Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 19/06/2025
À l'occasion des 50 ans de Johnny Hallyday, l'émission Mardi Soir sur FR3 lui consacre un hommage touchant. Katherine Pancol et Philippe Labro retracent avec émotion la carrière hors norme de l'idole des jeunes. Entre confidences et images d'archives, cette rétrospective offre un regard sincère sur l'homme et l'artiste. Un document précieux pour tous les fans de Johnny.

Catégorie

🎵
Musique
Transcription
00:00Il a 50 ans aujourd'hui et d'une chanson à l'autre, d'une ride à l'autre, c'est notre histoire qu'il chante en même temps que la sienne.
00:13Johnny Hallyday, la légende du rock à la française, l'idole des jeunes, de leurs parents et de leurs grands-parents, fête son anniversaire au Parc des Princes dans une série de concerts géants.
00:23Pourquoi tant d'amour ? Les explications d'une groupie de toujours, Catherine Fancol, écrivain journaliste.
00:29Pourquoi un tel succès et une telle longévité ? Les réponses de Philippe Labreau, romancier journaliste qui a écrit pour Johnny beaucoup de chansons.
00:40Le feu d'artifice s'éclatera vendredi soir vers 21h au Parc des Princes à Paris.
00:45Mais déjà, les fusées sont en place et rien ne vous est épargné.
00:49Et depuis quelques jours, dans la presse, à la radio, à la télévision, rien ne vous permet d'ignorer que Johnny fête cette semaine son anniversaire.
00:58Johnny, Johnny Hallyday bien sûr, il a 50 ans aujourd'hui. Bon anniversaire Johnny.
01:03Et le week-end prochain à Paris, il réussira ce qu'aucune star française ou étrangère n'a jamais tenté.
01:09Ni Madonna, ni Les Stones, ni Michael Jackson. Il remplira trois soirs de suite le Parc des Princes.
01:15Depuis 30 ans, en France, Johnny Hallyday marque la chanson comme il marque nos mœurs.
01:20Et qu'on l'aime ou non, qu'on aime ou non son talent, sa musique, ses excès, ses chutes libres et ses moments de bonheur quand il plisse ses yeux bleus,
01:28qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, Johnny, c'est notre histoire.
01:32Michel Vial.
01:34Il n'avait pas 20 ans cette année-là lorsqu'il interprétait la chanson dont les paroles à elle seule symbolisaient un phénomène et résumait déjà sa vie.
01:41Les gens m'appellent l'idée que je veux, il n'en est même qui m'en dit.
01:50Cela fait donc trois décennies et trois générations qu'il prodigue son énergie légendaire de bête de scène.
01:55Tour à tour rocker, yéyé, contestataire et hippie, Hamlet et Mad Max avec la même sincérité naïve et la même fidélité.
02:02A ses origines modestes d'abord, à son amour pour le Rizomen Blues, sans oublier à son public qui ne cesse de se renouveler.
02:08Je n'ai pas vu le temps passer, j'ai l'impression que j'ai commencé il y a deux ans.
02:14Johnny a l'idée au fond, aujourd'hui vous n'avez plus rien à prouver.
02:18Non mais je m'amuse.
02:20Johnny est avant tout un interprète, un chanteur et pas le représentant d'une génération.
02:25Les quinquains, je ne sais pas si on dit ça comme ça, Paul McCartney, ancien Beatles, Eddie Mitchell, Jacques Dutronc, Catherine Deneuve, qu'est-ce qu'elle est belle.
02:33Tous, Mick Jagger bien sûr, le chanteur des Rolling Stones, ils ont tous conservé cette qualité de la jeunesse qui est finalement d'apporter de l'espoir et des illusions au public.
02:44Malgré des passages à vide, au milieu des années 60 et au début des années 70 notamment, et bien qu'il ait vendu plus de 100 millions de disques,
02:53Johnny Hallyday demeure à 50 ans l'auteur unique et écorché du roman d'une vie brûlée au feu des projecteurs et au regard impudique des spectateurs.
02:59Un roman brillant mais parfois chaotique, à la démesure des intempérances d'un homme qui ne se sent bien sans doute que sur scène.
03:06Ce roman pourrait sûrement composer la bande-son de notre propre vie en réunissant beaucoup de moments de bonheur.
03:12Je n'en ai pas en courant toi, des gars ! Tu vois, tu vois ce que je veux dire !
03:21Il n'y a rien de regarder, de me la trouver !
03:27Sans personne, mais des gars !
03:31Alors que je l'aime, Catherine Pancol, vous êtes écrivain, journaliste, vous aimez Johnny depuis toujours, je vous observais, on vient de vous apercevoir,
03:41le regardant. Votre premier souvenir de lui, c'est quoi ?
03:44Le premier souvenir où je l'ai approché pour de vrai ?
03:47En quelque sorte ?
03:47J'ai perdu la parole, je ne pouvais pas parler. Je n'en revenais pas que la personne...
03:51Depuis que j'ai 10 ans, je collectionne ses disques, les affiches, les articles de Salut les Copains.
03:55Et la première fois que je suis interviewée, je n'ai pas pu parler.
04:00Et lui ?
04:00Et lui a été très très gentil et très attendri.
04:04Donc je pense que je suis une vraie groupie.
04:07Pourquoi ? Pourquoi tant d'amour ?
04:10Parce que je suis de la génération où on n'a pas eu les Américains directement en France.
04:13On avait des Français qui nous chantaient les tubes américains.
04:17Donc moi, je n'ai pas connu Elvis Presley, j'ai connu Johnny.
04:20Et j'avais toutes les traductions en français par Johnny, par Sylvie, par Claude François, par tous les chanteurs français.
04:28Et pour moi, Johnny était le meilleur, il les écrasait tous.
04:31Et c'est vrai que Johnny, il suffit de le voir sur scène, et je pense qu'on ne peut pas parler de lui si on ne l'a pas vu sur scène.
04:35Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il dégage sur scène ?
04:37Parce que c'est une vraie bête sur scène.
04:38C'est quelqu'un, il se sent chez lui sur scène physiquement, il l'est lui sur scène.
04:42Et je le voyais encore à Bercy en septembre, c'est quelqu'un qui sait occuper la scène, qui se promène sur la scène sans aucun problème,
04:50et qui est physiquement bien sur scène.
04:52C'est comme en Albatros, il n'est pas bien dans la vie, il est très maladroit dans la vie.
04:56Mais sur scène, tout d'un coup, on a l'impression qu'il s'installe, qu'il est là, et qu'il va donner tout ce qu'il a de meilleur.
05:02Et tous les gens qui viennent l'écouter savent que ça va être à chaque fois formidable.
05:06Philippe Labrault. Philippe, on connaît vos multiples talents.
05:08Vous êtes romancier à succès, journaliste, vous êtes le vice-président de RTL.
05:12Ce que l'on sait moins, c'est que vous avez écrit pour Johnny Hallyday une quarantaine de chansons.
05:18Quelle est pour vous sa différence ?
05:22Faculté d'adaptation extraordinaire à toutes les époques.
05:25Après tout, ces 50 ans qu'on vient de balayer, il s'est passé beaucoup de choses,
05:30et les mœurs sont changées, les tendances culturelles, sociales se sont transformées.
05:34La jeunesse a suivi un certain nombre de modes, elle a évolué.
05:37Et Johnny a réussi à toujours être, pas complètement en avance, mais jamais en retard sur cette jeunesse, sur son époque.
05:44Donc en réalité, c'est peut-être pour ça qu'on s'est très bien entendu,
05:48je dirais, même si ça paraît paradoxal, qu'il a quelque chose d'un journaliste.
05:52Il saisit l'air du temps, il est contemporain de son temps, et il le restitue.
05:57En 30 ans de carrière, pourtant, la musique a changé, il a eu, lui, des hauts et des bas,
06:02il a toujours survécu, il a toujours rebondi au sommet. Pourquoi ?
06:07D'abord parce qu'il a toujours su choisir, au moment où il fallait, les hommes, les paroliers,
06:12et les compositeurs de musique, qui lui permettraient de rebondir.
06:16Les plus grands et les meilleurs, au bon moment.
06:18Oui, quand il était dans un creux, à un moment donné, c'est Michel Berger,
06:21qui avait le talent fou qu'on lui connaissait,
06:24c'est Jean-Jacques Goldman, qui est une merveille de compositeur, de chanteur et de parolier,
06:28ce sont un certain nombre de gens, dont, avec l'attraction qu'il avait,
06:32il a suscité le meilleur d'eux-mêmes, et il l'a exploité.
06:36Et deuxièmement, encore une fois, j'y reviens,
06:38malgré ses allures comme ça, d'oiseau blessé, comme disait Catherine Pancol,
06:42malgré cette sincérité naïve dont parlait votre commentateur,
06:47sincérité oui, mais naïve, certainement pas, c'est pas un naïf, Johnny,
06:50il est tout à fait conscient de son époque, il sait très bien ce qui se passe.
06:54Il reçoit les misères du monde, et en même temps, l'exaltation du monde.
06:59Je crois qu'il sait très bien restituer ce qui se passe.
07:03Le Parc des Princes, vendredi, samedi, dimanche prochain,
07:06c'est un défi sans précédent dans le showbiz français,
07:09c'est aussi un énorme enjeu financier.
07:12Johnny, à lui tout seul, est une industrie, une industrie nationale.
07:16Pierre Fredenreich et Christophe Hérault ont exploré la mine d'or greffée Johnny Hallyday.
07:24Concerts, spectacles, films, disques, livres, vidéos, parfums, bottes, jeans, blousons, briquets, lunettes, café,
07:33et tant d'autres objets cultes.
07:35Johnny fait vendre, passionnément, énormément.
07:38Tellement qu'en 1993, c'est 450 millions de francs de chiffre d'affaires
07:43qu'il devrait générer pour 8 petits millions de francs de promotion.
07:46Aucune vedette française n'a cette force de prescription
07:50du, probablement, une stratification en trois couches de public,
07:55car il y a au moins trois générations de publics différentes
07:58qui, chacune, a ses propres désirs,
08:01chacune a sa propre capacité à consommer soit du concert,
08:06soit du t-shirt, soit du sweatshirt, soit des casquettes, soit des livres.
08:10Et c'est pour ça que les inconditionnels de Johnny sont de véritables vaches à lait ?
08:14C'est un terme totalement inadéquat,
08:17mais on peut dire qu'il y a un public captif,
08:20passionné, amoureux de Johnny.
08:23Pochette en jean et couverture en tôle.
08:26Johnny, le livre.
08:27Album officiel du 50e anniversaire.
08:3030 000 ont été prévendus, 40 000 sont commandés.
08:32Le retirage est déjà prévu.
08:3432 millions de francs de prévisionnel.
08:36Johnny, le concert.
08:38180 000 fans en trois jours l'applaudiront au Parc des Princes,
08:41comme l'ont fait auparavant cette saison près de 600 000 personnes.
08:45Les spectacles en 93 engendreront plus de 115 millions de francs de chiffre d'affaires.
08:49Ce n'est pas un produit marketing.
08:51Johnny a toujours évolué au feeling.
08:54Je crois que s'il est aussi grand, aussi fort,
08:57avec les trois générations maintenant,
08:59c'est qu'il n'a jamais trompé, jamais déçu son public.
09:0330 ans de carrière et le double d'albums.
09:05Habituellement, Johnny, tous les ans, se vante à 600 000 exemplaires.
09:08En cette année anniversaire, les lancements vont fleurir
09:10et l'ont table raisonnablement sur le million de disques.
09:13En 93, Johnny, le disque, rapportera plus de 120 millions de francs.
09:18Jean-Pierre Papin, pour lequel j'ai beaucoup de respect en tant que footballeur,
09:21mais la part de rêve, à mon avis, s'arrête à la fin d'un match.
09:26Johnny a aidé, vous pouvez continuer le rêve avec l'ensemble de ces produits-là.
09:30Et ça, ça vaut de l'argent ?
09:31Je pense que oui.
09:32Et ça en rapporte beaucoup ?
09:33Aussi.
09:35Comme un certain café, qui grâce à Johnny, a gagné 1% de part de marché,
09:40soit à peu près 45 millions de francs.
09:43Johnny a du nez et ça se sent.
09:45La preuve, comme ses disques ou ses places de concert, ses parfums s'arrachent.
09:49Chiffre d'affaires, en 12 ans de cosmétiques à l'idée, 25 millions de francs.
09:53Cette année, ce chiffre devrait pratiquement doubler.
09:56Parfum Johnny à l'idée.
09:57Reste la confection et les accessoires.
10:00Deux collections par an, plus de 300 000 pièces vendues.
10:03Là encore, les prévisions sont des plus optimistes.
10:06On parlerait de plus de 100 millions de francs de chiffre d'affaires.
10:09Ça vous rapporte beaucoup d'argent ?
10:10Est-ce que ça rapporte de l'argent à Johnny ?
10:13Il y a la question.
10:17Johnny toucherait de 3 à 12% de royalties en fonction des licences.
10:22Le label Hallyday, c'est donc au total 450 millions de francs.
10:26Et comme le dit l'un de ses proches, Johnny, c'est pas de blues et un max de flouze.
10:30Philippe Labreau, Johnny, on l'a toujours connu flambeur, flambeur de sa propre vie, flambeur d'argent.
10:39En même temps, il gère une industrie.
10:42Les industriels la gèrent pour lui.
10:43On ne peut pas dire que c'est un gestionnaire, Johnny.
10:46Il est vraiment au-dessus de ça.
10:48Il a toujours été, effectivement, incapable d'organiser les choses.
10:52Il y a besoin de gens autour de lui pour le faire.
10:54Mais en même temps, ne pas le prendre pour un illuminé un peu fou et qui, comme ça, vit la nuit.
11:03Il y a un sens, une méthode dans ce qu'il fait.
11:07Il sait planifier.
11:09Simplement, la partie de fait et de folie qui est en lui apparaît beaucoup plus que l'autre partie.
11:17Il y a une partie cachée chez Hallyday, qui n'est pas seulement dans son sens d'organisation, dans ses méthodes, qui est aussi dans sa psychologie et dans son intelligence.
11:26Autrement dit, Catherine Brancol, la caricature du Johnny Hacker, des guignols de l'info, cela masquerait en quelque sorte un formidable palpeur de nos propres humeurs et avec cet instinct de...
11:42Ah oui, moi, je trouve qu'ils ont été très, très durs avec lui et très, très injustes.
11:47Vous savez, en France, on veut toujours que les gens parlent sur tout.
11:49Et on a voulu que tout d'un coup, Hallyday fasse des émissions de télé où il dit ce qu'il pense de l'actualité et des avis sur tout.
11:58Ce n'est pas vrai.
11:58Il le dit lui-même.
11:59Il dit, je suis un rockeur et un rockeur, ça ne parle pas.
12:02Il est bien sur scène et c'est quelqu'un qu'il faut voir sur scène.
12:06Alors, on essaie de lui faire répondre à des tas de questions.
12:10Après, on le caricature.
12:11Je trouve ça très, très injuste.
12:12On n'a jamais demandé à un rockeur de parler de politique.
12:14C'est imbécile.
12:15Il faut reconnaître là où il est très, très bon.
12:17Il est très, très bon sur scène.
12:18Mais il ne faut pas lui demander non plus la position.
12:21Il y a quelque chose que je voudrais ajouter.
12:23C'est que je trouve qu'il est aussi très, très fort à l'idée parce qu'il ne s'est pas construit une image unique.
12:29C'est quelqu'un qu'on a envie d'aimer, qu'on a envie de consoler, qu'on a envie d'accompagner.
12:33Et dans ses textes de chansons, il se montre à la fois blessé, triomphant, macho, petit garçon.
12:40Et il a bien su exploiter toutes ses facettes, justement, de l'amour.
12:44Donc, c'est pour ça aussi qu'il a un public aussi large.
12:46Parce qu'à tous les âges, on s'y retrouve.
12:49Quand on a 15 ans, on peut rêver à l'idée et à l'idole.
12:52Quand on a 25 ans, on peut rêver au fiancé et à l'amant.
12:55Quand on a 35 ans, on peut rêver au mari.
12:57Quand on a 45 ans, on peut rêver au copain.
12:59Quand on a 55 ans, on peut rêver au gendre.
13:02Et je trouve qu'il est pour ça, il est très, très fort.
13:03Il a su capter comme ça tous les désirs des femmes, en tous les cas.
13:08Mais il y a quand même une limite à ce dit tirant.
13:10L'idée n'a jamais réussi à l'exportation, ni la chanson, ni le reste.
13:14Pourquoi ?
13:15Non, mais je crois que c'est parce qu'il est devenu trop fort du rock'n'roll américain.
13:19Et que ça, c'est sa limite.
13:21En effet, il ne peut pas s'exporter.
13:23Philippe Labreau, c'est votre avis ?
13:25Oui, enfin, il ne peut pas s'exporter en anglo-saxonie.
13:27C'est vrai que là où il est allé chercher ses modèles, aux Etats-Unis, essentiellement, et en Angleterre, on n'a pas besoin d'Haliday.
13:33En revanche, il ne faut pas oublier qu'il fait des salles triomphales dans toute l'Amérique du Sud,
13:38qu'en Afrique, il est aussi célèbre que Pelé, Platini ou Mick Jagger,
13:44et qu'au Moyen-Orient aussi, en Italie, n'en parlons pas, en Europe.
13:48Johnny a fait des concerts dans ce qu'on appelait l'Europe de l'Est, sous le régime communiste,
13:52où il a littéralement subjugué des foules.
13:55Donc, le territoire américain, lui, est d'une certaine façon interdit, puisqu'il n'est qu'une sorte de...
13:58Anglo-saxon.
13:59Oui, anglo-saxon, une sorte de clone, n'est-ce pas, de grand...
14:03C'est peut-être pour ça, d'ailleurs, que c'est là où son fils essaye de réussir.
14:07Son fils réussit très bien.
14:08Le fils chante en anglais, le fils fait sa musique, le fils s'est situé dans un autre registre, quand même, que le père.
14:14Je crois qu'il souffre de ça, quoi. Il souffre d'avoir, quand même, traduit, normalement, de standard américain.
14:19D'ailleurs, les purs du rock'n'roll vous disent toujours, mais attends, tu ne connais pas Elvis Presley,
14:23tu ne connaissais pas Elvis Presley, il y a quand même Elvis avant.
14:25Et c'est vrai, James Dean, Elvis Presley, ça a quand même beaucoup, beaucoup nourri sa mythologie.
14:29Il a beaucoup copié, donc c'est vrai que c'est...
14:32Oui, mais enfin, pardon, mais en même temps, vous demandez à n'importe quel professionnel américain du spectacle,
14:37et je sais qu'ils ne sont pas charitables et qu'ils sont très isolationnistes.
14:41Pour eux, il y a l'Amérique, il n'y a rien d'autre.
14:42Vous leur dites Johnny Hallyday, ils savent tout de suite qui c'est, et ils n'éclatent pas de rire, lorsqu'on leur parle de Hallyday.
14:48Ils savent très bien qu'effectivement, c'est un, entre guillemets, très grand professionnel,
14:53qui a extrêmement bien réussi à l'étranger.
14:55D'ailleurs, c'est pratiquement le seul non-américain qui est un tel rockeur universel.
15:00Qu'est-ce qui pourrait démoder Johnny ?
15:03Rien.
15:05Ben non, mais elle a raison, elle a raison.
15:07Il n'y a pas de raison qui ne continue pas de s'adapter, comme je vous l'ai dit, aux époques et aux tendances qui vont venir.
15:14Non, non, il est éternel.
15:16Non, en plus, il ne se voit pas vieillir, il le dit très bien.
15:19Il ne comprend pas qu'il a 50 ans, donc...
15:21Et grâce à lui, nous non plus, en quelque sorte.
15:23Et vous irez au Parc des Princes ?
15:25Oui.
15:25Et vous, Philippe Labreau ?
15:26Évidemment.
15:28Bien sûr.
15:28D'abord, j'y vais à Cartel.
15:30Merci, merci à tous deux.
15:32Je rappelle le titre de vos deux romans, deux romans à succès.
15:36Catherine Pancol, vue de l'extérieur, c'est au seuil.
15:39Et vous, Philippe Labreau, 15 ans, aux éditions Ganimard.
15:44Souvenir, souvenir, c'est le temps de l'amour, c'est le temps de Johnny, c'est aussi le temps du bac.

Recommandations