'on fait.
01:49Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas.
01:51Et je suis très content de repartir en tournée, après ce spectacle de Bercy, et puis je suis surtout très content de commencer par Bruxelles.
01:59Motivation intacte, sincérité, ce sont des mots qui vous collent à la peau.
02:02Je parlerai aussi, un petit mot, dans l'engagement dans les œuvres humanitaires, puisque ce soir, la télévision belge est une grande opération d'œuvres humanitaires.
02:09Et vous aussi, dans la grande tournée d'enfoirés, vous avez payé de votre personne, vous avez mouillé votre chemise, c'est important pour vous.
02:14Je crois, d'abord, oui, on était cinq à le faire, je tiens à le dire, je n'étais pas le seul.
02:18On l'a fait pour, bon, d'abord parce que c'était pour une bonne cause, et puis on l'a fait parce que c'était en souvenir quand même à notre ami Coluche.
02:26Et que c'est toujours un peu triste, un ami qui a consacré une partie de sa vie à créer quelque chose comme il l'a fait, étant donné qu'il n'est plus là maintenant, que ça tombe à l'eau.
02:38Et je crois que c'est notre devoir à nous, en tant qu'amitié, et même par rapport à ce qu'il a fait, d'essayer, en tout cas par les moyens que nous avons, de pouvoir le continuer, en tout cas.
02:48Je ne veux plus courber les chines, je ne veux plus saluer, viens pas.
03:10Je ne veux plus que les gens dans vos basses, ils ne voient pas.
03:17Je vais saluer aux Amériques, je vais inventer des lois, mes métaux et tes musiques, je vais pronder des droits.
03:29C'est pourquoi, je vais plus parler des choses, mes métaux et tes musiques, je vais plus parler, en tout cas.
03:59Garotte
04:02Peut-lui comme une cale
04:13Peut-lui planté de carottes
04:17Au-dessus de la loi fait rien
04:20Si t'es pas roi, t'es roi
04:22En répondant des pires bleues
04:28Mais j'm'en vais fond des détoiles
04:31Tous jailliront des busines
04:34Et apporteront pas
04:37Carillac
04:40On est tous comme ça
04:45Carillac
04:46Si on t'aime pas, il s'en va
04:50Carillac
04:54Oh, reine-te comme ça
04:59Carillac
05:01Antigua comme toi
05:03Carillac
05:15Carillac
05:29Il était comme ça
05:34Carillac
05:36Si on t'aime pas, il s'en va
05:39Carillac
05:41Carillac
05:43Oh, reine-te comme ça
05:48Carillac
05:50Antigua
05:52Carillac
05:54Carillac
06:04Musique et limousine
06:10Au terme, métal et qu'on va
06:13Il a fallu qu'un petit gars
06:16Vienne là pour fonder l'étoile
06:19Cadillac
06:22Il a fallu qu'un petit gars
06:30Vienne pour fonder l'étoile
06:32Cadillac
06:37Vienne pour fonder l'étoile
06:40Cadillac
06:43Si on t'empa
06:45Qui comme ça
06:47Et bien voilà Georges, pendant que Johnny Hallyday chantait à Forêt Nationale, notre compteur continue à tourner. Il est à 4 millions 925 100 francs. Ce n'est bien entendu qu'un début.
07:16Non, non, ça vient déjà de changer de 100 francs pendant que vous parliez.
07:20Il fait mouche et vous a touché en plein cœur. Vous avez été très nombreux à former le numéro de l'espoir et à faire tourner le compteur de la générosité.
07:28Il a trouvé sur scène l'ex-idole des jeunes, de plus en plus chanteur de charme, Johnny Hallyday. Après Paris-Bercy, Bruxelles était la première étape de son Cadillac Tour. Un spectacle moins ambitieux que son show parisien. Il n'y avait qu'une dizaine de personnes sur scène. Mais Johnny reste Johnny. Pour Christophe de Borsus, il fut de bon ton de le détester à un moment. Hallyday s'est refait une image et il a adoré les prestations musicales de l'éternel Johnny.
07:53Johnny, le seul interprète qui peut hurler « Wow ! » sur scène sans avoir l'air ridicule. Car si Hallyday est une caricature, c'en est une de génie.
08:05Le plus grand rockeur européen, selon un quotidien flamand tout de même très sérieux de Standard. Le plus grand rockeur planétaire, selon son public hier à Bruxelles, 8000 inconditionnés.
08:17Bon, quand il nous quittera, ce sera une perte monumentale. Nous serions prêts à monter sur la scène, ramasser une pêche sur la gueule de sapin, ce sera un honneur.
08:26Le rencontrer, c'est mon rêve.
08:28Oui.
08:29Un jour, vous allez réaliser ce rêve quand même ?
08:31Je ne sais pas. Je ne sais pas si ce sera possible, mais je l'espère.
08:34Bon, j'avais des idoles, j'avais des gens que j'aimais beaucoup, comme Éclise Presley, James Dean, Jean Vincent, etc.
08:42Et puis je me suis dit quand même, c'est formidable. J'étais en admiration devant lui. Je me suis dit, ça ne pourra jamais m'arriver à moi.
08:48Et puis bon, un jour, ça m'est arrivé à moi. Et puis, j'y croyais pas. Quand ça m'est arrivé, d'abord, je n'ai jamais pu prendre la grossette dans ma vie,
08:54parce que je n'ai jamais pu croire que ça pourrait m'arriver. Et d'ailleurs, je ne le crois toujours pas.
08:59Johnny, notre Johnny, à propos, il est quoi l'idole des jeunes ? Belge ou français ?
09:17Vous voyez comme un belge, hein ?
09:19Watche, watche, monsieur.
09:21Au moins, il est plutôt français.
09:22J'avais deux passeports. Donc, j'avais le passeport belge et le passeport français.
09:26Et quand j'ai fait mon service militaire, donc, je l'ai fait en France.
09:29Enfin, je l'ai fait en Allemagne, plutôt, mais sous les drapeaux français.
09:31On m'a enlevé le passeport belge, donc, et on m'a laissé le passeport français.
09:36Mais vous savez, une question de passeport, une question de papier, ça ne veut pas dire grand-chose.
09:39Je crois que, toute ma vie, je serai toujours à moitié belge et à moitié français.
09:48Tendre et la nuit, ah, qu'il est devenu tendre, Johnny.
09:51De moins en moins, point levé, qu'est-ce qu'est la magueule ?
09:54Plutôt, Adeline Dance, slow motion.

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