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  • 05/06/2025

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Transcription
00:00Un petit peu de politique avec vous, ma chère Catherine.
00:02Aujourd'hui, les socialistes votent pour élire leur premier secrétaire.
00:05On imagine que ce sera M. Faure, sans doute, qui sera désigné.
00:08Et puis, on a Elisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale,
00:11qui, elle, n'exclut pas une candidature à la présidentielle.
00:14Écoutez-la.
00:16Je pense que quand on a une voix à porter, il faut le faire.
00:19Quitte à la porter jusqu'au bout ?
00:20Après ça, il faut apprécier, effectivement.
00:23À la fin, l'objectif n'est pas que le Rassemblement national
00:26ou la France insoumise remportent la prochaine élection.
00:28Pour dire les choses clairement, vous pourriez être candidate ?
00:30Vous n'excluz rien ?
00:31On en reparlera.
00:31Vous n'excluz rien ?
00:33Je ne vois pas pourquoi j'excluerais quand je vois aujourd'hui
00:35que chacun est candidat à l'élection présidentielle.
00:37Et boum ! Catherine, elle est candidate ?
00:40Je ne sais pas, elle est prête à faire don de son corps à la science.
00:43Non, à la France.
00:44À la France, à la France.
00:45Mais pourquoi se priverait-elle d'être candidate ?
00:48Pourquoi se priverait-elle d'être candidate ?
00:50Mais pourquoi s'en priverait-elle ?
00:51Oui, il y a beaucoup de femmes qui y pensent et beaucoup d'hommes aussi.
00:56Il y a plus d'hommes que de femmes, parce que son...
00:57Un petit grain de folie que les femmes n'ont pas.
01:00Si, mais il y a Mme Bronde-Pivet qui y sont aussi.
01:03Oui, Mme Bronde-Pivet.
01:04Mme Rousseau.
01:05Mme Rousseau.
01:07Mme Ségolène-Royal, pour l'abondement.
01:09Et Mme Taubira aussi.
01:12Après l'élection, il pense aussi, puis après elle oublie.
01:14Mais...
01:15Alors, Catherine Nes, très très grande forme.
01:19L'émission n'a jamais aussi bien porté son nom.
01:20Ah oui, c'est Punchline.
01:22Je suis presque gêné par ce que vient de dire Catherine.
01:23On est un peu soufflé sans voix.
01:25Non, justement, à propos de voix.
01:30Justement, non mais Elisabeth Bondy, j'ai une voix à porter.
01:33Mais vous vous rendez compte de ce qu'on a en train de vivre ?
01:35Ça veut dire un programme, une vision ?
01:36Non mais attendez, une élection présidentielle, ce n'est pas une voix à porter.
01:39On n'est pas dans une élection interne d'un parti politique.
01:42Une élection présidentielle, c'est une rencontre entre une personne et le pays.
01:45Et 67 millions d'habitants.
01:46On dérange que ce soit une femme ?
01:48Ce n'est pas ça le sujet, vous avez bien compris, Pierre-Laurence.
01:51Et par ailleurs, moi j'ai appris une chose, et je l'apprends de plus en plus.
01:54Il ne faut jamais sous-estimer les ambitions des gens.
01:56On est souvent très étonnés à l'occasion parfois de déjeuner
01:59avec des politiques qu'on ne soupçonne pas,
02:01qui vous disent « je n'exclus rien pour 2027 ».
02:04Alors par contre, on se mord les lèvres,
02:07parce qu'on se dit « mais ce n'est pas possible, comment cette personne peut penser ? »
02:09Éric est affolé, Éric Nolot est affolé.
02:11Non mais vraiment, je commence à déprimer vraiment.
02:13Est-ce qu'on a bien entendu la même chose ?
02:15Parce qu'apparemment, elle dit,
02:17étant donné le niveau général de ceux qui veulent se présenter...
02:20Comme tout est médiocre, et bien moi aussi je peux l'être.
02:22C'est un peu ça ce qu'elle dit, c'est puisqu'ils sont tous nuls, pourquoi pas moi ?
02:25C'est quand même curieux, on attend quelqu'un qui au contraire,
02:29une sortie vers l'eau, elle dit « pourquoi pas moi, comme ils sont nuls ? »
02:32Moi je suis un peu nul aussi.
02:33Elle dit « pourquoi je n'exclurais pas le fait de me présenter tant mieux ? »
02:37Il y a tant de monde qui veut se présenter à priori.
02:39Ce n'est pas très sérieux.
02:41Madame Borne porte une voix.
02:43Elle porte quoi ?
02:44Est-ce que quelqu'un autour de cette table peut me définir, Madame Borne,
02:47deux mots clés, trois mots clés ?
02:49Oui, ça veut dire 49-3.
02:52Oui, c'est justement un chiffre.
02:54Catherine, et après Patrick, de maintenant,
02:56je ne mets pas de borne à mes désirs.
02:58Très joli.
02:58Oui, mais ça fera donc, Patrick Martin-Junier,
03:00trois anciens premiers ministres d'Emmanuel Macron dans les starting blocks.
03:04Merci.
03:05Donc, Édouard Philippe, Gabriel Attal, Elisabeth Borne.
03:08Non, mais vous savez, c'est la Ve République.
03:09Dès lors que vous avez été premier ministre,
03:11vous êtes potentiel candidat ou candidate à l'élection présidentielle.
03:14Moi, je n'ai pas lu le même message, Madame Borne,
03:16j'ai entendu dire que parce que beaucoup d'autres étaient candidats,
03:18pourquoi elle n'exclurait pas d'être candidate ?
03:21Et moi, personnellement, j'espère qu'une femme sera présidente de la République un jour,
03:24parce qu'on est vraiment en retard.
03:26Lorsque l'Allemagne a eu une chancelière,
03:28le Royaume-Uni a eu des premières ministres,
03:30plusieurs premiers ministres, trois d'autres,
03:32beaucoup de femmes premières ministres.
03:32Madame Mélanie.
03:33Madame Mélanie, quand on l'entend,
03:35aux Pays-Bas.
03:37Marine Le Pen est prête à y aller.
03:38Non, mais d'accord, mais ça, on verra.
03:41Mais je veux dire, voilà, je pense que c'est le système de la cinquième République
03:44qui fait qu'un premier ministre ne peut pas éviter
03:47d'être un potentiel candidat à l'élection.
03:50Je crois qu'il y avait eu un croisé de mandat d'Emmanuel Macron,
03:52il y aurait eu peut-être exibre du liste potentiel candidat à l'élection financière.
03:55Ça veut dire aussi François Bayrou et Michel Barnier,
03:57donc on rajoutait la liste.
03:58Et Jean Castex.
03:58Et Jean Castex.
03:59Non, mais restons sérieux.
04:01Jean-Marc Ayrault.
04:02Moi, je voudrais revenir sur le dernier raisonnement.
04:04Si vous aviez dit,
04:05Elisabeth Borne est une femme remarquable,
04:07porteuse d'une vision pour la France,
04:09et je souhaite qu'elle soit présidente.
04:10Mais là, vous dites, non, il faudrait qu'une femme,
04:12donc c'est une bonne nouvelle,
04:13parce qu'une femme pourrait être présidente de la République.
04:14Oui, oui, tout à fait.
04:16Madame Borne, moi, je ne vois pas ce qu'elle porte,
04:18mais je ne vois pas ce qu'elle incarne.
04:19Il y a d'autres, par exemple.
04:20Madame Lagarde, dont on parle beaucoup,
04:22je trouve que c'est une femme d'État,
04:23elle a été présidente de la Banque Centrale d'Eureaux.
04:25Excellente.
04:26Non, mais voilà.
04:27Je veux dire par là que nous aurions cette personne,
04:29présidente de la République,
04:30ce serait extrêmement rassurant,
04:31vu l'état de nos finances publiques aujourd'hui.
04:33Et les socialistes, Gauthier,
04:34qui tiennent dans une cabine téléphonique désormais ?
04:36Oui, mais ils essayent de trouver un chef
04:39à mettre en haut de la cabine téléphonique.
04:41Il y a toutes les chances ou tous les risques,
04:44c'est selon qu'Olivier Faure redevienne
04:46premier secrétaire du Parti Socialiste,
04:48puisqu'il fait face en ce moment dans le scrutin interne
04:50à Nicolas Meyer-Rossignol,
04:51qui est, lui, sur une ligne anti-LFI,
04:53alors que Thor est sur une ligne pro-LFI.
04:56Et donc, si Thor l'emporte,
04:58il y a tous les risques ou toutes les chances
05:02que le PS se rapproche une nouvelle fois
05:04de la France insoumise,
05:06après nous avoir joué une énième fois le divorce
05:09avec LFI, jamais plus, etc.
05:10Il y a quelque chose qui a changé dans le raisonnement
05:13et dans les calculs du PS.
05:14Et c'est là où c'est quand même intéressant
05:15de regarder les deux stratégies qui s'affrontent,
05:17parce que le livre La Meute a changé beaucoup de choses.
05:21La Meute qui parlait de LFI,
05:22qui décrivait le système LFI.
05:24Et un certain nombre de travers,
05:27vraiment grave d'ailleurs,
05:28de sexisme, de racisme, de violence, bref.
05:31Donc ce livre-là a vraiment changé les choses,
05:32parce que jusqu'à présent,
05:33les socialistes avaient l'impression
05:34que les électeurs de gauche
05:35se reportaient mécaniquement en cas de vote utile
05:38vers Jean-Luc Mélenchon.
05:39Et là, ils se disent que ça ne sera plus possible.
05:42Et donc, ce vote utile
05:43ira au bénéfice de quelqu'un d'autre,
05:44mais il faut que ce quelqu'un d'autre
05:46soit quand même compatible avec les Insoumis.
05:48Et c'est ça la stratégie de l'Ivée Fort.
05:49Alors après, on n'est pas obligé
05:51de partager leur vision politique à eux,
05:53mais ce n'est pas complètement délirant
05:55de son point de vue.
05:56Dernier mot, Catherine Ney ?
05:57Une petite punchline sur l'Ivée Fort ?
05:59Non, non, non, non.
06:00Non, mais par exemple, excusez-moi,
06:02je vais vous prendre la parole,
06:04mais il y a aussi les municipales
06:05avant la présidentielle.
06:07Et quand on voit, effectivement,
06:08il y a un vrai problème de stratégie
06:09d'alliance politique pour les municipales aussi.
06:11D'accord.
06:12Catherine ?
06:13Non, mais non.
06:14Rien ne vous vient ?
06:14Comment ?
06:15Rien ne vous vient de Saint-Glom ?
06:16Non, Olivier Fort est un grand ami
06:17de M. Lombard, le ministre des Finances.
06:20Donc c'est...
06:21Non, mais je comprends,
06:22parce que chaque fois qu'il est question
06:23d'Olivier Fort,
06:24rien ne me vient non plus.
06:24J'ai un grand blanc qui me vient dans la tête,
06:27je n'ai rien à dire sur Olivier Fort.
06:28Je ne comprends pas.
06:29Le socialisme d'atmosphère.

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